Carabas
Carabas comme a son habitude se montrait très à l'aise.
Il était ravi de constater l'enthousiasme de Fleur, ravi de la sentir vivre pleinement. Malgré les menaces qui pesaient sur eux, elle semblait radieuse. Elle souriait beaucoup, elle ne se fâchait pas avec Célia... Elle était en pleine forme.
L'invitation chez la comtesse de Mornay sembla lui faire plaisir, Il s'en accommodait.
Souvent la noblesse se rassemblait. il y avait peu de distractions et de nouvelles têtes attiraient toujours l'attention. Le jeune homme n'était donc pas surpris de se voir invité.
Il s'attendait même à d'autre invitations de ce genre.
D'une manière générale, ce n'était pas sa tasse de thé mais cette fois-ci, il était curieux de voir qui était vraiment cette Mathylde. Elle jouait les pauvres petites fille sans défense mais avait en ville une réputation à la fois de tyran pour ses gens, d'être impitoyable en affaires et de libertine...
Rien que son visage de poupée ne pouvait laisser deviner...
Elle était complexe à l'évidence...
Carabas était don curieux d'en savoir plus.
Par ailleurs, elle ressemblait beaucoup à Fleur. On aurait pu aisément les confondre s'il n'y avait pas eu un maintient, et une attitude vestimentaires très différents.
Fleur était plus déterminée aussi, cela se voyait sur son visage. et Mathylde avait de beaux yeux bleus. Beau mais éteints. Rien à voir avec les yeux enflammés de Fleur.
Ils se préparèrent donc et partirent pour la propriété des Mornay. Fleur avait retrouvé se habits d'homme. Fini la robe de chasse... Elle n'avait rien d'une comtesse excepté le principal... La noblesse !
Carabas ne s'en offusquait pas. Il aimait la voir ainsi... Sa tenue mettait ses formes en valeur. Elle était belle, elle pouvait se permettre ce genre de vêtement. Et puis... fondamentalement, c'était Fleur.
Quand ils arrivèrent, la comtesse vint les accueillir.
Elle se montra en tout point charmante.
On sentait que la maison était très bien tenue. On sentait la richesse et le pouvoir. Le personnel était parfait, tout était parfait.
Mathylde tenait les affaires seule. Elle devait effectivement savoir y faire.
Elle fit servir un repas somptueux. Tout fut délicieux, cuisiné avec gout. Carabas en connaisseur apprécia particulièrement.
Durant tout le repas, Mathylde parla, menant la conversation de bout en bout.
Elle cherchait à faire réagir Fleur, essayant tous les sujets possibles.
Elle ne la quittait pas des yeux, guettant discrètement ses réactions. Chaque fois que Fleur bougeait, se penchait, se baissait, riait parlait... Mathylde la déshabillait du regard avec une envie à peine dissimulée.
Carabas, pourtant peu enclin à déceler ces choses là s'en rendit compte et finit par penser que Fleur avait raison : la comtesse la convoitait. Elle lui faisait la cour, une cour assidue et constante.
Fleur semblait... réceptive. Et distante à la fois. Elle gérait parfaitement la situation. Carabas était admiratif.
Après le repas, la maîtresse de maison tenu absolument à leur faire faire le tour du propriétaire. Il visitèrent donc la maison.
Mathylde était cultivée. Elle avait le gout des livres. Elle entretenait une bibliothèque imposante qui fit sur le jeune homme un effet remarquable.
Le voyant parcourant les rayonnages, la comtesse eut soudain pour lui un léger regain d'intérêt : alors ainsi, il n'était pas que beau ? Il savait lire aussi.
Elle discuta quelques instants littérature avec le blondinet et finit par lui montrer quelques ouvrages sur la médecine...
Carabas n'en revenait pas ! Il ne put s'empêcher de les ouvrir et de s'y plonger.
Cela amusa la jeune comtesse qui lui apprit qu'elle les connaissait parfaitement et qu'elle-même s'intéressait particulièrement à la fabrication de potions...
Puis le voyant émerveillé par les ouvrages enluminés, elle lui permit de rester là tendis qu'elles iraient parler d'affaires de femmes...
La comtesse de Mornay entraîna donc la comtesse de Morlieu vers ses appartements.
Carabas était pour quelques instants complètement hypnotisé par les ouvrages rares qu'il découvrait.
Il fallut qu'un bon moment plus tard, Augustine entra dans la pièce pour qu'il sorte de ses lectures instructives.
Il était ravi de constater l'enthousiasme de Fleur, ravi de la sentir vivre pleinement. Malgré les menaces qui pesaient sur eux, elle semblait radieuse. Elle souriait beaucoup, elle ne se fâchait pas avec Célia... Elle était en pleine forme.
L'invitation chez la comtesse de Mornay sembla lui faire plaisir, Il s'en accommodait.
Souvent la noblesse se rassemblait. il y avait peu de distractions et de nouvelles têtes attiraient toujours l'attention. Le jeune homme n'était donc pas surpris de se voir invité.
Il s'attendait même à d'autre invitations de ce genre.
D'une manière générale, ce n'était pas sa tasse de thé mais cette fois-ci, il était curieux de voir qui était vraiment cette Mathylde. Elle jouait les pauvres petites fille sans défense mais avait en ville une réputation à la fois de tyran pour ses gens, d'être impitoyable en affaires et de libertine...
Rien que son visage de poupée ne pouvait laisser deviner...
Elle était complexe à l'évidence...
Carabas était don curieux d'en savoir plus.
Par ailleurs, elle ressemblait beaucoup à Fleur. On aurait pu aisément les confondre s'il n'y avait pas eu un maintient, et une attitude vestimentaires très différents.
Fleur était plus déterminée aussi, cela se voyait sur son visage. et Mathylde avait de beaux yeux bleus. Beau mais éteints. Rien à voir avec les yeux enflammés de Fleur.
Ils se préparèrent donc et partirent pour la propriété des Mornay. Fleur avait retrouvé se habits d'homme. Fini la robe de chasse... Elle n'avait rien d'une comtesse excepté le principal... La noblesse !
Carabas ne s'en offusquait pas. Il aimait la voir ainsi... Sa tenue mettait ses formes en valeur. Elle était belle, elle pouvait se permettre ce genre de vêtement. Et puis... fondamentalement, c'était Fleur.
Quand ils arrivèrent, la comtesse vint les accueillir.
Elle se montra en tout point charmante.
On sentait que la maison était très bien tenue. On sentait la richesse et le pouvoir. Le personnel était parfait, tout était parfait.
Mathylde tenait les affaires seule. Elle devait effectivement savoir y faire.
Elle fit servir un repas somptueux. Tout fut délicieux, cuisiné avec gout. Carabas en connaisseur apprécia particulièrement.
Durant tout le repas, Mathylde parla, menant la conversation de bout en bout.
Elle cherchait à faire réagir Fleur, essayant tous les sujets possibles.
Elle ne la quittait pas des yeux, guettant discrètement ses réactions. Chaque fois que Fleur bougeait, se penchait, se baissait, riait parlait... Mathylde la déshabillait du regard avec une envie à peine dissimulée.
Carabas, pourtant peu enclin à déceler ces choses là s'en rendit compte et finit par penser que Fleur avait raison : la comtesse la convoitait. Elle lui faisait la cour, une cour assidue et constante.
Fleur semblait... réceptive. Et distante à la fois. Elle gérait parfaitement la situation. Carabas était admiratif.
Après le repas, la maîtresse de maison tenu absolument à leur faire faire le tour du propriétaire. Il visitèrent donc la maison.
Mathylde était cultivée. Elle avait le gout des livres. Elle entretenait une bibliothèque imposante qui fit sur le jeune homme un effet remarquable.
Le voyant parcourant les rayonnages, la comtesse eut soudain pour lui un léger regain d'intérêt : alors ainsi, il n'était pas que beau ? Il savait lire aussi.
Elle discuta quelques instants littérature avec le blondinet et finit par lui montrer quelques ouvrages sur la médecine...
Carabas n'en revenait pas ! Il ne put s'empêcher de les ouvrir et de s'y plonger.
Cela amusa la jeune comtesse qui lui apprit qu'elle les connaissait parfaitement et qu'elle-même s'intéressait particulièrement à la fabrication de potions...
Puis le voyant émerveillé par les ouvrages enluminés, elle lui permit de rester là tendis qu'elles iraient parler d'affaires de femmes...
La comtesse de Mornay entraîna donc la comtesse de Morlieu vers ses appartements.
Carabas était pour quelques instants complètement hypnotisé par les ouvrages rares qu'il découvrait.
Il fallut qu'un bon moment plus tard, Augustine entra dans la pièce pour qu'il sorte de ses lectures instructives.