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[RP]Eux,Elle

Mathilde_de_mornay
La comtesse écouta, observa...
Elle n'aimait pas le moine et fit en sorte qu'il ne s'intéressa pas à elle...
Elle était bien trop mêlée à des histoires de sorcellerie, et elle avait des mœurs bien trop condamnable pour attirer sur elle l'attention.
Elle était vive. Elle compris très vite l'embarras dans lequel se trouvaient les Morlieu. Elle comprit aussi tout l'avantage qu'elle pouvait tirer de la situation.

Elle échafauda donc un plan très simple et le mit dès le départ de Fleur à exécution.
Si elle réussissait dans son entreprise... Elle ôtait une épine douloureuse au jeune couple.
Elle aimait se trouver dans ce genre de situation... Elle saurait bien en tirer parti.
Alors, une fois les Morlieu sortit, le moine regarda vers l'Ombre et esquissa un mince sourire espérant avoir fait ce qu'on attendait de lui et pouvoir sortir sans plus de déconvenue.
Mais Mathylde se plaça entre lui et la porte. Elle fixait l'Ombre de manière provoquante mais s'adressait au moine...


[b]Mon père... Ainsi... Vous êtes en quelque sorte un inquisiteur ?
Quelle abnégation, qu'elle courage... Traquer de pauvres femmes...
Vous devez être fier.
[/b]


Le moine ne s'attendait pas à une telle attaque, il ne sut que répondre mais surtout, la menace de l'Ombre derrière lui ôtait tous ses moyens.

Vraiment... Ce doit être un spectacle grisant que de voir brûler une femme... Quand vous les condamnez, vous prenez du plaisir à voir la détresse dans leurs yeux ?
Moi, ça me plairait beaucoup !
Mais dites-moi ? Vous chassez de plus gros gibiers ?
Une Reine ? Un Ombre ?


Imperceptiblement, l'Ombre s'approchait...

Une Reine... ça vous irait comme trophée... Dans votre tableau de chasse...
Cette Reine ? Vous allez la tuer ? Dites-moi donc !
Vous êtes bien moins bavard soudain !


Le père Vlad voulut alors s'enfuir Mais la main gantée de l'Ombre s'abattit sur lui.
Il était trop tard...
Il ne put articuler un mot. Le colosse l'avait soulevé de terre et sortait son épée de son fourreau...

Mathylde découvrit son ventre pour qu'avant de mourir le moine vit le pentacle qu'elle avait là gravé au fer... Pour qu'il sache qu'elle vengeait toutes celles qu'il avait fait assassiner... Puis elle sortit et tomba nez à nez avec Carabas !

Elle comprit ce qu'il venait faire... Elle réagit immédiatement... Il ne fallait pas qu'ils se compromettent !

Elle l'entraina dehors.

Quand le moine fut exécuté, elle pressa le pas, tirant presque les Morlieu pour les éloigner du lieux du crime au plus vite. Elle était ravie !


Fleur, mon amie ! J'ai chez moi quelque chose pour vous ! Je crois que vous apprécierez !

Quand à vous messire Aurèle ! Je viens de vous tirer d'un bien mauvais pas ! êtes vous sûr qu'en tuant un moine pratiquement devant tout le monde vous améliorerez la situation ?
Vraiment.... Ces hommes ! Enfin... vous me devez un fière chandelle...
Alors...
Vous ne verrez pas sans doute d'objection à ce que Fleur me rejoigne cette nuit ?
J'en ai tellement envie !!!!
Je vous en prie ! Vous me devez bien ça !


Mathylde était enjouée, tout à fait contente d'elle ! Les Morlieu semblaient effarés par son détachement.... Ils ne trouvèrent sur le coup rien à dire !
Fleur_de_songe
Enfin Aurèle réagit prenant sa dague,elle le laisse faire.
Mais très vite,il revient en compagnie de Mathilde qui les entraine ailleurs.
Un fracas...Le corps du moine coupé en deux.
Fleur lève les yeux vers la chambre,l'Ombre s'éloigne de la fenêtre.
Mathilde les tire à nouveau,elle est la seule a sourire.

La blondinette entend ses paroles,elle s'arrête ,retirant violemment son bras de la main de la Comtesse.
Elle la pousse fortement,Mathilde manque de tomber.

-Tu te crois où?
Tu te prends pour qui?


Fleur est en colère.

-Je ne suis pas un objet de récompense,espèce d'enfant gâtée!

La blondinette se retourne ,passant ses mains dans ses cheveux,essayant de retrouver son calme.
Calme relatif,elle est à bout de nerf.

-Bon...Toinette et Feijian doivent être arrivés.
Allons-y.


Ils rentrent à la demeure de la Mornay sans un mot,Isil est dans le salon avec Adenor.
Fleur se jete sur sa fille pour la serrer fort dans ses bras.

-Tout va bien?

-Oui papa...Tout va bien.

-Tes amis sont arrivés...

Au même instant Toinette et Feijian entrent dans la pièce,Fleur est ravie de les voir.

-Vous voila!

Posant la petite sur un des fauteuils,la blondinette va les embrasser chaleureusement.

_________________
Alyx_
Depuis leur chambre,ils virent le couple et la Dame.
Ils allèrent les rejoindre au salon et furent accueillis les bras ouverts par Fleur.

Toinette lui fit un sourire sincère.
Miracle!Venant d'elle.
-Comment vas-tu ma belle?
Mais...Attends...Eeh tu es enceinte!Ou tu manges trop depuis que tu es comtesse?


Fleur se mit a rire en voyant que son amie ne changeait pas,toujours aussi directe.
La blondinette leur présenta Mathilde.
Juste un signe de tête sans sourire mais le regard fixé sur la comtesse de Mornay.
Fleur présenta Aurèle à Feijian.

L'attention de Toinette fut attiré par une sensation qu'on l'observait ,c'est alors qu'elle croisa le regard d'Adénor.
Elle fronça les sourcils avant de se tourner à nouveau vers Fleur comme si de rien n'était.
_________________
Augustine_
Les joues légèrement rosies par le fait qu'elle était gênée,les mains moites,les doigts jouant nerveusement avec un pli de sa robe,une difficulté a trouver une respiration normale,le regard effrayée posait sur le Comte...Voilà comment était Augustine à cet instant où tout le monde était présent dans le salon et elle à l'entrée de ce dernier.
Tout le monde?Non,Célia arriva derrière elle sans prévenir,la faisant sursauter.

-Et bien Augustine,que fais-tu?Tout va bien?

-Euh...Oui oui...Tout va bien.

La nourrice lui fit un sourire comme pour l'assurer que tout allait bien.
Alors Célia alla rejoindre le salon.
Augustine avait beau se dire qu'il fallait qu'elle lui parle mais elle n'y arrivait pas.
Son regard bleu se posa alors sur la Comtesse de Morlieu.
Elle fut surprise de voir de l'inquiétude dans ses yeux.Dame Fleur,toujours sûre d'elle,que pouvait-il se passer?
Augustine fut étonnée de ressentir un certain soulagement en voyant la Comtesse comme ça.
Elle n'était pas si forte que cela alors?

L'ami de la blondinette,Feijian.
Il avait la même douceur que le Comte dans son regard mais avec une pointe de tristesse qu'il avait du mal a cacher.

Dame Toinette,Augustine avait comprit que cette femme était plus froide et exigeante que son amie.
Si la Comtesse de Morlieu avait du caractère et pas froid aux yeux,cette brune avait l'air d'être bien pire.

Augustine posa à nouveau son regard sur le Comte,avançant d'un pas vers lui mais elle se résigna à ne pas y aller.
Elle avait peur de sa réaction mais terrifiée par celle de Dame Fleur.
Alors la nourrice fit demi-tour vers les longs couloirs.
Feijian
Des semaines qu’ils voyageaient… Un coup d’œil avait suffi. Quelques mots… Une intention particulière dans le regard. Quelques heures passées ensembles et ils ne s’étaient plus quittés. Elle avait même laissé son impassible visage prendre quelques sourires. Ils ne parlaient pas beaucoup. Mais ils se regardaient… Tout au long du voyage ils se découvraient. Ils s’amusaient des mêmes petits riens. Ils s’émerveillaient des mêmes évènements… Et chaque soir, ils attendaient serrés l’un contre l’autre que le ciel leur apporta son lot de petites lueurs au lointain…
Toinette montrait, expliquait, racontait. Fei écoutait, regardait, rêvait…
Et puis, il racontait une histoire. Et là, c’est elle qui s’endormait doucement en l’écoutant.
Des nuits de plus en plus froides ou le feu ne suffisait plus à les réchauffer. Alors ils se lovaient, ils passaient la nuit entière serrés l’un contre l’autre. Elle finissait par se tourner tandis qu’il passait ses bras autour d’elle. Elle s’endormait ainsi, avec son souffle dans le cou.
Parfois la chance de trouver une auberge. Bruit, odeurs, promiscuité et mauvais lits…
Un peu de chaleur mais peu d’intimité.
Alors, les nuits succédaient aux jours comme l’expiration suit l’inspiration. Naturels, identiques, constants.
Et il ne se passait rien de plus qu’une étreinte tendre, douce et chaleureuse.
Toinette n’avait jamais connu d’hommes. Elle n’avait jamais concédé plus qu’un baiser à des hommes sans doute trop pressés pour apprécier d’attendre qu’elle se révèle.
Des hommes qui l’avaient déçue, blessée.
Alors Fei ne brusquait rien. Ils savaient tous les deux qu’ils avaient envie l’un de l’autre. Ils attendaient le bon moment…
La demeure des Mornay. Fei regarde les lieux avec indifférence. Il se demande juste ce que Fleur fait ici ! A-t-elle donc tant changé ? Un mari… Rien que cela, il a du mal à y croire. Une fille ! Fleur en mère, en petite maman attentionnée ! Un titre ! Elle avait épousé un noble ! Comment cela était-il possible ? La légalité… n’était surement pas ce qui gênait Fleur. En cela, elle n’avait guère changé.
Fei se souvenait d’une lettre ou deux que lui avait envoyé la belle blonde où elle parlait de la passion qui l’animait pour son homme.
Il avait hâte de le rencontrer, il devait être exceptionnel. Il devait avoir quelque chose de particulier, cela l’intriguait.
Mais la première surprise fut de rencontrer les parents de Fleur. Eh oui ! La belle avait une famille ! Une vraie famille. Quoi de plus naturel ?
Des gens charmants ! Pouvait-on imaginer que de telles personnes pussent enfanter une telle énergie ?
Tout de suite après vint la surprise folle de la vision de cette petite fille qui vint vers lui. Elle babille et s’agrippe à ses jambes. Il se baisse et la soulève. Elle sourit, elle rit. Elle attrape ses cheveux.
Quelle petit être merveilleux. Elle ressemble à sa mère et ses yeux déjà sont magnifiques…
En la voyant, il comprend que Fleur ait pu changer.
Cette enfant, par son sourire pourrait rendre saint un démon !
Fei la rend presque à regret à ses grands-parents. Une fille… Il ne s’imagine pas lui-même ayant un jour un enfant. Il troue cela… si loin de lui.
Il se demande ce qu’il a fait de tout ce temps. Tandis que Fleur elle plutôt que de se morfondre construisait sa vie.
Il fronce les sourcils et oublie toutes ces pensées.
Il suit la domestique qui leur montre une chambre. Une vraie chambre !
Ils s’assoient tous les deux sur le lit. Toinette n’a pas cessé de l’observer. Et là, ils se regardent… Leurs mains courent sur les étoffes. Ils ont du mal à y croire !
On leur a parlé d’un bain. Ils se rendent dans la salle dédiée à cette pratique. Toinette passe la première. Fei en attendant regarde les armes accrochées au mur… une ancienne salle d’arme, ça, il connait bien.
Il se revoit… quelques années auparavant, dans une salle comparable des heures durant répétant les mêmes gestes. Les entrainements, les duels… La guerre. Les actions de nuit… Les chasses, les gardes… La vie de soldat d’élite… Le commandement…
Il est dans ses rêveries quand Toinette vient le retrouver. Elle est contente, elle a l’air de se sentir bien.
Il se plonge dans le bain avec délectation ! Rien à voir avec l’eau des ruisseaux qui vous glace jusqu’aux os !
Après, retours dans leurs appartements.
Ils ont un peu de temps. Ils sont seuls. Il n’y a pas de bruit. Il n’y a pas d’odeurs… Et le lit est merveilleux.
Alors, ils s’allongent. Ils sont là un moment côte à côte. Ils regardent le plafond comme si c’était le ciel. Leur main se touche, leurs doigts se croisent.
Leur regard aussi. Et bientôt leurs jambes.
Leurs lèvres.
Leur langue.
Bientôt les mains de Fei sur les épaules de Toinette. Un frisson.
Toinette ne portait qu’une chemise, la voilà très vite sans plus rien qui la couvre. Le corps de Fei vient doucement remplacer l’étoffe.
Toinette l’accueil. Leurs corps pour la première fois se rencontrent vraiment.
Ils ont chaud. Fei se montre doux, tendre, il la couvre de baisers. Ils se regardent, se sourient. Ils ont tout leur temps.
Toinette s’ouvre progressivement et Fei se laisse glisser entre ses jambes doucement.
Par instant elle semble avoir un peu peur… être un peu anxieuse. Alors Fei reprends ses caresses.
Et puis…
Alors que la jeune femme laisse au rythme de ses caresses onduler ses hanches. Leur bassin se touchent, se frottent.
Fei prend le visage de Toinette entre ses mains, il la fixe tendrement et lui sourit avec une grande douceur.
Une légère pression du bassin. Elle résiste… Alors, doucement, il vient en elle.
Elle se mord la lèvre, elle retient un petit cri. Fei colle ses lèvres sur celle de sa brune.
Et il insiste.
Puis il se retire. Doucement.
Elle crispe ses doigts sur son dos à le blesser.
Si longtemps qu'ils attendaient ce moment. Sans jamais en parler, sans jamais se plaindre...
Fei voudrait la prendre encore… Il hésite, il craint qu’elle n’ait trop mal… Il craint qu’elle n’ait plus envie…
Carabas
De retour à la demeure de Mathylde, Carabas est inquiet, il a envie de voir sa fille, de la prendre dans ses bras contre lui.
Carabas est surpris de voir les nouveaux arrivants. Les évènements récents ayant monopolisé son attention, il en avait oublié leur arrivée imminente.

Les voilà donc !
Toinette... Et Feijian, l'ancien amant de Fleur.
Cara retrouve une Toinette égale à elle même. Froide.
Le blondinet fixa Feijian. Il le dévisagea.
Le roux semblait fort. Mais son visage était doux.
Cara reste en retrait, il a en tête un soucis. Il s'arrange pour s'éclipser rapidement.

Il a remarqué qu'Augustine était troublée. Il soupçonne que Fleur la traite plutôt mal... avec Mathylde, ce doit être guère mieux.
Ca l'agace mais il a d'autres chats à fouetter.

Le moine est mort mais... SI l'Ombre est allé le chercher... sa disparition n'a pas du passer inaperçue.
Alors le Blond s'apprète à rejoindre le prieuré. La mort violent du père Vlad arrivera rapidement là-bas... Alors, le lien sera vite fait.
Ils ne sont pas en sécurité et le comte ne supporte pas l'idée de devenir une proie.
Il va se rendre au prieuré et éliminer tout risque... Il est déterminé.
Il croise Augustine près de sa chambre. Il entre et prend son épée, un dague, et des couteaux de lancer qu'il dissimule sous sa veste.
Il réfléchit et s'apprête à partir.
Alyx_
C'était la première fois qu'elle s'offrait à un homme.
Pourquoi lui?C'était sans réfléchir,c'était évident.

Son corps sur elle,son regard posait dans ses yeux.
Elle lui faisait confiance,il était doux,il ne la brusquait pas.
Lorsqu'il se retira ,Toinette l'attira à nouveau vers elle.
Ils avaient attendus tant de temps.
Il avait été patient,jamais il ne l'avait forcé ni dans ses gestes,ni dans ses paroles.

Doucement,la brune l'accueilla à nouveau en elle.
Fermant les yeux,tout son corps se détendait,ses hanches suivirent naturellement les mouvements de va et vient de Feijian.

Des soupirs de plaisir s'échappèrent d'entre ses lèvres.
La dernière pièce de son armure se brisa à l'instant où son plaisir se diffusa dans tout son corps,elle ne put retenir un cri d'extase.

Feijian,de par son amour,l'avait fait femme à cet instant.
_________________
Augustine_
Augustine frappa à la porte qui était restée ouverte.
Le Comte lui fit signe d'entrer.

-Monsieur...Je dois vous parler...

Elle avala difficilement sa salive,regardant le sol.
C'était le moment ou jamais.
Dame Fleur était occupée au salon avec ses amis,cette occasion ne se représentait peut-être jamais.
Mais comment le Comte allait il réagir?
Cela lui faisait peur.
Elle prit son courage à deux mains,se préparant à toutes éventualités même celle de quitter Béziers pour rejoindre Chinon.

-Monsieur...De cette nuit passée avec Dame Fleur et vous...
Je...


Augustine ne lâchait pas le sol du regard.

-Je suis enceinte...

Voila,les mots étaient dits mais pour autant,la nourrice n'était pas soulagée.
Elle attendait la réaction du Comte,appeurée.
Feijian
Quelques instant merveilleux.
Leurs regards ne se quittaient plus. Un léger sourire donnait à leur visage un air doux et épanoui.
Des caresses, quelques baisers...
Ils seraient restés ainsi longtemps sans aucun doute s'il n'étaient pas attendus.
Alors ils finirent par se lever tranquillement.
Fei passait ses vêtements à Toinette et l'aidait à les enfiler.
Des baisers encore...
Quand ils furent prêts enfin, ils sortirent de la chambre. Une idée leur tournait dans la tête : recommencer.
Mais il fallait rejoindre les autres, question de bienséance.
Fei était très détendu, c'est préoccupations habituelles avaient disparu. Il restait près de sa compagne et se sentait bien ainsi.
Quand ils arrivèrent dans la grande salle, Fleur et son mari arrivaient.
Enfin !
Il pouvait rencontrer celui qui avait conquis le cœur de la farouche et volage Fleur !
Il était curieux de le connaître.
Les présentations furent faites, sourires, retrouvailles.
Le comte semblait particulièrement soucieux. Il s'absenta assez rapidement.
Personne n'en prit ombrage, tout le monde discutait.
Puis, la comtesse de Mornay retourna à son bureau, elle avait du travail semblait-il.
Alors, les enfants, les grands parents et Fleur tout le monde en vint à prendre une collation que la comtesse leur fit porter.
Feijian était sur un nuage, il ne prêtait guère d'attention à ce qui se passait autour de lui. Le faste de la maison le troublait et le grisait un peu, lui d'ordinaire si enclin à se contenter du minimum.
Il regardait Toinette.
Chaque fois que leurs regards se croisaient, son visage s'adoucissait.
Elle avait un masque de dureté et d'autorité qu'elle n'ôtait que pour lui.
Parfois discrètement il prenait sa main, elle serrait la sienne.

Puis Fleur en vint à leur expliquer la raison de leur présence. La raison pour laquelle elle les avait fait venir.
La situation semblait complexe.
Fei lui, donnait l'impression de n'écouter que d'une oreille.
Il y avait l'Ombre... une sorte de monstre ni mort i vivant mais prodigieusement fort et rapide. Il était sensé protéger une fillette de quelques mois...
Il y avait un groupe d'inconnus cherchant depuis Chinon, et même avant à intenter à le vie des Morlieu et probablement à celle d'Isil qui cristallisait tous les regards.
Et enfin l'inquisition qui ne tarderait pas à s'intéresser de près à la famille.
La situation était critique ! Les Morlieu avaient peu de chance d'échapper à tout ce beau monde.

Fei tout en ne quittant pas sa brune de yeux avait en fait été très attentif au discours de Fleur.

Elle semblait sincère et elle n'était pas du genre à affabuler.
Alors, ces réflexes de soldat se rappelèrent à son bon souvenir.
Il se leva et demanda sa dague à Fleur. Il ne portait pas d'arme ce qui étonnait la jolie blonde.
La dague était de belle facture.

Un rai de lumière... Voyons si telle un soleil sa lueur peut percer les ténèbres.

Toujours sur un registre imagé, Fei n'en dit pas plus, il fit scella un cheval pour se rendre dans les bas fonds.

La peur. Fei ne savait pas ce que c'était. Il n'avais jamais eu peur.
La tristesse, la peine, la douleur...oui. Mais point de peur jamais.
Elevé en soldat, ayant dès son plus jeune âge manié l'épée, entrainé jusqu'à son départ par son père, le Capitaine, une très fine lame. Puis ayant passé son existence à se perfectionner, et à lire.
Il avait à son actif nombre de batailles rangée et surtout nombre d'échauffourées nocturnes. Sa spécialité ! aller trouver l'ennemi chez lui, de nuit et le liquider. Un effet dévastateur sur le moral. Une tache de soldat d'élite, de tueur.
Il savait diriger une garnison et son sang froid, sa réputation, son intégrité et son érudition lui permettaient de bénéficier d'une grande considération parmi ses hommes.

Chef de la garnison d'Epinal comme son père avant lui. Mais une bataille perdue, la première, et un crime...
Puis deux ans d'errance avant de retrouver un semblant d'équilibre. et enfin Toinette.
Mais dans le cœur, la mémoire d'un acte fratricide qui le hantait toujours. Et une profonde tristesse qui devenait son quotidien, les cauchemars.

La mort l'attirait de plus en plus. Doucement, imperceptiblement. Alors cette histoire d'Ombre invincible à laquelle il avait bien du mal à croire... Il fallait qu'il en ait le cœur net.
Il partit donc à sa recherche. Il commença par les bas fonds. Il se renseigna. L'Ombre après le meurtre horrible du père Vlad avait pris son cheval et était parti. Il semblait s'être dirigé vers une porte de la ville. Fei suivit cette piste.
Quelques renseignements pris ici et là, L'homme ne passait pas inaperçu, et Fei su quelle directions il avait prise.
Il n'eut pas à chercher longtemps. L'Ombre attendait à quelques lieues de la ville au beau milieu de la route. Il ne bougeait pas.
Fei s'approcha. Quand il fut assez prêt, il put distinguer l'énorme épée que l'Ombre portait alors à la main. La pointe reposant sur le sol, il attentait là pour en découdre à l'évidence.

Fei n'avait qu'une simple dague mais cela ne le démonta pas. Il ramassa sur le sol une pierre de bonne taille et s'avança vers l'Ombre.


Bonsoir.

L'Ombre se tourna lentement vers lui mais ne répondit pas.

Les nuages cachent les étoiles se soir... Un voile pudique sur leurs yeux. Sans doute pour leur épargner un macabre spectacle.

Le sens caché des paroles de Fei n'échappa pas à l'Ombre qui releva doucement la pointe de son épée.

Alors, Fei voulant le surprendre se rua sur lui tout en lui jetant au visage la pierre qu'il avait ramassé.
Le projectile atteint sa cible, l'Ombre surpris en effet eut un mouvement de recul de la tête.
Fei en profita pour bondir sur lui la courte lame au poing. Il brandissait la dague pointée directement sur la poitrine de l'Ombre. Il était averti, il ne voulait lui laisser aucune chance.
Il était sur le point de toucher au but quand il ressenti une violent douleur au niveau des côtes.
L'Ombre avait réagi ! Un pas très vif sur le côté et une lourde bourrade de la main. Fei fut projeté de plein fouet contre un arbre.
Le choc fut si violent qu'il lui sembla qu'il se brisait en deux.
Le monstre l'avait frappé avec une force incroyable et le choc l'avait envoyé à plusieurs mètres !
Et le voilà qui se rapprochait. Fei n'avait plus les idées claires Mais il n'avait pas lâché la dague.
Il était assis au pied de l'arbre mais ne bougeait pas.
L'Ombre leva son épée au dessus de lui. S'il l'abattait, c'en était fini de lui. Alors dans un sursaut d'énergie désespérée, Fei prit appuis sur le tronc et s'élança en avant. L'ombre avançait sur lui, le choc fut rude et inévitable.
Le poignard pénétra au niveau des intestins.
L'Ombre s'arrêta net. Pas le moindre cri pourtant. D'un revers de la main il envoya de nouveau le roux téméraire rouler au loin. puis d'un geste clair et sans hésitation, il retira la dague.

Fei ne vit pas cela car ce nouveau choc avait eu raison de sa conscience. Il avait à l'évidence plusieurs côtes cassées et son visage ainsi qu'un bonne partie de son corps étaient contusionnés.

Il flancha, il sombra quelques heures.

L'ombre l'aurait achevé si ceux qu'il attendait n'étaient pas arrivés à cet instant.
Une petite dizaine de cavalier au pas.
Il les attaqua sans aucune hésitation.

Quand Fei se réveilla, il n'était plus que douleur.
Il était à la demeure de Mathylde de Mornay et Carabas s'occupait de ses blessures. Toinette était là aussi.
Elle était à la fois soulagée et très en colère...
Carabas
Carabas voulait faire vite, il s'équipa et s'apprêtait à partir quand on frappa à la porte. C'était Augustine. Mais le jeune comte n'avait pas du tout la tête à la grivoiserie !
Pourtant le visage défait de la jeune femme le conduit à prendre le temps de l'écouter.

Elle était enceinte !
Il ne s'attendait pas à cela !
Un instant il ne sut que faire.
Puis, se reprenant, il plongea son regard dans le sien et posa sa main sur sa joue.

Je... Ca va aller. Je vous promets. Ca va aller.

Puis il partit rapidement. Il avait à faire, cette nouvelle, il ne voulait pas la laisser prendre l'ascendant sur sa détermination. Il devait rester concentré sur son objectif. Il règlerai le cas d'Augustine plus tard !
Il vit dans les yeux de la jeune femme qu'elle était inquiète de le voir partir ainsi. Il ne s'en soucia pas.

Il se rendit directement au prieuré.
Là, il redevint le Chat... Discret, léger, invisible...
Il se procura une robe de moine et se fondit dans la foule des ecclésiastiques.
Il visita, écouta...
La nouvelle de la mort atroce du moine était déjà parvenue jusqu'au prieuré.
Carabas tâcha de savoir ce qui allait se décider.
Les moines étaient dans tous leurs états.
Ils parlaient beaucoup. Carabas en profitait.
Il apprit que l'abbé avait écrit à l'inquisition.
Le messager était sur le point de partir.
Carabas savait ce qu'il voulait.
Un messager, un abbé et deux moines de rang élevé étaient au courant...
Le messager était évidement la priorité.
Carabas s'arrangea pour le suivre. Il devait prendre la route.
Le comte de Morlieu prit les raccourcis et attendit le messager à la sortie de la ville.
Il intercepta le messager.


Messire... Mon père devrais-je dire ! Vous avez en votre possession un message que je souhaiterai vous prendre...
Soyez coopératif et je vous laisse la vie sauve...


Le moine messager avait revêtu un habit civil et il portait l'épée.
Aux mots de Carabas, il dégaina sans hésiter.

Mais Carabas était sur ses gardes. Il ne lui laissa pas le temps d'approcher.
Sa dague fila et lui transperça la gorge.
Il s'effondra dans un râle glauque.

Carabas le fouilla et prit le message.
Puis, il rentra chez Mathylde.
Il avait un message à rédiger...
Alyx_
Toinette regardait Carabas soigner Feijian.
D'une voix calme mais froide:
-Je dois m'en prendre a qui?
Fei?Pour le fait que tu as faillis y rester?Mais qu'est-ce-qui t'as pris?!
Fleur t'a dit qu'il fallait y faire attention et en plus tu y es allé sans moi...C'est énervant ça
.

La brune se tourna vers Cara.
-C'est de ta faute aussi.
Tu n'aurais pas quitté le salon,tu aurais pu voir pour élaborer un plan avec Fei.
D'ailleurs tu étais où?
Fleur t'a cherché et comme je ne suis pas du genre a rassurer les gens,je dirais qu'elle est plutôt inquiète maintenant.
Désolée,je ne sais pas faire dans la finesse.


Aurèle la regarda d'un air interrogatif mélangé d'un peu de colère.
-Quoi?Tu sais comment je suis!
C'est bon,c'est Fleur,elle n'est pas fragile.
Pas comme Augustine que j'ai trouvé en pleurs devant votre chambre.
Je sais pas ce qu'elle avait ,je ne m'en suis pas occupée mais elle avait l'air d'être bouleversée.

_________________
Feijian
Fei se réveilla dans la douleur. Il grimaça. Sa poitrine, à chaque respiration lui infligeait d'horribles douleurs qui le figeaient.
Il lui fallut un bon moment pour reprendre ses esprits.
Il revit la scène du combat qui l'avait opposé à l'Ombre...
Pas de quoi être fier. L'homme l'avait projeté comme un vulgaire fétu de paille.
Il n'avait jamais vu cela... Il l'avait pourtant attaqué avec vigueur... Il était sûr de lui, sûr de son bras...
Mais le monstre était d'une rapidité incroyable... Fei ne comprenait comment c'était possible. Un instant, il voyait sa lame plonger dans la poitrine du colosse... L'instant d'après il avait disparu et c'est lui qui se retrouvait projeté avec une force extraordinaire contre un arbre !
Et puis... il lui revint à l'esprit qu'il avait fini par le toucher ! Il avait fini par lui enfoncer sa lame dans le corps ! Il se voyait plongeant sa lame jusqu'à la garde au niveau de l'intestin du monstre ! Personne ne survit à un tel coup !
Mais après, c'était le noir complet.

Puis il sombra plusieurs fois dans un sommeil agité. On le manipulait, il entendait des voix.

Quand enfin il finit par sortir de sa torpeur maladive, le comte de Morlieu venait de finir de poser autour de son torse un bandage serré, odorant... un quelconque baume.
La douleur s'en trouvait de fait légèrement soulagée.
Le blond avait des talents cachés ! A la bonne heure.
Et puis... Le regard de Toinette.
De quoi vous faire froid dans le dos.
Mais Fei avait du mal à suivre son discourt, il était encore sonné...
Alors, quand elle se tut, bien qu'il comprit qu'elle en avait après lui, il le vit dans son regard.
Alors, assez péniblement, il essaya de se redresser. Il y avait du monde autour de lui et il n'aimait pas ça. Il se sentait en infériorité, il trouvait cela humiliant.
Carabas l'aida à se redresser.
Là... Il se sentait un peu plus digne.
Cependant, une question le taraudait.
Il avait atteint l'Ombre, il en était sûr. Il était lui-même encore envie... Son corps douloureux ne lui laissait aucun doute à ce sujet !
Alors...


Est-ce qu'il est mort ?
Je l'ai touché...
Est-ce qu'il est mort ?


Fei attendait avec anxiété une réponse...
Fleur_de_songe
Fleur passe un long moment a jouer avec sa fille avant que cette dernière s'endort.
Il est temps de chercher Aurèle,il avait son air des mauvais jours dans le salon avant de disparaitre.

Première étape:ses parents,dans leurs appartement.

-Vous n'auriez pas vu Aurèle?

-Pas depuis le salon.
Un souci?


Fleur secoue la tête négativement avant de continuer.

Deuxième étape:Toinette,qui lui dit qu'elle cherche Feijian aussi.

Troisième étape:La Comtesse de Mornay,dans son bureau.
La blondinette l'embrasse tendrement,naturellement comme un couple qui se retrouve après une longue journée,lui demandant au passage si Aurèle était passé par ici.
Elle lui confirme que non mais qu'elle l'a vu quitté la demeure.

Fleur retourne à sa chambre,se demandant où il est allé.
Au détour d'un couloir,Augustine est là,les yeux rougis.

-Que se passe t'il?Vous avez un souci?

La jeune nourrice,à cet instant,ressemble à une proie effrayée.

-Non Dame...

-Non?Je dirais plutôt oui,dites moi ce qui vous arrive.

C'est le moment pour la brunette de tout avouer mais la peur la tiraille.

-Je suis...Enceinte...

-Enceinte?De qui?

-De...Monsieur le Comte.

Le temps s'arrête,Fleur est sous le choc,tout se bouscule dans sa tête,son visage est blême.

-Vous...Vous êtes sûre?

-Oui Madame...Je l'ai dis à votre époux avant qu'il ne sorte.

Fleur connait Aurèle,il ne reniera pas cet enfant,
Elle a envie de vomir,cette situation la rend malade.

Un regard vers Augustine,elle décèle comme une étincelle de réussite dans ses yeux.
Ce qui éveille Fleur.

-Bon...Vous irez voir une faiseuse d'ange.

-Avec tout le respect que je vous dois Madame,je refuse.

-Vous refusez?Je peux savoir pourquoi?

-C'est mon enfant,je veux le garder.

-Un bâtard.
Vous imaginez sa vie?Votre vie?
Comment allez-vous le nourrir ?L'éduquer?


-J'y arriverais....

-Seule?...Laissez...Je vais m'entretenir avec Aurèle et nous verrons!

Fleur tourne les talons et traverse les couloirs à nouveau vers le bureau de Mathilde.
Elle entre sans frapper,refermant la porte,la blondinette s'appuie dessus.
Ses nerfs lâchent,elle se met a pleurer tout en se laissant glisser pour s'assoir par terre sous le regard interrogatif et inquiet de Mathilde.

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Mathilde_de_mornay
Mathylde réglait quelques détails de succession. La mort du duc de Bréchon avait des conséquences. Leurs terres se jouxtaient. Elle ne voulait pas être spoliée.

Elle veillait au grain et ses intérêts étaient défendus ardemment.
L'heure avançait, elle dut allumer une bougie.
Son bras la lançait. Elle se plongeait dans son travail pour l'oublier.

La fièvre revenait le soir. Elle ne se ménageait pas. Elle avait une préparation qu'elle avait réalisé avec le comte. Elle préférait attendre que ce soit insupportable pour l'utiliser.

Sur son front, quelques gouttes de sueur perlaient. Cependant, elle avait froid.
Elle réajusta le châle qu'elle portait sur les épaules et se remit à l'ouvrage.
C'est alors qu'une première fois Fleur entra.
Un baiser. Comme une marque simple, naturelle de son estime, de son amour.
Elle l'embrasse comme on embrasse son compagnon. sans hésitation, sans honte.
Mathylde en ressent dans tous le corps des frissons de plaisir.
Des mains qui se caressent doucement.
Quelques mots et la voilà repartie...
Mathylde reste pensive un instant... Elle se sent amoureuse. Elle se sent emportée, comme elle ne l'a jamais été.
Il faut qu'elle finisse ce qu'elle fait après, elle ira voir Fleur... Elle a une surprise pour elle.
Mais elle n'a pas le temps de mettre son projet à exécution. Voilà que Fleur revient.
Elle est pâle, décomposée.
Elle s'effondre contre la porte !
Mathylde s'inquiète. Que c'est-il passé ? Elle se rapproche de Fleur et s'agenouille près d'elle.
Elle n'a aucune expérience pour consoler quelqu'un... Alors... plutôt que de dire une bêtise elle préfère se taire.
Elle s'assoit tout à côté de son amante. Elle pose doucement sa tête contre la sienne.
Puis tout bas, elle entonne une chanson douce.
À un air simple, un peu mélancolique.

Si Fleur a besoin de parler... Elle parlera.
Sinon... Elle sait que son amie est là.
Mathylde parle bien... Mais elle sait se taire aussi.

Elle repense à l'acte de propriété qu'elle veut offrir à Fleur... La Belle Garde...
Pour qu'elle soit près d'elle toujours. Pour qu'elle soit heureuse.
Elle repense à la nuit dont elle rêve... La haut dans cette petite pièce où l'on accède par un escalier étroit derrière sa chambre.
On y voit le ciel... Il y fait bon.
Elle l'attendra là toutes les nuits...
Elle a très froid. Elle se blottie contre son amie.
Elle ferme les yeux.
Elle revoit ces dernières heures et ces moments fous de passion partagés avec Fleur. Elle en a les larmes aux yeux... Si elle n'y prend garde, elle va bientôt pleurer comme elle.
Elle attend...
Fleur_de_songe
Dans les bras de Mathilde,Fleur se calme,comme une enfant qu'on apaise.

-Augustine est enceinte d'Aurèle...

Elle se blottit un peu plus contre la blonde,sa tête se posant sur sa poitrine,elle entend son coeur battre.

-Je ne sais même pas a qui en vouloir...Moi?Mais Augustine s'est laissé faire sans hésitation.
Aurèle?Je ne l'ai pas forcé et Augustine n'a pas dit non,au contraire.


La blondinette glisse le bout de son doigt sur le haut de la poitrine de Mathilde avant de retirer le lien de son corsage pour en libérer un de ses seins qu'elle prend de pleine bouche,mordillant l'extrémité avec finesse.

-Ils avaient envie l'un de l'autre...Au moins je le savais...

Fleur lui remonte le bas de sa robe,glissant ses doigts en elle,faisant de léger mouvement avant de les enfoncer plus fort,alternativement.

-Sinon...C'est sûr,ils l'auraient fait quand même...Je l'aurais su que maintenant.

La Comtesse de Morlieu sent l'humidité excessive de Mathilde,ce qui l'excite un peu plus,elle vient se frotter contre elle,la mordant de temps en temps assez fortement, la blondinette continue ses mouvements jusqu'à leur jouissance.

-On en serait au même point...

Fleur passe ses doigts humides sur les lèvres de son amante et sur les siennes avant de l'embrasser.
Elles se relèvent.

-Je dois en parler à Aurèle.

Laissant Mathilde comme ça,Fleur file dans les couloirs.

-Madame!Monsieur votre ami est blessé!Il est dans une chambre au fond.

Blessé?
Elle court presque ,ouvrant doucement la porte.
Il est seul,il dort ou pas?

Apparemment son époux est passé pour le soigner.
Il est rentré....Oui mais de où?

-Fei...Tu dors?

Elle s'assoit sur le bord du lit,prenant la main de son ami dans la sienne,l'inquiétude se lit sur son visage.

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