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[RP]Eux,Elle

Alyx_
Toinette observa Feijian.
-Non,il n'est pas mort.
Il s'est même battu après.
Un vrai massacre.


Carabas posa sa main sur son épaule,lui disant qu'il fallait le laisser se reposer.
Elle opina,quittant la chambre,ils se dirigèrent vers la grande salle.
-C'est quoi cet homme?Comment fait-il pour avoir une force pareille?
Fleur nous a prévenu mais quand même.
C'est inhumain!
Au faites,tu étais où?
Ta femme te cherchait .


Ils passérent devant le bureau de la Comtesse de Mornay,il lui sembla entendre des voix et des gémissements mais elle n'y prêta pas plus d'attention que cela.
Après tout,la Mathilde était libre de s'envoyer en l'air avec qui elle voulait.


-Je vais aller me reposer,merci pour tes soins à Feijian.
Toinette lui fit un sourire de remerciement et entra dans sa chambre.

Quelques instants plus tard,on frappa à sa porte.
Elle alla ouvrir.
-Et bien Aurèle,tu....
Ah non...
Bonsoir Adénor.

-Bonsoir Toinette,je venais aux nouvelles de votre fiancé.
-Fiancé?Non,compagnon.
Il va s'en remettre,sa fierté a été le plus touché.


Elle ne put retenir un mince sourire qui n'échappa pas à Adénor.
-Cela vous va très bien de sourire.

Toinette fronça les sourcils.
-Je vous souhaite une bonne nuit.

Elle lui claqua la porte au nez.
_________________
Mathilde_de_mornay
Fleur... Encore une petite heure de bonheur intense...
Sa bouche sur son sein. ses dents sur son têton...
Mathylde prend les caresse de son amante avec une sensibilité et un frisson intense, profond, incontrôlable. Dès le premier contact elle est débordée par ses émotions.
Mathylde est légèrement fiévreuse. Elle est fatiguée. Elle est éprouvée par ses dernières journées, par ce flot d'émotions qui la parcoure sans cesse. Elle n'est plus capable de jouer. Quand Fleur la prend... Quand elle la pénètre sans préavis, sans préliminaire...
Très vite elle se sent partir. Elle prend un plaisir immense elle ne contrôle plus rien. Elle perd pied. La tristesse de Fleur mêlée à son amour à ses gestes appuyés...
Mathylde y succombe totalement.
Emportée par l'émotion qui les lie... emportée par la passion par le plaisir, Fleur elle-même se prend à perdre la raison.
Gémissements incontrôlés... secousses intenses.
Un moment de pure plaisir...
Elles ne jouent plus en cet instant. Il se passe quelque chose... Quelque de chose d'inédit. Un bouleversement dans le cœur et dans la tête de Mathylde.
Quand elle sera seule, qua Fleur sera sortie...
Elle sera changée. Définitivement.
L'étreinte s'achève par cette marque de fabrique unique... Le baiser de Fleur.
Quand la belle vient poser ses lèvres sur les siennes après les avoir si impudiquement humidifiée, Mathylde prend ce baiser avec passion avec ferveur. Elle prend cette bouche qui s'offre. Elle prend cette langue...
Elle ne les quitte qu'a regret...

Mathylde attend là un bon moment...
Elle sent encore entre ses cuisses les signes de son plaisir couler. Elle n'en revient pas.
Alors, quand elle reprend ses esprits, elle se dit qu'elle doit aller voir le comte... elle veut lui parler.
Feijian
Fei a du mal a respirer. Toinette est sortie. Il a aperçu son regard assombri. Cela ne lui plaît pas. Il veut lui parler !
Il se redresse mais sa poitrine est sur le point d'exploser.
Il comprend que Toinette doit être en colère contre lui. Il est parti affronter l'Ombre seul, sans elle, sans même la prévenir. Il a agit égoïstement. Comme toujours. comme si les autres n'existaient pas. Elle doit lui en vouloir et elle a raison.
Il bascule sur le côté du lit, ses pieds retrouvent le sol. La nausée lui vient tant la douleur est insupportable. Il sert les dents.
L'Ombre a faillit le tuer. Il ne comprend pas pourquoi il n'a pas fini le travail... I n'a surement pas eu le temps... Fei sent qu'il doit sa survie à un concours de circonstances.
Mais si le monstre l'avait occis... Toinette serait restée seule. Elle lui a donné sa confiance, son amour, son regard. Il les a pris, sans hésiter sans réfléchir. Et voilà qu'à la première occasion il se jette dans les bras de la faucheuse... sans hésiter, sans réfléchir. Il se sent idiot, ingrat, minable...
Il n'a même pas réussi à l'éliminer. Le bilan de son initiative est pitoyable...
Alors il se lève. Il sert les poings, il manque de s'évanouir et reste debout uniquement parce qu'il s'accroche au montant du lit comme un naufragé à sa bouée.

Il se dit qu'il a peut-être perdu Toinette à cet instant. Il s'en veut. Son cœur se sert. Comment peut-il ainsi toujours laisser mourir ce qui est beau ? Comment peut-il être si incapable de porter ses rêves ? Elle est trop bien pour lui. Elle mérite mieux que ce qu'il lui offre. Elle mérite de l'attention, de la considération de l'estime. En la tenant loin de ses actions dangereuse, il ne lui donne que du mépris. Il se déteste à cet instant. Si elle le repousse... Elle aura raison. Il acceptera.

S'appuyant sur les murs il longe les couloirs péniblement jusqu'à la porte de la chambre. Il ne désert pas les dents. Sa respiration est rapide et courte, il ne peut pas gonfler ses poumons sans que la douleur ne le mette à genou.

La porte. Il espère qu'elle est là derrière, il ne se sent pas de parcourir toute la demeure à sa recherche. Sa tête tourne. Il ouvre la porte doucement. Elle est là...
Elle le regarde, il doit avoir un air assez pitoyable car il voit dans son regard un mélange de crainte, de colère et d'inquiétude.
Il s'approche d'elle en se redressant, il ne veut pas l'inquiéter plus, il veut la rassurer sur son état. Un instant, il ne sent plus la douleur, il s'approche d'elle et baisse les yeux.
Il prend sa main, elle ne bouge pas. Il sent sur lui son regard froid.
Il tombe presque à genou à ses pieds.
Il passe ses bras autour de ses jambes et pose sa tête contre ses cuisses.


Je viens chercher ton pardon...

Sa voix est faible et sifflante, ça le gêne il veut la rassurer, il déglutit mais ça ne change rien. Tant pis. Il faut qu'il parle !

Je me suis comporté en imbécile... Je n'aurai pas du partir ainsi.
Fleur m'a dit qu'il était dangereux. J'ai cru que je serai assez fort... J'ai souvent été mandaté pour ce genre d'action... Avant, j'étais le champion du seigneur qui m'employait. assassinats, duels, missions nocturnes... j'ai fait cela souvent...
Je pensais que ça irait... J'avais tort.
L'Ombre... Il est sensé protéger leur fille... Mais il attire sur elle les foudres de l'inquisitions. En l'éliminant lui... Je mettais un terme à cette menace... J'ai agit en soldat... Je pensais que c'était la seule chose à faire.
C'est que j'ai vu cette petite... Quand elle est venue vers moi. Quand elle m'a sourit...
Elle m'a agrippé le cœur... J'ai voulu la protéger...
Je n'ai pensé à rien d'autre...
Voilà...
Toinette... C'est toi l'étoile que je regarde chaque soir... Mon... étoine... C'est comme que je l'appelle.
Tu sais...
Fleur accomplit ce dont je n'ose rêver. Son enfant, son mari...
Je voulais protéger cela.


Sa voix faiblit. Sa tête tourne il met sa main devant sa bouche, il essaie de se relever, il tousse, sa main se couvre de sang. Il tombe sur le côté.

Toinette se baisse affolée.


Je viens chercher ton pardon.
Alyx_
Le bruit de la porte,pourtant personne a frappé.
Elle découvre Feijian.
Que fait-il là dans son état?

La colère, qu'elle à facile,s'empara de Toinette en croisant son regard.
Il tomba à genoux devant elle,l'entourant de ses bras.

Chercher le pardon?
Pourquoi?
Pour être allé affronter l'Ombre sans elle?
D'avoir prit des risques inconsidérés?
D'avoir agit égoïstement?

La brune l'écouta,son regard s'adoucit à ses explications.
Isil,la fille de son amie,petite blonde aux grands yeux innocents.
Comment pouvait on y résister?
Comment ne pas vouloir la protèger?

Feijian s'écroula.
Affolée Toinette se laissa tomber à genoux au sol.
Du sang,il y en a trop!
-A l'aide!
Fei a besoin d'aide!

_________________
Fleur_de_songe
Des cris de détresse.
La voix de Toinette.
Fleur court jusqu'à la chambre.
Mais que s'est il passé?
Elle l'avait vu en train de dormir profondément.

Toinette relève la tête vers elle,jamais elle n'a vu son amie avec un regard pareil,elle peut y voir la peur ...Toinette qui a peur.
Toinette qui est morte d'inquiétude pour un homme.
Toinette...Qui pleure.
La blondinette n'en revient pas.

-Je vais chercher Aurèle!

Fleur se dépéche,pourvu que son époux soit dans la chambre!
Elle y entre avec fracas,il n'est pas là!
La blondinette essaye de réfléchir...La bibliothèque!
Elle s'y précipite.
Oui...Il est là!Entrain d'écrire.

Elle se stoppe,prise dans une pensée...Augustine,il va falloir qu'ils en parlent mais ce n'est pas le moment!

-Aurèle!Viens vite!Feijian s'est écroulé dans la chambre de Toinette!
Il perd du sang!
Dépêche toi!

_________________
Carabas
Carabas est surpris lorsque Fleur, dans tous ces états entre dans la bibliothèque. La voilà qui crie, Feijian s'est écroulé ! Bon sang mais il était censé dormir !!!
Cara se lève et suit précipitamment Fleur jusqu'à la chambre de Fei et Toinette. La brune est à genou et tiens la tête de Fei dans ses mains, il est allongé au sol il semble inconscient.

Cara fronce les sourcils, il n'est pas content !
Il ausculte Fei, sa cage thoracique, le sang qu'il crache, sa toux...

Il demande alors de l'aide pour l'allonger sur le lit. Il faut le porter.
Une fois fait, Cara lui soulève la tête et la cale dans un oreiller. Fei est pâle, mais bientôt la toux cesse.
Toinette regarde Cara anxieuse. Elle attend des réponses, son regard est éloquent.
Cara regarde le blessé puis fait signe à Toinette de le suivre en dehors de la chambre.
Fei ne bougera pas avant un moment !

Toinette... Je vais être franc ! Il a du sang dans les poumons... c'est pas bon ! En se levant, il a du se faire une perforation.
S'il s'en remet là... Il aura beaucoup de chance...
Alors tu reste avec lui... Il bouge pas ! Tu m'entends ? Il bouge pas où il est mort !
Je vais faire préparer des bouillons... Toi tu le quitte pas des yeux !

Cara la laisse là sans plus d'explication. Il sait qu'elle aime la franchise, il ne la ménage pas.

Il cherche Mathylde. Quand il la trouve il remarque à peine qu'elle n'est pas dans son état normal.
Il la tire par le bras, il l'emmène au laboratoire. Il a besoin d'elle. De son savoir faire.
Ils préparent les potions et un bouillon riche.

Une fois fait, il sent qu'elle veut lui parler...

Il lui demande d'attendre un peu.
Il retourne auprès du blessé. Toinette le veille.
Il lui donne ses consignes. Elle doit donner du bouillon à la cuiller...

Il retrouve ensuite Mathylde dans son bureau.
Alyx_
Toinette était inquiéte,nerveuse,elle attendait le diagnostic d'Aurèle quand celui là l'entraina hors de la chambre pour lui expliquer.
Elle l'écouta attentivement et il la laissa là.

Un regard glacial vers Fleur qui était restée dans le couloir avant de lui fermer la porte au nez.

Toinette alla s'installer sur un fauteuil près de Feijian.
Elle lui en voulait.
Elle en voulait à Fleur,tout était de sa faute.

La brune n'arrivait pas a contenir ses larmes,elle ne voulait pas perdre Feijian,elle l'aimait tellement.
Pour la première fois de sa vie,elle faisait confiance à un homme,elle lui avait ouvert son coeur,donné son âme.
Il représentait tellement à ses yeux.
Il était son avenir.
Pour la première fois,elle savait ce que aimer voulait dire.

Carabas arriva avec du bouillon avant de repartir,la laissant seule.
Difficilement,elle lui donna le liquide.
-Fei...Je t'en prie,fais un effort.
Ne me laisse pas,s'il te plait,j'ai besoin de toi.


Une larme perla venant finir sa chute sur la joue de Feijian.
_________________
Fleur_de_songe
Fleur reste en retrait pendant qu'Aurèle donne ses soins à Feijian sous le regard inquiet de Toinette.
La blondinette pose une main sur l'épaule de son amie mais celle-ci se pousse,l'évitant.

Son époux explique les risques avant de partir.
Fleur tente une approche mais le regard de la brune l'arrête net.
La porte se referme.

La blondinette reste là avant d'aller dans le parc.
La nuit est installée depuis un moment,il fait froid,elle s'en moque.

Elle ressasse tout les évènements des derniers jours.
Rien ne va!Tout va de travers!
Et la blondinette en vient qu'elle est la seule fautive.

Si elle n'avait pas demander à Feijian de venir...Il serait tranquille avec Toinette sur les chemins,il n'essayerait pas de survivre!
Toinette ne lui en voudrait pas.
Si elle n'avait pas franchi la limite avec Augustine,la nourrice ne serait pas enceinte!
...D'ailleurs si elle ne s'était pas enfuie de Chinon,il n'y aurait pas eu de nourrice!

Fleur s'en veut....Elle remonte plus loin dans ses souvenirs.
Si elle n'avait pas rencontré Aurèle,Isil ne serait pas de ce monde,sa famille ne serait pas en danger.
Si elle avait écouté le soir de l'attaque face à l'armée à Chinon,elle n'aurait pas perdu son fils...

Un regard sur son ventre,quel avenir pour cet enfant?
Tout ces choix sont mauvais,tout ça à cause de son caractère entêté.

Fleur s'assoit sur un banc,un regard vers la demeure.
Une fine lumière s'échappe de la chambre de Toinette et Feijian.
A une autre fenêtre,elle aperçoit deux ombres,elle distingue les formes,celle d'Aurèle et de Mathilde,ils doivent voir pour des potions.

_________________
Mathilde_de_mornay
Mathylde suivi Carabas dans le laboratoire et l'aida à réaliser les potions.

C'était très facile de travailler avec lui, il était prévenant, patient et calme.
Tous ces gestes étaient précis.

Mais elle voulait qu'il soit un peu disponible. Elle avait besoin de lui parler. Elle avait besoin de se confier.
Il était son rival pourtant, il était le mari de Fleur. Et malgré les apparences et ce qu'elle avait ressenti chez Fleur, elle se doutait qu'elle n'était pas de taille face à cet homme hors du commun.
Mais en sa présence, elle ressentait une sorte de confort, de sécurité que jamais un homme ne lui avait procuré. Alors qu'elle avait tout simplement imaginé le supprimer quand elle l'avait rencontré, maintenant, elle recherchait sa présence rassurante.
Si elle devait parler à quelqu'un, c'était lui assurément !
Alors, quand enfin il eut terminé de s'occuper de son patient, elle s'arrangea pour se trouver seule avec lui.



Messire Aurèle...
J'ai à vous entretenir.
Je crois qu'il est temps pour moi de prendre un moment pour vous parler à cœur ouvert.


Le comte de Morlieu semble fatigué, soucieux, irritable. Pourtant devant le ton qu'elle emploie, il se calme, il la regarde intrigué, il s'assoit et prend une posture d'écoute attentive. Il ne dit rien. Mathylde pense qu'il se méfie d'elle... Pourrait-elle l'en blâmer ?
Elle marque une pause puis, baissant, contrairement à son habitude, les yeux devant lui, elle se décide
.

Messire... Je n'ai... Je n'ai vraiment personne à qui confier ce que j'ai sur le cœur. Je ne sais quelle raison me pousse à vous parler à vous mais... J'en ressent le besoin impérieux.
Voilà donc... Je vous en prie, ne me coupez pas sans quoi je crains de ne pas avoir le courage d'aller jusqu'au bout.
Il s'agit... vous vous en doutez de votre épouse. Je nourris pour elle des sentiments... Qui sont forts. Forts, intenses, constants. Et qui je l'voue avec frayeur, me dépassent totalement.
Vous devez me croire folle de vous dire cela à vous. Mais j'ai compris que vous... autorisiez cette relation... Sans doute par amour pour Fleur... Sans doute parce qu'elle a besoin d'être aimée, adorée... Sans doute parce que vous savez qu'elle reviendra toujours vers vous.
Je pourrais essayer de vous la prendre... Je sais faire ces choses-là, je sais tourner la tête des gens... C'est mon maigre talent.
Mais je risquerait de la faire souffrir également. Et cela, aujourd'hui, je n'en suis plus capable...
Je ne me reconnais plus. Je ne suis plus moi-même.
JE me rends compte de l'incongruité de mon discours... Mais il fallait que je vous le dise...
Et puis surtout ! Je voulais vous assurer... Vous faire le serment même ! Que si votre indulgence pour Fleur se poursuit, si vous ne lui interdisez pas de venir me voir encore... Si vous nous laissez quelques instants de bonheur... Alors... je vous promets de la chérir, de faire tout ce que je puis, tout ce qui est en mon pouvoir pour la rendre heureuse.
Croyez-moi : je l'aime. Et à ce titre, je mets mes compétences, mon titre et ma fortune à votre service...


Sur ces mots, Mathylde s'agenouille devant le comte qui n'en revient pas. Puis elle pose un baiser sur ses chausses. Elle ne se relève pas. Elle attend dans une soumission absolue qu'il ne la relève...
Carabas
Carabas est un peu abasourdi par ces révélations.
Il sait que la comtesse de Mornay est une manipulatrice expérimentée. Il sait qu'elle peut être cruelle, impitoyable.
Pourtant dans sa voix, dans son attitude, dans son regard, il lui semble déceler un accent de sincérité. Un accent assez prononcé pour qu'il doute.

Et voilà qu'elle s'agenouille à ses pieds ! Là, il est très gêné car il a en horreur ce genre d'attitude soumise !

Il est embarrassé. Alors, il finit par la prendre doucement par l'épaule et par la relever.
Elle baisse toujours les yeux. A l'évidence elle attend une réponse...

Mathylde. Je ne sait vraiment que vous dire. Fleur... Personne ne la contrôle, personne ne lui dicte sa conduite. Elle est comme un nuage... Il passe devant le soleil s'il le souhaite. Personne n'y peut rien.
Fleur est libre de sa conduite. Je ne me sens aucun droit à lui interdire quoi que ce soit...
Cependant... Son état, le danger qui menace, les évènements récents... Je crains que tout cela ne finisse par l'atteindre...
Alors tout ce que je puis vous dire, c'est que je ferais, si je la sentait perdue tout ce que je peux pour la préserver.
Mathylde... S'il faut l'éloigner de vous. Je n'hésiterai pas une seconde. C'est ma famille, mon sang, mon âme.
Je respecte vos sentiments et votre démarche. Mais Fleur n'est pas incassable... Et je ne veux pas la perdre.

Ne sachant que dire de plus, Carabas laissa l la comtesse méditer ses paroles.
Il avait une autre femme à voir. Et cela commençait à l'agacer !

Il se mit donc en quête d'Augustine. Il fallait qu'il sache ce qu'elle avait en tête, l'avenir qu'elle imaginait pour son enfant et ce qu'elle était prête à demander et à sacrifier.
Il la trouva dans la chambre de Mathylde qu'elle préparait pour la nuit.
Elle avait les yeux rougis. Elle avait pleuré c'était visible.
Quand il arriva... elle aussi baissa les yeux, ce qui mit carabas de plus mauvaise humeur !
Bon sans y avait-il dans cette maison quelqu'un qui put ce soir lui parler sans se cacher ?
Il fut direct, n'ayant plus guère de patience tant il était nerveusement éprouvé.


Augustine ! Je veux que vous me disiez ce que vous souhaitez pour votre enfant.
A l'évidence, je suis responsable de son existence et je ne me défilerai pas. Ainsi donc, si vous ne vous opposez pas, il saura qui est son père.
Par ailleurs, je puis m'engager à vous assurer une petite rente vous mettant à l'abri du besoin. Vous n'aurez plus à travailler pour le compte de quelqu'un.
Vous pourrez ainsi élever vos deux enfants sans vous soucier du lendemain.
Je puis enfin prendre son éducation en charge. Il aura ainsi la possibilité de s'élever dans la société et de s'extraire de sa condition modeste s'il en a la volonté.
Voilà ce qui me semble raisonnable... Dites-moi ce que vous en pensez. Dites moi franchement ce qui vous tient à cœur.



Il s'était rapproché de la jeune femme et constata que cette fois encore, elle s'était mise en position d'attirer son regard sur ses formes généreuses. Il commençait à penser que ce n'était pas le fruit du hasard.
Il savait aussi que si Augustine accouchait d'un garçon... Cela pourrait lui donner des idées...
Il se demandait où en était la douce et timide nourrice qui les avait suivi pleine d'espoirs depuis Chinon...
Avait-elle changé ? Lui vouait-elle toujours une passion dévorante ou bien, devant son attitude froide et distante avait-elle fini par lui en vouloir ? Ou à Fleur... Elle avait menti une fois. Un fils lui donnerait des droits... oserait-elle réclamer ?
Ou bien était-elle perdue ?
Carabas n'aimait pas cette situation, il avait d'autres affaire autrement plus importantes, Il craignait pour la sécurité de sa famille. Il voulait en finir avec cette histoire !
Mais qu'en était-il de la jeune femme...
Quand elle releva les yeux, elle le fixa avec une force inhabituelle chez elle. Il y avait du désir dans son regard, de la malice aussi, de la provocation.
Carabas en fut surpris...
Augustine_
Elle ne put s'empêcher de sourire un court instant.

-Monsieur le Comte...Dame Fleur veut que j'aille voir une faiseuse d'ange...Je refuse et je ne vous demande rien.
Rien ne vous y oblige...
Je...Je suis désolée...Je n'aurais rien dû vous dire...
Je vous sais fort occupé et inquiet par tout ce qui entoure Isil,elle doit rester votre centre d'attention.


Augustine glissa sa main dans celle de Carabas,la serrant tendrement.

-Prenez soin de votre fille,c'est le plus important,il faut la protèger,elle est tellement merveilleuse.

Elle se mit sur la pointe des pieds pour déposer un doux baiser sur sa joue.

Sa voix était douce,sincère.
Son regard était lui aussi d'une douceur incroyable.

-N'en voulez pas à votre épouse pour la faiseuse d'ange...Je la comprends.

Augustine se souvient du regard de Fleur quand elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte,à cet instant elle sut qu'elle avait le dessus,que la Comtesse ne pouvait rien faire.

-Je vous laisse aller vous reposer Monsieur le Comte.
Je suis désolée de vous avoir fait perdre de votre temps que je sais si précieux en ce moment.


La jeune nourrice lui fit une légère révérence avant de quitter la chambre.
Carabas
Carabas ne comprend pas la réponse d'Augustine.
Il est las. Il a envie à cette heure de retrouver Fleur, de se coucher près d'elle.

Il la cherche mais elle semble sortie. En revanche, il tombe sur Isil et sa nourrice...
Chaque fois qu'il voit la nourrice... Il repense avec regret à Augustine...
Isil en le voyant se jette sur lui. Elle rit, il la prend dans ses bras et elle a mille choses à lui dire ! Elle n'arrête pas et veut lui montrer tout un tas de choses ! Elle le tire par la main, il faut qu'il regarde ce qu'elle a fait dans la journée... Sa poupée... Tant de choses !

Puis, quand la grosse femme la reprend en charge, Cara se dit qu'il ne lui reste plus qu'à chercher dehors...
Il sort avec dans les yeux le sourire de sa fille.

Il aperçoit son épouse. Il s'approche doucement. La nuit tombe, il la devine plus qu'il ne la voit.
Il arrive derrière elle. Il passe ses bras autour de son cou. Il se serre contre elle et regarde dans la même direction. Elle pose sa tête contre son épaule. Il pose ses mains sur son ventre.

Ils ne disent rien. Le comte finit par fermer les yeux. Il respire profondément, il soupire.
Dans le parc les animaux nocturnes se risquent sous leurs yeux. Une biche ! Elle surgit d'un fourré. Elle s'arrête net devant eux, comme surprise de les découvrir là immobiles et silencieux.
Puis elle s'en va, presque nonchalamment.


La biche est à sa place... Si nous rejoignions la notre ?
Il commence à faire froid non
?


Avant qu'elle ne réponde, Cara passe ses mains sous ses jambes et la soulève puis la porte vers la demeure.
Il se met à courir, il tourbillonne. Il trébuche, manque de tomber !
Les voilà qui rient. Ils arrivent à la porte de la demeure. Il rient toujours, Cara ne lâche pas Fleur. Il court dans les couloirs et ils font un bruit du diable !
Il se disent de faire moins de bruit mais ça les fait rire plus encore.
La chambre.
Cara dépose Fleur avec délicatesse sur le lit.
Puis il entreprend de lui ôter ses bottes. Il dénoue tous les cordons de sa tenue afin qu'elle se sente plus à l'aise.
Puis il masse ses membres pour délier ses muscles.
L'âtre est garni, sa seule lumière projette sur les parois des ombres mouvantes.
Ce soir, Cara cajole son épouse, il lui parle doucement, il la fait rire. Il parle d'avenir, il parle de ses rêves.
Il parle à son ventre qui prend du volume progressivement. Il lui dit combien il aime sa maman...
Quelques baisers quelques caresses. Les soucis de ces derniers jours s'effacent au contact chaleureux de la jolie blonde.
Des instants calins, doux, sensibles.
Ils s'endort près d'elle, tout près. Il est serein. Demain apportera son lot de problèmes graves. Ce soir, il n'y a plus que le corps engourdi de sommeil de Fleur qui sombre dans ses bras.
Mathilde_de_mornay
Mathylde est encore secouée par la passion qui l'habite. Elle garde la brûlure des caresses de Fleur.
Elle a ressenti son empressement, son intention. Elle a ressenti son amour. Elle ne peut en douter. Fleur, l'aime... Fleur a envie d'elle. Elle l'a prise, elle l'a conduite au plaisir ultime. Mais surtout, elle l'a rejointe... Mathylde entend encore les gémissements de Fleur qui se mêlent aux siens alors qu'elle ne la touche pas. Alors qu'elle se laisse faire.
Alors qu'elle la laisse faire.
Elle n'a pas provoqué cette situation. Fleur l'a prise sans que pour une fois Mathylde n'ait rien provoqué. Et... Quel bonheur... Elle ne s'en remet pas !
Elle ne joue plus. Elle n'y pense même plus...
Pourtant, elle pourrait tirer grand parti de la situation ! Augustine enceinte !!
Cela ne peut que rapprocher Fleur d'elle...
Elle n'aurait pas grand chose à faire, grand chose à dire.
Mais pour l'instant, elle ne peut construire le moindre raisonnement, la moindre manigance.
Elle décide de rejoindre cette pièce derrière sa chambre. Le petit escalier qui y mène... la porte épaisse. Quelques bougies... Si seulement...
Mathylde attend donc là... Le temps passe. Elle attendra longtemps. Elle sait bien que Fleur peut ne pas la rejoindre mais elle aimerait tant passer la nuit avec elle...
S'endormir près d'elle, pouvoir l'aimer toute la nuit, se réveiller à ses côtés.
Elle imagine les mille façon de lui donner du plaisir. Elle imagine leurs corps enlacés. Toute la nuit devant elles, tout leur temps pour se découvrir.
Elle a très envie...
Elle rêve.
Elle se déshabille totalement.
Elle laisse errer ses mains.
Si Fleur la rejoint...Elle sera... prête...
Elle se sent plus amoureuse que jamais.
Fleur_de_songe
Dans le parc,entre ses bras,Fleur sourit,elle est bien.
La blondinette oublie ses pensées négatives,près de lui son coeur bat à un tout autre rythme,elle l'aime plus que sa propre vie.

En allant rejoindre leur chambre,ils rient de bon coeur,comme des enfants.

Là,l'un contre l'autre,ils se retrouvent,rien ne peut les déranger.
Ils s'endorment paisiblement.
Loin d'eux les inquisiteurs...L'ombre...Augustine...Mathilde...
A cet instant,ils sont heureux tout simplement.

Au petit matin,les gazouillis des oiseaux éveillent Fleur,elle s'étire avant de déposer un tendre baiser sur les lèvres de son époux.
La blondinette n'a pas envie de se lever de suite,elle reste blottie tout contre lui.
Soudain,sans prévenir,elle se redresse,un sourire vient éclairer son visage.
Fleur prend la main d'Aurèle pour la poser sur son ventre.

-Il a bougé!

_________________
Feijian
Fei avait bien senti que son état s'était dégradé.
Il savait aussi que lorsqu'on en venait à cracher du sang... Ce n'était pas bon signe.
Pourtant, il avait à faire, il voulait se lever et organiser la défense de la demeure. Mieux, il voulait inverser la situation et partir en chasse ! Il fallait donc qu'il se lève, qu'il cesse de lambiner et qu'il aille donner ses consignes.

Seulement... dès qu'il ouvrait les yeux, Toinette était là. Elle ne le quittait pas un instant. Il avait bien essayé de lui sourire, de l'amadouer en tâchent de lui montrer qu'il allait mieux... Rien n'y faisait ! Elle tenait bon, elle lui interdisait de se lever et chaque fois qu'il ouvrait la bouche, elle lui collait une cuiller de bouillon à avaler !
Il n'en pouvait plus.
Cependant, doucement, il sentait ses forces revenir. Au début le moindre mouvement le réveillait et lui arrachait des gémissements de douleur qu'il réprimait tant bien que mal.
Toinette était là.
Parfois la fièvre le faisait délirer, il voyait des choses qui n'existaient pas et risquait de se blesser en s'agitant. Mais la main douce de Toinette sur la sienne, sur son front suffisait à le calmer.
Combien d'heures, combien de jour était-elle restée là à son chevet ?
Il était incapable de le dire...
Mais il finit par se sentir très ému de la voir sans cesse à ses côtés.
Il avait toujours du mal à comprendre qu'il puisse susciter de l'intérêt.
Il ne voulait pas être une charge.
Mais Toinette restait là. Patiente. Souvent silencieuse.
Le cœur de Fei se gonflait à la seule idée qu'elle put perdre autant de temps pour lui. Alors, il voulait guérir ! Pour elle. Exister encore un peu. Pour avoir la possibilité de la remercier, pour qu'elle sache combien finalement, sa présence lui était d'un réconfort inestimable.
Plus il la sentait là, plus il espérait qu'elle serait là encore à son réveil... Et elle ne le décevait jamais.

Puis... Après quelques jours, il se sentit mieux. Plus de sang, plus de fièvre.
Même ses cauchemars le laissaient en paix.
Il pensait que bientôt il pourrait se lever.
Une nuit, alors qu'l se réveillait, il la vit là, endormie près de lui. Alors doucement il baisa sa chevelure. Il lui parla tout bas.
Il lui dit alors qu'elle dormait, tout ce qu'il ressentait. Il vida son cœur... Sûr qu'elle ne l'entendait pas.

Puis vint un moment où elle se blottit contre lui.
Et là, tout simplement, il se sentit bien.
Bien comme il n'avait pas été depuis fort longtemps. Il se sentait vivre.
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