Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 20, 21, 22, ..., 41, 42, 43   >   >>

[RP]Eux,Elle

Augustine_
Augustine leva les yeux vers lui,hésitante.
Doucement avec des gestes très féminins ,elle retira ses vêtements,les laissant glisser le long de ses jambes,découvrant son corps aux yeux du Comte.
Elle ne pouvait s'empêcher de rougir.

La jeune nourrice posa un pied sur la marche,Carabas lui tendit la main pour l'aider.
Près de lui,son coeur battait la chamade,ils prirent place dans cette baignoire face à face.
Elle n'osait le regarder.
Un silence s'était installé,pas besoin de mot,juste des regards,des gestes...

Puis,lentement,elle vint contre lui.
Sa poitrine venant s'écraser sur lui avec douceur.
Augustine déposa des baisers sensuels,amoureux dans son cou.
Rien a voir avec les baisers de Fleur,ceux la étaient remplis de douceur,d'hésitation.

Son intimité cherchait celle du Comte.
Non pas de façon provoquante mais timidement.
Quand il pénétra en elle,Augustine ferma les yeux,poussant un léger soupir,elle enfouissa sa tête dans le cou du Comte.

Le clapoti de l'eau était le seul bruit dans la pièce.
Alyx_
Une envie de se détendre de ces jours a veiller et surtout de cette discussion.
Toinette n'avait qu'une pensée,celle d'un bain.

La porte de la salle des bains était légèrement entre-ouverte.
La brune la poussa doucement,sans bruit.
En voyant la scène devant ses yeux,elle referma la porte en toute discrétion..
-Bon,je me détenderais un autre jour..

Elle fit demi-tour pour aller à sa chambre,tout en se souvenant des courriers de son amie qui lui disait ses doutes ...La blondinette avait vu juste.
Si Fleur apprennait celà,elle ne donnerait pas cher de la peau des deux amants.

Toinette ferma la porte de la chambre,faisant un sourire gêné à Feijian.
-Tu devrais dormir un peu avant le souper...
_________________
Carabas
Carabas regardait Augustine sans rien dire.
Il ne l'invitait pas à le rejoindre, mais il ne la repoussait pas non plus.
Quand elle se dévêtit, il eut tout loisir de la contempler dans toute sa splendeur. Il ne détourna pas les yeux. Il goutait pleinement le spectacle qu'elle lui offrait.
Elle monta sur la marche... Il lui tendit la main pour ne pas qu'elle tombe. Pas une pouce de son anatomie ne lui échappa. La déesse brune s'enfonça doucement dans l'eau et rougit.
Il regardait sa poitrine qui pointait vers lui d'un air provoquant.
Ils ne parlaient pas.
La brune se rapprocha. Tous ces gestes étaient doux, souples et tendres.
Elle était profondément sensuelle et romantique.
Il reçut avec volupté ses baisers et quand elle vint sur lui, il guida son bassin de ses mains posées sur ses hanches puis sur ces fesses, afin qu'elle put se laisser doucement envahir.
Tout était doux en elle. Tout était à fleur de peau.
A peine fut-elle prise qu'elle soupira de plaisir.
C'était infiniment délicieux de la parcourir.
Cela ne fut pas très long, cela ne fut pas très mouvementé.
Mais ce fut intense.

_________________
Mathilde_de_mornay
La rivalité piquante qu'elle avait cruellement ressenti s'était évanouie... Il ne restait que le plaisir incroyable que Fleur prenait sous ses doigts agiles.
Mathylde dut serrer les cuisses violement tant la secousse que son bas ventre lui envoya fut intense lorsqu'elle fit crier Fleur de plaisir.
Se retenir en de telles circonstances lui demanda un effort tel qu'elle faillit s'évanouir.
Mais elle était heureuse, amoureuse, comblée...
Sa colère s'était transformée en une passion et une énergie bienveillantes qui avaient transcendé Fleur.
Mathylde aurait pu en rester là... Son bonheur se lisait sur son visage.
Mais Fleur poussa l'échange jusqu'à renverser les rôles.
Mathylde sentit l'envie chez sa partenaire de partager sa jouissance... Pourquoi résister.
Fleur la plaqua au mur Mais la courte douleur ne fit que l'exciter.
Quand elle vint jouer de sa langue, Mathylde cru défaillir. Fleur lui prit les fesses à pleines mains et les ouvrit, les pétrit.
La caresse que lui prodiguait sa langue la rendait folle.
Mathylde crispait ses doigts dans la chevelure de Fleur. Bientôt sa respiration haletante fut entrecoupée de gémissements sonores.
Elle allait rejoindre dans un plaisir immense son amante experte.
Mais la porte de la cuisine s'ouvrit bruyamment et la cuisinière qui venait prendre son office entra. Mathylde se saisit d'une cuiller qui reposait, verticale, dans un pot sur la table à portée de main.
L'ustensile vola et claqua contre la porte et la cuisinière effarée par la scène qui se déroulait sous ses yeux comprit qu'il fallait qu'elle sorte immédiatement !
Fleur recula sa tête et cessa ses caresses. Mais la comtesse lui agrippa les cheveux et la pressa contre son ventre en lui intiment l'ordre clair et impérieux de la lécher !
Hors de question de s'arrêter là ! Pas maintenant.
Mathylde avait employé un ton autoritaire mais c'était elle qui, à cet instant était totalement dominée par son plaisir.
Fleur dut le comprendre car elle reprit sans hésiter son ouvrage. Elle adjoint ses doigts à sa langue et visitant sa compagne sous tous les angles, comme pur lui rendre la monnaie de sa pièce, elle l'entraîna à des plaisirs qui submergèrent la comtesse au point qu'elle-même en vint à pousser des cris.

Quand Fleur se releva, et qu'elle regarda Mathylde d'un air mêlé d'amour, de fierté et de reconnaissance, Mathylde fit d'elle-même ce que Fleur lui faisait habituellement.
Ses doigt vinrent cherche son nectar intime puis vinrent en couvrir les lèvres de son amante. Elle l'embrassa alors goulument et pris soin de de ne pas en laisser une miette... Elle entendait montrer par là à sa belle qu'elle se soumettait totalement à ce petit rituel délicieux qui n'appartenait qu'à Fleur...
Enfin, elle plaça sa bouche tout près de l'oreille de Fleur.


Tu es tellement belle quand tu cris ta jouissance... Tu vas hurler la prochaine fois...

Puis, elle s'habilla tranquillement encore embaumée par le parfum de ces instants merveilleux.
Fleur_de_songe
Elle savoure son amante avec un plaisir non dissimulé jusqu'à l'extase.
Et puis ces quelques mots qui la font sourire.

Fleur remet ses vêtement,venant aider Mathilde a serrer son corsage,elle en profite pour déposer un léger baiser dans son cou.

Les deux Comtesses sortent de la cuisine.

-On se retrouve au dîner,je vais voir Isil.

Fleur revient à ses appartements,s'arrêtant devant la chambre de ses amis.
Y'allait ou pas?Toinette ne lui a pas parlé depuis l'attaque de Feijian.

Elle se lance.
Son amie sort sans un bruit.

-Euh...Tout va bien Toinette?

La brune a l'air soucieuse.
Pourtant Fei va mieux...

-Je sais que tu m'en veux pour ce qui est arrivé à Feijian...Suis désolée,je ne pensais pas qu'il allait y aller seul...S'il te plait,dis moi quelque chose!

La blondinette connait son amie pour sa franchise,elle espère qu'elle allait crever l'abcès une bonne fois pour toute.

_________________
Alyx_
"Fleur,ton mari est dans la salle des bains avec Augustine,ils sont en train de faire l'amour"
Non,Toinette ne pouvait pas lui dire cela pourtant la vérité elle n'hésitait jamais a la dire mais là,c'était impossible.
-Oui tout va bien,Fei va beaucoup mieux.
Tu devais te douter qu'il allait y aller!Tu aurais dû attendre que Cara soit là,il aurait peut être su le retenir.
N'en parlons plus.


La brune allait retourner à sa chambre.
-Fleur...

Elle regarda son amie,droit dans les yeux.
La blondinette se doutait elle de quoique soit?
Fallait il mieux se taire?
Toutes les vérités ne sont pas bonnes a dire parait il.
Et puis dans son état,c'était peut être aussi bien qu'elle ne sache rien.
-Je vais réveiller Feijian pour le dîner,on se retrouve à la table.
_________________
Augustine_
Augustine regarda le Comte avant de déposer un doux baiser sur sa bouche.
Un moment magique avec l'homme qu'elle aimait.
Elle avait l'impression de vivre un rêve,elle ne voulait pas se réveiller.
Alors la jolie brune se blottit entre ses bras,fermant le bleu de son regard.

La jeune nourrice n'avait aucun regret de ce moment intime ,elle l'avait tellement voulu,tellement espéré.
Peut-être qu'il la désirera de nouveau.
Peut-être qu'il allait lui faire une petite place dans son coeur,dans ses pensées.
Peut-être qu'elle gagnerait un peu de son amour.
Peut-être qu'il rêverait d'elle.
Peut-être...
Elle avait tellement d'espérance.
Elle l'aimait,elle ferait tout pour lui.

Un moment s'écoula avant qu'elle se lève du bain,l'eau ruisselait sur son corps en fines gouttelettes qui brillaient comme de petits diamants sous les derniers rayons du soleil de la journée.

Augustine enfila sa robe,il était temps de rejoindre la Comtesse de Mornay pour l'aider a se préparer avant le repas.
Mais avant de quitter la salle des bains,elle jeta un dernier regard amoureux vers le Comte.
Un sourire magnifique éclaira le visage de la nourrice et elle sortit.

Dans les appartements de Mathylde,la brune gardait un sourire et chantonnait doucement.
Fleur_de_songe
Fleur fait la moue,oui elle aurait pu s'en douter que Feijian allait y aller mais non,ça ne lui a pas effleuré l'esprit à ce moment là.

Quand Toinette entre dans la chambre,elle fronce les sourcils.
Quelque chose tracasse son amie,c'est étonnant qu'elle ne dise rien.
La blondinette est persuadée qu'elle lui cache quelque chose mais quoi?
C'est pas dans les habitudes de Toinette de faire ça.

Un haussement d'épaules et elle rejoint sa fille qui se trouve avec Adenor.

-Fleur,tu as l'air soucieuse,ça va?

-Oui...Enfin c'est Toinette,j'ai l'impression qu'elle n'ose pas me dire quelque chose...

-Ton amie qui n'ose pas dire des choses?Cela me semble improbable.

La blondinette sourit.

-Oui,tu as sûrement raison,je me fais des idées.

-Et toi?Comment vas tu?Ta grossesse?Tu fais attention?

-Oui papa,je fais attention,ne t'inquiètes pas.

-Bien sûr que si je m'inquiète,tu es ma fille et je te connais.

Fleur dépose un baiser sur la joue de son père.

-Je sais papa...

-D'ailleurs...J'ai pu remarqué que tu avais....Changé depuis que tu cotois la Comtesse de Mornay,il se passe quoi entre vous?

-Euh...Il ne se passe rien..Je m'entends bien avec elle,c'est tout....

-Fleur...Tu ne sais pas me mentir.

La blondinette baisse les yeux,elle ne peut pas dire à son père qu'elle a des sentiments amoureux pour Mathilde.

-Fleur,qu'est ce qui se passe?

-Mais rien papa!
Bon...Je dois me préparer pour le dîner,tu permets?


-D'accord,d'accord!Mais je voulais te dire qu'il y a des bruits qui courent sur vous deux,sur votre relation.

Fleur regarde son père,un peu gênée.
Il la fixe,il comprend,secouant la tête,desespéré du comportement de fille.

-Je te laisse mais réfléchis un peu quand même!

La porte se referme,Fleur regarde Isil qui joue sur le lit avec sa petite poupée.

_________________
Carabas
Augustine à peine sortie du bain, Carbas se dit qu'il vient de faire une ânerie !
Assurément... Fleur va le trucider pour ça ! Jamais elle n'acceptera.
Alors peut-être vaudrait-il mieux qu'il ne lui dise rien.
Un secret... L'idée ne lui plait guère. Mais c'est trop tard, il ne peut plus revenir sur ce qui a été fait.
Il sort et se sèche. En fermant les yeux il revoit le corps d4augustine plonger dans l'eau... La sensation fabuleuse qu'il a ressenti quand elle est venue sur lui, quand il a été en elle...
Son regard, son corps ruisselant et son sourire radieux.
Il en a chaud soudain... Et puis... c'est le doute et le remord qui prennent le dessus.
Pourquoi a-t-il fait cela ?
Pourquoi a-t-il cédé ? Il ne sait pas... Faiblesse ?
surement. Facilité ? Culpabilité ?
Un peu aussi.
Et les rumeurs...
Faiblesse car il s'était pourtant racheté une conduite et traitait sincèrement la brune avec distance sans plus jamais lui donner matière à espérer. Et aussi parce qu'il ne l'aimait pas. Il n'éprouvait pas pour elle de sentiment fort. De l'estime certes, mais pas de l'amour.
Facilité, oui car elle était là, dans l'attente, disponible, disposée, prête... Il n'avait pas même à demander... Juste à prendre.
Culpabilité également, car de la savoir enceinte, d'être à l'origine de cette grosses et de lui avoir fait ce cadeau empoisonné d'un enfant qu'il ne pourrait jamais totalement assumer... Il s'en voulait.
Il s'en voulait de ne pas l'aimer, de ne pas lui donner ce dont elle rêvait. En lui cédant... Il lui apportait un peu de ce bonheur qui lui était sinon inaccessible.
Et les rumeurs... Il avait beau ne pas y prêter foi, cela finissait par faire son chemin... Augustine, Mathylde, Fleur, les domestiques... tous tendait à lui faire entendre que la relation entre Fleur et Mathylde n'était pas ou plus qu'un jeu...
Alors quoi ? Il se vengeait ? Non... pas son genre ! Il prenait sa part de plaisir charnel, il se faisait plaisir. Pourquoi pas.
Un peu de tout cela sans doute.
Mais maintenant... Il y avait le remord.
Prenant, imperturbable, pesant, lourd.
Alors, il fallait qu'il parle ! La décision fut prise très vite.
Il ne pouvait ne pas en parler !

Il rejoignit Fleur dans leur chambre.
Là, il la prit à part et lui dit avec une boule dans la gorge, tel un enfant qui avoue une bêtise.


Fleur, j'ai fait quelque chose de mal.
J'ai fait une bêtise.
Je peux pas garder ça pour moi.
Je me sens mal, je regrette, je m'en veux.
J'ai... Enfin voilà, c'est avec Augustine...


Il eut du mal à dire les choses clairement.

J'ai fait l'amour avec elle...
J'ai pas su résister, j'ai pas su dire non...
Voilà.
Je me sens minable.
Mais voilà, je ne peux pas revenir en arrière...
Même si j'aimerais bien.
Je n'ai pas voulu te blesser. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. C'est idiot. Je n'ai pas d'excuse.


Carabas baissa les yeux d'un air coupable.
Il s'attendait à ce que Fleur déchaîne la foudre sur lui. Ou plutôt à ce qu'elle lui colle un bourre pif... Il l'aurait mérité.
Il attendit le verdict...

_________________
Fleur_de_songe
Fleur accueille son époux avec le sourire mais très vite elle le perd devant son aveu.
Elle ne dit rien...Elle ne hurle pas...
Elle reste là,les bras le long de son corps...Son monde s'écroule en une fraction de seconde.
Il faut que la blondinette s'assoit,ses jambes ne la soutiennent plus.
Comment a t'il pu lui faire ça?!
Elle avait une entière confiance en lui,pour elle,jamais il n'aurait flanché...Pourtant si....Elle s'est trompée sur lui,il l'a trahi.

Fleur a le regard posé sur les bottes de son époux.Elle essaye de garder sa colère,sa déception...
Un soupir et elle relève ses yeux remplis de rage dans les siens.
Sa voix est calme,posée:

-Comment as-tu osé me faire ça?
Tu me déçois...
...Tu me détruits.
Je pensais pouvoir te faire confiance,j'avais une confiance aveugle envers toi...
Je...


La blondinette essaye de retenir ses larmes mais une s'échappe le long de sa joue.

-Pourquoi?
Parce qu'elle attend un enfant de toi,ça te donne le droit de coucher avec elle?
Je ne te plais plus?
Tu l'aimes?...


La cloche du dîner se fait entendre.
Fleur n'attend pas d'avoir les réponses à ses questions,elle passe à côté d'Aurèle pour sortir de la chambre.

-Ne m'approche plus...

Elle avance dans le couloir,elle étouffe...La blondinette n'a pas l'habitude de ne pas crier en cas de contrariété mais Isil n'était pas loin,elle n'avait pas voulu lui faire peur.

Et là,l'affront...
Près de la porte de la salle,Augustine est là.
Fleur n'a qu'une envie,sortir sa dague et lui enfoncer droit dans le coeur mais elle n'en fera rien.

La blondinette prend place sans un mot,sans un sourire,son visage est totalement fermé.
L'atmosphère est pesante,ses parents la regardent,inquiets.
Adénor s'approche d'Aurèle.

-Qu'arrive t'il à Fleur?Je l'ai vu tout à l'heure et elle allait très bien.
Un souci?


Feijian et Toinette arrivent à leur tour,la brune foudroie Carabas de son regard bleu.

_________________
Feijian
Feijian s'installe à table après avoir tiré la chaise pour Toinette. A l'évidence, l'ambiance est délétère.
Fleur affiche un visage fermé qui ne lui est pas du tout familier.

Son influence au sein de la famille est telle qu'à elle seule, elle parvient à rendre l'atmosphère pesante et désagréable.
Mais le roux ne s'en soucis guère. Tout le monde peut avoir ses mauvais jours.
Toinette elle-même semble en colère.

Peut-être les deux femmes se sont-elles disputées ?
Non... Les regards évitent le comte de Morlieu... A l'évidence, il est à l'origine du malaise. Lui-même semble n'en mener pas large. La culpabilité se lit sur son visage.
Les parents de Fleur, quant à eux sont dans tous leurs états ! Ils s'inquiètent mais ils ne comprennent pas !

Et puis Mathylde fait son apparition.
Feijian la trouve intéressante. Elle est très calme et se contrôle parfaitement. Bien trop futée pour ne pas avoir remarqué le malaise. Mais elle ne laisse rien paraître. En maîtresse de maison qui maîtrise son sujet, elle sourit à chacun, elle a des mots agréables pour tous. Elle est parfaite.
Dans son rôle d'hôtesse, elle parviendrait presque à faire oublier l'humeur de Fleur.
Fei s'amuse beaucoup à observer la scène... Il se demande s'il va se passer quelque chose. Mathylde est admirable de prestance, il pense qu'elle se réjouis de la situation...
Alors Le roux commence à se douter de ce qui cause une telle gêne...

_________________
Mathilde_de_mornay
Mathylde veillant toujours à ce que ces hôtes soient reçus dans les meilleures conditions passa en cuisine et vérifia tout. Service, cuisson…
Quelques mots ici et là au personnel. Personne ne pipait mot. Elle n’avait pas besoin de répéter ses consignes et il valait mieux qu’elle n’ait pas à le faire !
En s’approchant d’Augustine, elle ne put s’empêcher de remarquer le sourire presque béat qu’arborait la suivante. Cela ne lui ressemblait pas. Il s’était passé quelque chose. La comtesse n’eut pas à réfléchir longtemps. Elle avait le sourire d’une femme satisfaite dans son amour.
La comtesse la toisa d’un air circonspect. Elle la dévisagea des pieds à la tête puis elle desserra le cordon de son bustier au point que sa poitrine faillit bondir hors du vêtement. Puis, elle dénoua l’une de ses tresses de telle sorte que ses cheveux coulèrent sur son épaule.
La suivante rougit mais n’osa pas protester. Ainsi, elle avait l’air beaucoup plus séduisante, aguichante même.
Cela satisfit parfaitement la belle comtesse qui sans dire un mot rejoignit ses invités.
Elle sentit de suite l’atmosphère pesante et silencieuse qui régnait dans la salle à manger. Adénor parlait discrètement avec Aurèle qui semblait défait…
Toinette jetait sur lui des regards assassins, quant à Fleur… Elle contenait mal une colère sourde qui manifestement la rongeait et menaçait d’éclater à tout moment.
Célia était inquiète et il n’y avait que Feijian qui n’était pas affecté par la mauvaise humeur qui alourdissait l’atmosphère.
Mathylde non plus n’était pas sensible aux ondes négatives qui émanaient de Fleur. Elle était même dans son élément. Elle s’y sentait à l’aise.
Alors, elle s’installa face à son amante et sourit à chacun, se montrant aimable et parlant avec tous.
Le repas ainsi se décrispa lentement.
Dès qu’elle fut installée, Mathylde ôta discrètement ses chausses et posa délicatement ses pieds sur ceux de Fleur. La blonde furibonde ne fut pas pour autant calmée.
Le rpas avançant et l’ambiance se réchauffant légèrement, Matylde demanda à ce que tout le monde l’écoute, elle avait une annonce à faire.
Elle avait eu jusque-là du mal à capter le regard de Fleur mais elle lui envoyait presque de manière ostentatoire des messages tendres et doux en la fixant et en lui souriant régulièrement.
Fleur n’avait pas envie de se détendre. Mais Mathylde voulait qu’elle comprenne que son amour lui était acquis, et qu’elle la soutenait quoi qu’il advienne.
Quand tout le monde se tourna vers elle, elle glissa doucement son pied le long de la jambe de Fleur la caressant avec volupté.


Mes amis ! J’ai deux annonces à faire devant vous ce soir. Tout d’abord, vous n’êtes pas sans avoir eu vent du tragique décès de mon adorable voisin le Duc de Bréchon, qui, le tout puissant ait son âme en bonne garde, est parti si brutalement il y a quelques jours.
Fort heureusement, je sais que sa mort aura été des plus douces…
Mais savez-vous aussi qu’avant de partir, il a tenu à me faire un cadeau. Cette bonne âme m’a en effet offert en gage de notre vieille amitié sa demeure la Belle Garde et les terres qui jouxtent ma propriété.
Il y a là un village et ses âmes, rivière, chasse, bois…
C’est un endroit merveilleux en vérité.
Mais j’ai déjà bien à faire avec mes propres terres… Ce domaine me serait sans doute bien trop difficile à administrer en plus de ceux dont j’ai déjà la responsabilité.
C’est pourquoi, j’ai décidé de confier ces terres à mon amie… La comtesse de Morlieu. Je suis sûre que pour l’épanouissement de sa famille, l’endroit sera parfait. Et ainsi, nous ne serons jamais bien loin l’une de l’autre.
Messire Aurèle, je vous attache à mon amitié. Je tiens à votre attention ainsi qu’à vos soins.
Fleur, si vous voulez bien après dîner dans mon bureau venir apposer votre signature…
D’ici une semaine au plus l’affaire sera réglée et vous pourrez prendre possession des lieux.
La seconde nouvelle est liée à la première !
En effet, je veux pour fêter cet évènement organiser ici d’ici deux jours un bal.
Un bal masqué où je convierai quelques amis, des musiciens… Je souhaite que vous soyez tous de la partie. Je fais venir mon tailleur demain matin, j’ai déjà une grande idée de costume !
Ceux qui voudront en profiter n’auront qu’à passer nous voir !
Voilà ! Je vous laisse manger en paix.


La comtesse leva son verre et le porta à ses lèvres pour indiquer que le repas pouvait reprendre.
Elle regardait alors Fleur qui avait tout de même desserré un peu les dents… Se rendait-elle compte qu’elle faisait tout cela pour elle, par amour ?
Son pied vint alors qu’elle buvait son vin avec délice, caresser doucement l’entrejambe de son amante…
Les annonces avaient fait leur effet, on ne parlait plus que de bal !
Fleur_de_songe
La colère est à son comble,il ne manque pas grand chose pour qu'elle n'éclate.
Fleur n'est vraiment d'humeur a répondre aux avances de Mathilde.

Comme tout le monde ,elle écoute la Comtesse de Mornay.
Le domaine de Belle Garde...Un léger sourcillement,la suite,elle ne l'entend qu'à peine.
Elle se souvient que l'endroit était celui d'Aurèle,il en avait rêvé.
Après tout,cette femme qui accouche dans cette maison ce n'était peut être pas elle mais Augustine ...
Et l'enfant qu'il entendait rire,c'était peut être Agnès et non pas Isil...
Sous la table,Fleur serre ses mains jusqu'à se faire mal pour ne pas laisser ses larmes prendre le dessus.
La blondinette ne touche pas à ses assiettes,perdue dans ses pensées.

Un regard autour de la table.
Feijian assit à côté de Mathilde discute avec elle,Toinette à son côté mange sans un mot.
Adénor et Célia murmurent entre eux,lançant des regards vers Fleur.
Et Aurèle...Là...A côté d'elle,il ne parle pas,il essaye de faire bonne figure,se mêlant poliment à la conversation de temps en temps du roux et de la blonde.

Fleur se lève en s'excusant avant de quitter la table.
Sans un mot elle quitte la pièce,croisant une nouvelle fois Augustine dans le couloir,cette fois-ci,la blondinette s'arrête,la fixant.

-Tu es contente,tu as eu ce que tu voulais...Je dirais qu'il a fait ça par pitié...

-Monsieur le Comte n'avait pas l'air d'avoir pitié...Je ne vois pas pourquoi vous auriez le droit de vous payer du bon temps avec Madame la Comtesse et lui,non...

Les yeux verts de Fleur foudroient ceux d'Augustine,lui mettant une gifle si forte que sa joue prend de suite la trace rouge de ses doigts.

-Estimes toi heureuse que je ne sois pas armée.

Et là,la blondinette crache sur les chausses de la nourrice avant de partir mais la brune répond sans réfléchir.

-Eh vous n'avez pas le droit de...

Fleur revient sur ses pas,sa rage explose,attrapant Augustine par le cou,la plaquant contre le mur.

-Je n'ai pas le droit?!Tu te prends pour qui?!J'en ai rien à faire que tu portes l'enfant d'Aurèle,ça ne te donne aucun droit même celui de coucher avec lui!A mes yeux,tu n'es qu'une traînée!...Tu n'es même pas capable de te trouver un mari,tu es obligée de prendre celui des autres ...

Alerté par la colère de Fleur,tout le monde arrive.

-Fleur,arrête!

La blondinette lâche Augustine qui se met a tousser ,tombant à genoux,les mains sur sa gorge,elle ne doit que son salut qu'à l'intervention de Célia.
Fleur s'enfuit vers les écuries,prenant un des chevaux,l'envoyant directement au galop,il faut qu'elle évacue sa colère loin d'ici.

Les larmes coulent sur son visage quand elle pose pied près de la demeure de Belle Garde.
Le gardien du lieu lui ouvre la porte sans un mot.
Elle avance vers la grande salle,le feu crépite dans la cheminée,la blondinette s'installe dans un fauteuil.

Elle réfléchit,elle a ses torts,elle le sait.
Son coeur se partage entre Aurèle et Mathilde...Il faut qu'elle fasse un choix...Mais pourquoi?Elle est heureuse comme ça même si elle ne devrait pas...
Elle a trahit,elle aussi...Il ne fallait que ce ne soit qu'un jeu mais non...Tout a changé et elle a préféré se taire face à Aurèle au lieu de lui avouer,de peur de perdre Mathilde.
C'est décidé,Fleur reste là,le premier ou la première qui franchira la porte son coeur ira pour lui...

_________________
Alyx_
Toinette observa chaque convive,écouta sans broncher la comtesse quand elle fit tomber un petit pain,elle se pencha discrétement pour le prendre et là,quelle ne fut pas sa surprise en découvrant le pied de Mathilde sur la jambe de Fleur.
Les rumeurs disaient vraies.

Les cris de Fleur dans le couloir,les attirèrent comme des mouches.
Toinette n'avait jamais vu son amie dans une telle rage,elle se pencha vers Aurèle,le tirant légèrement par la manche.
-Et bien,au moins tu sais que ton bain n'a pas plu à tout le monde.
La prochaine fois ferme mieux la porte,je vous ai vu.


Toinette vit Fleur partir vers elle ne sait où.
-Et tant que j'y suis...Les rumeurs disent vraies.
Vous faites vraiment un drôle de couple.


La brune retourna à table,aller s'inquiéter pour cette Augustine n'était pas son genre,elle l'avait cherché.
_________________
Carabas
Carabas n'écouta pas vraiment Toinette. quand il entendit les cris, il accourut comme les autres convives vers le couloir d'où ils provenaient.
Il arrive pour voir Fleur lâcher la brune qui s'effondre comme une poupée de chiffon en cherchant sa respiration à tâtons...
Fleur s'en va, elle est furibonde.
Lui aussi est en colère, une colère sourde qu'il n'exprime pas. Mais son regard se glace et devient froid.
Fleur exagère ! Elle n'a de cesse de martyriser Augustine. Même si la suivante n'est pas sans tache, elle ne mérite pas un tel traitement. Fleur abuse de sa force et de sa position. Carabas lui en veut. Il pensait que les choses étaient claires. Il pensait qu'elle s'en prendrait à lui... Il trouve sa réaction injuste et démesurée. C'est Fleur... Bien sûr. Que pouvait-elle faire d'autre ?
Mais quand même... C'est trop.
Alors, comme la jeune femme tousse et halète péniblement, il se penche vers elle et l'aide en l'allongeant à retrouver son souffle.
Chaque fois qu'il doit aider une personne malade ou blessée, il arbore un air sérieux et doux à la fois.
Quand elle le voit, la suivante se calme.
Il lui écarte les bras et détend un peu son corsage.
Et comme elle reprend doucement consistance, il cherche Fleur du regard...
Elle est partie. Il croise le regard de Mathylde, il lui semble qu'elle réfléchit... Que manigance-t-elle ?
Puis Toinette qui s'en va tranquillement. Presque insensible à la scène qui s'est déroulée là.
Et enfin Feijian. Ce dernier lui fait un signe. Carabas comprend qu'il va chercher Fleur.
DE toute façon, le comte est bien trop énervé pour se lancer à sa poursuite. A l'évidence il ne ferait s'il lui parlait qu'envenimer les choses. Feijian saura bien la ramener à la raison.
Et puis, la respiration d'Augustine est sifflante encore, elle a sur la gorge la trace de la main de Fleur. A l'évidence, elle était sur le point de la tuer.
Elle le regarde sans cesse mais il ne lui envoie aucun signe particulier de tendresse ni de rejet. Il veille sur elle simplement. Elle porte la main sur son ventre, l'air inquiet.
Il la rassure en lui disant que ça va aller.
Puis, la comtesse lui demande de la porter dans sa chambre, ce que fait Carabas.
Elle les suit. Il la dépose sur son lit.
La comtesse vient s'asseoir près d'elle. La voilà qui pleure, elle semble sincèrement affectée.
Mathylde se montre étonnamment douce. Elle lui caresse les cheveux et tente de la calmer.
Carabas les regarde avec curiosité...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 20, 21, 22, ..., 41, 42, 43   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)