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[RP]Eux,Elle

Feijian
Fei se précipita dans le couloir quand il entendit les cris d'Augustine.
La belle brune était en train de suffoquer sous la main leste de Fleur...
Il va pour intervenir quand un mot de Célia fait lâcher prise à la blonde furibonde !
Il s'en est fallu de peu que la brune y passe manifestement.
Mais il y a du monde auprès d'elle, elle s'en sortira et il ne peut rien faire de plus.
Il suit Fleur du regard, elle sort et se dirige vers l'écurie.

Il observe Carabas...
Il fait la moue.
Cet homme est étonnant vraiment. Il ne renonce jamais, il sait être humble et il va vers les faibles.
Il est beau comme un dieu. On le suivrait au bout du monde.
Il croise son regard, il lui sourit. Il lui fait signe qu'il va aller chercher Fleur. Il file.
En passant, il embrasse Toinette dans le coup et lui glisse qu'il va chercher Fleur Il la regarde pour savoir si elle veut l'accompagner... Comme elle semble hésiter, il lui indique qu'il se dirige vers l'écurie.
Toinette aime réfléchir... Elle est fâchée contre Fleur. Mais il sait qu'elle saura suivre sa piste si elle décide de venir.
Il va donc prendre un cheval.
Fleur est parti à travers la campagne. Sa monture a laissé une trace fraiche dans l'herbe, elle est facile à suivre.

Il arrive donc à proximité de la Belle Garde. Jolie demeure !

Le cheval de Fleur est là.
Feijian entre et la trouve assise devant le feu... Manifestement toujours très irritée.

Alors tranquillement, le roux ravive le feu.
La flamme est belle, elle apporte une chaleur douce et un cortège d'ombres et de lumières dansante dans la pièce.

Puis, il tire un fauteuil et s'installe près de Fleur.
Il ne dit rien pendant un bon moment, puis voyant son air renfrogné...


Alors ? C'est le dessert qui ne t'a pas plu ?

Puis, jetant un regard circulaire sur la pièce, il opine du chef d'un air impressionné.


En tout cas... Elle s'est pas moqué de toi ! Tu dois lui faire des choses incroyables !
Dommage que tu négliges ton mari !

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Fleur_de_songe
Fleur dirige son regard colérique vers Fejian.

-De quoi tu te mêles?
Ce que je fais avec Mathilde ne te regarde absolument pas et je néglige pas Aurèle.


La blondinette soupire,agacée.

-En gros,pour toi,Aurèle a couché avec Augustine parce que je partage des moments avec la Comtesse.
Bien sûr...Ils ne sont que de pauvres victimes...Encore moi la méchante comme d'habitude.


Elle tapote du bout de ses doigts l'accoudoir du fauteuil.

-Il faudrait que j'aille m'excuser auprès de mon époux...Que je ne m'approche plus de Mathilde,que je lui fasse comprendre qu'elle et moi,ce n'est plus possible.
Oh...Et le temps que j'y suis des excuses aussi à Augustine.
Pauvre petite,je la maltraite...Elle ne mérite pas ma colère.


Fleur se lève,se plaçant devant Feijian.

-C'est ça?
...Et bien,non!Je ne le ferais pas.
Toujours en train de me dire que je ne suis pas quelqu'un a mettre dans une cage,que j'ai ma liberté.
Je vais te dire ce qui me met vraiment en colère!
C'est qu'Aurèle depuis qu'il sait que l'autre est enceinte de lui,il serait près à s'occuper de cet enfant.
Suis pas d'accord!
Et s'entendre dire :"cet enfant n'est pas le tien",t'imagines même pas ce que ça peut faire!
Oui,j'ai commis des erreurs.
Oui,j'ai mes torts mais il faut arrêter de croire qu'ils sont innocents!
D'accord Aurèle s'est excusé mais des excuses comme ça,je peux m'en passer...
Tellement facile de dire qu'il a fait une bêtise,qu'il est désolé,qu'il ne recommencera pas.


La blondinette s'assoit de nouveau.

-On dirait un enfant qui a cassé quelque chose...
J'aurais préfére entendre autre chose...
Genre:"J'ai couché avec Augustine,je n'ai pas pu lui résister,au moins j'ai son amour pendant que toi,tu prends du bon temps avec Mathilde."
J'aurais été surement calmé.


Fleur se penche vers Feijian,approchant son visage du sien jusqu'a sentir son souffle sur sa peau.
Leurs regards qui se croisent.

-Tu vois...Je sais tout ça.
Je sais même que je peux le perdre.
On ne peut pas jouer avec le feu sans se brûler.
Alors...La leçon de morale,tu peux te la garder.
Et arrêtez tous de voir Augustine comme une victime.
Je te promets qu'en ma présence elle est loin d'être aussi fragile qu'elle laisse paraitre.


Fleur pose sa main sur la sienne,ses yeux toujours dans les siens se veulent sincères,on peut en y deviner une once de tristesse.

-Fei...Crois-moi.

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Feijian
Fei écoute sans la quitter des yeux la belle blonde.
Il la sent tiraillé, fautive mais sur la défensive...


Je te crois ma belle.
Vos histoires ne me regardent pas. Je voulais savoir où tu en étais.


Il se lève.

Je crois que tu dois faire un choix princesse. Qu'importe qui a raison ou tort. Demande-toi ce que tu veux toi. L'homme, la femme... Les deux ?
Qu'est-ce que tu leur donnes en échange ? Qu'est-ce que tu leur autorises ?
Va leur parler princesse... Ils doivent s'inquiéter.


Moi... Je vais retrouver ma douce.

Fei lui pose un baiser sur le front.

Prends soin de toi ma belle.
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Fleur_de_songe
Elle regarde Feijian partir en soupirant avant de se laisser retomber dans le fauteuil.
Un choix a faire...Il est marrant lui!
Elle reste là a regarder les flammes dans la cheminée pendant un bon moment.

Enfin,la blondinette se décide a rentrer,il faut qu'elle fasse face à son époux et à Mathilde.
Une fois devant la demeure de la Mornay,elle hésite avant de rentrer son cheval à l'écurie.

La nuit est déja avancée,la maison est calme,un domestique est là tout de même pour l'accueillir,lui précisant que tout le monde est déjà couché.

Fleur monte dans sa chambre sans bruit.
Aurèle est là,dort-il ou pas?
Elle s'assoit sur le bord du lit,le regardant sans oser lui parler...Le déranger.
Elle l'observe simplement

Son regard se pose sur ses mains,quelques heures plus tôt elle a faillit tuer Augustine...Le doute n'était pas possible,elle ne pouvait pas imaginer son époux dans les bras d'une autre alors elle?Comment pouvait-elle lui faire ça?

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Mathilde_de_mornay
Mathylde cru bien que Fleur allait achever Augustine ! Non pas que cela l'eut choquée, elle trouvait bien fade la brunette. Mais Elle en avait encore besoin : tant qu'elle était là, Fleur se rapprochait d'elle. Alors si elle disparaissait, Fleur risquait de retourner vers son mari. Cela ne faisait pas les affaires de la comtesse.
L'intervention de Célia vint donc à point nommé. Mathylde apprécia particulièrement le regard plein d'espoir d'Augustine vers Aurèle quand il vint prendre soin d'elle. Elle trouvait cela touchant. Un peu plus, elle les aurait jeté dans les bras l'un de l'autre.

Puis elle demanda à ce que sa suivante fut portée dans sa chambre. Mais le comte semblait timide... Elle espérait qu'il succomberait à nouveau à ses charmes... mais non !

Puis, la brune s'endormit... La comtesse l'aurait bien secouée pour qu'elle montre de ses charmes et qu'une fois pour toute elle séduise le comte ! Bon sang mais quelle cruche !
La blonde se dit qu'à laisser les choses aller d'elles-mêmes elle n'obtenait rien de définitif... Elle envisageait donc de forcer un peu le destin.
Ainsi, quand le comte sortit, elle vint au chevet de la brune. Et quand celle-ci vint à se réveiller, elle fut très douce avec elle. Elle lui parla doucement. Elle lui laissa entendre que le comte était tellement ému de la voir dans un tel état qu'il n'avait pas pu rester. Elle lui dit qu'il semblait très en colère contre Fleur. Elle lui dit Qu'il avait semblé tellement sensible à son état qu'il devait être amoureux fou...
Elle se demandait bien ce qu'elle avait pu lui faire pour l'avoir mis dans un tel état ! Sans doute son enfant à venir... Le comte ne pourrait jamais l'abandonner, elle en était certaine ! Il n'avait pas cessé de regarder son ventre, il l'avait même caressé longuement quand elle s'endormait. Elle lui dit enfin qu'il avait embrassé ce ventre avant de partir !
Elle lui suggéra à peine qu'elle pouvait espérer qu'il partit avec elle... Pourquoi pas ? Si elle savait le convaincre...
Elle fut douce, caressante, sincère et prévenante.
La brune finit par se rendormir en arborant un léger sourire de contentement.

Mathylde n'était pas idiote : elle savait pertinemment que cela ne suffirait pas.
Elle se rendit, en attendant de retrouver Fleur, dans son laboratoire... Elle chercha une formule de filtre. Ses préparations pourraient bien lui être d'un grand secours.

Elle imaginait en lisant ses manuels d'un œil distrait la scène qu'elle jouerait à Fleur...
Elle avait au ventre une boule qui grandissait. Une angoisse sourde. La peur de perdre celle qu'elle aimait plus que tout.
Elle ferait tout pour que cela n'arrive pas !
Carabas
Aurèle s'était assoupi. Il ne sentit pas venir Fleur mais quand elle s'assit près de lui, il finit par ouvrir un œil.
Il se redressa lentement jusqu'à s'asseoir. Alors, comme elle était silencieuse et qu'il sentait la colère monter en lui, il lui lança un regard noir.
Sa respiration s'accéléra.
Il en avait assez ! Il fallait que tout cela cesse, qu'il ait avec elle une explication !


Alors ?
Tu es contente de toi ? Pourquoi tu ne l'as pas tuée ? Est-ce que tu te sentirais mieux maintenant ?
Mais qu'est-ce qui t'a pris ? Tu te rends compte de ce que tu as fait ?
Bon sang Fleur ! Tu t'éclates avec la comtesse et tu es prête à tuer au moindre de mes écarts ? Mais ça va pas hein !!
Tu sais quoi ? J'étais fourbu j'allais prendre un bain. Elle est arrivée... Voilà on n'avait pas rendez-vous. J'avais pas envie d'elle. Je pensais à toi !
Et toi ? Tu faisais quoi pendant ce temps là ? Tu peux me le dire ?
C'est même pas la peine... Une cuisinière s'en est chargée ! avec force détail en plus.
Tu vois... Rien ne peut rester caché ici !
Alors comme ça... Il parait que tu pousses des hurlements pendant qu'elle te prend !
Tout le monde le sait, tout le monde s'en amuse !
Sauf moi !


Il la regardait sans cesse et ne décolérait pas !


Tu sais ce qu'on dit de toi ici ? Tu imagines un peu ?

Fleur l'écoutait le visage fermé.
Carabas aurait pu continuer à l'invectiver longtemps mais dans son regard, à l'évocation de ses cris l'étoile se raviva.
Il cru voir en elle une provocation salace... Une flamme d'envie, de désir. Il enrageait de voir qu'elle put désirer ainsi la comtesse !
Alors il passa derrière elle...
il passa sa main dans ses cheveux. Puis, tout doucement à l'oreille il lui dit de se lever...
Il restait derrière elle et la poussa sans brutalité mais fermement vers le bureau qui ornait un mur de la chambre. Là, il appuya sur ses épaule afin qu'elle se penche en avant.
Alors, il saisit sa tunique par devant à pleine main et en arracha d'un geste les liens.
La poitrine de Fleur jaillit de la tunique brusquement.
Puis il posa ses mains sur ses braies et les baissa d'un seul cou laissant nue et offerte la belle blonde.
Il se redressa et en lui écartant les jambes, il la prit ainsi, sans ménagement d'un coup.
Elle poussa un cri. Il n'en tint pas compte. Il voyait que la situation l'excitait ! Alors il entama une longue série de coup de butoir contre son séant. Chaque fois elle cria, et plus elle criait, plus il insistait.
Et puis, quand elle commença à s'épuiser. Quand il sentit qu'elle se laissait aller à ses attentions brusques...
Il se retira. Mais il prit ses cheveux et lui tira la tête en arrière...
Alors... Il revint en elle mais en empruntant une autre voie.
D'abord doucement puis en insistant. Puis plus fort.
Enfin, il prit un rythme comparable à celui qu'il avait employé auparavant.
Mais assez vite il atteint le paroxysme de son plaisir.
Alors, dans un long gémissement il s'arrêta.
Fleur était appuyée sur la table.
Il épousa son corps encore essoufflé en s'allongeant sur elle.
Il ne dit rien...
C'était Fleur...
Il l'aimait... En toute circonstance...

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Fleur_de_songe
Fleur n'en mène pas large devant la colère d'Aurèle,c'est bien la première fois qu'elle l'entend se mettre dans un tel état.
Elle ne dit rien,elle se sent minable...
Pourtant quand il évoque la Comtesse,Fleur frémit légèrement,son corps réagit immédiatement aux souvenirs.

Et puis,il la prend sans ménagement,elle ne peut s'empêcher de crier de plaisir,d'excitation jusqu'à l'épuisement.
Mais quand il s'arrête pour recommencer là où elle ne s'y attend pas,Fleur est submergée par différentes émotions,le sentiment qui en ressort c'est qu'il fait ça comme par dominance.
Lorsqu'Aurèle s'allonge sur elle,la blondinette se met a pleurer,s'excusant,avouant ses erreurs,lui demandant de la pardonner...Encore une fois.

Elle lui promet de ne plus recommencer,d'arrêter de voir Mathilde si c'est ce qu'il veut.
A cette idée,le coeur de Fleur se serre,elle ne le dit pas mais rompre ...Oui, on peut le dire...Rompre avec sa Comtesse,lui déchire le coeur.
Mais si c'est le seul moyen pour garder Aurèle,elle le fera,elle espère juste en avoir la force.

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Feijian
Feijian au matin, alors qu'il prenait l'air dans le parc de la demeure de la Mornay vit arriver à lui la géante.
La femme était échevelée, elle semblait dans tous ces états. Il dut la calmer laborieusement avant qu'elle ne puisse avec un minimum de clarté lui expliquer ce qui la perturbait ainsi.
Aurèle avait aux alentours payé des hommes qui devaient lui signaler toute arrivée suspecte d'hommes en arme. Or plusieurs indicateurs venaient de trouver Marie et lui avaient indiqué qu'une troupe des soldat du très haut approchait de la ville. Ces hommes portaient les couleurs de l'inquisition. Ils semblaient sérieux et aguerris...
Feijian se doutait bien, tout comme Aurèle que cela devait arriver...
Il aurait pourtant préféré que le sort en décida autrement. Mais la situation exigeait une réaction rapide. Si ses hommes prenaient leurs quartiers en ville, ils auraient tôt fait de cerner la situation et d'envisager une intervention. La demeure était clairement indéfendable ! Il fallait donc frapper les premiers. Il fallait les prendre de court.
C'était le plan d'Aurèle et Fei y souscrivait totalement.

Il vint donc frapper à la porte des Morlieu. Assez content de les savoir là tous les deux. Il exposa les faits au jeune couple.
Aurèle aussitôt s'habilla et s'apprêta à partir. Il voulait rassembler les quelques hommes qu'il avait réuni afin d'aller à la rencontre de l'inquisition.
Fleur fit de même...
Fei la regardait avec un air un peu gêné : Fleur était enceinte de six mois... Il chercha dans le regard d'Aurèle un soutien quelconque...


Fleur ma belle... Qu'est-ce que tu comptes faire dans cet état ?
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Fleur_de_songe
les nouvelles que Feijian leur apportaient,lui fait froncer les sourcils,elle s'habille tant bien que mal.

Fleur ma belle... Qu'est-ce que tu comptes faire dans cet état ?

-A ton avis?Vais pas rester là les bras croisés!

Elle regarde son ventre.

-Bon...C'est sûr que je ne vais pas être d'un grand secours mais je peux aider...
Pis hors de question d'être mise à l'écart.


Fleur est déterminé,elle sait les risques mais elle ne peut laisser les inquisiteurs s'approcher de sa fille et de sa famille.

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Carabas
Les nouvelles qu'apportent Feijian étaient attendues avec anxiété depuis un long moment.
Carabas se doutait bien que les précautions qu'il avait prises ne suffiraient pas à tenir éloignée l'inquisition bien longtemps.
Le moment était donc arrivé. Il allait falloir affronter ces hommes qui, s'ils les laissaient prendre leurs quartiers, finiraient par venir chercher leur fille.
Carabas n'hésita pas un instant ! Il se vêtit prestement et répondit au regard pesant de Fei par un froncement de sourcils.


Fleur a autant à perdre que moi dans cette histoire. Je demanderai à Marie de ne pas la quitter des yeux. Mais son aide ne sera pas de trop.

Il sortit alors de la pièce en trombe et fit rappeler tous les hommes qui étaient à son service.
Il donna ses consignes avec précision et assurance après avoir pris connaissance des rapports de ses vigies.
Tous obéissaient sans hésiter. Il y avait dans sa manière de donner des ordres un mélange d'autorité et de conviction qui interdisait toute hésitation. Les hommes le suivaient avec enthousiasme.
Carabas consulta brièvement Feijian Fleur et Toinette. Ils se décidèrent pour aller tendre une embuscade à proximité d'une porte de la ville que les soldats allaient emprunter.
Il fallait faire jouer l'effet de surprise car les hommes d'arme était plus nombreux.
Un défilé étroit fut choisit pour l'attaque et la troupe hétéroclite prit position de part et d'autre du lieu encaissé.
Le plan consistait à stopper l'ennemi à la sortie du défilé et de l'inciter à fuir en faisant demi tour.
Les fuyards seraient plus vulnérables et désorganisés. les homes postés à l'entrée du défilé leur couperait la route. Il ne fallait pas qu'un seul en sorte vivant !
Une fois tout le monde au clair sur ce qu'il devait faire, la troupe se rendit discrètement sur les lieux.
Le gros des hommes se plaça en embuscade à la sortie du défilé. Ils devaient impressionner. Ils avaient pour consigne de faire beaucoup de bruit. La nuit dissimulerait leur nombre réel. Des enfants avaient été réquisitionnés pour agiter des torches derrière les guerriers et donner ainsi l'impression que les agresseurs étaient plus nombreux.

Le reste des assaillants se rendit à 'entrée du défilé. Les hommes les plus efficaces et déterminés. Parmi eux, les deux couples.
La nuit tombaient.
Tout le monde était en place.
On attendait...

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Feijian
Tous armés et parés se rendent sur les lieux de l'embuscade.
Carabas donne ses consignes et Fei n'a rien à y redire. Il fait ce qu'il faut et personne n'ose remettre en question son autorité.
Le roux se trouve à l'entrée du défilé avec Toinette, Fleur, Aurèle, Marie et quelques hommes.
Fei est très calme. Il aime ce moment avant la bataille quand tout le monde attend la gorge serrée. Quand tout le monde est à l'affut et se demande s'il vit ses dernières heures.
Il n'a pas peur. Il est même serein. Pourtant encore bien mal en point, il n'est pas à même d'affronter ces adversaires réputés redoutables.
Il n'en a cure. Il est sûr de lui et la mort ne l'inquiète pas.
A chacun son heure... Si la sienne est venue... Il n'y peut rien.
Alors, il sourit. Il regarde le ciel et le soleil qui se couche tranquillement. Personne ne parle.
Aurèle est auprès de Fleur et Marie ne la quitte pas ce qui l'agace à l'évidence et fait sourire le rouquin.

Puis, alors que la nuit prend son tour de veille on voit au loin sur une colline se découper l'ombre d'une troupe à cheval.
Une trentaine d'hommes en arme...
Une diligence aussi, sans doute s'y trouve l'inquisiteur.
La troupe s'approche, tout le monde se dissimule. Le silence est total.
Puis après un bon moment, les soldat allant au pas passent à portée de leurs agresseurs qui les laissent entrer dans le défilé.
Ils n'ont aucune raison de se méfier. Ils avancent sans prendre de précautions particulières. Ils sont fatigués. Ils ont probablement chevauché toute la journée et doivent espérer ardemment d'arriver bientôt en ville. Ils doivent rêver à la chambre et au repas qui les attends...
La troupe entre dans le défilé fatal.
Lorsqu'elle arrive à la sortie, les hommes postés là jaillissent de partout et aidés par les enfants recrutés font un bruit de tonnerre. Ils brandissent des torches. Ils s'agitent et courent en tous sens. Ils donnent ainsi l'impression d'être bien plus nombreux qu'ils ne le sont en réalité.
Ils attaquent aussi, bien entendu. Arcs et arbalètes font pleuvoir un déluge de flèches sur la troupe surprise.
Les premiers soldats sont fauchés ou désarçonnés. Ils sont achevés immédiatement.
Un désordre incroyable se répand dans la troupe. Mais rapidement les officiers reprennent les commandes et rassemble les hommes en leur faisant faire demi tour.
Ils n'ont pas le choix. Ils doivent rebrousser chemin. Ils pensent avoir à faire à une bande de brigands.
Ils partent donc bride abattue vers l'autre bout du défilé...
C'est là que le reste des assaillants attend.
Dès qu'ils sont visibles, le groupe d'Aurèle se jette sur les cavaliers...
Flèches, carreaux, pierres...
Puis épées, lances, couteaux...
La lutte est terrible les soldats toujours plus surpris s'éparpillent et c'est un carnage !
Fei se jette sur le premier soldat qu'il croise et le désarçonne. Son couteau lui tranche la gorge aussitôt.
Puis c'est au suivant, puis un autre.
La guerrier virevolte d'un soldat à l'autre, infligeant des blessures mortelles à chaque fois.
La bataille fait rage, les soldats mettent pied à terre et son maintenant déterminés à vendre chèrement leur peau...
Rien n'est gagné...

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Alyx_
Toinette se prépara aux ordres d'Aurèle...Enfin un peu d'action.
Elle prit ses deux dagues qu'elle enfila dans sa ceinture et son épée.

En chemin,la brune croisa Adénor qui l'interpella.
-Toinette,prenez soin de Fleur s'il vous plait.
Je sais que Marie et Aurèle ne sont pas loin mais veillez aussi sur elle...


Elle hocha la tête,bien sûr qu'elle allait veiller sur la blondinette.
Le père de Fleur restait dans la maison pour veillait sur Isil ainsi que sur Célia.

En bas de l'escalier,justement son amie était là,les cheveux relevés en chignon,une chemise d'Aurèle sur le dos,les siennes ne devaient plus laisser passer son ventre.
-T'es prête bouboule?

Le regard noir de Fleur sur elle,la fit rire.

Il était temps...
Dans la rue,chacun à sa place.
Toinette observait le visage de ses amis,tout le monde était prêt.

Premier coup d'épée et c'est parti.
L'avantage de Toinette,c'est qu'elle n'a aucune pitié pour ses ennemis,même une bataille au corps à corps ne la gêne pas,enfonçant une dague dans la poitrine d'un des hommes.
La brunette essayait malgré tout de jeter un oeil sur Fleur mais dans ces conditions de confusion s'étaient quasiment impossible.
Elle pouvait distinguer la grande Marie,Fleur ne devait pas être bien loin.
Ce qui était rassurant.

Toinette se prit une droite à travers la mâchoire,elle tomba directement au sol,à moitié sonné.
Pour réflexe,elle pointa sa dague en avant,l'homme s'embrocha dessus quand il essaya de se jeter sur elle.
-ca t'apprendra à me mettre un pain,non mais!
_________________
Carabas
Au moment fatidique les hommes hurlent. Sous l'impulsion de Carabas, ils se ruent sur les soldats. Flèches, carreaux, pierres... Cara décharge une volée de flèches de son arc, il fait mouche à chaque fois. Il est bien plus à l'aise avec des amres de jet qu'avec une épée.
Aussi les hommes sont déjà partis au corps à corps qu'il est encore en retrait. Il vise particulièrement tous ceux qui s'approchent de Fleur !
Mais n'ayant plus de flèches dans son carquois, il s'élance à son tour.
La bataille fait rage. La confusion est totale, pourtant, on distingue au cœur de la mêlée les voltes de Feijian. Il semble toujours en mouvement. Ses gestes sont précis vifs et harmonieux. Il se déplace sans cesse et semble insaisissable. Les soldats s'effondrent autour de lui. Il dénote dans le décors, alors que les hommes recrutés par Cara font piètre figure, Fei, lui décime les ennemis à tour de bras... C'est un guerrier, il est dans son élément à l'évidence.
Toinette et Fleur ne sont pas en reste et Marie assomme tout se qui passe à portée de ses longs bras.
Fleur quand elle peut trouver un adversaire que sa garde rapprochée n'a pas occis frappe de toutes ses forces. Et Toinette à plongé au cœur des soldats au péril de sa vie. Elle est telle une furie...

Mais les soldats aguerris ont repéré le plus gros danger, ils se rassemblent et un officier pointe Feijian du doigt...
Plusieurs hommes déterminés s'avancent vers lui dans le tumulte.
Parfois il suffit De tuer les hommes les plus valeureux pour changer le cours d'un combat. C'est le choix des soldats. Ils pensent briser l'assaut en en éliminant le fer de lance.
Fei semble avoir remarqué la manœuvre, mais plutôt que de se mettre à l'abris, il se jette violement contre les soldats qui approchent ! Il les surprend par son attaque folle.
Il brise leur assaut mais ils sont nombreux... Il est encore convalescent.
Carabas se demande pourquoi il ne prote jamais d'épée. Il combat avec eux simples dagues ou emprunte ce qu'il trouve sur ses adversaires. Tout devient une arme dans ses bras. Il fait feu de tout bois.
Mais cette fois, il a fort à faire... Un soldat parvient à le frapper sur le flanc. La blessure est superficielle mais les côtes encore fragiles de Fei se réveillent et il pose un genou à terre sous le choc.
Aussitôt, un colosse se rue sur lui.
Il lève la tête prêt à subir un choc plus rude encore ou prêt à effectuer une de ses volte dont il a le secret.
Le géant arrive très vite mais Cara a déjà brandit sa dague ! Un geste vif et précis.
Le soldat s'effondre massivement aux pieds de Fei.
La dague lui a traversé la gorge.
Le roux a un regard pour Cara derrière lui, un petit sourire et il s'élance à nouveau dans la cohue...


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Mathilde_de_mornay
Les nouvelles courent à la demeure. Mathylde entend dire que des soldats de l'inquisition approchent. Cara va les arrêter... Tout le monde suit.
Elle s'inquiète.
Depuis l'incartade de Fleur contre Augustine, elle l'attend avec anxiété. Elle n'a pas dormi de la nuit. Elle a guetté son retour.
Elle l'a vu arriver et a espéré qu'elle la rejoigne. Mais non... Elle est retourné dans sa chambre... avec Aurèle.
Alors, un instant elle a désespéré... Et puis elle s'est rendue dans son bureau.
Elle a pris de quoi écrire. Et là, à la lueur d'une chandelle elle a joué son va-tout.
La lettre qu'elle écrit à Fleur... Elle y met tous ses espoirs, toute son énergie, tout son cœur et toute son âme.




Mon amour,

J'ai beaucoup de peine à écrire ces quelques mots...
J'aurai préféré te dire cela de vive voix mais te voilà déjà partie guerroyer.
Alors voilà...
Parce que je m'inquiète pour toi, pour ton enfant, pour vos vies, je me dois de te dire...
Ce qui s'est passé ici après ton départ.
...
Augustine, cette cruche était à demi morte, elle est tombée dans les vapes !
Evidemment, tout le monde s'est jeté sur elle pour le plaindre !
Mais surtout...
Aurèle. Dès que tu es partie, il a couru vers elle et s'est agenouillé.
J'étais à côté, il a écarté tout le monde et a dit qu'il fallait la conduire à sa chambre... c'est à dire, la mienne.
Alors, il l'a prise dans ses bras et l'a porté jusqu'à son lit.
Comme il soigne... personne n'a rien trouvé à y redire et tout le monde l'a laissé faire. Moi, je me méfiais, je les ai précédé.
J'étais sûre qu'elle simulait son malaise !
Il l'a allongé délicatement sur le lit et l'a ausculté.
Il m'a ensuite demandé de voir si j'avais des sels dans mon laboratoire. J'ai acquiescé et suis sortie. Mais en fait, je suis restée un moment dans l'entrebâillement de la porte.
Et c'est là que j'ai vu...
Ma pauvre Fleur, ça me fait mal de te dire ça mais je crois que la vérité est toujours plus utile que le mensonge.
Il s'est penché sur elle et lui a caressé les cheveux.
Puis il lui a parlé tout bas... je n'ai pas pu entendre.
Mais après, il a posé sa main sur son ventre... Il l'a longuement caressé et même... il l'a embrassé...
C'est à ce moment qu'elle a réagi. Elle a passé sa main dans ses cheveux. Elle souriait !
Alors il l'a embrassé plus encore ce ventre !
Et puis...
Elle l'a attiré à elle.
Il s'est redressé un peu...
Il a alors posé ses lèvres sur les siennes...
Il l'a embrassé... comme on embrasse un amour.
Et elle lui a répondu longuement...
C'est là que je suis partie.
Quand je suis revenue...
Ils faisait comme si de rien était !
Il a dit qu'elle devait se reposer... Il est sorti et a rejoint sa chambre.

Voilà...
Tu sais tout mon amour.
Et moi... J'ai peur pour toi. Peur qu'ils s'en prennent à toi. Peur qu'ils te trouvent gênante.
J'ai peur...
Alors, je t'en prie ma belle, ma guerrière, mon amour, prends soin de toi, fait bien attention.
Je t'en supplie !
Dis moi ce que je dois faire... Dis moi si tu veux que je nous débarrasse de cette peste... Je ferais n'importe quoi pour toi, tu le sais.
Je t'aime.

Mathylde




La lettre fut confiée à un serviteur qui devait rejoindre la troupe.

En la lui confiant, à la porte, Mathylde aperçut Augustine qui par une fenêtre scrutait l'horizon avec anxiété.
Elle craignait pour celui qu'elle aimait, ça sautait aux yeux.
Alors, avec un petit sourire en coin, Mathylde s'approcha.
Elle vint derrière elle et lui passa sur les épaules son propre châle.
Augustine frissonna.
Mathylde trouva des paroles douces pour la rassurer. Des mots simples pour lui dire de ne pas s'inquiéter et qu'il reviendrait.
Augustine était tellement en manque de tendresse et de considération qu'elle était prête à écouter n'importe qui.
Mathylde s'approcha un peu plus, elle lui parlait à l'oreille. Elle lui disait que bientôt ils pouraient être ensemble. Qu'avec Fleur, ça n'allait pas, qu'ils se disputaient. Elle lui dit même que le comte pensait que l'enfant de Fleur n'était pas de lui. Elle lui annonça qu'il allait sûrement la répudier...
Augustine avait envie d'entendre ces paroles. Elle avait envie d'y croire.
Croire qu'il serait bientôt à elle !
Tout en la rassurant, Mathylde lui caressa les joues, puis les cheveux.
Elle était douce et apaisante. Elle ne cessait pas de la rassurer, de lui dire des choses belles et tendres.
Elle la réconfortait et lui faisait mille compliments.
Augustine, fatiguée, sans doute, un peu envoutée par les paroles de Mathylde ferma les yeux et pencha la tête en arrière. Elle rencontra l'épaule de la comtesse qui ne se déroba pas.
Elle tourna alors la tête surprise de se laisser ainsi aller mais Mathylde lui prit le visage entre ses mains et Posa doucement ses lèvres sur celles de la brune.
Le baiser était très doux, irrésistible.
Mathylde lui dit alors en se retirant doucement qu'il ne fallait pas qu'elle laisse passer sa chance. Le comte n'attendait que cela !
Alors elle revint sur ses lèvres et plongea sa langue entre ses lèvres, et l'embrassa passionnément...
Fleur_de_songe
Ils sont tous là,ils attendent...Et la bataille commence.
Fleur râle,Marie empêche toute approche des assaillants sur elle alors quand elle en laisse passer un,la blondinette lui fait sa fête.

-Madame,une lettre pour vous!

-Hein?...Mais c'est pas le moment,voyons!

-C'est Dame Mathilde qui...

Le pauvre serviteur n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle lui arrache des mains et lui se fait projeter au sol par un des soldats.

-Ah bah oui!...Faut faire attention!

Fleur va se cacher derrière une charrette sous l'oeil de Marie.
A la lecture de la lettre,le visage de Fleur se décompose,les larmes commencent a rouler sur ses joues avant qu'une colère incontrôlable ne la submerge.

La blondinette se relève,sans réfléchir elle se dirige vers Aurèle.
Marie arrive a la retenir par le bras.

-Non,Dame Fleur,restez ici.

-Mais lâchez-moi!

La géante ne la lâche pas,Fleur se débat,elle voit Aurèle sauver la vie de Feijian,Toinette qui embroche un des hommes alors qu'elle est à terre.
Elle se met a hurler,folle de rage,sa voix se perd dans le bruit de la bataille.

-Carabas!Je te déteste!

Marie arrive à la prendre dans ses bras et l'entraine plus loin.

-Vous allez vous calmer maintenant sinon j'vous en fous une!

A ses paroles,la géante joint le geste de lever la main.
Fleur est furibonde,elle se débat et s'échappe.
Son objectif reste le même...Aurèle.
Mais c'est sans compter sur la ténacité de Marie qui la rattrape,non loin du Comte de Morlieu.

-J'vous ai prévenu!

La géante lui met une bonne gifle.

-Z'allez vous calmer maintenant!C'est vraiment pas le moment de régler vos histoires de couple!

Fleur pose sa main sur sa joue,surprise...Elle l'a fait.

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