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[RP]Eux,Elle

Fleur_de_songe
Le chant des oiseaux réveilla Fleur qui était blottie dans les bras de Feijian.
Elle était bien,elle ne voulait pas le quitter pourtant il fallait qu'elle se prépare,la blondinette voulait se rendre chez Mathilde.

Essayant de faire le moins de bruit possible,Fleur fit un brin de toilette,enfilant ses habits.

Un dernier regard vers Feijian et elle fila hors de la maison dans la brume matinale.
Une légère brise lui mit une de ses mèches de cheveux en travers du visage,elle put y sentir l'odeur de Fei encore imprégnié,ce qui déclencha un frémissement au creux de ses reins.

La demeure de la Mornay semblait encore endormie mais juste en apparence,à l'intérieur les domestiques couraient en tout sens.

-Oh Dame Fleur!Voulez-vous que je demande votre époux?

-Non,ça ira,je connais le chemin.

-Mais Dame Mathilde ne veut voir personne sauf Monsieur le Comte.

-Et alors qu'est ce que ça peut me faire?

Le domestique ne savait pas quoi répondre et la laissa passer.
Fleur ne prit pas la peine de frapper à la porte,elle entra.

Aurèle était en train de donner à la Comtesse une sorte de bouillon.

-Alors Mathilde,tu es si fragile que mon mari est obligé de te nourrir?

_________________
Carabas
Carabas était inquiet. Mathylde se comportait de manière étrange.
Elle avait fini par chasser tout le monde de sa chambre. Seul lui pouvait aller et venir.
Chaque fois, elle le regardait sans lui parler. Mais elle le laissait agir.
Il l'auscultait sommairement. Il regardait son poignet qui cicatrisait normalement.
Puis il l'aidait à prendre son repas.
Son visage d'habitude si expressif prenait un air froid et sans vie. Pourtant, dans son regard, il y avait comme une étincelle. C'était comme si elle attendait de lui quelque chose de particulier mais qu'elle ne voulait rien en dire.

Toujours était-il que lorsqu'il s'absentait trop longtemps, elle faisait des bêtises.
Elle avait essayé de se jeter par la fenêtre. Elle enjambait la balustrade lorsqu'il était arrivé et il avait dû l'arrêter. Mais elle n'avait pas résisté.

Alors, aujourd'hui, alors qu'il la faisait manger, il se dit qu'il devait lui parler. Ou plutôt la faire parler...


Mathylde, que vous arrive-t-il ? Vous ne pouvez pas continuer ainsi.
Il faut vous reprendre. Il faut que vous sortiez. Il faut que vous repreniez gout à la vie.


Elle le regardait et dans ses yeux brillait un peu plus fort l'étincelle qui s'y cachait.

Elle fut longue à réagir. Cara l'exhorta à se ressaisir. Et finalement, elle lui dit simplement.


Je veux un enfant...

Les mots de la comtesse figèrent Carabas ! Il ne s'attendait pas à cette réponse.
Il ne sut que lui dire.
Les penchants de Mathylde lui interdisait d'avoir un enfant...
Comment aurait-il pu imaginer qu'elle désira un enfant ?
Il ne savait que lui dire...
Alors il se tu.

Il fallait qu'elle mange.
C'est à ce moment que Fleur fit irruption dans la pièce !

_________________
Alyx_
Sans un mot,Feijian avait quitté la table,le repas à peine terminé.
Célia le suivit de près pour aller coucher Isil.
Toinette soupira,sa tête vint s'appuyer sur sa main,elle avait l'habitude d'être seule mais ce n'était pas la même solitude cette fois-ci.
Oui,avec Feijian,ils parlaient peu mais de là à ne plus parler du tout,cela ne lui plaisait pas.
-Je peux?

La brune releva le regard,Adénor était debout avec deux verres de vin à la main.
-Oui,faites,je vous en prie.

Il s'asseya en face d'elle,la scrutant.
-Tout va bien Toinette?
-Oui,ça va.

Elle prit le verre qu'il lui tendait.
-Vous avez l'air préoccupé,un souci?
-Non.
-Je sais bien que vous ne vous confiez pas mais parfois il faut savoir le faire,ça peut soulager.

Toinette posa le verre,croisant les bras sur la table tout en fixant Adénor.
-Et ça va vous avancer à quoi?
-Moi?A rien mais à vous...
-Bien...Feijian se fait rare,je sais qu'il donne des cours à Mathylde,il lui apprend a manier les armes.
Hors aujourd'hui,Mathylde n'était pas capable de faire quoique se soit.
Peut être pourriez-vous me dire où il était?
Et là,il est parti encore sans un mot.


Elle se laissa retomber contre le dossier de sa chaise.
-Cela vous convient comme réponse?
-Et bien,peut-être qu'il est inquiet pour Mathylde...

Toinette haussa les sourcils.
-Inquiet pour Mathylde?Non,je ne crois pas.
Vous m'auriez dit qu'il était inquiet pour Fleur,là oui,je vous aurais cru.

-Pourquoi dites-vous ça?

La brune eut un sourire.
-A votre avis?C'est pourtant visible comme le nez au milieu de la figure.
-Oh!Vous pensez que ...Enfin...Fei et Fleur..
-Non mais il y a quelque chose entre eux deux et c'est comme ça.
-Oui comme un lien.
-C'est ça et pour revenir sur votre pensée,si entre eux,ils se passent quelque chose,Aurèle et moi seront mis hors jeu,il n'y aura pas de choix.
-Voyons Toinette,ne dites pas cela.Fleur commet des bêtises énormes,je vous l'accorde mais de là a tromper son époux et son amie en même temps,je ne pense pas!
Et puis Feijian n'a pas l'air de ce genre.


La brune haussa les épaules et prit une gorgée de vin avant de se lever.
-Nous verrons bien.

Elle souhaita une bonne nuit à Adénor et quitta la pièce pour rejoindre la chambre...Vide.
Toinette resta un instant sur le seuil,où est-il?Chez Mathylde avec Aurèle?
Elle enfila une chemise et se coucha mais la brune ne ferma pas l'oeil de la nuit,guettant le retour de Feijian.
_________________
Mathilde_de_mornay
Mathylde regardait Aurèle.
Il se montra vraiment surpris de ce qu'elle venait de lui dire.
Elle était encore faible et ses idées n'étaient pas très claires. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait exactement.
Elle réagissait. C'était sa façon à elle de reprendre le dessus.
Elle avait l'art de surprendre. Le talent inné de mettre les autres mal à l'aise. Surtout les hommes.
Et de surcroit, s'il y avait un homme qu'elle supportait : c'était bien lui : Aurèle de Morlieu.
Elle l'avait toujours perçu comme différent des autres.
Plus... doux, plus attentionné. Désintéressé. Et... séduisant. Vraiment.
Son visage doux, ses longs cheveux blonds qui coulaient sur ses épaules simplement maintenus en catogan.
Et puis enfin, il était le mari de Fleur...

Alors... en elle naissait le sentiment qu'elle devait l'avoir...

C'est à ce moment que Fleur entra.
Délicate et subtile comme à son habitude.
Personne ne s'y attendait.
Mathylde n'était pas en état de lutter.
Alors, sans réfléchir, sans calcul... Elle se jeta sur Aurèle. Affaiblie, elle dut se maintenir en passant les bras autour de son cou.
Il en fut le premier surpris et pour pas qu'elle ne s'effondre, il la maintint en lui passant les bras autour de la taille.
Alors, la comtesse s'écria :


Non !!! Ne la laisse pas me toucher. Je t'en prie ! Aurèle protège-moi !
Aurèle ! Ne la laisse pas nous séparer !
Je t'avais dit qu'elle viendrait !
Il ne lui suffit pas...
Elle veux tout le monde à ses pieds.
Elle veut Fei, elle veut Augustine... Elle me veut...
Aurèle... Je t'en prie.


Elle disait tout ce qui lui passait par la tête... Elle n'avait aucune idée de ce qui était vrai ou pas.
Elle se cachait derrière Carabas...
Fleur_de_songe
Fleur fut surprise de voir Mathilde se jeter dans les bras d'Aurèle mais encore bien plus surprise par les mots qu'elle dit.

Le sang de la blondinette ne fit qu'un tour lorsque la Comtesse prononça le nom de Feijian.
Aussi rapide qu'un faucon qui s'abat sur sa proie,elle se jeta sur elle pour l'envoyer valser sur le lit,l'arrachant des bras d'Aurèle.
Fleur la maintenait sur ce lit,les mains sur les épaules de Mathilde.

Une fureur s'était emparée de la jeune femme.

-Comment oses-tu dire ça?!
Tu crois vraiment que je vais te laisser faire main basse sur mon mari?
Tu n'es rien!
Tu ne vaux rien!
"Ne la laisse pas nous séparer"...Et puis quoi encore!
Tu te crois où?!
A part mentir,détruire,tu n'es bonne a rien!
Regardes toi!En arriver à mettre fin à ta vie pour que l'on s'occupe de toi!
T'as de la chance que se soit Feijian qui t'es trouvé,moi je t'aurais laissé crever !


Fleur appuya encore plus fermement sur les épaules de Mathilde,ses yeux exprimaient clairement son intention de la tuer.

-D'ailleurs que faisait-il ici?
Je croyais que les hommes ne t'intéressait pas?
Encore un mensonge?
Et Aurèle,pourquoi le garder près de toi?
Bordel!Tu ne comprendras jamais donc rien!
Tu ne seras jamais moi!

_________________
Carabas
Carabas fut surpris par la réaction de Mathylde. Elle, quasiment mourante un instant avant Et voilà qu'elle se jetait sur lui.
Il doit la soutenir un peu. Mai voilà qu'elle se met à débiter des inepties ! Et Fleur qui se rue sur elle !
Il reste un instant figé devant la scène surréaliste qui se déroule devant ses yeux.


Mais quand il s'aperçoit que Fleur est sur le point d'occire Mathylde, quand il voit qu'elle est prête à l'achever, il se dit qu'il doit intervenir...
Mais Fleur est hystérique.
Ca ne va pas être facile, mais il ne peut pas la laisser la tuer ainsi !
Alors, il l'empoigne fermement et l'arrache à sa victime en la soulevant.
Fleur ne va pas aimer !!
Il la repousse à l'autre bout de la pièce.
Mathylde alors se lève et revient vers lui triomphante !
Mais quand elle s'approche il la repousse fermement au point qu'elle en retombe sur son lit.

Ca suffit !
Vous vous ne bougez pas !
Dit -il en regardant Mathylde et son regard ne souffre pas de discussion.
Et toi, tu te calmes ! Ajoute-t-il en toisant Fleur.

Mathylde, je constate que vous n'avez plus besoin de moi. Je vous laisse donc à vos gens. Je crois que nous n'avons plus rien à faire ensemble. Vos mensonges... Vos manigances... tout cela vous rend infréquentable. On ne peut vous faire confiance Mathylde. Vous vous perdez vous-même en trahissant vos amis.

Alors, il se tourne vers Fleur et se dirige vers la sortie.

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Fleur_de_songe
Fleur rage lorsqu'Aurèle l'arrache de Mathilde et encore plus lorsqu'elle se retrouve de l'autre côté de la pièce.
Prête a attaquer de nouveau lorsque la Comtesse la regarde de haut mais au regard d'Aurèle,elle préfère se stopper pourtant l'envie de la tuer est bien là.

Alors la blondinette croise les bras et râle dans son coin.

Il part,elle le suit...Mais avant,Fleur s'adresse à Mathilde d'un ton ironique,voir sadique:

-Tu veux que je t'ouvre la fenêtre pour te faciliter la tâche de sauter ou ça ira?

Sur le chemin du retour,Fleur essaye de suivre Aurèle qui,bien énervé, avance vite.

-Pourquoi tu ne m'as pas laissé faire?!Au moins,on aurait été tranquille!

La demeure est en vue...Feijian aussi,il est là sur le perron.
La blondinette a un moment d'hésitation en le voyant,les souvenirs de leurs corps lui reviennent très vite en mémoire,troublée,elle s'approche de lui.

-Bonjour Fei...Bien dormi?

Elle ne peut réprimer un sourire avant de continuer.

-J'ai une question pour toi...Que faisais-tu chez Mathilde?

Fleur le fixe,cherchant la réponse avant qu'il ne réponde,elle craint ses mots.
Elle connait son regard...Si il lui ment,la blondinette le saura très vite.

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Feijian
Fei vit arriver le couple comtal avec une certaine gêne. Certainement il aurait apprécié que Fleur fut seule à nouveau.
Il aurait apprécié pouvoir prolonger ces instants fous qu'ils avaient partagés ensembles.
Mais il fallait qu'il se rende à l'évidence. Carabas était revenu... Et Il n'y avait rien à dire. Ils allaient si bien ensembles. Et c'était quelqu'un de bien.

Alors il fallait faire avec. Prendre acte d'un situation qui ne saurait être changée sans provoquer plus de malheur que de réconfort.

Il sourit donc.
Quand elle lui posa ses questions, toujours directe, toujours franche, il sourit de nouveau.


J'ai eu un sommeil... agité. Peut-être que j'ai rêvé, je ne saurai dire. Mais le rêve... Était troublant.
Quand à la comtesse de Mornay, je lui donne des leçons d'escrime. Elle paie bien. Elle est plutôt agile. Elle est très travailleuse. Et à vrai dire, si elle continue à s'entrainer, elle deviendra vite une adversaire redoutable.
Mais bon... Ce sera sans doute avec un autre maître d'arme. Nous... Nous allons sûrement partir.
Je crois qu'il est temps
.


Il regarda Toinette qui ne sembla ni surprise, ni déçue, ni enjouée. Elle était juste... Toinette.
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Fleur_de_songe
Ils allaient partir...C'est tout ce qui la marqua.
Tout le monde autour d'elle s'effaça,Fleur ne voyait plus que Feijian.
Son regard posait dans le sien était devenu d'une tristesse profonde,la blondinette eut bien du mal a contenir ses larmes.

Il partait...
Son sourire s'effaca

Il partait...
Son coeur s'émietta.

Il partait...Encore.
Qelle sotte!Elle s'attendait a quoi?!
Il n'allait pas rester pour ses beaux yeux!

Il partait...
Elle ne garderait qu'un souvenir de leurs corps emmêles.

Il partait...
Tout devenait fade.

Il partait...
Elle se sentit trahie.

Il partait...
Les doutes s'installèrent.
Et si ils n'avaient pas franchis le pas?Et si ils avaient su garder leur distances...Et si...
...A quoi bon de s'en vouloir?Il partait...

Oui...Il partait...
Elle eut une réaction...Elle le gifla.

Il partait...
La petite étoile devint terne.

Il partait...
Elle aurait préféré qu'il l'achève,cela aurait été moins douloureux.

Il partait...

Fleur les laissa tous planté là,sans aucun mot.
Elle se dirigea vers l'écurie et s'en alla au galop à travers les plaine.

Un petit lac,près d'un bois,la blondinette ne l'avait jamais vu.
Elle mit pied à terre après un long moment d'intense galop.
Ses jambes ne la soutenaient plus.
Elle se laissa tomber à genoux,hurlant sa colère avant de se mettre a pleurer.
Fleur souffrait comme jamais,elle avait l'impression qu'on lui arraché le coeur.

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Feijian
Fleur paru désemparée. Un instant son regard devint terne. Elle était comme égarée, perdue. Les yeux effarées, dans le vide. Comme cherchant un repère où s'accrocher.

Puis la gifle.
Fei la vit venir, il aurait pu sans aucun mal la bloquer ou même tout simplement l'éviter.
Mais il ne bougea pas.
Il reçut le châtiment sans broncher, sans rien dire, sans rien faire.

Et Fleur Partit. Il ne l'avait jamais vue dans un tel état.
Il n'avait pas imaginé qu'elle put être à ce point affectée...

Il sentait sur sa joue la brûlure cuisante de sa colère, de son désespoir...
Et il sentait sur lui les regards confus de tous...
Le regard noir de Toinette lourd de reproches justifiés. Le regard accusateur d'Aurèle, justifié lui aussi.
Et le silence pesant qui devenait assourdissant.

Alors, il se redressa. Il fixa Toinette qui ne le lâchait pas puis Aurèle.
Puis il leur tourna le dos sans un mot... A quoi bon ?
Il ne pouvait rien dire qui put les apaiser de quelque façon que ce soit.
Et il n'avait pas l'habitude de se battre en vaincu. Alors, il rejoignit l'écurie d'un pas mesuré.
Il se disait que peut-être l'un d'eux viendrait lui planter un poignard dans le dos. Alors, il ne se déroberait pas. Il accepterait leur colère, leur vengeance, leur haine...
Mais, peut-être abasourdis par la scène, ils ne bougèrent pas. Alors il enfourcha une monture et suivit le chemin qu'avait emprunté Fleur. L'herbe fraichement écrasée était facile à suivre. Mais il ne pressa pas son destrier. Il ne voulait pas l'oppresser.
Arrivé à la forêt, il dut chercher un peu mais il savait suivre une piste. Un cheval au galop laissait des traces faciles à suivre.

Après une longue marche, il retrouva la monture. Il l'attacha avec la sienne.
Puis un peu plus loin...
Il la vit : abattue, prostrée. Elle était à genoux, la tête dans les bras. Son corps régulièrement secoué de sanglots, elle pleurait.
Fleur... Pleurer...
Le cœur de Fei se soulevait d'émotion. La honte, la tristesse, le chagrin.
Il voulait lui dire...
Il voulait lui dire qu'il venait en la voyant arriver de décider qu'ils partaient. Parce qu'il ne pouvait supporter de la voir, de la côtoyer sans pouvoir la toucher, sans pouvoir l'aimer...
Il ne pouvait accepter l'idée qu'il allait briser sa famille... Tout ce qu'elle avait bâti et dont il était lui-même admiratif.
Il n'avait qu'une bien piètre image de lui-même et ne se croyait pas capable de lui offrir un bonheur dont il ne s'estimait pas digne...

Alors, il s'approcha. Arrivé derrière elle sans le moindre bruit, il se mit à genoux également.

Comment n'avait-il pas sentit la force de son amour ? Comment n'avait-il pas pu trouver une autre solution que la fuite... La fuite. Une fois encore...

Alors, d'une voix timide mais douce et chaude. Il ne trouva que ces mots à lui dire :


Pardonne-moi...
Je t'aime.

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Alyx_
Partir,Toinette ne dit rien,ça lui est presque égal.
Par contre,ce qui ne lui est pas égal c'est la réaction de Fleur face à l'annonce du départ.
Il ne faut pas être devin pour comprendre ce qui se passe.

Quand Fleur part,la brune fixe Feijian,la colère peut se lire sur son visage,elle lui en veut mais elle en veut aussi à la blonde.

Il part à son tour sans un mot.
C'est peut être aussi bien,il aurait parlé,elle l'aurait planté sans vouloir en savoir plus.

Elle regarde Feijian partir sur la même trace que Fleur.
Son regard se porte alors sur Carabas.
Il est comme elle,il ne dit rien pourtant il ne faudrait pas grand chose pour qu'il exprime quelque chose.

D'un ton froid qui cache une grande colère,Toinette parle:
-J'aurais dû m'en douter,ils n'ont jamais su casser ce lien qui les unis.

Le père de Fleur se tient un peu plus loin,choqué par ce qu'il a vu.
-Vous aviez raison Adénor.
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Fleur_de_songe
Citation:
Pardonne-moi...
Je t'aime.


Fleur se retourne,le visage plein de larmes,elle reste un instant a le regarder avant de se jeter sur lui.
Elle le frappe sur le torse mais sans force,elle est à bout...

-T'as pas le droit de me laisser!
De partir!
Ne me laisse pas...Pas encore une fois...


La blondinette se réfugie entre ses bras,épuisée.

-J'ai su faire face la première fois...Avec le temps...
Mais là...Non...Je ne pourrais plus.
Ne m'abandonne pas,s'il te plait Fei...


Fleur relève sa tête vers son visage.

-Je t'aime...Je t'ai toujours aimé...Je ne peux plus faire semblant du contraire...Ma vie sans toi est impossible.
...Si tu pars,je ne pourrais survivre.


La blondinette est désespérée.
Son coeur la fait souffrir atrocement,elle est simplement brisée.

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Feijian
Fei est abasourdi.
Les mots de Fleur le touchent, le blessent le meurtrissent et l'assomment.
Il reste là planté à genoux devant elle et quand elle va pour le frapper de ses poings, il ne réagit pas plus.
Toute sa vie est là...
Dans ces mots dures, dans cette supplique émouvante.

Il la prend dans ses bras, c'est presque une seconde nature.
Il ferme les yeux et des larmes envahissent ses joues.
Il se revoit là... Dans un jardin près du château d'Epinal.
Elle est déjà blottie contre lui.
Il lui parle... des fleurs et elle sourit. Elle pose alors sur lui ses grands yeux verts...
Il la trouve tellement belle.
Elle est son premier amour. La première femme qu'il ait serré dans ses bras avec le cœur prêt à flancher.
La première dont le regard l'ait troublé au point qu'il en perdit le sommeil.
La première histoire...
La dernière aussi.
Il n'avait connu que des filles à soldat, faciles et sans attache. Quand il la croisa ce fut un bouleversement.
Il n'avait jamais imaginé rencontrer une telle personne.
Elle avait déjà un caractère qui s'affirmait.
Elle voulait apprendre. Elle voulait parcourir le monde.
Il était impressionné.
Alors, il lui parlait des grands voyageurs qui avaient parcouru le monde.
Des pays lointains que son père avait traversé.
Il lui racontait les poètes, les sciences et tout ce qu'il avait pu dévorer comme savoir gravé dans les livres.
Et elle l'écoutait... En souriant tendrement.


...


Il posa sur sa tête ses lèvres.
Il l'embrassa sans même s'en rendre compte.
Il la serra un peu plus fort contre lui.

Non... Il ne partirait pas.
Il ne pouvait pas.
Il devait rester... C'était trop tard. Il n'aurait plus la force de s'en aller.
Il ne ferait pas à nouveau cette erreur...
Celle de s'enfuir.
Celle de tout abandonner.
Et peut-être pourrait-il se racheter ?
Peut-être pourrait-il se rattraper...
Rejouer la partie de sa vie.
Peut-être qu'ils avaient une seconde chance ?

Alors, il embrassa à nouveau sa chevelure blonde. Puis il prit son doux visage entre ses mains. Et se lèvres cherchèrent celles de la jeune femme.
Il embrassa son front, ses joues chaudes des larmes qu'elle versait encore.
Pui il trouva ses lèvres et s'y perdit un temps infini...

_________________
Fleur_de_songe
Un baiser au goût salé mais un baiser intense.
Fleur se perd dans ses bras, son âme est à lui depuis toujours...

La blondinette recule son visage du sien,glissant ses doigts sur sa joue,son regard est triste,suppliant.

-Tu ne me quitteras plus?...Promets le moi...

Là,quelque part dans son esprit,une image essaye de se faire un passage,un cri sourd...
Fleur l'ignore...
Elle ignore l'image de son époux...Elle ignore la détresse dans laquelle elle a dût le plonger.
Pourtant il allait falloir y faire face à un moment ou à un autre.
Sans se poser d'autres questions,la blondinette se réfugie de nouveau dans les bras de Feijian.
Elle ferme les yeux en écoutant les battements de son coeur...
Fleur s'apaise doucement.

_________________
Carabas
Aurèle est abasourdi.
La gifle qu'inflige Fleur à Feijian est éloquente. Il y a quelque chose entre eux et Fleur ne prend même pas la peine de s'en cacher.
Aurèle est vexé, il se sent humilié et bafoué dans son amour propre.
Honteux presque, dès qu'il reprend possession de ses esprits, alors que Fleur est partie et que Fei l'a suivie, il tourne les talons.
Doucement, il sent monter en lui la colère.
Une sourde sensation qui vient s'emparer de son esprit, le besoin de frapper... Fort. sur n'importe quoi plutôt que sur quelqu'un.
Il entre comme une tempête dan la demeure et avise une grande armoire de bois massif.
Il s'approche et le poing séré entreprend de fracasser la lourde porte.

Mais il se ravise. Il sourit même à l'absurdité de son comportement.
Il se souvient d'avoir un jour frappé un arbre à en avoir les mains en sang pour elle...
Il se souvient d'avoir été à la dérive, de n'avoir plus su ce qu'il faisait. De s'être perdu de s'être consumé... pour elle.
Combien de fois lui aura-t-elle fait subir cette humiliante considération ?
Combien de fois lui aura-t-il pardonné ses écarts ?
Mais sans cesse elle réitère ses frasques, sans cesse elle le bafoue !

Au mur, un arc de chasse est fixé, il s'en saisit et d'un geste sans équivoque vient le briser violement contre la table dans un fracas effrayant, puis il le jette à travers la pièce. Puis c'est une chaise qui bénéficie de ses humeurs et enfin la table elle-même...
Mais cela ne suffit pas !
Il lui faut quelque chose à démolir quelque chose à mettre en morceaux !
Il cherche une nouvelle proie pour assouvir sa fureur.
Il sort de la pièce l'air furibond et là...
Il tombe nez à nez avec la petite Isil.
La fillette est apeurée par le bruit et puis par le visage de son père. Elle s'enfuie vers sa chambre et la nourrice de Lou.
La vue de l'enfant terrorisée fait l'effet d'une douche froide au jeune comte.
Sa colère s'évapore instantanément.
Il rejoint ses enfant et les vois là, autour de la nourrice, innocents, inconscients du drame qui se noue entre leurs parents.
Alors avec une infinie douceur, il s'approche d'Isil et la prend dans ses bras.
Elle se serre contre lui et lui fait un câlin.
Il ferme ses yeux et laisse un petite larme couler sur sa joue.


Tu pleures papa ? Tu t'es fait mal ?

Il s'essuie et ne répond pas. Il la couvre de baiser et ça la fait rire.
Alors il se relève en la soulevant. il attrape aussi Lou qui lui agrippe les cheveux.

Puis, il sort et emporte les deux petits anges dehors.
Toujours en les portant, il leur raconte des histoires qui font rire Isil et le rire d'Isil fait rire Lou...
Aurèle les embrasses sans cesse tout le long du chemin. Lou babille dans ses bras et joue avec ses longs cheveux blonds.
Isil lui raconte les mille choses qui emplissent sa vie.
Ils vont vers le village.
Dans les rues, on les salue mais Aurèle ne voit personne.
Il noie sa tristesse dans les joues colorées de ses enfants
.
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