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[RP]Eux,Elle

Alyx_
Le temps d'ouvrir à moitié la bouche pour sortir un mot,le doigt en l'air comme pour interpeler Aurèle que...Trop tard il est parti!
-Mais...Nooon.
J'veux pas m'occuper d'Isil!
Sais pas y faire avec les enfants!
Pffff!


Elle traversa le couloir tout en grommelant.
-J'veux bien me battre,je veux bien ouvrir ma bouche quand il le faut...Ou pas...
Mais pas çaaaa!


Un coup d'oeil vers le salon et la brune s'arrêta,entrant avec un large sourire.
-Adénoooor!Vous tombez bien!
J'ai un p'tit souci,si vous pouviez m'aider,ça serait gentil!


-Si je peux,oui,volontiers.

-Bah ça tombe bien,vous pouvez!
Aurèle m'a demandé de m'occuper d'Isil parce que l'autre folle de Mathilde traine dans le coin.
Mais les enfants et moi,ça fait deux!


Le père de Fleur se mit a rire,acceptant .
Ils allèrent rejoindre la petite dans sa chambre.
Toinette se tenait un peu à l'écart quand Adénor lui mit Isil dans les bras qui se mit a rire.
Il lui expliqua quelques façons de faire,avant de s'installer tout les trois par terre,ils passèrent un long moment a chanter des contines que Toinette apprenait en même temps.
Leurs rires parcouraient les couloirs de Belle-Garde.
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--Celia.
Célia entendit les rires,elle reconnut celui d'Adénor et celui d'Isil mais l'autre?
Elle s'approcha de la chambre discrétement,à pas de velours et fut surprise de les voir par terre tout les trois.

Elle préfèra ne pas les déranger et s'en alla comme elle était venue.
La porte d'entrée s'ouvrit sur Fleur et Feijian,elle les accueilla en souriant.

-Bonjour vous deux!Alors cette promenade?
...Vous savez que vous formez un beau couple?!


Fleur la regarda en ouvrant de grands yeux presque choquée de ses mots.

-Maman...ça va pas?!

-Ooh Fleur,je n'ai rien dit de mal.

-Bah quand même!
Heureusement qu'Aurèle n'est pas dans le coin...D'ailleurs il est où?Avec Isil?


-Je ne sais pas où il est.
C'est Toinette et Adénor qui s'occupent de ta fille.


-Quoi?Toinette?...Non,pas possible ça!
Faut que je vois ça!


Fleur prit la main de Fei dans la sienne.

-Allez!Viens!Faut voir ça!!

Célia les regarda s'éloigner en souriant.
Carabas
Carabas sortit de la demeure laissant Toinette angoissée à l'idée de devoir s'occuper d'Isil. Mais l'idée, loin de le gêner, l'amusait plutôt.
Toinette avec Isil dans les bras !! Comme une poule devant un haubert !

Il avança en direction du bois, là où Toinette disait avoir vu Mathylde s'enfuir.
Il eut tôt fait de retrouver se traces et de les suivre un moment. Mais bientôt, il constat qu'il n'était pas le seul à la suivre. une trace lourde et profonde se mêlait à la sienne.
Assurément un costaud était après elle.
La trace était fraiche encore et bien qu'inhabituellement marqué, elle n'éveilla pas de suite les soupçons du jeune comte.
Mais quand il aperçu le propriétaire de cette trace, alors qu'il avait rattrapé la comtesse, son sang se glaça.
L'Ombre... C'était se monstre qui suivait Mathylde.
C'était ce phénomène lugubre qui avait un jour été son père mais qui maintenant n'était plus qu'un être morbide effrayant et monstrueux.
L'Ombre qui pourtant protégeait Isil. Ce qui expliquait surement qu'il fut à la poursuite de Mathylde puisqu'il était évident que celle-ci en avait après la petite fille.
Carabas se demanda comment cette chose sans vie pouvait savoir que la petite était menacé ? Il n'aurait probablement jamais de réponses mais le fait était patent. Chaque fois qu'un danger approchait... Il était là. Et sa venue était sanglante.
Alors, Carabas se dit que Mathylde en cet instant était perdue.
Il s'approcha silencieusement, il n'avait rien perdue de la technique que lui avait enseigné sa mère pour se déplacer sans le moindre bruit et à laquelle il devait certainement son surnom de Chat.
Il fut bentôt assez près pour voir et entendre l'altercation des deux être qui s'opposaient dans une lutte plus qu'inégale dont l'issue ne faisait aucun doute.
Il pu entendre Mathylde hurler quand après avoir été brusquement repoussée alors qu'elle se jetait sur l'Ombre une dague à la main, elle vit son bourreau brandir son immense lame d'une seule main.
Le bras protecteur et aveugle allait s'abattre. Carabas n'y tint pas, il ne pouvait laisser faire cela !
Il jaillit du taillis qui le dissimulait et s'écria :


Non !!!! Arrête !
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Mathilde_de_mornay
Mathylde, lorsqu'elle se fut remise de ses émotions, lorsqu'elle eut appliqué sur son visage tuméfié par les coup de Carabas et qu'elle fut parvenue à camouflé tant bien que mal les traces qui marquaient son visage, monta sur le toit de sa demeure.

Elle sortit par une petite trappe accessible sur les tuiles glissantes et fit quelques pas.
Il y avait un peu de vent et sa démarche n'était pas assurée.
Mais elle ne semblait pas inquiète, au contraire, on aurait pu penser qu'elle s'amusait à la voir avancer d'un pas certes maladroit mais pourtant bien léger.
Cependant, il n'en était rien, son humeur avait des allants de morosité profonde que ne trahissait pas sa démarche. Elle allait mal.
Elle avait tout perdu.
Fleur était partie. Elle ne reviendrait plus. Tout était fini et le cœur de la comtesse s'était déchiré dans un douloureux crissement d'impuissance et de frustration.
Alors, elle regardait le vide à ses pieds Et le vent lui soufflait qu'il devait être merveilleux d'être un oiseau et de s'envoler loin des contingences terrestres. De s'arracher à la pesanteur et d'être libre.
Dans sa tête qui lui faisait si mal, repassaient mille scénarios, mille fins possible à cette histoire... Mais la réalité s'imposait à elle comme une évidence cruelle...
Elle ne pouvait plus rien faire.
Alors... pourquoi lutter encore ?
Pourquoi souffrir ?
Une dernière image... Fleur, son regard belliqueux et si profond, si vert, si dur et si pur.
Son ventre gros maintenant de l'enfant qu'elle ne verrait jamais...
Et la petite Isil souriante, insouciante qui li donnait la main.
Elles la regardaient toutes les deux.
Elles attendaient qu'elle tombe.
Et puis Isil, apeurée se cache les yeux de la main.
Mathylde à l'instant de basculer ouvre grand les siens !
Elle doit faire quelque chose !
Elle s'élance vers la trappe, glisse trébuche sur le toit et se rattrape in extremis à un conduit de cheminée.
Elle regagne la sécurité des combles et s'apprête à sortir.
Une fois parée, elle file vers le bois qui jouxte les deux propriétés.
De là, elle observe les allées et venues. Elle attend longtemps.
Quand elle a l'assurance que la plupart des personnes en mesure de protéger Isil sont parties, elle s'approche.
Elle veut la petite... Son plan est simple : Enlever l'enfant pour prendre le contrôle de son protecteur... Elle veut manipuler l'Ombre. Elle veut se servir de lui pour assouvir sa vengeance. Elle sait que personne ne lui résistera ! Elle est prête à tuer tous ceux qui s'interposent entre elle et son rêve blond...
Mais les choses ne se déroulent pas comme elle l'avait imaginé ! Toinette arrive au domaine. Toinette la froide brunette qui a un regard de tueur !
Mathylde n'est pas en état de lutter, elle préfère remettre son méfait à plus tard... Elle reviendra ! Elle quitte donc sa cachette et s'en retire bruyamment.
Elle retourne vers son domaine mais bientôt elle se sent observée...
Elle n'est pas tranquille et accélère le pas.
Mais la présence qui semble la suivre devient oppressante.
Elle court maintenant mais L'Ombre la rattrape.
L'Ombre... La comtesse jette un regard derrière elle... Il est là !
Elle trébuche et s'effondre lourdement.
Elle est à bout de souffle... Elle le regarde horrifié. Elle lève les bras sur son visage et semble attendre son inéluctable châtiment...
Mais le monstre hésite. Il est là, juste devant elle qui git à ses pieds.
Il pourrait l'éliminer, la tuer d'un seul geste. Mais il attend.
Il semble écouter...
Il incline la tête, fait mine de frapper, hésite...
Visiblement il est troublé.
Alors, dans un élan ultime d'instinct de survie, elle brandit sa dague qu'elle dissimulait dans les replis de sa robe.
Elle pointe vers l'Ombre mais ne peut l'atteindre. Avec une rapidité déconcertante, il dévie le coup et envoie la lame mal tenue voler à quinze pas. Elle pousse un cri d'horreur.
Alors elle abandonne. Cette fois elle n'a plus rien. Elle baisse les bras, les yeux puis la tête. Elle attend.
Cette fois l'Ombre n'hésite plus. Il dégaine son épée et la brandit dans une posture sans équivoque. La délivrance sera rapide...

Mais Un cri surgit de nulle part intiment l'ordre à la bête de ne pas frapper. Un cri salvateur !

L'Ombre
Feijian
De retour avec Fleur de sa visite sur ses terres.
Fei est heureux de voir la "princesse" s'investir et se centrer sur ses responsabilités.
Il réalise combien elle a pu changer et peine à reconnaitre la jeune femme qu'il a connu quelques années auparavant.
Sa grosses est très avancée. Elle s'arrête souvent et fatigue.
Alors, il la soutient, il lui sourit et lui parle comme il sait bien le faire, des étoiles, du ciel et des forces qui peuplent l'univers... Des mots sans importance qui ne sont là que pour être beaux, pour le plaisir d'exister. des mots doux aussi. Des mots qui touchent.

Arrivés, les voilà qui se trouvent nez à nez avec Célia. Sa remarque l'amuse.
Un couple ?
Et puis voilà que Fleur s'empare de sa main elle se précipite pour retrouver Toinette.
Mais elle manque de tomber, il la retient... Son équilibre devient parfois aléatoire, elle ne se fait pas à l'idée d'avoir ainsi un tel surpoids !
Lui, s'amuse de la voir si emportée pester contre elle même. Il lui tend sa main et repart plus calmement. Sa main est douce. infiniment douce.

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Fleur_de_songe
La matinée bien remplie,la petite Isil était rentrée plus tôt avec Marie pendant que Feijian et Fleur s'étaient arrêtés dans la petite auberge de Belle-Garde pour discuter avec le propriétaire.
La blondinette avait apprécié ce moment et l'avait plongé dans ses souvenirs .

Une fois à l'étage,du fond du couloir,les rires se font entendre.
Fleur s'arrête ,se mettant face à Feijian,glissant son autre main dans la sienne.

-Tu sais...Après Epinal,je t'ai attendu chaque jour,j'espérais te revoir ...
Puis les semaines passantes,j'ai baissé les bras,m'imaginant différents scénarios...Que tu étais mort ou que tu avais trouvé cette bataille pour t'éloigner de moi ou encore que tu avais trouvé une notre femme...Je t'en ai voulu.
Et le destin,nous a fait nous revoir dans le sud mais je ne voulais pas savoir pourquoi on ne s'était jamais revu.
Je crois que j'avais peur de connaitre enfin ta réponse alors j'ai préféré partir.


Fleur lui fait un sourire amusé.

-Bon maintenant j'avoue que lorsque Toinette m'a annoncé par courrier qu'elle était en couple avec toi,j'ai ressenti une certaine jalousie.
Je sais,je n'ai pas lieu de l'être,j'ai un époux formidable,une petite fille extraordinaire et très bientôt un joli bébé va pointer son nez.
J'ai tout pour être heureuse et je le suis!
Mais j'ai toujours cette blessure de ce passé enfouie au fond de moi,elle fait partie de mon histoire,c'est comme ça.


La blondinette dépose un léger baiser sur les lèvres de Fei avant de l'entrainer vers la chambre d'Isil.
Un baiser innocent,sans arrière-pensée,juste comme ça.

Devant l'entrebaillement de la porte,discrétement Fleur les observe en souriant,attirant Feijian contre elle pour qu'il regarde aussi cette scène.

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Feijian
Fei depuis son arrivée à Béziers se sent léger, il se sent sans contraintes, libre et cela lui procure une joie qu'il n'avait pas connu depuis fort longtemps.
Tous les évènements qui se produisent depuis son arrivée l'amusent beaucoup. Les drames, les joies, les folies les dangers... Rien ne lui fait perdre son sourire.
Il trouve auprès de ses amis une quiétude et une douceur d'être dont il avait alors oublié le souvenir.
La belle et fougueuse Fleur... De Morlieu... Elle l'écoute, elle ne se mets pas en colère contre lui... Il se sent comme un grand frère... Son affection pour elle va grandissante. Une tendresse sans équivoque, simple, évidente et tranquille.
La princesse... Pourtant, voilà qu'elle lui ouvre son cœur. Presqu'inopinément.

Mais ces mots le plongent dans la torpeur sombre dont il a mit tant de temps à s'extirper...
Ce sentiment profond qu'il est responsable du malheur de ceux qui l'entourent....
Cette idée forte qu'il déçoit sans cesse.
Son visage s'assombrit, ses pensées l'envahissent il ne sent même pas le baiser de Fleur.
Un ombre se pose sur son regard clair... Il est ailleurs.
En effet... Il est bien mort à Epinal.
Il a disparu.
Il ne s'est jamais retrouvé.
Comment lui dire qu'il n'a plus jamais été le même ? Comment lui dire ses visions d'horreur ? Aldric qui le poursuit... La mort qui se gausse...
Comment lui dire qu'il est perdu ?
Fleur l'attire et il aperçoit Toinette et Adénor qui chantent autour d'Isil.
Il sourit mais le cœur n'y est pas.
Il n'est pas vraiment là. Son regard se ferme quelques instants, une petite larme hésitante se risque à la commissure de ses paupières.
Sa respiration s'accélère progressivement.
Alors il se sent obligé de sortir.
Il se dégage doucement de l'emprise de Fleur et se dirige vers la porte.
Le parc...
Quelques pas et l'air frais qui vient lui fouetter le visage...
Il respire...
Son calme revient.
Il essaie de chasser ces pensées lugubres.
Il repousse Aldric....

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Fleur_de_songe
La blondinette détache son regard de la chambre pour regarder Feijian s'éloigner.
Légèrement ses sourcils se fronçent.
Que lui arrive t'il?

Elle décide de le suivre,ses pas l'emménent dans le parc.
Il est là,le regard ailleurs.
Elle s'arrête,plongeant dans ses souvenirs...Epinal...Leur rencontre...Un coup de foudre.
Elle se souvient de leurs corps qui se mêlent...Qui s'aiment...Malgré le danger de leur relation.

Fleur s'approche de Feijian,posant une main sur son bras pour le sortir de ses pensées.
Alors doucement...tendrement:

-Eh...Fei...Qu'est-ce-qu'il y a?
J'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas?
Tu sais...Je ne voulais pas te blesser...
Je voulais juste te dire ce que j'avais sur le coeur depuis notre séparation...

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Adenor
Adénor regardait Toinette de temps en temps,discrétement.
Il aimait tout ce qu'elle était,belle et rebelle à la fois.
Elle n'avait pas sa langue dans sa poche,n'hésitant jamais a dire ce qu'elle pensait,ce qui pouvait être déstabilisant si on ne s'y attendait pas.

Pendant que son regard admirait les traits de son visage,ses doigts vinrent lui retirer une mèche qui tombait devant ses yeux.
La réaction de Toinette ne se fit pas attendre,d'un geste vif,elle lui retira sa main,son regard se fit aussitôt menaçant.

Adénor s'excusa mais la brune ne l'entendait pas comme cela,il fallait très peu de chose pour la mettre en colère.
Il lui fit un sourire,lui montrant du coin de l'oeil Isil qui s'était arrêtée de jouer.
La petite avait senti la tension s'installer.
Toinette se calma,baissant le ton de sa voix sous le regard amusé d'Adénor.
Feijian
Fei regarde Fleur qui vient vers lui. Mais il a du mal à soutenir son regard. Il baisse les yeux puis finit par s'asseoir sur l'herbe.

Je comprends que tu puisses m'en vouloir Fleur.
Je suis parti, je suis sorti de la ville et je ne saurai dire comment.

Tout est noyé dans les brumes de ma mémoire. Je n'étais plus moi-même... C'est quand j'ai vu son corps s'effondre à mes pieds...
Tout a basculé.

Je suis parti de par les routes sans savoir où j'allais.
Pendant deux ans j'ai erré sans but. Je ne saurai pas même dire par où je suis passé.
Jusqu'à ce que je finisse là où tu m'as retrouvée.
Alors j'ai essayé de reprendre une vie normale.
J'ai fait semblant...
Mais ça n'allait pas.
J'ai...
Des visions...
la nuit.
Le jour aussi parfois.
Ca... doit te sembler étrange.
Mais je le vois.
Souvent. Il est là, il vient me chercher... Il m'en veut. Et je sais qu'il a raison...
Je me dis qu'un jour il va m'avoir. Ca me gêne pas. Ca mettra un terme à cette histoire.
Mais en attendant...

Enfin... quand je voyage, ça se calme. Et puis ça revient.
J'ai péché Fleur... J'ai tué mon frère...
Je crois que je suis maudit.
Je suis sérieux... Je déçois tous ceux qui m'approchent... constamment. Je ne suis pas fiable.


Fei soupire et regarde le ciel
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Fleur_de_songe
Fleur l'écoute sans un mot,sans vouloir le couper.
Elle s'agenouille devant lui,prenant ses mains dans les siennes,les serrant doucement,son regard dans le sien.

-Fei...Je t'en ai voulu,c'est vrai mais je t'aimais tellement que j'ai fini par me faire une raison et de ne plus d'en vouloir.
Je comprends que tu t'en veuilles pour la mort de ton frère,ta culpabilité te fait le voir dans ton imagination...


La blondinette resserre un peu plus ses mains sur les siennes.

-Tu n'es pas maudit et je te défends de dire qu'il va t'avoir.
Tu es fort mon Feijian...Bien plus fort que ces visions qui te hantent.


Elle lui fait un sourire radieux.

-Et tu es quelqu'un de fiable sinon je ne t'aurais pas demandé de venir pour m'aider.
Si tu as ce sentiment de décevoir les gens qui t'entourent ,c'est que tu te refuses au bonheur.
Mais tu le mérites comme tout être .
Il faut que tu te pardonnes.
Je sais,c'est plus facile à dire qu'a faire mais vivre avec le passé n'amène rien de bon.


Fleur dépose un baiser sur sa joue et lui murmure à l'oreille.

-J'ai une confiance aveugle en toi....

Et dans un souffle avant de se reculer.

-...Je t'aime toujours.

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Feijian
Fei écoute Fleur sans relever les yeux.
Quand elle prend ses mains il la laisse faire sans réagir.

Et puis sa douce voix dans son oreille après ce baiser sur sa joue.

Il prend sa tête à deux mains, ses doigts glissent dans ses cheveux blonds et sans prévenir, sans hésiter un seul instant il l'embrasse.
Il colle ses lèvres sur les siennes et glisse sa langue doucement.
Il prolonge longtemps le baiser. Puis se décolle doucement...
Il ne dit rien. Son regard est envouté par les yeux vert de Fleur, la princesse...

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Fleur_de_songe
Lorsque Feijian l'embrasse,elle oublie tout ce qui l'entoure...Elle savoure cet instant...Rien ne compte à ce moment là.
Lorsqu'il se recule,Fleur n'a qu'une envie,l'embrasser de nouveau,se blottir contre lui...

La blondinette soutient son regard,un peu gênée de ce baiser mais qui ne le regrette pas un instant.

-Euh...Il ne s'est rien passé...C'était un rêve...Oui...Juste un rêve.

Non,ce n'était pas un rêve.
Oui,elle avait adoré ce baiser.
Oui,elle l'aimait toujours.

Fei ...

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Feijian
Presque machinalement, Fei pose sa main sur le ventre de Fleur.
Il sent aussitôt bouger le petit qui se construit tranquillement au creux de sa mère.
Fei sourit en sentant ce contact inattendu.
Son autre main passe de la chevelure d'or à la nuque blanche.
Et sans même y penser, sans même le vouloir. Il bascule la jeune femme en arrière en la maintenant toujours. Alors, il se penche sur elle et prend de nouveau ses lèvres toutes offertes. Il la set dans ses bras, il l'enlace et sa langue cherche la sienne.
L'étreint se prolonge, il peut sentir la poitrine gonflée de la belle blonde s'écraser sur son torse.
Il l'allonge doucement sur lit d'herbe grasse.
et sa main tout naturellement vient rencontre cette poitrine que la grossesse remplit.
Et puis... Il se détache doucement de la douceur de ses lèvres et se redresse un peu.
Sans doute devrait-il se lever maintenant.
Il hésite, il attend...
Il peut sentir le cœur de la douce guerrière battre sans doute trop fort.

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Fleur_de_songe
Non...Il ne faut pas qu'elle cède!
Pourtant dans ses bras,Fleur ne résiste pas,elle répond avec une tendresse et un amour non dissimulé à ce baiser.

Lorsqu'il se redresse,la blondinette le fixe,glissant sa main sur la joue de Feijian.
Elle a tant rêvé de cet instant.
Et puis,une pensée...un retour à la réalité...Fleur dépose un nouveau baiser sur les lèvres de Fei avant de le repousser doucement à contre coeur.

-Pour Aurèle et Toinette...Il faut oublier ce qu'il s'est passé..C'était...Un accident...

Un accident?Quelle fausse excuse!La blondinette le sait bien mais que dire autrement?

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