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[RP]Eux,Elle

Alyx_
Elle vous regarde,ses yeux bleus semblent vous sonder,les expressions de son visage se font rares,elle semble insensible à ce qui l'entoure.
Son allure ,ses gestes sont sûres.

La nature l'a voulu brune au caractère bien trempé.
L'apprivoiser,c'est comme essayer de se prendre une armée de pleine face.
Pourtant,un homme y est arrivé.

Ses amis,elle a assez d'une main pour les compter.
Les autres peuvent aller au diable dans l'indifférence de ses souvenirs qu'elle leur porte.

Le voyage pour arriver jusqu'à son amie lui semblait trop long.
Toinette,toujours pressée,surtout quand l'action pointe son nez.
Elle envoya une lettre vers l'auberge de Fleur.



"Fleur,

Nous sommes en Savoie,dans quelques jours nous serons là.
Ne commettez pas d'imprudences,attendez-moi pour les faire!

Toinette."


La peur était un mot qu'elle ignorait totalement pour avoir voyagé pendant plus de trois ans seule.
Elle avait rencontré Fleur au détour de ses voyages,la blondinette au grand coeur,aux sourires charmeurs.
Elle l'avait observé jouer avec le coeur des hommes.
Les pauvres,ils se faisaient avoir à chaque fois,ce qui faisait sourire Toinette.

L'une brune,l'autre blonde,deux caractères différents sur bien des points sauf sur celui de combattre.
Une rencontre improbable et pourtant Fleur la sollicitait souvent pour des conseils ou plutôt des avis qui méritaient d'être très clairs.
_________________
L_ombre_d_alix
L'ombre tourna la tête.
Il savait que Fleur approchait rapidement.
Il n'essaya pas de s'enfuir. Il attendit.
Elle voulait en savoir plus.
Il avait pu l'observer longuement à la demeure des Morlieu.
Et Alix, son frère l'avait prévenu.
Elle n'avait peur de rien. Rien ne l'arrêtait. Elle était têtue et déterminée. Impulsive et imprévisible.
Fleur de Morlieu, c'était un orage d'été.

Alors, il attendit.
Quand elle se campa devant lui les bras croisés, il prit une longue inspiration sonore, rauque et profonde.


Dame Fleur...

Sa voix était basse, un chuchotement. Il parlait lentement, chacun de ses mots semblait pesé, mesuré.

Je suis l'Ombre. L'ombre d'Alix.
Vous savez qui je suis.
Vous n'avez rien à craindre de moi...
Je protège l'enfant.
Venez me voir demain... A l'auberge.
Je dois rattraper le fuyard.


Il n'en dit pas plus.
Il enfourcha son cheval sombre qui hennit bruyamment.
Il prit une arbalète fixée sur le côté de sa monture.
Il encocha un carreau et tenant les rennes de la main gauche et l'arme de la droite, il lança son coursier dans la direction qu'avait pris le cinquième homme.

Il chevaucha un long moment mais la bête semblait ne pas fatiguer.
Quant à lui, il savait où se diriger. Il savait qu'il le rattraperait.
Et en effet, il finit par l'apercevoir au loin.
L'homme avait ralenti. Il avait trop poussé son cheval qui avait besoin de reprendre des forces.
Il ne vit pas arriver l'Ombre qui fondait sur lui.
Il ne le vit que trop tard.
Il relança sa monture... En vain.
Le carreau le traversa de part en part.
Il s'effondra sans même avoir le temps de pousser un cri.
Fleur_de_songe
Fleur l'écoute en haussant un sourcil,elle ouvre la bouche pour lui répondre...Mais non,encore une fois,il part au galop.

-Rhho...Quelle manie!

Elle regarde le massacre,non loin d'elle,en grimaçant.
A cet instant,la blondinette se rend compte de la force de cet homme.
Elle se retourne vers Aurèle qui approche.

-Na mais t'as vu ça?!On va encore dire que c'est nous!

Tou en prenant le chemin vers la ville,elle râle.

-Pfff....C'est vrai quoi?!...Pas possible ça!

Fleur s'arrête,Aurèle se cogne contre elle mais elle n'en fait pas de cas.

-Ah...Au faites...Demain,on doit se rendre à l'auberge de cet homme.
C'est lui qui l'a dit!

_________________
Mathilde_de_mornay
Une nuit sans sommeil. Un repas sans appétit.
Une envie dévorante chevillée au corps. Un besoin irrépressible : Fleur.

La dernière rencontre avait été si prometteuse ! La comtesse ne pouvait penser à autre chose. Elle n'avait de cesse d'échafauder mille plans pour l'avoir. Pour la séduire pour se l'attacher. Elle se sentait prête à toutes les extrémités.
Elle eut fait n'importe quoi pour la revoir, la voir, l'avoir...
Elle ne pouvait oublié la saveur du baiser si particulier qu'elle avait reçu. Elle ne pouvait oublier le gout du sang dans sa bouche.
Elle n'avait en se levant qu'un seul désir : la retrouver. Il fallait qu'elle trouve une raison d'aller la voir, une raison de la faire venir à elle. Et plus encore... une opportunité de rester seule avec elle. Suffisamment longtemps pour qu'elle puisse prendre son âme en envoutant son corps.
Elle était prête à la forcer. Elle était prête à l'enchaîner et à lui faire subir tous les supplices que son imagination fertile saurait inventer. Elle voulait la soumettre, l'humilier, en faire son jouet, son chien... Elle voulait qu'elle la supplie de l'aimer.
Cependant, elle savait parfaitement que Fleur n'était pas de ceux qui courbent l'échine.
Elle ne l'aurait pas ainsi... Elle présentait que jamais Fleur ne se soumettrait.
Elle sentait surtout que ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait.
Car ce qu'elle voulait, c'était son amour.
Son abandon. Sincère, total, absolu.
Elle rêvait de complicité, d'intimité, de jeux sulfureux mais partagés...
Elle rêvait d'amour. Fort, grand, passionné.

Augustine l'habillait, puis la coiffait.
Mathylde était ailleurs.
Sa longue journée allait débuter.
Elle ne mangea pas. Le sang de Fleur l'avait nourrie corps et âme.
Elle rejoignit donc très vite la salle des doléances.
C'était une pièce qu'elle avait aménagée où elle recevait ses gens et tout visiteur désireux de lui parler, d'obtenir son arbitrage, de plaider sa cause...
Elle avait installé un bureau et un fauteuil qui avait des airs de trône sur une estrade de telle sorte que ses visiteurs ne pouvaient que se sentir en état d'infériorité.
Elle dominait... c'était ce qu'elle faisait de mieux.

Ce jour là, un paysan qui élevait des porcs vint lui parler. Il avait emmené sa fille.
Une rousse peu dégourdie et très inhibée. Qui ne savait pas ce qu'elle faisait là.
L'homme avait du retard dans les impôts qu'il devait à la comtesse. Elle lui avait déjà fait savoir qu'elle était affectée et connaissant sa réputation de gérante impitoyable, il avait préféré venir s'expliquer de lui même.
Quand il fut face à la comtesse qui le regardait, impassible de ses grands yeux bleus glaciaux, il se lança dans une longue tirade où il décrivait un écheveau de malheurs qui lui étaient arrivés.
Il prenait sa fille à témoin et la pauvre hochait de la tête à chaque fois pour ne pas risquer de contredire son père.
Quand il eut fini, il attendit avec une anxiété non dissimulée la sentence de la comtesse.

Mathylde n'avait écouté que d'une oreille... Son esprit était ailleurs.
Elle regarda la fille et essaya de l'imaginer un peu mieux fagotée. lavée, poudrée...
Elle devait avoir dans les seize ans... pas encore mariée... c'était rare pour une paysanne.
Son père devait avoir des plans pour elle...
Elle se dit qu'il allait surement la vendre...
Il devait attendre le bon pigeon qui paierait assez... L'homme avait l'air roublard.
Alors elle sut comment le plier...

Elle le fixa droit dans les yeux.


Ecoute-moi le gueux !
Tu viens ici m'implorer de te donner un délais.
Tu m'amènes ta fille !
Ainsi tu crois m'apitoyer ?
Je sais pourceau qu'avant hier tu as fais affaire avec le cordonnier !
Je sais que tu lui as fourni charcutaille et jambon !
Ne nie pas ou je te fais couper la langue !


Elle se leva.

demain ta fille m'apportera un cochon de lait, je sais que tu en as deux.
Et je te laisse un moi pour payer ta dette.


L'homme cru qu'on lui enfonçait un pieux dans le cœur ! Comment pouvait-elle savoir tout cela ?
Elle connaissait ses trafics..
Elle le poignardait en lui demandant cela.


Ta fille et le cochon de lait. Je prend les deux !

Là, ce fut le coup de grâce...


Plusieurs visites encore. Mathylde régnait en tyran absolu mais éclairé.
Puis vint l'heure des visites.
Amis, notables, courtisans... tout y passait.
Matylde recevait et avait pour chacun le don de les chatouiller sur leur faiblesses. Elle était très bien renseignée, elle connaissait l'histoire de chacun et elle s'arrangeait pour qu'ils lui soient tous plus ou moins redevables...
Elle avait sa cour.
Ce jour là, un juge... un habitué. Dans la force de l'âge, il avait une perversité insatiable.
Mathylde le savait, elle lui fournissait régulièrement de quoi assouvir ses pulsions et ainsi s'assurait d'avoir toujours des verdicts favorable quand elle allait en justice...
L'homme venait souvent, toujours avide de trouver chez la comtesse une nouvelle jeune femme... Son plaisir était de prendre sans égards des femmes, jeunes. Mais sa perversité résidait en le fait qu'il ne pouvait avoir de plaisir qu'en les prenant sans prévenir, brutalement et... jamais par les voies naturelles...
Cela n'était jamais long. Mais une fois son méfait accompli, il délaissait sa victime et ne l'approchait plus jamais.
C'est la raison pour laquelle il fallait l'approvisionner régulièrement.
Il avait ainsi brutalisé tant de pauvres filles dans le comté qu'il prétendait être l'homme ayant vu le plus de fesses au monde !
Et il ne tarissait pas d'énergie pour améliorer son record chaque fois qu'il le pouvait...

Ce jour là, il discuta avec la comtesse désespérant qu'elle lui offrit quelque postérieur pur à se mettre sous la dent... mais en vain... elle le faisait lambiner.
Il s'agaçait.
Puis, il aperçut Augustine. Alors, il ne se sentit plus de joie ! Il trépigna et prit auprès de la comtesse des informations sur cette belle plante qu'il ne connaissait pas.
Mais là, Mathilde le remit sèchement à sa place.


Messire le duc de Brèchon ! Celle-ci est à moi ! Ces fesses me sont exclusivement réservées. Vous n'avez pas intérêt à vous en approcher !

Le ton et la crudité qu'elle employa ne laissaient aucun doute quant à la teneur du message. Mathylde ne menaçait jamais en l'air.
Alors, un peu navré, il eut un dernier coup d'œil désespéré pour le postérieur de la suivante et reporta son attention sur la comtesse elle-même.
Puis avant de s'en aller, un peu en désespoir de cause, un peu comme une plaisanterie récurrente entre eux, il lança comme on lance une bouteille à la mer :


Mais alors... Vous même Dame de Mornay... Si vous le souhaitiez...

Il n'eut pas le temps de jouir de son allusion ! Mathylde n'était pas d'humeur !
Elle plaqua le sexagénaire contre un mur. Son avant bras lui écrasait la glotte, et de sa main droite, elle lui saisit fermement les symboles de sa virilité.


Mon bon duc ! N'y pensez même pas ! Ou bien je vous la coupe et je vous la sert en guise de hors d'œuvre !

Elle relâcha alors sa pression et le vieux juge qui couinait de douleur sortit... pitoyable.

Mathylde lui ouvrant la porte souffla sur la glace les braises de la luxure...


Mon duc ! Venez demain soir... Si vous en êtes capable... j'aurai peut-être quelque chose pur vous !

Alors elle se retourna et d'un geste qui n'était pas du tout en accord avec son éducation, elle se mit une grande claque sur les fesses avant de disparaitre.
Fleur_de_songe
Il est temps d'aller voir la Comtesse de Mornay.
Devant la demeure,ils apprennent que c'est le jour des doléances,ça tombe bien!

Sans hésitation,le couple entre dans la maison.
Plusieurs personnes sont là.
Des paysans jouant nerveusement avec leur chapeau et des gens plus nobles qui les regardent de haut.
Fleur n'a pas envie d'attendre...Trop de monde et pas de patience.

Sous le regard critique des gens,la blondinette pénétre dans la grande salle.
Mathilde est là ,assise dans un grand fauteuil,elle trône les gens.
Son regard est froid,la blondinette comprend la crainte des paysans dans la pièce d'à côté.

Tout en s'avançant vers la Comtesse,Fleur l'observe,pensant à la soirée de la veille.
Machinalement,elle touche de sa langue sa lèvre inférieure au niveau de la morsure.

Sa poitrine se gonfle d'un désir aux souvenirs du jeu qui s'installe entre elles.
Il suffirait d'un geste pour humilier Mathilde devant ces gens mais la Comtesse ne s'en offusquerait pas,c'est certain.

Une main qui se glisse dans son corsage,l'autre qui remonte le long de sa cuisse jusqu'à son intimité.
Leurs bouches l'une contre l'autre.
Et puis,les habits qui tombent,leurs corps qui s'entremêlent,qui se découvrent...
Fleur sort de ses pensées lorsqu'Aurèle lui donne un coup de coude.

-Hum...Bonjour Mathilde.
Pardon...J'étais ailleurs.
Nous sommes là pour vous demander une sorte de faveur.
Nous souhaiterions trouver une demeure pour accueillir notre famille,vous devez bien en connaitre qui sont a vendre?


La blondinette plonge son regard dans celui de la Comtesse.
Elle peut y lire beaucoup de choses comme cet amour avoué,ce désir de l'avoir,l'envie de partager des choses.
Fleur lui sourit tendrement.
La blondinette sait jouer de ses charmes mais joue t'elle vraiment à ce moment là?

_________________
Mathilde_de_mornay
Mathylde voit arriver avec étonnement les Morlieu.
Elle est surprise et gênée qu'ils aient choisi de se mêler à la troupe des petites gens qui viennent plaider leur cause à ses pieds.
Mais pourquoi donc ne sont-ils pas venus un peu plus tard ?
Elle les aurait reçu avec tout le faste qui sied à leur rang !
Elle descend immédiatement de son trône et s'avance vers eux en signe de d'amitié.
Fleur semble rêveuse. Mathylde est folle de joie de la revoir. A cet instant un grand bonheur envahi son cœur et aucune pensée ne vient troubler cette candeur spontanée.
Arrivée face à eux, elle s'incline comme il se doit devant le copte de Morlieu mais elle embrasse la comtesse avec la familiarité d'une amie de longue date.
Mathylde, même surprise, si accoutumée aux mondanités, si familière des manigances de cour se reprend très vite et pose un baiser innocent sur la joue de Fleur que Son mari peut voir Mais passant son visage de l'autre côté, elle ajoute à la pression de ses lèvres un petit cop de langue, particulièrement discret mais tout à fait impossible à ignorer pour celle à qui il est destiné !


Mes amis !
Mais quelle joie de vous voir ici aujourd'hui !
Quelle idée merveilleuse vous avez eu de venir me rendre visite !
Mais vous n'auriez pas dû passer par la salle d'attente. Il fallait entrer par devant, on vous aurait fait attendre... Pas longtemps, juste le temps de me prévenir.


Le comte de Morlieu comme à son habitude est souriant, son regard est insoutenable de douceur et de charme. Il est à l'aise, en toutes circonstances. En toutes occasions.
Fleur quand à elle semble moins à l'aise... Les mondanités ne lui sont pas coutumières, ou du moins, elle n'aime pas cela pense Mathylde. Mais elle adore son petit air méfiant, sauvage, un peu sur le qui-vive. Cela lui donne un charme auquel la jeune est incapable de résister.
Bons sang mais comme ils sont beaux !
Fleur, toujours directe expose le motif de leur venue.
Mathylde y voit là une occasion de se rapprocher du jeune couple qu'elle ne peut pas laisser passer !


Comment ! Vous cherchez une demeure ? Mais comme je suis idiote ! Et moi qui n'osait pas !

Mathylde apostropha son majordome. Un homme d'une cinquantaine d'années qui était le seul représentant de la gent masculine en qui elle eut confiance.

Vous renvoyez tout le monde, je n'en verrai pas plus aujourd'hui.
Qu'ils reviennent demain !
Et prenez les noms de ceux qui se plaignent... Je me chargerai d'eux...

Mais venez, je vous en prie, allons dans le petit salon !


Elle les mena dans le salon où elle recevait ses amis les plus proches.
Autant dire qu'il y venait peu de monde... On est souvent seul quand on a du pouvoir.

Là, elle chargea Augustine d'apporter un en-cas. La suivante obéissait au doigt et à l'œil...


Bon ! D'abord, autant vous le dire... Je n'osais pas vous le proposer mais... à vous voir là dans cette auberge... Non... ça n'était pas possible !
Je sais que j'aurai dû vous le proposer avant... Mais je ne savais comment dire.
Vous ne pouviez pas rester là-bas...
Alors, c'est décidé ! Vous venez ici avec votre famille.
Je vous laisse les appartements de l'aile gauche jusqu'à ce que vous ayez trouvé une demeure à votre gout.


La voix était calme, posée, ferme et caressante à la fois. Impossible de refuser.

Votre fille retrouvera Agnès que j'ai prise sous mon aile !
Vous verrez ce sera merveilleux !


Alors, elle interpella Augustine à nouveau.

Augustine ! Voyez cela avec Jérôme. Qu'il fasse chercher la famille de Morlieu et leurs affaires sur le champ !

Puis, se tournant vers Fleur, elle lui prit les mains comme à une confidente.

Oh mon amie ! Mais je sais exactement ce qu'il vous faut !
Une Bâtisse qu'on appelle La Belle Garde. C'est un de mes amis qui tient à s'en défaire ! Il me doit... enfin, disons qu'il ne peut rien me refuser.
Alors... Il faut que vous veniez voir cela. C'est... très pittoresque, forêts, prairie... une vue sur la mer... Vous allez adorer j'en suis sûre !
Et ... mais oui, cette demeure... c'est ce qu'il vous faut, elle a quelque chose de sauvage quelque chose d'intense !


Mathylde alors regarda Carabas.

Mon cher comte, je vous en prie... Laissez-moi y conduire votre épouse... Les femmes ont sur ces sujets un avis et un intérêt bien plus sûre que les messieurs !
Et puis... nous allons piailler tout le temps... vous vous lasseriez.
Pourquoi en attendant ne visiteriez vous pas ma demeure, ou la bibliothèque ?
Vous pouvez aller partout !
Allons, je vous en prie... J'ai si peu l'occasion de pouvoir m'échapper à mes responsabilités...


Mathylde jouait la mondaine écervelée à merveille. Elle savait parfaitement que Fleur la trouverait... Cruche. Mais elle savait aussi, ou tout du moins se plaisait-elle à le croire, qu'elle ne refuserait pas cette occasion de se retrouver seule avec elle.
Elle semblait parfaite dans son rôle d'amie, d'hôtesse. Mais en vérité, son cœur battait la chamade.
Elle tenait les mains de Fleur, elle Les serrait inconsciemment. Elle était en fait dans tous ces états...
Mais elle avait fait en sorte qu'ils ne puissent pas refuser son offre sans la vexer...
Alors, elle put emmener Fleur.

Elles passèrent la porte, et telle une enfant joyeuse entrainant une camarade vers sa chambre, Mathylde tirait Fleur par la main. Elle était toute innocence et son joli visage rosi par l'émotion lui donnait un air de petite fille sage...
Mais à peine dans le couloir, son expression changea du tout au tout. Elle s'arrêta net et regarda Fleur droit dans les yeux. Tout en elle semblait alors vouloir dire : fi des frivolités... Le jeu commence maintenant ! Provoquante et féline, elle posa sa main gauche sur la joue de Fleur et approcha son visage tandis que sa main droite venait se placer précisément entre les cuisses de la belle guerrière.
La main pressa la zone sensible avec une insistance et une intention explicite sa bouche prit celle de Fleur presque goulument.
Elle plongea sa langue entre les lèvre de son aimée si ardemment désirée et chercha la sienne.

Mais assez vite elle s'éloigna et lança à la blondinette un regard particulièrement provocateur : suis moi si tu l'oses !
Elle jouait le tout pour le tout !
Elle s'élança en courant à travers les couloirs vers les écuries où elle grimpa sur un cheval qu'elle lança au galop.
Elle ne s'inquiétait pas : elle était piètre cavalière et Fleur l'aurait certainement très vite rattrapée.
Fleur_de_songe
Le couple s'installe dans le petit salon.
Du coin de l'oeil,Fleur observe Augustine d'un oeil mauvais,elle ne lui a toujours pas pardonné son mensonge.

Les mains de la Comtesse sur les siennes,lui font lâcher la nourrice du regard.
Lorsque Mathilde a l'autorisation d'Aurèle,elle l'enlève presque vers le couloir.

La Mornay veut jouer,Fleur sourit discrétement.
Elle la suit,prenant un cheval et l'envoit directement au galop.
Très vite,la blondinette la rattape au milieu d'un sous-bois.

Prenant les rênes du cheval de Mathilde,elle l'oblige a s'arrêter,posant pied à terre.
Fleur se place derrière elle,posant ses lèvres sur sa nuque,humant sa peau comme un prédateur peut sentir sa proie avant d'attaquer.
A cet instant,la blondinette mord le cou de Mathilde.
Puis,brutalement elle lui prend le bras pour la mettre face à elle,plongeant ses yeux dans les siens,elle l'embrasse avec une passion dévorante.
Fleur lui ouvre son corsage,prenant à pleine main la poitrine de la Comtesse.
Sa bouche quitte ses lèvres pour descendre le long de son cou,elle vient jouer de sa langue avec le bout de ses seins.
Une de ses mains remonte la robe.
La blondinette peut sentir le souffle de Mathilde qui s'accélère.
Fleur se met à genoux,glissant sa langue sur le mont de Vénus de la Comtesse qui gémit de plaisir,ce qui incite la blondinette a l'explorer plus profondément de sa langue et de ses doigts.
Mathilde a glissé une de ses mains dans les cheveux de Fleur,de l'autre elle se retient contre un arbre pour ne pas chavirer par l'excitation.
Elle gémit plus fort sous les coups de langue et les pénétrations de la blondinette.
Fleur lui griffe les cuisses en l'entendant atteindre la jouissance.

Elle se relève pour l'embrasser.
Mathilde lui dénoue ses braies.
Fleur lui prend la main pour la glisser entre ses cuisses,la Comtesse ne se fait pas prier,lui offrant le même plaisir,ne cherchant pas à la dominer,juste à l'aimer.
La blondinette apprécie,son corps est en ébullition sous les caresses,ses hanches suivent le mouvement de langue de Mathilde en elle.
La délivrance approche,Fleur retient la blonde par les cheveux au plus près de son mont de Vénus jusqu'à la jouissance.

Mathilde se relève.
Elles s'embrassent,elles s'enlacent avec une douceur incroyable,sans un mot.
Si les sentiments de Mathilde sont clairs,ceux de Fleur sont troublés à cet instant.

_________________
Mathilde_de_mornay
C'était là. C'était maintenant ! Elle avait presque réussit. Elle avait piqué l'intérêt de Fleur, elle avait éveillé son désir, elle l'avait attirée à elle... Maintenant la balle était dans son camp. Alors le jeune comtesse fit ce que jamais encore elle n'avait fait.
Elle se laissa faire, elle se laissa aller. Elle descendit de cheval sous la pression de Fleur, elle la laissa s'approcher d'elle par derrière. Elle sentit son souffle chaud sur sa nuque. La morsure de Fleur !
Aie !! Mmm... Mathylde se sentit défaillir. Elle en voulait plus, elle en voulait encore.
Quand Fleur la retourna la tirant par le bras, elle la plaqua brutalement à un arbre. Mathylde prit la douleur du choc avec un plaisir intense. Elle ne résistait pas. Elle laissait Fleur assouvir ses envies. Elle état prête à toutes les éventualités, toutes les extrémités. A cet instant, elle n'était plus elle-même, elle était tellement amoureuse... Elle voulait être le jouet du plaisir de son aimée, elle voulait sentir le désir de Fleur.
Le baiser passionné de Fleur... Un baiser amoureux ? Elle le prend et le prolonge tant qu'elle le peut.
Fleur dénoue son corsage. Mathylde exulte. Quand la belle prend sa poitrine à pleine main, elle manque de crier tant tout son corps est à fleur de peau.
Elle se sent partir quand Fleur prend ses têtons dans sa bouche.
Mathylde perd tout contrôle. Plus rien n'existe il n'y a plus que les caresses de Fleur.
Fleur...
Mathylde est folle. Follement amoureuse, éperdument éprise.
La main de la blondinette sous sa robe. Elle est sur le point de s'évanouir !
Elle ne sent plus son cœur qui va exploser.
Et puis c'est la langue de Fleur... là... Elle ferme les yeux et prend dès les premières caresses de Fleur une secousse intense. Elle s'agrippe à l'arbre d'une main à s'en casser un ongle. De l'autre elle empoigne la chevelure de son amante, non pas pour la blesser, mais pour ne pas s'écrouler sous la secousse qui ouvre brutalement son bassin. Elle se donne complètement. Elle gémit. Elle ne s'entend plus, elle ne se sait plus ce qui se passe. Elle est sur un autre monde.
Les doigts et la langue agiles de Fleur. Mathylde prend un plaisir infini. Bientôt une autre convulsion dans le bas ventre. Elle pousse un cri et ses doigts se crispent. Ses ongles dans le cuir chevelu de son insatiable amante.
Mathylde est essoufflée mais Fleur l'embrasse à nouveau. Elle n'en revient pas... la bouche de Fleur à le gout de sa propre jouissance. Et Fleur le fait exprès sans doute, et ça la rend plus folle encore. Elle se demande où cela va s'arrêter...
Fleur dirige ses mains vers son postérieur...
C'est clair...
Mathylde n'a aucune hésitation... Elle sait ce qu'attend son amante. Elle n'a pourtant pas l'habitude de se soumettre à la volonté de quiconque... Mais là... Elle est follement éprise. Rien ne la rebute, bien au contraire. Alors elle va la déshabiller... Elle va lui prodiguer les caresses les plus douces, les plus intimes qu'il soit. Elle va l'emmener à l'extase et communier avec elle dans le plaisir immense de la chair.
Fleur la plaque contre son pubis au moment de l'extase. Et Mathylde au simple contact du plaisir de sa belle se sent une nouvelle fois elle-même transportée.
Elle se relève... A son tour elle partage en un baiser langoureux le plaisir dont l'amertume lui emplit la bouche.
Elles s'enlacent. Et puis Mathylde se sent affaiblie, fragile. Elle tombe presque genoux. Fleur, plus forte, plus endurcie l'accompagne. Elles s'allongent sur un lit de mousse...
Leurs corps se mêlent.
Pas de mots... juste leurs respirations encore un peu rapides...
Mathylde a du mal à récupérer... Mais Fleur la caresse doucement. Elle est très douce à cet instant elle a des gestes amoureux...
Mathylde la sent chavirer...
Elle a peut-être gagné !
Elle a eu son corps... Elle veut son cœur... Elle veut son âme.
Elle est trop amoureuse... Elle est trop heureuse.
Elle a bien senti qu'il y avait plus qu'un désir charnel dans les gestes de Fleur...
Elle sent bien qu'il y a de l'amour... de la passion même seulement naissante.
Elle fera tout pour nourrir et faire grandir cet amour. Elle se le jure.
Fleur est la compagne, l'amante, l'amour l'amie la confidente dont elle a toujours rêvée.
Féminine, fière directe combattive...
Belle... Tendre aimante sensible...
Mathylde ne sait plus quels superlatifs lui attribuer tant cette femme la subjugue...

Elle n'a jamais ressenti cela. Ces amours n'ont jamais été que des combats, des violences... Elle n'a jamais connu de plaisir que dans la domination, dans l'humiliation d'autrui...
Elle n'a jamais rien connu de l'amour que la soumission à laquelle elle a conduit ses amantes... Avant de s'en lasser.
Mais elle ne peut pas pendre le dessus sur Fleur, elle le sait parfaitement.
Une petite victoire ici où là... un jeu... Mais Fleur est forte, indépendante... Elle est comme elle.

Et puis... dans les bras de son amante, elle revit en instant la scène qui vient de se dérouler.
Elle se rend compte qu'elle a en quelques instants connu trois fois l'extase... Elle n'en revient pas.
Elle en est bouleversée. Cela non plus ne lui est jamais arrivé auparavant !
Alors un mot... A peine murmuré à l'oreille de sa belle alanguie... Pour Mathylde, c'est énorme... ce n'est pourtant qu'un tout petit mot.
Dans un souffle, imperceptible... un "je t'aime"...

Puis une idée doucement pointe dans son esprit...
Mathylde pense tout le temps. Elle est calculatrice, manipulatrice. Elle a appris dans son milieu à survivre et à dominer en ayant toujours un coup d'avance. C'est l'une de ses forces.
Alors... elle veut offrir à Fleur un cadeau...
Un cadeau... spécial...
Quelque chose que personne sans doute ne lui a jamais offert...
Elle veut lui faire ressentir un plaisir immense... Plus grand que n'importe lequel. Plus fort que tout ce qu'elle a pu connaître à ce jour... Une jouissance qui la marquerait à vie... Qu'elle ne pourrait jamais oublier.
C'est le cadeau de Mathylde... Et elle sait comment faire !
Fleur est apaisée
Presqu'endormie. Un rayon de soleil souligne les douces formes de son corps et son ventre qui s'arrondit. Mathylde en voyant ce ventre la regarde avec envie... Voilà quelque chose qu'elle ne connaîtra jamais.
Doucement, elle se relève. Mais elle prends alors les vêtements de Fleur.
Sans que celle-ci s'en aperçoive, elle les enfile. Puis alors que Fleur se relève étonnée.


Je suis Fleur de Morlieu !
Je vais visiter une demeure que je compte bien acquérir !
Toi belle dame de Mornay ! Viens donc avec moi si tu l'oses !


Alors, elle éclate de rire devant le visage incrédule de son amante.
Puis elle saute sur son chevale et s'élance au galop.
Elle sait que cela prendra du temps à Fleur pour enfiler la robe... Cela lui donne de l'avance.
Curieusement, elle se sent galvanisée... Elle adore être Fleur !
Elle se rend donc chez son ami le vieux juge pervers.
La demeure lui appartient. Il veut s'en séparer mais en demande un prix exorbitant !
Mathylde sait comment lui faire baisser le prix... Ou comment lier l'utile et le plaisir...
Son plan est échafaudé. Elle va faire tout pour que son amour soit merveilleux !
Elle se sent une force et une énergie sans limites !
Quand elle arrive, elle se fait annoncer et le pauvre juge a bien du mal à la reconnaitre.
Cela la fait beaucoup rire.
Alors elle lui expose succinctement la situation et lui promet, s'il fait un effort sur la vente de lui offrir un plaisir qu'il ne pourra jamais oublier !
Le juge jubile !
Il ne peut refuser.
C'est très simple, il fait la visite, et quand les dames disparaissent, il n'a qu'à aller dans sa petite pièce secrète... Là où il peut se cacher et observer ce qui se passe dans la chambre qui est contiguë. Mathylde lui promet quelque chose d'énorme.... Il en meurt d'impatience !
Fleur_de_songe
Fleur se relève,surprise de voir Mathilde enfiler ses vêtements avant de filer.

-Non...Mais c'est pas possible!Pfff

Elle attrape les habits de la Mornay,se battant pour mettre la robe...
Ca va dans quel sens?
Pis ça?C'est quoi?
Fleur rage,la Mornay ne va pas l'emporter au paradis!

Au bout d'un long moment,elle prend son cheval et arrive devant une demeure,le destrier de Mathilde est là.
On la fait entrer dans un salon où se trouve la Comtesse et un viel homme.
Sans le saluer,la blondinette s'en prend à la blonde.

-Recommence ça et je te jure que je tue!

Mathilde lui sourit,un sourire d'ange...Lui présentant le juge ce qui ne démonte pas Fleur malgré les menaces qu'elle vient de lancer.
La Mornay lui explique pour la demeure ,le juge leur fait visiter.

A un moment,Mathilde prend Fleur par la main et l'attire dans une chambre en riant discrétement.

_________________
Augustine_
Augustine s'approcha du Comte de Morlieu,une fois les Dames parties.

-Vous allez accepter la proposition de la Comtesse de Mornay?

La jeune nourrice espérait qu'il dise oui,elle se sentirait en meilleure sécurité en le sachant entre les mêmes murs qu'elle.
Un peu gênée,elle ajouta.

-Vous savez que la Comtesse à des vues sur votre épouse...Elle l'aime,cela se voit dès le premier regard,elle change totalement de comportement quand Dame Fleur apparait.
Et...Je ne sais si je dois vous le dire...Mais...Votre épouse...N'a pas l'air d'être indifférente à ses avances...


Dans le fond,Augustine espérait bien que Fleur céde à Mathilde,qu'elle l'aime vraiment,cela lui permettrait de se rapprocher du Comte discrétement et de l'avoir peut être rien que pour elle.
Elle nourrissait toujours cet espoir que le Comte tombe amoureux d'elle.
Alyx_
Cinq jours....Cinq longs jours avant d'arriver.
Pourvu que Fleur n'ait pas fait des siennes même si elle sait que Carabas la défendra bec et ongle.

Sur les chemins,Feijian et Toinette ne parlent pas beaucoup,ni l'un,ni l'autre ne sont de grands bavards mais elle se demandait à quoi il pouvait penser.

Elle savait juste par Fleur,qu'ils avaient eu une aventure amoureuse mais elle n'en connaissait pas les détails.
Toinette n'était pas du genre jalouse mais plutôt méfiante.
Son amie,elle la connaissait assez bien mais tenterait-elle une approche envers Feijian?
Et lui?Etait-ce une histoire vraiment finie?

La brune n'allait pas s'encombrer de questions,ni de doutes...Pas son genre.
Elle entra dans une auberge,à première vue les étrangers n'étaient pas les biens venus.
Elle ne s'en soucia guère et s'installa à table pour prendre un repas.

Un homme s'approcha alors qu'elle dégustait son plat.
-Z êtes pas d'ici vous...
-Hum?Non...Et?
-Et t'es pas la bienvenue ici.
-Ah merci pour l'accueil,trop aimable.
-T'as pas compris?Ou tu l'fais exprès?
-A ton avis?
-Tu te fous d'moi en plus!
-Ouais,ça te dérange?

L'homme remonta les manches de sa chemise.
-J'vais t'apprendre a être insolente!
-Oh Môsieur connait un mot...Pas trop dur a retenir?

Il s'approcha de Toinette pour lui en mettre une,la brune lui colla son plat dans la figure.
-Mais...Eh!
-Quoi?C'est pas bon?
-Sale garce!
-J'te permets pas de m'insulter!

Elle se leva,lui mettant son poing dans la figure,éclatant le nez de l'homme au passage.
-Recommence une seule fois et tu ne pourras plus te reproduire!
Ce qui ne serait pas une grosse perte pour le Royaume.


Elle s'essuya la main sur la chemise de l'homme avant de partir.
-Je vous souhaite une belle journée tout de même.
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Carabas
Carabas tourne en rond... Il serait bien allé lui voir cette demeure.
Il trouve que la Mornay en fait un peu trop. Il s'est renseigné sur elle. Il a prévenu Fleur. Il sait qu'elle n'a rien d'une gamine ni d'une vierge effarouchée !
Alors quand il la voit minauder, il soupçonne quelque manigance.
Il ne parvient pas à lui faire confiance. Il espère simplement que Fleur sait ce qu'elle fait.
C'est vrai qu'il lui a permis de "jouer" avec elle. Mais il se demande si Fleur saura faire la part des choses. Elle semble très attirée par cette femme.
Mais il a confiance en l'amour de Fleur. Il ont un lien si fort qui les uni... Il sait que même si elle prenait beaucoup de plaisir avec la Mornay, il resterait dans son cœur.
Du moins... Il aime à s'en convaincre.
C'est perdu dans ses pensées qu'il voit arriver la belle Augustine.
Timide, humble, et peut-être du coup plus séduisante encore, elle s'approche de lui. Elle veut lui parler.
Mais il doit lui dire que Fleur ne veut pas la reprendre.
Il est embarrassé.
Alors, quand elle lui demande s'ils vont s'installer là... Il est soulagé de lui répondre que Mathylde ne leur a pas laissé le choix.
Elle sourit...
Il sent alors qu'elle nourrit pour lui des sentiments qui restent très forts.
Il se méfie.
Quand elle lui parle de Fleur et de Mathylde, il se demande si elle lui ment... Il sait maintenant qu'elle en est capable. Alors il l'écoute en tâchant de masquer ses émotions.
Mais ce qu'elle dit l'inquiète...
Il aimerait que Fleur soit là... Il aimerait pouvoir lui parler.
Carabas est un homme d'action...
Il se lève et prend Augustine par les épaules.
Il est temps d'agir.


Augustine. Je ne permettrai pas que la Mornay vous fasse du mal. Ni à vous, ni à Agnès.
Quant à Fleur, je me charge de la garder auprès de moi !


Il se rend compte que son geste est ambigüe. Dans cette posture, il pourrait l'embrasser...L'idée lui passe par la tête...
Elle aussi sans doute. Il ne comprend pas l'effet que lui fait cette femme.
Il la lâche et se recule.
Il s'en va vers les écuries.
Il part à la recherche des deux femmes; il veut en avoir le cœur net.
Leurs chevaux ont laissé des traces... Le Chat saura les suivre sans peine.
Il arrive là où elle ont mit pied à terre.
Là, il observe les lieux et imagine la scène...
La mousse est écrasée... on s'est allongé là.
Il trouve sur un buisson un mouchoir blanc immaculé brodé MM...
Il voit que les chevaux sont repartis au galop.
Il entreprend de suivre les traces.
Il ne se fait pas d'illusions... Il espère seulement que Fleur joue...
Si elle devait le quitter à nouveau...
Que ferait-il ?
Se jetterait-il sur Augustine ?
Pourquoi pas ?
Mais cela... non cela ne se peut pas.
Mathylde n'est qu'une pulsion, une passade.
Mais... il doute.
Mathilde_de_mornay
La Belle Garde. La demeure des de Brèchon.
Une propriété, ancienne garnison réaménagée. Un parc, des bois des prés, une rivière...
Un petit village en contrebas.
Le vieux Duc n'en voulait plus.
Mais l'endroit était vraiment merveilleux.
Les extérieurs mais aussi la demeure en elle-même.
Pittoresque, spacieuse, avec une touche de féminité, elle aurait fait un habitat parfait pour une comtesse...
Mathylde louchait depuis des années sur ces terres jouxtant les siennes...
Mais impossible de payer le prix qu'en demandait le Brèchon ! Ce vieux radin était fou !
Pourtant cette fois, toutes les conditions étaient réunies pour qu'à l'aide d'un petit sacrifice, la comtesse de Mornay put avoir son amie tout près de chez elle.
Elle avait la motivation, le plan et les moyens...

La visite fut parfaite, la maison était vraiment extraordinaire. Les deux femmes suivaient le Duc qui donnait moult explications et détails... Fleur était gênée par sa robe alors dès qu'elle le put, Mathylde passa ses mains dessous et lui arracha son jupon !
Le Duc ne s'en rendit pas même compte tant il commençait à devenir sourd et était absorbé par son propre discours.
Mthylde s'amusait beaucoup à se jouer de la vigilance du vieil homme. Elle ne cessait de venir embrasser Fleur. de la chatouiller.
Elle lui murmurait de petits mots doux et quand le Duc se retournait, elle se faisait sage et attentive. Un Ange...
Bientôt elle tira sur le cordon qui enserrait la poitrine de Fleur qui l'avait trop serré.
Entre cela et le jupon, Fleur se sentit effectivement un peu plus à l'aise mais du coup, sa poitrine que sa grossesse commençait à gonfler généreusement débordait du bustier de la robe !
Mathylde en pouffa et vint faire mine de l'aider à cacher ses sein mais au contraire, elle lui tira sur les têtons les faisant jaillir au moment où le Duc parti dans la description d'un tableau de famille se retourna pensant qu'on lui parlait.
Mathylde lui sourit d'un air charmant Et Fleur croisa ses bras sur sa poitrine !
Manifestement elle n'était pas prête de remettre une robe.
Mathylde lui murmura qu'il fallait qu'elle lui rende ses vêtement ce qui sembla la soulager.
Mais avant cela, alors que le duc les regardait pour leur montrer comment dans sa jeunesse il brandissait l'épée à deux mains de ces ancêtres, manquant par là même de s'effondrer contre une armoire, Mathylde se colla à son amie et très discrètement, elle lui releva la robe et mettant littéralement ses fesses à l'air, elle les caressa impudiquement.
Fleur était obligée de faire bonne figure et laissa donc Mathylde l'explorer tandis que le vieux Duc les croyant passionnées par son discours en rajoutait des quintaux !
Mais Fleur n'était pas du genre à subir longtemps...
Mathylde était joueuse...
Elle lui rendit bientôt la pareille ! Trouvant mille occasions de a mettre en difficulté, la pinçant, la déshabillant également...

Puis le petit groupe dissipé passa devant une chambre que le Duc alors prenant un air très malicieux décrit à peine mais en fixant étrangement Mathylde.
Quand il s'éloigna, Mathylde attira Fleur dans la chambre et la poussa sur le lit en se jetant sur elle. Le Duc lui, continuait ses explications.

Mathylde arrivait au point d'orgue de son plan.
Maintenant, il fallait que Fleur accepte de lui faire confiance, il fallait qu'elle s'abandonne.
Mathylde alors lui parla doucement, sa voix était suave, ses gestes, ses baisers, ses caresses, ses regards, tout en elle reflétait l'amour qu'elle portait à son amie.
Les deux femmes étaient très excitées par la partie qu'elle venaient de jouer pendant la visite. Par le souvenir aussi des sous bois où pour la première fois elle s'étaient données l'une à l'autre.
Alors... Pourquoi ne pas remettre ça ?
La porte était restée ouverte. Fleur s'en inquiétait, elle craignait que le Duc n'apparaisse à chaque instant. Et c'est là précisément ce que voulait Mathylde. Que Fleur soit tendue, un peu anxieuse... Son rêve était de parvenir à offrir à son amante un orgasme puissant causé par ses caresses et par la peur d'être surprise. Elle savait que dans ces situations, une femme pouvait ressentir des choses incroyable et c'est ce qu'elle désirait pour son amour, pour la remercier du plaisir qu'elle-même lui avait donnée.
Alors, embrassant Fleur, la caressant, explorant son corps de ses doigts, de sa langue de tous son corps. Elle lui parla doucement.
Elle lui demanda de fermer les yeux, de la laisser faire, elle lui promit de lui offrir un plaisir fantastique. Elle lui demanda encore de lui faire confiance.
Pourquoi pas ?
Elle prenait sa bouche et cherchait sa langue, elle lui embrassait le nez les paupières, elle l'appelait ma belle, mon amour, ma guerrière...
Elle était partout d'une douceur et d'une délicatesse infinie.
Elle connaissait son corps parfaitement alors elle savait faire réagir son amante qui bientôt, bercées autant pas sa voix que par ses attentions finit par se délasser totalement et pas s'abandonner aux manipulations de la comtesse de Mornay.
De temps en temps, elle regardait la porte mais Mathylde, assise sur elle lui interdisait d'aller la fermer. Par ailleurs, ses caresses lui chauffaient tant le corps que bientôt elle n'eut plus la force de se lever, de résister. Elle était totalement sous l'influence de sa belle et douce amante ce qui procurait à Mathylde un plaisir et une joie infinie.
Comme tout s'annonçait bien, Mathylde se dit qu'il était temps d'aller plus loin.
Le Duc avait dû rejoindre sa cachette à présent. C'était l'heure du sacrifice de Mathylde.
La jeune femme se plaça donc dos à l'observatoire du Duc qui se trouvait en fait derrière un grand tableau qui dissimulait une autre pièce plus petite.
Là, elle se pencha en avant et ouvrant largement les cuisse de son amie elle entreprit de lui mettre à feu son mont de Vénus.
Par là même, elle présentait à la vue du Duc sa propre croupe.
Elle se cambra.
Elle se mit à onduler doucement. Puis, quand Fleur commença à se sentir partir, elle se déshabilla totalement. Elle montra au Duc ce qu'il convoitait depuis si longtemps !
Lui faillit en mourir d'apoplexie !
Mais il ne pouvait pas bouger, il ne pouvait que regarder ses formes, ces hanches offerte et pourtant inaccessibles.
Mathylde savait que si elle avait le malheur de lui céder un jour alors elle n'aurait plus jamais emprise sur lui mais là...
Il était coincé.
Et finalement... Cela lui plaisait bien de se montrer ainsi !
Elle en rajouta, venant par moments se caresser...
mais son attention était surtout dirigée vers son amour.
Elle employait toutes ses connaissances pour la faire monter doucement, pour la faire aller vers l'extase progressivement.
Et cela marchait à merveille.
Fleur craignait d'être découverte et réagissait aux caresses de manière exacerbée !
Elle était soudain devenue hypersensible et le moindre frôlement risquait de la mener au sommome du plaisir.
Il arriva même que Mathylde prit le temps de s'arrêter à considérer le ventre arrondi de Fleur.
Alors, elle l'embrassa doucement, elle le caressa, elle lui parla. Tout en continuant ses tendresses vers sa belle, elle dit à son ventre pas encore gros que déjà elle l'aimait, qu'elle avait une maman merveilleuse, qu'elle l'aimait follement.
Ses paroles étaient sincères. Mathylde avait quand elle pensait à la grossesse de Fleur les larmes qui lui venaient aux yeux...
Fleur dû sentir ses larmes couler sur son ventre car alors, elle sortit quelques instants de sa torpeur de plaisir pour caresser la chevelure de son amie.
Mais Mathylde ne se perdit pas longtemps. Elle reprit ses caresses, plus intimes encore, plus appuyées, plus insistantes.
Fleur gémit et ses gémissement grandirent. Ses hanches se mirent à onduler au rythme des caresses de Mathylde.
Et Mathylde augmenta régulièrement la cadence.
S'il n'y avait eu que cela, Fleur aurait à l'évidence ressenti un plaisir déjà fantastique, elle se sentait partir, entraînée par les mains expertes de Mathylde.
Mais Mathylde voulait de l'extraordinaire. Elle avait marqué le corps de Fleur en la mordant à la lèvre, elle voulait maintenant marquer son âme... à jamais. Pour que la belle se souvienne de ces instants tout au long de sa vie.
Pour qu'elle l'aime...
ALors les choses allèrent tout simplement. Mathylde par une douce pression fit se retourner Fleur sur le côté. Elle-même se plaça derrière et reprit ses caresses à un rythme presque effrénée.
Fleur venait au plaisir ultime encouragée par les mot doux et très excitant de Mathylde.


Viens mon amour viens... Lâche tout, viens... Laisse-toi aller. Je t'aime, je t'aime, viens je t'en prie...

Fleur n'y tenait plus...
Alors Mathylde sans cesser la torture de ses caresse vint sur elle et lui murmura à l'oreille :


Tu sais ma belle que le vieux Duc est là, juste à côté... Il nous regarde !

Fleur eut un léger mouvement de recule de la tête, elle fut prise d'une angoisse subite.
Mathylde sur elle raffermit sa position, elle suivit le visage de Fleur, elle lui mordit doucement le lobe de l'oreille. Son propre souffle s'accéléra autant que celui de son amoureuse. Et elle intensifia ses caresses autant que cela lui était possible.

Mathylde n'était pas timorée. Elle essayait toujours ce qui était risqué.
Le risque ?
Que Fleur soit choquée. Qu'elle se retourne et qu'elle lui colle une beigne !
Ou alors le plaisir l'emportait sur la gêne, et galvanisé par la situation incongrue, stressante, gênante, humiliante même, il devenait immense et transportait Fleur dans des états qu'elle n'avait jamais connu...
Mathylde aimait jouer...
Mathylde aimait Fleur.
C'était le cadeau de Mathylde...
Fleur_de_songe
Dans les bras de Mathilde,Fleur s'abandonne,oubliant la porte ouverte.
Sous ses caresses,sous ses mots,la blondinette ressent un plaisir intense qui l'envahit.

Tu sais ma belle que le vieux Duc est là, juste à côté... Il nous regarde !

Fleur ouvre les yeux ,regardant vers la porte,il n'est pas là...Elle comprend vite qu'il doit se trouver non loin,juste derrière une cloison.
Elle referme les yeux,appréciant trop ce que Mathilde lui fait,elle ne peut s'arrêter là...Trop proche de l'extase,son excitation est devenue trop grande.

La blondinette serre le drap entre ses doigts,gémissant de plus en plus fort jusqu'à la libération de son plaisir qui se finit dans un cri.

Elle se retourne vers Mathilde pour l'embrasser avec passion,glissant sa main dans sa chevelure aussi blonde que la sienne.
Fleur glisse un doigt en elle...Puis deux...Puis trois,faisant des mouvements de va et vient intenses.
Elle n'a pas oublier le vieux Duc qui doit se délécter de cette scène et surtout de voir la Comtesse de Mornay jouir sous ses doigts.

Mathilde et Fleur s'enlacent,s'embrassant amoureusement.
La blondinette lui sourit,murmurant un merci.
Merci pour ce moment...

Le jeu entre les deux Comtesses devient dangereux pour Fleur.
Elle doute...Elle sent cette barrière qui la sépare du jeu et d'un véritable sentiment amoureux se fendre.
Alors,la blondinette dépose un baiser plus tendre sur les lèvres de son amante avant de se lever et de s'habiller.
Sans un mot,sans un regard vers Mathilde,elle quitte la demeure.
Fleur a besoin de prendre l'air,de se vider la tête.
Elle monte sur son cheval ,le lançant au grand galop vers la grande demeure de la Comtesse.

_________________
Carabas
Carabas suivit les traces des deux femmes. C'était assez facile.
Une petite colline à la lisière des terres des Mornay.
Passée la colline, il aperçoit la demeure du Duc de Brèchon.

Là, le comte de Morlieu arrête sa monture Quelque chose attire son attention...
Il lui semble reconnaître les lieux.
Il a la sensation étrange d'avoir déjà vu l'endroit.
Il ne sait pas pourquoi, il est pourtant certain de n'être jamais venu là.
Près de la bâtisse, deux chevaux.
Fleur sort et monte en scelle. Elle se dirige vers lui...
Carabas n'est pas triste de la voir seule. Il va à sa rencontre.
Quand elle l'perçoit à sont tour elle accélère et arrive tout sourire auprès de lui.
Elle a l'air vraiment heureux de le voir.
Il imagine qu'elle a eu quelques déconvenues...
Il lui prend la main.


Fleur... Cette maison... ce parc...

Elle le regarde curieuse.

Fleur !

Il descend de cheval, elle l'imite...
Alors, fou de joie, il la prend dans ses bras. Il l'enlace tendrement, il l'embrasse.
Il danse même avec elle...
Elle participe à sa joie et à son enthousiasme mais elle ne comprend pas.
Alors enfin, il tombe sur l'herbe fraiche.
Il regarde le ciel.
Il l'attire à lui afin qu'elle s'allonge près de lui.
Il semble si heureux qu'elle sourit de le voir ainsi.


Ma Fleur...
Une rivière dans un parc... un banc... une enfant qui coure et qui rit beaucoup...
La chambre... le lit une femme... ne femme belle comme une orchidée sauvage.
Elle crie...
Mais elle est heureuse...
Et voilà la délivrance...
Tu te souviens ?
Tu te souviens Chinon ? Les rêves de Carabas...
C'est là ma Fleur ! C'est ici !
J'en suis sûr !
C'est ici... et c'est nous !
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