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[RP]Eux,Elle

Carabas
Carabas comme a son habitude se montrait très à l'aise.
Il était ravi de constater l'enthousiasme de Fleur, ravi de la sentir vivre pleinement. Malgré les menaces qui pesaient sur eux, elle semblait radieuse. Elle souriait beaucoup, elle ne se fâchait pas avec Célia... Elle était en pleine forme.

L'invitation chez la comtesse de Mornay sembla lui faire plaisir, Il s'en accommodait.
Souvent la noblesse se rassemblait. il y avait peu de distractions et de nouvelles têtes attiraient toujours l'attention. Le jeune homme n'était donc pas surpris de se voir invité.
Il s'attendait même à d'autre invitations de ce genre.
D'une manière générale, ce n'était pas sa tasse de thé mais cette fois-ci, il était curieux de voir qui était vraiment cette Mathylde. Elle jouait les pauvres petites fille sans défense mais avait en ville une réputation à la fois de tyran pour ses gens, d'être impitoyable en affaires et de libertine...
Rien que son visage de poupée ne pouvait laisser deviner...
Elle était complexe à l'évidence...
Carabas était don curieux d'en savoir plus.
Par ailleurs, elle ressemblait beaucoup à Fleur. On aurait pu aisément les confondre s'il n'y avait pas eu un maintient, et une attitude vestimentaires très différents.
Fleur était plus déterminée aussi, cela se voyait sur son visage. et Mathylde avait de beaux yeux bleus. Beau mais éteints. Rien à voir avec les yeux enflammés de Fleur.

Ils se préparèrent donc et partirent pour la propriété des Mornay. Fleur avait retrouvé se habits d'homme. Fini la robe de chasse... Elle n'avait rien d'une comtesse excepté le principal... La noblesse !
Carabas ne s'en offusquait pas. Il aimait la voir ainsi... Sa tenue mettait ses formes en valeur. Elle était belle, elle pouvait se permettre ce genre de vêtement. Et puis... fondamentalement, c'était Fleur.
Quand ils arrivèrent, la comtesse vint les accueillir.
Elle se montra en tout point charmante.
On sentait que la maison était très bien tenue. On sentait la richesse et le pouvoir. Le personnel était parfait, tout était parfait.
Mathylde tenait les affaires seule. Elle devait effectivement savoir y faire.

Elle fit servir un repas somptueux. Tout fut délicieux, cuisiné avec gout. Carabas en connaisseur apprécia particulièrement.
Durant tout le repas, Mathylde parla, menant la conversation de bout en bout.
Elle cherchait à faire réagir Fleur, essayant tous les sujets possibles.
Elle ne la quittait pas des yeux, guettant discrètement ses réactions. Chaque fois que Fleur bougeait, se penchait, se baissait, riait parlait... Mathylde la déshabillait du regard avec une envie à peine dissimulée.
Carabas, pourtant peu enclin à déceler ces choses là s'en rendit compte et finit par penser que Fleur avait raison : la comtesse la convoitait. Elle lui faisait la cour, une cour assidue et constante.
Fleur semblait... réceptive. Et distante à la fois. Elle gérait parfaitement la situation. Carabas était admiratif.

Après le repas, la maîtresse de maison tenu absolument à leur faire faire le tour du propriétaire. Il visitèrent donc la maison.
Mathylde était cultivée. Elle avait le gout des livres. Elle entretenait une bibliothèque imposante qui fit sur le jeune homme un effet remarquable.
Le voyant parcourant les rayonnages, la comtesse eut soudain pour lui un léger regain d'intérêt : alors ainsi, il n'était pas que beau ? Il savait lire aussi.
Elle discuta quelques instants littérature avec le blondinet et finit par lui montrer quelques ouvrages sur la médecine...
Carabas n'en revenait pas ! Il ne put s'empêcher de les ouvrir et de s'y plonger.
Cela amusa la jeune comtesse qui lui apprit qu'elle les connaissait parfaitement et qu'elle-même s'intéressait particulièrement à la fabrication de potions...

Puis le voyant émerveillé par les ouvrages enluminés, elle lui permit de rester là tendis qu'elles iraient parler d'affaires de femmes...
La comtesse de Mornay entraîna donc la comtesse de Morlieu vers ses appartements.

Carabas était pour quelques instants complètement hypnotisé par les ouvrages rares qu'il découvrait.

Il fallut qu'un bon moment plus tard, Augustine entra dans la pièce pour qu'il sorte de ses lectures instructives.
Augustine_
Les Morlieu étaient arrivés,Augustine espérait pouvoir les voir...Pouvoir s'excuser.
Elle ne se sentait pas à l'aise ici,elle avait peur.

Discrétement,la nourrice suivait le dîner.
Le comportement de Dame Mathylde envers la Comtesse de Morlieu la choquait presque.
Elle ne se cachait en rien même devant le Comte.

Quand ils se levèrent de table,Augustine fila dans l'arrière-cuisine.
Au bout d'un moment,elle vit les deux Comtesses passer dans le petit couloir.

La nourrice en profita pour aller dans la bibliothèque.
Carabas était là,il leva la tête des livres à son arrivée.

-Monsieur le Comte...

Elle s'approcha de lui,hésitante,les larmes aux bords des yeux.

-Je voulais vous présenter mes excuses...
Je suis désolée d'avoir mentie à Dame Fleur.
Je ne sais pas ce qu'il m'a prit...Dame Mathylde...M'a fait croire des choses...
Je suis vraiment naïve...


Augustine tomba à genoux à côté d'Aurèle,pleurant toutes les larmes de son corps.

-S'il vous plait....Pardonnez-moi!
Ne me laissez pas ici!
J'ai peur...
Je vous promets de ne plus mentir,de ne plus vous nuire!
Mais je vous en prie,ne me laissez pas ici...
Mathilde_de_mornay
Mathylde voulait les revoir. Les connaître. Si elle ne pouvait pas posséder Fleur, tout au moins pourrait-elle s'en faire une amie, la fréquenter, la voir.

Alors, elle les invita. Elle voulu que tout soit parfait. Toute la matinée elle mena son monde avec autorité en despote intraitable.

Elle fit venir trois fois Augustine pour qu'elle la change, qu'elle la coiffe, la recoiffe...
Elle cherchait à se donner un air un peu moins guindé et un peu plus naturel, un peu plus sauvage.

Elle finit par adopter une tenue et une coiffure des plus simples. Mais c'était encore bien loin de Fleur...

Quand ils arrivèrent, elle fit de son mieux pour qu'ils soient à leur aise.

Elle qui n'avait pas l'habitude de jouer les maîtresses de maison, du moins pas dans ces circonstances, s'étonna elle-même de se voir ainsi si accueillante.

Elle était heureuse de les voir. Ils était de compagnie agréable et le repas se déroula à merveille.

Quand ils eurent fini, elle voulut qu'il visitent la maison.
Elle était fière de sa demeure et heureuse de la leur faire découvrir.

Tout ce temps, elle dévisageait Fleur.
Elle la trouvait tellement attirante qu'elle aurait plus d'une fois eut envie de se jeter sur elle.
Ses vêtements soulignait ses formes. et quand elle dut se baisser pour ramasser un objet tombé au sol, Mathylde faillit défaillir. Elle sentit ses mains la brûler au souvenir du contact de fesses de Fleur...
Elle avait chaud.
Elle faisait pourtant mine de ne rien laisser paraitre.
Quand ils arrivèrent à la bibliothèque, elle fut très surprise de voir l'intérêt de Carabas pour les livres.
Elle le vit en contre jour, près d'une fenêtre, penché sur un livre de médecine. Son air concentré, ses cheveux blonds qui coulaient le long de son visage.
C'était vrai qu'il était beau le comte de Morlieu.
A tout prendre... elle l'aurait bien mis à son tableau de chasse !

Mais elle trouva là surtout l'occasion de s'isoler quelques instants avec Fleur.
Elle l'entraîna donc dans ses appartements.
Elle lui fit la visite. Mais là... elle eut bien du mal à se retenir. Elle frôlait la comtesse de Morlieu, elle se rapprochait, elle lui souriait doucement, elle la regardait avec envie.
Elle épiait chacun de ses gestes, prévenait chacune de ses envies.
Elle la désirait si fort en cet instant qu'elle finit par ne plus se contenir.
Alors, un flot d'émotions la submergèrent.
Elle si froide et impitoyable... Elle dut se retourner pour cacher son visage. Mais elle ne put dissimuler ses sanglots.
Elle venait de réaliser que la visite était finie. Fleur allait vouloir retrouver son époux.
Elle allait partir.
Alors, comme Fleur, réalisant qu'elle pleurait soudainement, s'approchait, elle respira profondément, et toujours lui tournant le dos. Elle l'arrêta d'un mot.


Non !
Je vous en prie, n'avancez plus.
Je vous en prie. Fleur... Vous allez me prendre pour une folle je m'en doute mais... Si vous approchez... je crois que je vais mal me conduire.
Je... Je dois vous dire... Je dois vous dire...


Elle avait bien du mal à trouver ses mot et faisait un effort manifeste pour s'exprimer.

Depuis que je vous ai vue... Au cimetière... J'ai nourrit pour vous... Des sentiments. Que je ne saurai taire.
A chacune de nos rencontres, ces sentiments ont grandis. Je ne peux pas l'expliquer. Je ne peux pas l'empêcher.
C'est beaucoup plus fort que moi.
Je sais que tout cela est vain. Je sais que vous ne répondrez pas à mes élans...
Mais je ne peux vous les cacher. C'est trop lourd à porter pour moi.
Je vous vois heureuse et aimante d'un mari délicieux... Je n'ai aucune chance.
Vous n'imaginez pas tout ce que j'ai pu inventer pour... Pour vous posséder... ne serait-ce qu'un instant.
Mais je n'y arrive pas...
J'ai trop peur de vous perdre.
Je sais bien que vous risquez de ne plus vouloir me voir, de déserter ma compagnie.
Je m'en remets à vous ma comtesse...
Je devais vous parler... et ce n'est pas aisé.
Je devais vous le dire :


Alors, elle se retourna et fixa comme pour un adieu Fleur dans les yeux. Son regard mouillé n'avait plus rien de fade en cet instant, il était fiévreux, éperdu.

Je vous aime.
Carabas
L'arrivée d'Augustine dans la bibliothèque sortit Carabas de sa lecture.
Il était plutôt content de la voir.
Pour lui qui avait tout refusé de la noblesse, tous les hommes se valaient.
Il n'avait jamais considéré Augustine comme une employée.
Il l'appréciait et lui était redevable d'avoir nourri Isil et de s'en être toujours occupée comme de sa propre fille.
Il avait donc fait comme si elle était de la famille.
Alors, quand il la vit, il leva doucement la tête et lui sourit simplement.
Mais la jeune femme n'allait pas bien.
Apeurée, confuse... Elle semblait malheureuse.
Le discourt qu'elle lui tint refroidis le comte et le mit bien mal à l'aise.
Ils avaient peut-être envoyé Augustine dans un endroit malsain.
Il repensa à tout ce qu'il avait pu entendre au sujet de Mathylde...
Elle était loin d'être une sainte.


Alors, la prenant doucement par les épaules, le comte la releva. Augustine...

Qu'est-ce qui se passe ? Que vous a dit la comtesse pour vous inciter à raconter de telles choses ?
Et... n'êtes-vous pas bien traitée ici ?
Dites-moi ?
Comment se comporte-t-elle avec vous ?
Et avec Agnès ?


Carabas se voulait rassurant. Sa voix était douce et ses geste légers.
Il la fixait du regard en attendant sa réponse...
Fleur_de_songe
Pendant le repas,Fleur rit de bon coeur sous le regard de Mathilde.
Un dîner qui se déroule dans une ambiance conviviale.

Une visite de la demeure,la blondinette n'en revient pas de toutes les richesses qui sont là devant ses yeux.
A plusieurs reprises,elle peut sentir les yeux de la Comtesse qui se posent sur elle...Des approches...Des gestes mais Fleur s'amuse à les ignorer.

La bibliothèque,magnifique pièce qui laisse Aurèle aux anges,cela la fait sourire.
Elles continuent vers les appartements de Mathilde.
Fleur ne peut s'empêcher de toucher à de petites boîtes fragiles,curieuse de savoir ce qui s'y cache.
Des poudres pour le visage,la blondinette sourit,elle trouve cela inutile.

Elle sort de ses découvertes en entendant les sanglots de la Comtesse mais celle-ci l'arrête.
Fleur l'écoute,elle a l'impression d'entendre un amant qui lui avoue ses sentiments .
Quand Mathilde se retourne,lâchant le mot,la blondinette la fixe de ses yeux verts,aucune réaction ne peut se lire sur son visage...Sauf un très léger sourire comme une victoire.

La blondinette s'approche de la Comtesse,elle peut sentir son souffle sur son visage.
Doucement elle lui prend les mains.

-Mathilde...Il en faut du courage pour dire ce que vous ressentez envers moi.
Ma réaction serait de vous gifler,de me sentir offusquée par vos mots.
Mais...Je ne ferais rien de tout ça.


Fleur dépose un baiser sur ses lèvres.

-Lorsque je suis venue ici pour Augustine,je l'ai ressenti...Vos regards,vos mots,vos gestes.
Vous croyiez sans doute que j'allais vous céder à ce moment là?
Pourquoi faire simple?
J'ai compris assez rapidement que vous n'aimiez pas que l'on vous résiste.
Alors je m'en suis amusée.


La blondinette remonte la robe de Mathilde du bout des doigts,ne lâchant pas son regard.

-Oh je sais,ce n'est pas gentil de ma part.
Mais que voulez-vous,je suis comme ça.
Je n'aime pas être docile.
On se ressemble sur ce point,n'est ce pas?


Fleur glisse sa main sur le mont de Vénus de la blonde avant de laisser ses doigts la découvrir.

-J'ai remarqué aussi vos efforts pour faire le plus simplement possible dans votre façon de vous habiller,de vous coiffer...
Pour vous rapprochez un peu plus de moi.
Pour me plaire.
Et j'en suis flattée.


La blondinette retire sa main,laissant retomber la robe de Mathilde,caressant de ses doigts humides la bouche de la Comtesse.
Elle y dépose à nouveau un baiser,glissant le bout de sa langue sur ses lèvres avant de se reculer et de lui sourire.

-Vraiment...Je suis flattée.
Mais je vais devoir vous laisser pour ce soir,mon époux doit m'attendre.
Vous me raccompagniez,s'il vous plait.
Si je retourne seule à la bibliothèque,Aurèle va se poser des questions.
Ce qui serait fâcheux si je devais revenir vous revoir...


_________________
Augustine_
Augustine baissa les yeux.

-Lorsqu'elle est venue à l'auberge...Elle m'a fait croire que si j'arrivais à vous séduire,elle arriverait à avoir votre épouse rien que pour elle...
J'étais sotte,je l'ai cru...J'ai menti et c'est là que Dame Fleur m'a mise ici...


La nourrice releva son regard dans celui du Comte.

-Dame Mathylde est amoureuse de votre épouse,il n'y a aucun doute.
Elle me traitera bien pour ne pas la décevoir.
La Comtesse prend en charge l'éducation d'Agnès...
Mais si Dame Fleur la repousse,je doute qu'elle tienne ses promesses.
Elle est tellement cruelle...Tout le monde a peur d'elle ici.
...S'il vous plait,aidez-moi...
Mathilde_de_mornay
Mathylde n’en croyait pas ses oreilles. La comtesse de Morlieu avait joué avec elle !
Elle lui avait résisté, elle l’avait faite attendre. Pour la première fois de sa vie, Mathylde de Mrnay ne menait pas la danse. Pour la première fois, on se jouait d’elle. Elle était la proie, elle était celle qui souffre dans l’attente des bontés de son aimée…
Cela la bouleversait.
Elle avait du mal à respirer. Elle sentait en elle un conflit entre une colère sourde qui était dans sa nature et un désir fou pour cette femme qui lui torturait l’âme.
Elle aurait voulu lui sauter à la gorge, la frapper pour la faire taire et lui rabattre son caquet.
Elle aurait voulu dans le même temps se jeter à ses pieds, la supplier de répondre à ses sentiments.

Qu’allait faire la comtesse de Morlieu ?
Un baiser !
Mathylde était immobilisée par la force des sentiments qui grondaient en elle. Quand Fleur remonta sa robe, elle ne put rien faire d’autre que de suivre son regard. Quand elle sentit sa main sur son pubis, elle fut gênée d’être humide mais elle ne bougea pas plus.
Quand elle sentit les doigts de La blonde, elle fut submergée par un plaisir irradiant.
Sa robe retomba, elle fermait les yeux… Qu’allait-il se passer ?
Les doigts humides de Fleur sur ses lèvres…
Et puis le baiser…
Le baiser de Fleur où sa langue sur ses lèvres vint chercher le nectar qu’elle y avait d’abord déposé.
Un baiser brûlant et la caresse de la langue de la jeune comtesse.
Fleur s’en va, Mathylde la suit mécaniquement, débousolée, déorientée.
Puis doucement elle reprend ses esprits.
Elle est heureuse.
Elle a envie de sourire, elle a envie d’aller plus loin. Elle a envie de son amie.
Une envie forte, puissante qui la porte et la domine.
La bibliothèque, le comte, les livres, il en emporte quelques-uns Il ne peut tout prendre, Mathylde lui demande de revenir, quand il veut. Il pourra tout lire. Elle a d’autres ouvrages, plus étonnant encore… Elle veut qu’il revienne. Elle veut qu’ils reviennent !
Elle ne peut quitter Fleur du regard. Elle est fixée sur ses lèvres. Elle imagine qu’elles ont gardé l’amertume de son intimité, ça la rend folle de savoir qu’en cet instant encore Fleur peut peut-être s’en délecter.
Alors au moment de partir, elle s’arrange pour le comte prenne les devant et presque sans réfléchir, elle retient son amie par la manche et l’attire à elle juste pour un instant.
Cachées, sur le côté de la porte, Mathylde plaque Fleur contre le mur et l’embrasse fougueusement.
Ses lèvres se collent à celles de Fleur, sa langue force l’entrée de sa bouche et l’explore.
C’est très court mais très clair.
Elle plaque son corps contre celui de la comtesse guerrière. Elle en sent toutes les aspérités.
Puis elle relâche doucement sa pression. Mas elle garde un peu la lèvre inférieure de Fleur entre ses dents.
Elle tire doucement…
Et elle mord !
La lèvre saigne immédiatement, Fleur a un geste de recul.
Mathylde alors la fixe droit dans les yeux.
Elle passe doucement sa langue sur ses lèvres en léchant le sang de sa proie.
Elle s’attend à ce que Fleur la frappe…
Mais son regard lui dit : D’accord… Je veux bien jouer.
Son regard lui dit : aujourd’hui tu m’as gouté… Tu as pris un eu de moi
Il dit encore : Alors je te goutte, je prends un peu de toi.
Et aussi : j’aimerai bien savoir comment tu vas expliquer ça à ton mari !
Mais surtout : Fleur de Morlieu… je t’aime, je t’aime et je ferai n’importe quoi pour toi.
Fleur_de_songe
Les Morlieu prennent congès.
Aurèle,les bras chargés de livres,suivit de Fleur et de Mathilde.
Cette dernière prend par surprise la blondinette.

Les deux Comtesses l'une contre l'autre.
Fleur recule à la morsure de Mathilde,dans son regard passe furtivement l'ombre de la colère mais très vite,elle comprend que la partie ne fait que commencer.

Ils rentrent vers l'auberge,la blondinette reste les doigts sur sa lèvre pendant qu'Aurèle lui parle des livres,elle ne l'écoute que d'une oreille.
Elle s'arrête,le tenant par le bras.

-Aurèle...Pendant que tu étais à la bibliothèque,Mathilde m'a avoué ses sentiments...Elle m'a dit qu'elle m'aimait et crois-moi elle ne plaisantait pas.
J'ai joué avec ses sentiments,je savais ce qu'elle ressentait...Enfin,je m'en doutais mais pas à ce point.
Lorsque je suis allée dans sa chambre pour changer de vêtements la dernière fois,elle en a profité pour me toucher...J'ai compris son jeu et je l'ai laissé là comme si de rien était.
Là,dans la chambre ,elle a pleuré,me disant son amour.
Et...


Fleur jete un oeil vers Aurèle comme un enfant qui a fait une bêtise.

-Et là...Je lui ai dis que j'avais joué avec elle...
Je l'ai embrassé et ...J'ai relevé sa robe pour la toucher avant de mettre mes doigts sur sa bouche et l'embrasser à nouveau.
Je sais!Je n'aurais pas dû faire ça.
J'aurais dû lui faire comprendre qu'elle ne devait attendre rien de moi.

En sortant,Mathilde m'a coincé derrière la porte,m'embrassant et...Hum..Me mordant.


Fleur lui montre sa lèvre légèrement gonflée,attendant sa réaction.

_________________
Carabas
[i]Carabas reste un peu abasourdis par les révélation que lui fait Fleur. Il n'imaginait pas que cela allait si loin.
Il fronce ses sourcils, signe qu'il réfléchit.
Puis il s'approche du visage de Fleur et regarde sa lèvre...
[/i]

Ca n'est rien...

Ma Fleur... Je ne sait trop que penser de ce que tu me racontes... Qu'est-ce que tu ressens toi pour elle ? N'est-ce là qu'un jeu ? Qu'une envie passagère ? Un peu come cette nuit avec Augustine ?
Ou bien est-ce que cette femme t'attire vraiment ?
Est-ce que... je ne te suffit pas ?
Tu sais... j'ai ressenti pour Augustine une attirance très forte... Mais maintenant je me sens beaucoup plus serein. Et pour rien au monde je ne t'échangerai pour elle. Alors je crois que je peux comprendre...
Mais... Je ne veux pas te perdre.
Je ne veux pas vous perdre.
Tu sais que je chéris la liberté. Alors, je n'ai pas à te commander en quoi que ce soit.
Mai si j'avais une requête à te faire à ce sujet... c'est de continuer à ne pas me cacher la vérité.
Tu sais que mon amour et mon cœur te sont totalement dévoués.
Je ne veux pas qu'une Mathylde ou une Augustine ne vienne se mettre entre nous.


A ce moment, Carabas prend son épouse dans ces bras. Il la plaque doucement contre le mur et l'embrasse.

C'est très beau ce qui nous uni. Ne gâchons pas la chance que nous avons d'être là l'un pour l'autre.

Carabas ressert son étreint et laisse se mains se promener sur le corps de Fleur.

Ma Fleur, mon amour... Si tu veux jouer avec elle... à ta guise. Mais méfie-toi de sa colère et de son amour.
J'en apprends de plus en plus sur elle...


Alors, Carabas dénoue les braies de son épouse.
Et reproduisant les propres gestes de Fleur avec Mathylde, il la caresse, l'explore et finit par passer ses doigts sur les lèvres de la blonde...


Enfin, il vient l'embrasser fougueusement...

mmmm... Le baiser de la Fleur...
Tu m'épates tu sais ?
C'est... unique !
Mathilde_de_mornay
Mathylde avait agit sans réfléchir.
Elle était combative et instinctive. Ses armes n'étaient pas des lames mais elle avait de la ressource.
Elle savait piquer, blesser...
Elle n'était pas sans défense et elle avait une grande pratique de la séduction.
Face à Fleur, elle ne voulait pas pourtant user des stratagème dont elle était coutumière.

Elle la voulait vraiment, sincèrement. Rien qu'à l'évocation de sa personne, elle frissonnait et son cœur battait la chamade.
Alors elle voulait jouer franc jeu.
Et a sa très grande surprise... cela fonctionnait.
Elle commençait à comprendre Fleur...
Elle la découvrait. Et elle se rendait compte avec délice que cette femme lui ressemblait un peu.
Dominatrice. Cruelle peut-être, joueuse, séductrice.
Et... libertine...
Mathylde après cette visite particulièrement forte en émotions se sentait galvanisée.
Elle avait dans la bouche le sang de Fleur et ce petit gout métallisé lui plaisait infiniment.
Elle se repassait la scène qu'elle avait vécue avec Fleur, et ce baiser...
Jamais personne n'avait osé lui faire cela, la prendre de si haut, jouer avec elle...
Elle en ressentait une certaine humiliation mêlée de fierté et de plaisir.
Elle en voulait encore, elle en voulait plus...
Elle imagina alors comment elle pourrait la revoir.

C'est en passant devant un miroir qu'elle vit qu'elle avait du sang sur la lèvre.
Elle allait l'essuyer de la main quand elle se ravisa et fila vers son "laboratoire"
Là, elle récupéra le sang avec précaution et le plongea dan un petit flacon où il y avait déjà un liquide transparent.


Ca pourra toujours servir...
Fleur_de_songe
Fleur n'a pas le temps de répondre aux questions d'Aurèle,qu'il la caresse,l'embrasse.
La blondinette succombe à son baiser.

Le baiser de la Fleur,cela la fait sourire.
Il rentrent à l'auberge,tout le monde dort.
Elle va jeter un oeil à Isil dans la chambre de ses parents,la petite dort à poings fermés.

Retournant dans sa chambre,Fleur retire l'épingle de ses cheveux,se plaçant devant la fenêtre,perdue dans ses pensées,elle observe la rue endormie.
Au loin,la maison de la Mornay...La blondinette touche instinctivement ses lèvres.
Un bruit de drap derrière elle,Aurèle se couche.
Elle ne se retourne pas.

Cette Mathilde l'intrigue.
Jamais auparavant,une femme lui avait dit ces mots.
Et puis...Les mots d'Aurèle,ces questions.

Oui,elle aime le regard assuré de la Comtesse,ses gestes,son rire.
Elle se ressemblent mais si différentes à la fois.
Non,Fleur ne partage pas les mêmes sentiments que Mathilde.
La blondinette aime son époux plus que tout.

Alors pourquoi ne pas céder?
Rien qu'une fois?
Non...Il ne faut pas!
Pourquoi?
Par crainte de tomber dans le piège des sentiments...

Fleur retire ses vêtements,enfilant une chemise d'Aurèle,elle se glisse contre lui,se blottissant entre ses bras.

_________________
Carabas
Carabas adorait se réveiller ainsi contre Fleur, pris dans la tendresse de ses bras alanguis.
Tant qu'elle dormait, il n'osa pas bouger.
Il sentait sa respiration posée et profonde contre sa nuque. Le doux abandon de son sommeil. La douce torpeur de son repos.
Alors, quand enfin elle s'éveilla doucement, il se tourna vers elle et l'enlaça tendrement.
Il lui parla doucement à l'oreille.
Des petits mots doux. Des petits mots de rien qu'on dit comme ça le matin.
Il caresse ses cheveux. Il pose sa main sur son ventre. Il embrasse son front.
Ils se regardent, ils rient doucement.
Ils se caressent.
Le jour alors les rejoint et baigne la pièce d'une clarté agréable.
Isil les réclame !
Les voilà qui se lèvent, l'auberge s'anime...


Fleur, je crois si tu veux bien qu'il serait temps de nous trouver une demeure non ?
Quelque chose à nous...
La fortune des Morlieu... Elle n'est pas immense mais elle nous permet de nous installer.
Il doit bien y avoir dans les parages quelque nobliau en mal de fortune prêt à nous revendre quelques terres avec une bâtisse dessus !
Je suis sûr que la comtesse de Mornay saurait nous orienter. Elle doit connaître tout le monde ici...
Il faudra lui demander. Quand on la verra.


Les amoureux s'apprêtèrent.
Marie veillerait sur la famille tandis qu'ils retourneraient dans les bas fond de la ville pour en savoir un peu plus sur l'homme mystérieux qui avait sauvé Fleur... Ou plutôt Isil.
Après... Ils retourneraient voir la Mornay.
L_ombre_d_alix
Il ne dormait pas.
Il ne dormait jamais.
Quand il n'était pas sur les routes, il restait assis.
Droit. Silencieux. Eteint.

Sa cape était posée sur le lit qu'il ne défaisait jamais.
Une cruche sur la table.
Du vin. Personne ne buvait d'eau... trop risqué.
Mais il ne risquait rien.
Il mangeait très peu. Jamais de viande.
Il ne parlait que quand il n'avait pas le choix.

Un foulard sombre, noir lui cachait le visage.
Il ne l'enlevait jamais.
Bottes de cuir, braies noires de cuir lustré.
Un plastron de cuir renforcé lui couvrait la poitrine.
Il était imposant de taille et de corpulence.
Sa respiration était lente et sonore. Tous ces gestes étaient lents.
Mesurés.
Pesants.
Pourtant parfois, il donnait l'impression de flotter, de se déplacer à une vitesse incroyable.
Il était à un endroit à un instant... Et l'instant d'après, il n'y était plus.

Il fermait les yeux. Mais il ne dormait pas vraiment.

Il attendait.

Et soudain, il ouvrit grand ses yeux.
Des yeux sombres qui avaient dû être Bleus.
Il se leva alors d'un geste rapide et mécanique.
Il saisit sa cape et la lança sur son dos.
Il passa la capuche sur sa tête et son visage disparut aussitôt dans l'ombre du tissus épais et sombre.

Il sortit de la petite chambre en emportant son épée dont il noua la sangle sur sa poitrine.

L'arme était impressionnante. Une large et très longue lame.
Elle pendait à son côté et sa seule vue devait décourager bien des malfrats...
Il devait falloir une force impressionnante pour manier une telle arme. Rien que le manche était énorme. C'était une épée à deux mains taillée pour un colosse !

Il descendit l'escalier de l'auberge qui menait à la salle principale.
Le tavernier n'en menait pas large. Il s'écarta pour laisser passer l'homme lugubre et silencieux.
L'ombre s'arrêta devant le comptoir. Il prit alors la plume et un feuillet qui se trouvaient là à l'usage des clients.
Il écrit péniblement quelques mots. Il plia le feuillet en deux et écrit à nouveau.
Puis il tendit le feuillet à l'aubergiste terrorisé.
Il lui montra d'un doigt ganté la porte de sortie.

L'aubergiste, comprenant qu'il devait porter la lettre à quelqu'un sortit en courant.
Arrivé dehors, il regarda la parchemin.
Fleur de Morlieu.
C'est ce qui était écrit d'une écriture calligraphiée particulièrement élégante.
L'ombre sortit pour prendre son cheval. Un étalon noir comme la nuit.
L'aubergiste le regarda un peu emprunté.
L'Ombre lui montra la taverne d'en face où se trouvaient Fleur et Carabas qui l'épiaient... discrètement.
Il se rendit alors dans la taverne et demanda si une certaine Fleur de Morlieu était là...
Quand Fleur et Carabas prirent la lettre, étonnés, il lurent ces mots de la même écriture étonnante : Ils arrivent. Ne me suivez pas.

Alors, il regardèrent vers l'auberge d'où l'Ombre venait de sortir...
Il n'était plus là.
Carabas
Carabas regarda Fleur...
Ils étaient tous deux bien dépités. Comment avait-il pu les voir ?
Mais l'avertissement qu'il leur avait lancé les intrigua plus qu'il ne les découragea.
Ils n'eurent donc, comme souvent, pas besoin de se parler, de se concerter.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ils avaient enfourché un cheval et s'élançaient au travers des rues encombrées de la ville surpeuplée.
Ils ne s'embarrassèrent pas de précautions inutiles. Ils étaient repérés, il bousculèrent tout sur leur passage pour tenter de rattraper l'homme lugubre.
Bientôt, ils aperçurent le cavalier qui se dirigeait à vive allure vers la sortie de la ville.
Ils le suivirent d'assez loin. Le site était dégagé, la vue portait loin.

Mais quand il arriva près d'un endroit rocheux où le chemin s'incurvait, il arrêta sa monture.
Il en descendit et la mit à l'abris des rochers.
Alors, il attendit presque immobile, sur le chemin.
On ne pouvait pas voir ce qu'il attendait. La route était sinueuse, les rochers cachaient ce qui arrivait.
Fleur et Aurèle attendait aussi, bien plus loin.
Puis l'homme tourna la tête vers eux.
Et il dégaina son épée impressionnante.
Il se campa au milieu du chemin.

Cara était inquiet.
L'homme avait l'air vraiment dangereux. Il n'avait pas du tout envie de l'affronter.

C'est alors qu'ils arrivèrent.
Cinq cavaliers armés lourdement. Lancés au galop passèrent le virage.
Mais l'homme mystérieux qui semblait savoir exactement qu'ils passeraient là à ce moment précis ne bougea pas de leur trajectoire.
Les cavaliers purent à peine avoir le temps de l'apercevoir.
Il brandit sa lame et frappa avec une force inouïe sur le premier d'entre eux.
L'homme visé ne vit rien venir. Il ne verrait d'ailleurs plus jamais rien venir...
Il fut projeté de sa monture à plusieurs mètres de là. Il était presque coupé en deux.
Le cheval lui-même fut arrêté dans sa course et se cabra en hennissant.
Le cri était déchirant.
Deux autres hommes tombèrent de cheval. Un troisième fut écrasé par le sien qui roula par terre dans l'énorme bousculade que provoqua la chute de celui qui menait la troupe.
La scène était incroyable ! Bruit, poussière, sang et cris.

Mais l'Ombre ne broncha pas.
Son épée traversa de part en part l'un des cavaliers au sol avant qu'il ne songe à se relever.
L'autre eut le temps de dégainer et de frapper mais il ne trouva que le vide.
L'Ombre riposta aussitôt après avoir esquivé le coup. Son épée rencontra la lame de son adversaire qui essayait de bloquer la frappe horizontale.
La lame du cavalier éclata sous le choc ainsi que le bras qu'elle était censée protéger.
L'homme s'effondra en se vidant de son sang dans un râle pitoyable.

Le dernier cavalier était prêt à en découdre mais voyant du haut de sa monture le carnage qui se déroulait devant lui, il lui fit faire précipitamment demi tour et partit plus vite encore qu'il était arrivé.
Fleur_de_songe
De leur point de vue,ils voyent tout le combat.
Qui sont donc ces hommes?

Fleur est subjugué par l'homme mystérieux.
L'autre jour dans les bas-fonds,il semblait si lent dans ses mouvements.
Là...Tout le contraire.

Le combat,pourtant semblait bien mal engagé,cinq contre un.
Mais le nombre n'a rien a voir contre la force de l'homme.

Un massacre s'engage devant eux,seul un des cavaliers arrive a fuir.

Pourquoi fait-elle cela à ce moment là?
Aucune idée,Fleur ne réfléchit pas toujours.

Elle court en direction de l'homme,la blondinette a juste le temps de sentir la main d'Aurèle sur son bras qui essaye de la retenir mais en vain.

Fleur se poste devant lui,essayant de le fixer malgré sa capuche.

-Y en a marre!
Vous êtes qui?
Et eux?
N'allez pas fuir encore une fois!
Je veux des réponses!


Croisant les bras sur sa poitrine,elle tapotte du pied faisant une moue de mécontentement.

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