Carabas
Carabas lit avec attention la lettre finement calligraphiée...
Au fil de sa lecture, il blêmit passablement.
Une fois achevée la lettre, il redresse les yeux et fixe un instant la fenêtre.
Alors, le regard livide et la mâchoire serrée, il bondit par la fenêtre et de là atterrit sur le sol et file à toute allure vers l'écurie. Léger, aérien... Le Chat est de retour en cet instant de sourde colère.
Il s'en va sans dire un mot vers la demeure de la Mornay.
Arrivé en trombe, il saute de cheval et se rue dans la grande maison.
Il fonce dans les couloirs qu'il connait bien et se dirige directement vers le bureau.
Il ouvre la porte avec force... Elle est là.
Mathylde, très digne, relève les yeux calmement et fixe Carabas avec un air presque provocateur.
Elle s'attendait à sa visite...
Mais elle en espérait une autre.
Elle ne dit rien. Elle attend la réaction de Carabas.
Le jeune homme, à la voir si calme se demande si elle ne mijote pas quelque mauvais coup. Mais elle reste silencieuse et immobile.
Alors, n'y tenant plus il s'élance vers son bureau qui fait face à la porte et la saisit par le revers de sa robe.
Surprise elle pousse un cri.
Carabas la soulève d'un coup vif et la fait passer par dessus le bureau.
Elle perd pied mais il ne la lâche pas. Tous ses papiers volent par terre ainsi que l'encrier et les plumes !
Mais son cri a alerté son factotum. Un grand gaillard peu dégourdit à qui elle avait demandé de rester dans les parages.
Carabas entend le lourdaud accourir
Il lâche un instant la frêle comtesse qui essaie de se redresser.
Il attend une seconde...
A l'instant où le gros est sur le point d'entrer, Carabas saisit la lourde porte de chêne à deux mains et l'envoie pivoter violement sur l'arrivant qui ne voit rien venir mais qui s'emplafonne brusquement au point d'en tomber sonné sur son postérieur rembourré !
Cara alors se retourne vers la comtesse qui a reprit contenance et qui se jette sur lui en brandissant une dague effilée.
Il à juste le temps de s'esquiver. La lame le frôle.
Une odeur forte qui l'inquiète l'espace d'un instant.
puis, dans un geste vif, il assène à la jeune femme qui perdait l'équilibre une lourde gifle qui l'envoie rouler au sol. Elle garde néanmoins la lame en main et Carabas se rend compte que la dague est d'une couleur verdâtre bien suspecte.
Il s'approche et dans un râle rageur et désespéré, elle tente maladroitement de le blesser à nouveau. Mais cette fois il s'y attend.
Alors qu'elle se jette sur lui, il frappe sa main d'un coup de pied et dans le même temps lui envoie une autre gifle qui la cloue au sol !
Elle a sur les joues les marques nettes des coups qu'elle a reçu. Des larmes emplissent ses yeux, elle est sonnée.
La dague qu'elle a lâché sous le coup de pied du comte est allée se ficher directement dans la main du factotum qui reprenait péniblement conscience...
il hurle. Il essaie de se relever mais très vite se met à chanceler en tenant douloureusement sa mains blessée d'où s'écoule du sang noir...
Puis il tombe dans râle gargouilleux...
Raide mort !
Le regard de Carabas va du mort à la comtesse...
Elle git, inanimée...
Il pourrait en finir aisément...
Mais il ne se sent pas la folie de tuer ainsi quelqu'un qui ne le menace plus, froidement...
Il se dit qu'elle n'hésiterait pas... Mais c'est sans doute cela qui les différentie...
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Au fil de sa lecture, il blêmit passablement.
Une fois achevée la lettre, il redresse les yeux et fixe un instant la fenêtre.
Alors, le regard livide et la mâchoire serrée, il bondit par la fenêtre et de là atterrit sur le sol et file à toute allure vers l'écurie. Léger, aérien... Le Chat est de retour en cet instant de sourde colère.
Il s'en va sans dire un mot vers la demeure de la Mornay.
Arrivé en trombe, il saute de cheval et se rue dans la grande maison.
Il fonce dans les couloirs qu'il connait bien et se dirige directement vers le bureau.
Il ouvre la porte avec force... Elle est là.
Mathylde, très digne, relève les yeux calmement et fixe Carabas avec un air presque provocateur.
Elle s'attendait à sa visite...
Mais elle en espérait une autre.
Elle ne dit rien. Elle attend la réaction de Carabas.
Le jeune homme, à la voir si calme se demande si elle ne mijote pas quelque mauvais coup. Mais elle reste silencieuse et immobile.
Alors, n'y tenant plus il s'élance vers son bureau qui fait face à la porte et la saisit par le revers de sa robe.
Surprise elle pousse un cri.
Carabas la soulève d'un coup vif et la fait passer par dessus le bureau.
Elle perd pied mais il ne la lâche pas. Tous ses papiers volent par terre ainsi que l'encrier et les plumes !
Mais son cri a alerté son factotum. Un grand gaillard peu dégourdit à qui elle avait demandé de rester dans les parages.
Carabas entend le lourdaud accourir
Il lâche un instant la frêle comtesse qui essaie de se redresser.
Il attend une seconde...
A l'instant où le gros est sur le point d'entrer, Carabas saisit la lourde porte de chêne à deux mains et l'envoie pivoter violement sur l'arrivant qui ne voit rien venir mais qui s'emplafonne brusquement au point d'en tomber sonné sur son postérieur rembourré !
Cara alors se retourne vers la comtesse qui a reprit contenance et qui se jette sur lui en brandissant une dague effilée.
Il à juste le temps de s'esquiver. La lame le frôle.
Une odeur forte qui l'inquiète l'espace d'un instant.
puis, dans un geste vif, il assène à la jeune femme qui perdait l'équilibre une lourde gifle qui l'envoie rouler au sol. Elle garde néanmoins la lame en main et Carabas se rend compte que la dague est d'une couleur verdâtre bien suspecte.
Il s'approche et dans un râle rageur et désespéré, elle tente maladroitement de le blesser à nouveau. Mais cette fois il s'y attend.
Alors qu'elle se jette sur lui, il frappe sa main d'un coup de pied et dans le même temps lui envoie une autre gifle qui la cloue au sol !
Elle a sur les joues les marques nettes des coups qu'elle a reçu. Des larmes emplissent ses yeux, elle est sonnée.
La dague qu'elle a lâché sous le coup de pied du comte est allée se ficher directement dans la main du factotum qui reprenait péniblement conscience...
il hurle. Il essaie de se relever mais très vite se met à chanceler en tenant douloureusement sa mains blessée d'où s'écoule du sang noir...
Puis il tombe dans râle gargouilleux...
Raide mort !
Le regard de Carabas va du mort à la comtesse...
Elle git, inanimée...
Il pourrait en finir aisément...
Mais il ne se sent pas la folie de tuer ainsi quelqu'un qui ne le menace plus, froidement...
Il se dit qu'elle n'hésiterait pas... Mais c'est sans doute cela qui les différentie...
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