Mathilde_de_mornay
Mathylde attendit longtemps.
Le feu dans l'âtre montrait des signes de faiblesse.
Bientôt elle eut froid et du se couvrir.
Il était tard. Elle commençait à penser que Fleur ne viendrait pas. Alors, elle hésitait. Devait-elle attendre encore ? Ou bien cela ne servirait-il à rien ?
Elle se posa la question encore un bon moment. Mais le problème était tout simplement insoluble.
Alors, comme elle n'était pas de celles qui se torturent l'esprit pendant des heures, elle décida d'allumer une petite chandelle et décréta que lorsque celle-ci serait éteinte, elle retournerait dans sa chambre.
Elle se doutait que Fleur ne viendrait pas chaque nuit la retrouver. Elles avaient eu dans la journée un moment très intime et très fort, Mathylde ne pouvait demander plus. Et puis. peut-être n'avait-elle tout simplement pas pu venir...
Pas si simple.
Quoi qu'il en soit, lorsque la chandelle fut éteinte, Mathylde était déçue.
Elle prit ses affaires et sortit de la petite pièce retirée.
Elle descendit l'escalier froid et réintégra sa chambre.
Augustine l'attendait comme chaque soir. Mathylde refusait de dormir seule. Il lui fallait quelqu'un dans la pièce. Cela lui venait de l'enfance. Elle n'avait jamais pu se passer d'une présence pour s'endormir. Augustine semblait étonnée de la voir arriver si tard, elle baillait aux corneilles.
Voyant son regard surpris, Mathylde fit mine de l'ignorer. Mais lorsque la suivante lui passa ses habits de nuit, elle l'observa très attentivement. Elle voulait voir sa réaction.
J'ai fait l'amour avec ton ancienne maîtresse... toute la soirée, c'était incroyable !
Mathylde eut un léger rictus de satisfaction en voyant l'effet de ses mots sur la jeune femme... C'était trop facile.
Elle alla se coucher la laissant dans une expectative troublante.
Elle trouva très vite le sommeil. Une petite phrase avait suffit à la venger de cette attente longue et incertaine.
Le feu dans l'âtre montrait des signes de faiblesse.
Bientôt elle eut froid et du se couvrir.
Il était tard. Elle commençait à penser que Fleur ne viendrait pas. Alors, elle hésitait. Devait-elle attendre encore ? Ou bien cela ne servirait-il à rien ?
Elle se posa la question encore un bon moment. Mais le problème était tout simplement insoluble.
Alors, comme elle n'était pas de celles qui se torturent l'esprit pendant des heures, elle décida d'allumer une petite chandelle et décréta que lorsque celle-ci serait éteinte, elle retournerait dans sa chambre.
Elle se doutait que Fleur ne viendrait pas chaque nuit la retrouver. Elles avaient eu dans la journée un moment très intime et très fort, Mathylde ne pouvait demander plus. Et puis. peut-être n'avait-elle tout simplement pas pu venir...
Pas si simple.
Quoi qu'il en soit, lorsque la chandelle fut éteinte, Mathylde était déçue.
Elle prit ses affaires et sortit de la petite pièce retirée.
Elle descendit l'escalier froid et réintégra sa chambre.
Augustine l'attendait comme chaque soir. Mathylde refusait de dormir seule. Il lui fallait quelqu'un dans la pièce. Cela lui venait de l'enfance. Elle n'avait jamais pu se passer d'une présence pour s'endormir. Augustine semblait étonnée de la voir arriver si tard, elle baillait aux corneilles.
Voyant son regard surpris, Mathylde fit mine de l'ignorer. Mais lorsque la suivante lui passa ses habits de nuit, elle l'observa très attentivement. Elle voulait voir sa réaction.
J'ai fait l'amour avec ton ancienne maîtresse... toute la soirée, c'était incroyable !
Mathylde eut un léger rictus de satisfaction en voyant l'effet de ses mots sur la jeune femme... C'était trop facile.
Elle alla se coucher la laissant dans une expectative troublante.
Elle trouva très vite le sommeil. Une petite phrase avait suffit à la venger de cette attente longue et incertaine.