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[RP]Eux,Elle

--Celia.
Là,de la fenêtre,Célia avait une vue imprenable sur le parc et sur sa fille qui était couchée dans l'herbe avec Feijian.
Elle ne savait pas quoi en penser.
Bien sûr que cet instant n'était pas bien,voir choquant si Aurèle ou Toinette voyait cette scène.

Pourtant,Célia avait l'impression de voir quelque chose de logique.
Oui,c'est vrai que Fleur aimait charmer,sa fille était comme cela mais Feijian ,un homme à la discrétion absolue,qui ne commettait aucun impair,personne ne pourrait croire qu'il puisse embrasser,enlacer quelqu'un d'autre que sa compagne.

La mère de Fleur s'était aperçue que quelque chose relié ces deux là,elle n'avait jamais vraiment su quoi.
Pour cela,qu'elle n'était pas étonnée de la situation.
Célia s'en voulait de penser ça vis à vis d'Aurèle qui était un gendre,un époux et un père idéal.

Elle les regarda encore un instant avant de quitter la fenêtre,un fin sourire était venue illuminer son visage,se promettant de ne rien dire de ce qu'elle avait vu...Sauf à Fleur.
Feijian
Feijian sourit en se relevant.

Il fait quelques pas vers la maison.


Allez princesse !
Tu as un rang à tenir !
Le gout du passé est toujours plus sucré que celui du présent.


Puis il repart et entre dans la demeure. Toinette et Isil !
Improbable rencontre.
C'est vrai que l'idée fait sourire.
C'est vrai que pourtant... elle ne devrait pas.
Toinette avec un enfant...
Fei s'interroge.
Est-ce que c'est un avenir qu'elle s'imagine ?
Est-ce que cela est exclu ?
Ils n'en ont jamais parlé.
Ils parlent peu tous les deux.
Ils se regardent. Ils se comprennent.
Les décisions, les choix...
Tout est dit d'un regard.
Une complicité muette, simple, évidente.
Et lui, il sait qu'elle n'est pas si dure, si froide...
Il sait qu'elle regarde les étoiles. Il sait qu'elle soupire parfois. Qu'elle raconte de belles histoires...
Mais il ne sait pas... si elle veut des enfants.

_________________
Alyx_
Isil s'était endormie dans son lit pour une sieste.
Toinette en profita pour quitter la chambre,laissant la petite à Adénor.

Dans le couloir,elle vit Feijian.
-Te revoilà!
Alors cette petite promenade dans le village,c'était comment?


La brune lui expliqua ensuite comment elle s'était retrouvée a garder Isil avec le père de Fleur.
-Au faites,il est où le petit tonneau sur patte?

Reprenant son sérieux,Toinette ajouta:
-Je ne sais pas comment Fleur fait.
Je ne me vois pas comme elle,avec un gros ventre...
Na mais tu te rends compte,ne plus pouvoir se mouvoir comme on veut pendant plusieurs mois.
Et rester a s'occuper de l'enfant dès qu'il a besoin.
Non,vraiment ,je suis loin d'être prête pour être mère.

_________________
L_ombre_d_alix
L'ombre arrête son geste.
Il hésite un instant, va pour achever la comtesse mais un autre cri le retient.
Il la lâche alors et elle s'enfuit sans demander son reste. Elle court, trébuche, se relève et repart sans même se retourner.
Une dure journée pour Mathylde assurément...

L'Ombre se tourne alors lentement vers le comte de Morlieu. Il arbore toujours son immense lame qu'il soulève d'un seul bras.
Le comte semble méfiant, il s'est arrêté et reste sur la défensive. On dirait qu'il est prêt à en découdre.
Mais il n'est pas rassuré, il sait qu'il n'a aucune chance. Et de fait, si l'Ombre se retourne contre lui... Il y a peu de chance qu'il en ressorte vivant !

Mais contre toute attente, l'Ombre d'Alix baisse son bras puissant. La pointe de l'épée vient se poser sur le sol et toute son attitude indique qu'il ne cherche pas le combat.
Aurèle semble troublé... Il tient lui même son épée à deux mains devant lui. Il sait la force de son adversaire et s'attend à un choc fabuleux...
Mais rien ne vient...
L'Ombre même laisse choir son arme.
Sa capuche cache toujours son visage mais Aurèle se doute qu'il le dévisage.

Il finit par lui même baisser la garde. Il ne dit rien... Entre eux, seul les bruits de la forêt perturbe le face à face.
Puis, la voix caverneuse de l'Ombre brise le silence.
Il parle lentement. Les mots semble avoir du mal à trouver le chemin de sa bouche.
Il parle comme s'il n'avait rien dit depuis des années... Ce qui est le cas.


Messire... De Morlieu...
Aurèle...
Je vous connais...
Depuis longtemps.
Je vous ai vu grandir...
Je vous ai vu toujours...
depuis la fenêtre.



Le comte écoute impassible.
Mais l'Ombre cherche soudain dans son pourpoint quelque chose.

Aurèle fronce les sourcils, méfiant.
Mais bientôt l'Ombre sort d'une poche un petit objet de bois.
C'est un jouet d'enfant sculpté : un petit cheval qui semble assez vieux.
L'Ombre le tend vers Aurèle qui d'abord semble surpris puis blêmit.

Il était dans le puits. Je l'ai récupéré...
C'est moi qui l'avais fait. Quand j'étais encore alerte. Encore... quelqu'un.
Mais quand il l'a vu..; Il l'a jeté. Dans le puits.


C'est pour vous. Je l'ai fait... quand vous n'étiez pas né encore...

Aurèle tend le bras et prend l'objet dans sa main. Il le porte devant son visage pour l'observer de plus près. Il semble fasciné par ce que lui évoque ce petit cheval de bois. Comme si un flot de souvenirs le submergeait...
Fleur_de_songe
Fleur suit Feijian dans la demeure,se mettant a râler en entendant Toinette.

-Eeh tu sais ce q'il te dit le petit tonneau?!

Elle les laisse ensemble,allant rejoindre sa fille et son père.
Ils discutent de leur matinée mais surtout d'Isil quand soudain Fleur fait une légère grimace.
Adénor s'inquiète,la blondinette lui sourit pour le rassurer.

-C'est le bébé qui fait des siennes,rien de grave.

Quelques instants après,Fleur pose ses mains sur son ventre.

-Papa,je vais aller dans ma chambre...Je vais me reposer...Mais je crois que le bébé va pointer son nez aujourd'hui.

Calmement,elle traverse le couloir,dans sa chambre,la blondinette enfile une longue chemise et s'assoit sur le lit.
Ses parents débarquent,un peu affolés mais excités aussi.

-Je veux juste que vous me trouviez Aurèle.
Après...Bah on a le temps!

_________________
Carabas
Le choc est terrible !
Aurèle voit devant ses yeux défiler une multitude de souvenirs épars. Un flot insoutenable d'images, de sons et d'impressions lui reviennent brusquement n mémoire et un instant, alors que déjà il a pâli considérablement, il semble sur le point de défaillir.

Il recule de quelques pas, jusqu'à ce que son dos vienne chercher pour soutien un tronc majestueux.
Et il se revoit...
Il est jeune, très jeune...
Il tient à la main quelque chose qui lui plait beaucoup.
Mais on lui prend !
Il pleure.

L'homme qui a pris le jouet, il le reconnait, il reconnait sa voix, son visage... C'est celui qu'il appelle père. Alix de Morlieu.
Il ne comprend pas ce que père lui dit, ni pourquoi il lui prend le jouet. Il pleure c'est tout.

La main qu'il suit des yeux... Le jouet, le dada... Il est dans la main.
Il disparait derrière le muret.
PLOUF !
Alors il pleur plus encore. Il ne comprend pas.

Le regard est sévère ! Un Morlieu ne pleure pas !!
Alors, il renifle... Mais le dada ne revient pas.

Elle est là aussi. La Dame Blanche. Elle le regarde froide et presque distante. Mais il court vers elle. Elle lui tend les bras lui parle doucement. Il se calme.

Il revient vers le puits, plusieurs fois, souvent. Dada !! Dada !!
Mais c'est trop haut, il ne peut pas voir... Et le jouet ne revient pas.
Il finira par l'oublier.
Jusqu'à ce jour.

...

Les bottes... Noires. Devant lui. Il lève la tête.
C'est père...? Non. Mais il lui ressemble beaucoup.
Mais ce n'est pas lui. Il le regarde en souriant. Il le connait, il le voit parfois. Il est gentil avec lui. L'homme qui ressemble à père se baisse.
Il lui tend quelque chose...
Il le prend.
Dada !
Un grand sourire en guise de remerciement.
L'homme le regarde. Il est gentil. Il ne dit rien.

Il le voit parfois.

Moins souvent.

Un jour, il lève les yeux. Il est à la fenêtre la haut dans la demeure de pierre.
Alors il sourit. Et il tend le jouet vers la fenêtre lointaine.

Quelqu'un les regarde... Père.
Il prend le jouet.

....

Carabas ressent exactement ce qu'il ressentait alors !
Les mêmes émotions puissantes le submergent.
L'Ombre... C'est lui ! Il est là depuis toujours.
Il a toujours été présent. Maintenant, d'aussi loin qu'il se souvienne, il sait qu'il est là... Celui qui ressemble à Père...
Celui qui ne dit rien.
Celui qui ne vit plus.
Celui qui est caché.
Là-haut derrière la fenêtre.

Le comte de Morlieu ne peut plus le voir de la même façon maintenant... Ce monstre maléfique et mystérieux... Cette chose sans vie effrayante et menaçante. Qui tue sans hésiter...

C'est lui...
C'est son père.




Le jeune homme ne trouve pas ses mots, son regard hébété coure du petit cheval de bois à la capuche sombre d' l'Ombre...

L'Ombre ne dit rien, on dirait qu'il attend que le jeune homme réalise enfin...
Réalise que l'Ombre... est encore quelqu'un. Que le maléfice qui l'a tiré à la mort ne lui a pas enlevé toute humanité.
Qu'il pense, qu'il ressent, qu'il se souvient...
Ce jouet... c'est la preuve de son humanité.


Venez me voir...

Trois mots.
Des voix derrière Carabas, il se retourne. C'est Adénor qui le cherche.
Il regarde à nouveau vers l'Ombre, il voudrait dire...
Trop tard.
Il a disparu.

_________________
Adenor
A la demande de sa fille,Adénor va à la recherche de Carabas,d'après Célia il se trouve dans le parc.
Dans le parc,d'accord mais où?!

Sur le devant de la demeure,le père de Fleur appelait Aurèle mais aucune réponse.
Il alla vers les écuries mais le palefrenier lui indiqua qu'il n'avait pas vu le Comte.
Il se dirigea vers le bois .

-Aurèle!...Vous êtes là?!

Aucune réponse,Adénor espérait le trouver rapidement.

-Bon sang!Aurèle!Où êtes-vous!

Il allait faire demi-tour quand il vit,enfin,Carabas.

-Vous voilà!Je vous cherche depuis un moment!
Fleur vous demande...Le bébé arrive.
Carabas
Pas le temps de réfléchir !!

Cara prend son élan et fonce vers la demeure !

Il ne prend pas même le temps d'attendre son beau père qui commence à peiner essoufflé qu'il est d'avoir couru partout.

Le voilà qui entre en trombe et parcours les couloirs sans ralentir comme si l'enfant allait arriver à l'instant et qu'il risquait de le rater !

La chambre... Fleur est là.

Elle sourit, elle est heureuse de le voir. Il est heureux d'être là.
On a fait venir une sœur qui doit être sage femme.
Et une autre qui va l'assister.
Cara s'approche du lit. Il prend la main de son épouse et l'embrasse tendrement.
Quelques gouttes de sueur perlent sur le front de la jeune femme.
Elle semble prête. Tout le monde attend.
Cara regarde la pièce... Un rayon de soleil doux et réconfortant baigne l'endroit d'une chaleur agréable et d'une lumière irréelle.
Cara ragarde les sœurs puis Fleur.
Il se penche alors et dit à son oreille...


C'est merveilleux mon amour... Nous y sommes... Nous sommes dans le rêve...
Tout va bien se passer...


Fleur sourit et dans le même temps laisse couler une larme.
Personne ne comprend.
Cela n'a pas d'importance.

_________________
Fleur_de_songe
Enfin Aurèle est là,Fleur lui sourit.
Quelques mots à son oreille...Oui,le rêve commence.
Et là,dehors le rire d'Isil qui joue avec la nourrice.
Tout est réuni...Tout est là...

Une contraction se fait sentir,Fleur serre la main de son époux.
La Soeur demande aux parents de la blondinette de sortir.
Célia ne veut pas mais Adénor l'oblige en la prenant par le bras.

Dans l'entrebaillement de la porte,Fleur aperçoit Toinette et Feijian.
Son amie lui fait un signe d'encouragement avant que la porte ne se referme.

Elle se tourne vers Aurèle pendant que les Soeurs s'affairent autour d'eux.

-Je t'aime.

Et dépose un doux baiser sur ses lèvres.

Une nouvelle contraction,plus forte.
Fleur essaye de se détendre.
La Soeur sourit,la mettant en confiance.

-Le bébé ne devrait plus tarder.

La blondinette pose sa tête sur l'oreiller,fermant les yeux,écoutant les rires de leur fille.
Les contractions se rapprochent,ne laissant que peu de répit à la jeune femme.

Le moment de la délivrance est proche...

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Carabas
L'attente est longue et angoissante aussi. Il y a toujours un risque. Un risque pour l'enfant, un risque pour la mère...

Et puis c'est douloureux. Qui saurait rester impassible devant les cris, les contractions ?
Cara est éprouvé mais il ne lâche pas la main de sa Fleur.
Parfois, au plus fort des contractions, elle le sert si fort qu'il en vient à croire que ses os vont se briser.

Les femmes s'agitent autour de la belle blonde.

Et puis elles s'accélèrent, on apporte de l'eau, la sœur donne ses ordres et on obéit !
Les minutes qui suivent semblent une éternité à Carabas qui ne quitte son épouse des yeux.

Elle cri, la sœur l'encourage, elle plonge son regard dans celui de Cara. Les yeux verts se croisent. L'étoile qui anime le regard de Fleur scintille de mille feux. Plus que jamais elle éclaire son regard et Cara est fasciné !

Et c'est la délivrance enfin !
Un cri... Mais cette fois, c'est celui d'un enfant.

Un garçon !

Cara ena les larmes aux yeux quand on lui apporte dans un linge blanc ce petit être chétif qui vient à peine de cesser de pleure.
Aussitôt, mais avec mille précaution il prend le nouveau né dans ses bras... Comment peut-on être si petit ?
Et sans attendre il le confit à sa mère qui l'accueille en souriant et pleurant à la fois.
Elle le pose sur son sein et très vite il trouve le meilleur usage qu'il puisse en faire et tête maladroitement ce qui fait rire ses parents.

On a prévenu la famille et déjà Isil arrive en trombe.
Cara la porte sur le lit et lui présente son petit frère qui s'appelle Lou...
Pourquoi il n'a pas de cheveux ? est la seule choses qu'elle dit. Ils rient, tout simplement.
Et repus, le petit prince passe entre toutes les mains...

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Mathilde_de_mornay
Mathylde revint chez elle essoufflée, ébouriffée, vexée et meurtrie.
Elle venait de vivre les pires heures de son existence.
Elle avait le sentiment d'avoir tout perdu. Elle se sentait seule et elle était au bord du désespoir.
Arrivée à sa demeure, elle demanda à ce que lui soit préparé un bain, le plus chaud possible.
Elle entra dans la salle des bains et se dévêtit seule. Elle chercha bien du regard mais Augustine n'était pas là. Elle soupira.
rien n'avait évolué comme elle le souhaitait.
Sa robe fanée par la course dans les bois tomba à ses pieds.
Elle monta alors sur le petit escalier de bois qui permettait d'accéder à la baignoire. Là, surplombant le miroir de l'eau fumante, elle se regarda dans toute sa hauteur.
Elle n'avait pas tout perdu non...
Elle était toujours belle...
Un pied, l'autre, la voilà dans l'eau. Elle souffle un peu pour s'habituer à la chaleur.
Puis elle plonge.
L'eau la recouvre totalement, elle a besoin de cette chaleur, de cette énergie. elle se ressource.
Elle se vide la tête. Elle se répare et se retrouve.
Bientôt, la voilà assise dans le fond de la grande baignoire. Seule sa tête émerge de l'onde.
Et puis elle pose ses mains sur son ventre.
L'eau déforme son corps. Elle se voit grosse.
Ses mains enserrant un ventre proéminant...
Mais la vision ne l'effraie pas... C'est Fleur qu'elle voit en cet instant, Fleur son amour grosse de porter la vie et pourtant si belle encore ! Si farouche.
Fleur, sa Fleur...
Comment pourra-t-elle s'en défaire. Ne plus la voir, ne plus la toucher.
Des larmes lui perlent sur les yeux.
Ses doigts s'enfoncent dans son ventre qui ne porte rien.
Elle sanglote, elle pleure comme elle pleurait quand elle était enfant.
Inconsolable.
Sincèrement malheureuse.
Fleur_de_songe
Un fils...Ils ont un fils!
Fleur laisse couler des larmes de joie sur ses joues.

Lou passe de bras en bras.
Célia pleure aussi,ce qui fait sourire la blondinette.
Adénor est fier de ce petit être,cela se lit dans son regard.
Toinette...Elle évite de le prendre,laissant Feijian faire,juste une caresse sur la joue du bébé du bout du doigt....Cela n'étonne pas Fleur.

Lou retourne dans les bras de la blondinette,il dort.
Alors elle demande gentillement qu'on la laisse seule,embrassant Aurèle au passage.

La porte se referme.
Premier véritable face à face avec son fils.
Doucement,Fleur glisse son doigt sur le visage du bébé,admirant ses traits...Il ressemble tellement à Aurèle.
Une vague d'émotion et de souvenirs l'envahissent...
Chinon...L'attaque de l'armée...La perte de son bébé,de son autre fils alors qu'elle était enceinte d'environ huit mois...Les larmes la submergent.
Posant son front contre celui de Lou,elle pleure de douleur de cette perte...

-Je te promets de veiller sur toi mon petit ange...

Et comme si Lou sentait la tristesse de sa mère,il referme sa petite main sur une de ses mèches de cheveux.

_________________
Carabas
Carabas laisse un peu ému sa Fleur se reposer avec le petit Lou...
Il est lui-même éprouvé.
Beaucoup d'émotions ces derniers jours et puis...
Les souvenirs.

Le jeune comte ressort le petit cheval de bois que lui a remis l'Ombre.
Il s'assoit près du feu et tourne l'objet dans ses mains.

Il sait bien sûr que l'Ombre est censé être son père. Pourtant chaque fois qu'il l'a croisé, il n'a rien vu d'autre qu'un monstre improbable. Pourtant, cette fois, il l'a vu hésiter, il l'a entendu parler, sa voix était presque normale. Mais surtout, lorsqu'il lui a tendu le jouet usé, Carabas a vu son passé lui jaillir au visage brutalement.
Alors, à la chaleur du foyer, il essaie de se remémorer tous ces souvenirs.
Il se revoit dans le parc de la demeure ancestrale.
Il lève les yeux...
Et il le voit à la fenêtre... il lui fait un signe de la main en souriant. Et de là-haut, il lui répond.
Et Puis Alix arrive. Et quand il le voit devant la fenêtre de l'étage, il le menace du doigt et l'Ombre s'éloigne.
Alix réprimande le jeune comte qui ne comprend pas. Il demande les larmes aux yeux :...
Il demande : Pourquoi il vient plus Massime ?

Il ne faut plus penser à lui, il ne viendra plus... Alors on l'oublie. Le temps passe et on l'enfoui dans sa mémoire.

Et puis un jour, Il joue dans la demeure près de la cheminée. un coup de vent traîne une bande de tapisserie que la nourrice reprisait. L'étoffe se loge dans la cheminée. Elle s'enflamme. Aurèle est vite encerclé par les flammes il ne s'inquiète pas, l ne comprend pas le danger qui menace, la nourrice est sortie quelques instants.

si personne ne vient le sortir de là, il sera vite asphyxié par la fumée.
Ses yeux commencent à le piquer, il pleure. On ne l'entend pas.
Finalement, la fumée commence à sortir d'une fenêtre, dehors, des gens de maison s'inquiètent, ils accourent. La Dame Blanche est là aussi, elle bondit, vive comme l'éclair.
Son pas est léger, elle est souple et rapide.
En quelques secondes elle est devant l'incendie. Elle ne peut approcher mais elle est prête à se jeter dans les flammes.
Elle prend son élan. Mais avant qu'elle ne saute une ombre sort des flammes. Dans sa cape, il porte un enfant...
Il n'a rien. Il le tend à sa mère.
Aurèle est sauf, Maxime de Molieu lui souffre de nombreuses brûlures mais il ne se plaint pas, il ne dit rien.
Aurèle regarde sa mère. Elle non plus ne dit rien. Elle pose sur l'Ombre un regard gêné.


Massime...

Aurèle se souvient. Il est toujours là... Il le protège. L'Ombre veille.
La comptine. C'est ce qu'elle raconte...

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Mathilde_de_mornay
Les doléances apportent leur cortège de tensions.
Mathylde s'en acquitte machinalement. C'est à peine si elle regarde les plaignants.

Bientôt son comptable se voit même obligé de prendre quelques décisions à sa place tant elle semble distante et préoccupée.

Alors, quand la séance s'achève, elle se sent libérée. elle se rend dans son salon. Là, il y a son tailleur et sa vue lui redonne un sourire que son visage 'avait plus affiché depuis plusieurs jours.

Il lui tend u paquet qu'elle déballe avidement.
Une tenue neuve !

Celle dont elle a fait commande.
Impudique... ou provocatrice, elle se déshabille sur le champ. Un instant après, la voilà complètement nue. Sa robe et tous ces vêtements gisant à ses pieds.

Elle enfile alors la tenue qu'on vient de lui apporter. Du cuir... Des braies qui lui collent à la peau.
une chemise d'homme mais qui, un peu étroite, lui dessine une poitrine splendide et saillante qui pointe à travers le tissus épais tant elle est émoustillée par cette transformation.
elle se regarde dans les yeux du tailleurs qui n'en mène pas large et elle sait qu'elle a atteint son but.
Puis elle va jusqu'à un petit secrétaire d'où elle extrait une ceinture de cuire souple équipée d'un fourreau. Elle passe le tout et y enfourne une épée de très belle facture.
Des bottes aussi.
Puis une dague.
Elle ajoute une petite veste de cuir Qui finit de lui donner un air de guerrière intrépide.

Elle s'approche alors du tailleurs toujours très gêné. Elle vient se coller à lui et le visage contre celui de l'homme, elle lui pose dans une main quelques pièce d'or.
Puis, détachant les syllabes avec froideur, elle lui intime l'ordre de ne rien dire de ce qu'il a fait pour elle ni de ce qu'il a vu.
Il dégluti et n'ose rien dire jusqu'à ce qu'il sente contre son entrejambe la point de la dague de la comtesse qui le menace dangereusement.
Alors il panique et jure qu'il ne dira rien.
La comtesse s'éloigna lors et le libère de la menace qu'elle faisait peser sur son intimité.

elle le renvoit alors en lui rappelant que sa virilité pourrait très bien figurer à son tableau de chasse s'il en venait à être bavard !

Elle se dirige alors vers un miroir.
Ce qu'elle voit lui convient mais pourtant quelque chose encore la dérange : sa chevelure. De longs cheveux blonds, bouclés, soignés, coiffés...
Quelques coup de dagues ont raison de cette parure.
Plus courts, sans artifices...
Maintenant, elle se sent plus virile. Elle ramasse sur le sol les mèches déchues et les place dans une enveloppe.

Elle y adjoint quelques mots.





Mon amour,

Je te félicite pour cet enfant que tu as mise au monde. J'aimerai tant le voir et pouvoir l'embrasser...
Soyez heureux.

Je t'aime.

Mathylde-Fleur



Puis elle fait porter la lettre à destination et s'en va trouver son nouvel invité : Feijian.

Messire ! Vous êtes déjà là ! Je suis heureuse que vous ayez répondu à ma demande.

Je sais vos qualité et croyez bien que je les paierai à leur juste valeur.
Voilà donc, je suis à vous.
Ne ménagez pas votre peine, ne m'épargnez rien.
Je veux que vous fassiez de moi une véritable guerrière. Je suis prête à endurer tout ce qu'il faudra.


Le roux semble très surpris de la voir dans cette tenue mais il ne fait pas de commentaire.

Il plisse les yeux et brandit une canne qu'il avait apporté. Il ne porte jamais d'épée...
Il s'apporche : la leçon a commencé !
Fleur_de_songe
Célia entre dans la chambre sans bruit.

-Fleur...Une lettre pour toi.

La blondinette lui prend .
En ouvrant ,quelques mèches blondes tombent.
Elle les prend entre ses doigts ,fronçant les sourcils,devant encore plus blanche à la lecture de la lettre mais sutout à la signature.

-Maman,appelle-moi Aurèle,s'il te plait.

-Que se passe t'il?

-Rien...Je veux juste qu'Aurèle vienne...

Sa mère hoche la tête et file chercher Carabas.
Pendant ce temps,Fleur observe les cheveux,pourquoi les a t'elle coupé?

La porte s'ouvre de nouveau,Aurèle est là,sans un mot elle lui tend la lettre et une des mèches.

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