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[RP]Eux,Elle

Augustine_
Le soleil est radieux par cette fin de matinée.
Sur le petit marché,les habitants discutent entre eux.
Augustine est là,riant de bon coeur avec ses amies.

L'heure avance,il faut rentrer pour préparer le repas .
Elle quitte le marché tout en chantonnant,ses cheveux bruns tombent en cascade sur ses épaules.

Tout en avançant,Augustine reconnait la silhouette du Comte qui s'approche.
Il passe à côté d'elle sans la voir.
Il a l'air d'être triste...Très triste.
La jeune femme le suit,le retenant en posant une main sur son bras.
Il se retourne.


-Monsieur le Comte...
Vous n'avez pas l'air d'être bien.


Isil tend ses bras vers elle en souriant.
Augustine se permet de la prendre,heureuse de revoir la petite qui a bien grandit.

-Ooh c'est ton petit frère,il est aussi mignon que toi.

Isil se met a rire.
L'ancienne nourrice repose son regard sur Carabas.

-Voulez-vous que je vous offre une tisane?
Et votre fille a un peu faim,je viens d'entendre son petit ventre.


En disant cela,Augustine fait des chatouilles à Isil qui rit de plus belle.
Celia_
Célia arriva en trombe sur le perron.

-Mais qu'est-ce qui se passe ici?!

-C'est notre fille,elle a encore fait des siennes...

-Elle a fait quoi?Pourquoi Aurèle casse tout?Pourquoi il est parti avec les enfants?Et ...

-Et pourquoi Fleur a couché à Feijian...

Adénor avait dit cette phrase,dépité,Toinette s'était éloignée,Célia le regarda surprise.

-Pardon?...Notre fille a ...Oh mon Dieu...Je comprends mieux la réaction d'Aurèle...Quelle petite traînée!Elle est où là?Et comment ça c'est su?!

-Elle a prit un cheval...Elle est quelque part...Avec Feijian qui a dû la rejoindre.

Adénor lui expliqua comment tout c'était passé.
Célia bouillait de colère.

Elle s'asseya sur les marches,consternée,observant Toinette qui était d'un grand calme mais un calme qui faisait froid dans le dos.

-Et comment Toinette a réagit?

-Très calmement...Ce qui m'inquiète...
Juste son regard qui a changé,elle ne parle pas beaucoup mais elle exprime tout par son regard...


Célia se leva,allant voir la jeune femme.

-Toinette,je suis désolée...Je ne sais que dire ....

La brune la regarda avec une telle intensité qu'elle pouvait presque lire ses intentions.
Elle en eut un mouvement de recul.

-Vous n'y êtes pour rien Célia,Fleur n'est pas la seule responsable,Feijian l'est aussi.
C'était tellement flagrant que personne n'a rien vu.
Ils n'ont jamais cessé de s'aimer depuis leur première rencontre.


La voix de Toinette était d'un grand calme mais dans son regard une haine pouvait se lire.
Après un mince sourire,la brune coupa la conversation en s'éloignant.

La mère de Fleur alla rejoindre son mari.

-Tu as raison...Je crains le pire...
Feijian
Citation:
-Tu ne me quitteras plus?...Promets le moi...


Quelques mots...
Le dilemme se présente dans toute sa splendeur : Abandonner Fleur, celle qu'il aime depuis toujours, une fois encore. Et vivre ainsi une vie de perdition sans but, sans honneur et sans avenir. Ou bien rester, reconstruire ce qui n'aurait jamais dû être brisé, reprendre l'histoire là où elle a dérapé et briser une famille, être un rival, briser un cœur à qui il s'est pourtant donné...

Le dilemme est implacable. Il n'est nul choix qui ne soit le bon, nulle issue qui puisse être perçue comme honorable.

Il faudra faire du mal. Il faudra choisir. Et vivre des remords comme on porte sa croix.

Fei réfléchit tandis que Fleur se blottie contre lui.

Il embrasse sa chevelure.
Il est allé vers elle... C'est évident, il est allé vers elle, il est allé la chercher... C'est ce que son cœur lui dit. Il n'y a aucun doute.

Que pourrait-il faire d'autre maintenant ?

S'en aller ?

L'idée lui traverse l'esprit. S'en aller, partir... Les laisser tous là dans leurs larmes.

Partir, ce serait fuir. Ce serait trahir encore... Le pourrait-il seulement ?
Pourrait-il se regarder en face ? Et que resterait-il de sa dignité ?

Alors non, il ne fuira plus.


Je ne te quitterai plus. Je te le promets.


Il cherche son visage et l'embrasse avec passion, avec ferveur.

Puis il la repousse doucement et se lève.
Il est décidé, il va leur dire.
Toinette, Carabas...
Il va leur dire tout et sa décision.
Quelles que soient les conséquences, il doit cesser de fuir alors, il va les affronter.


Je vais leur dire...


Il se dirige à pas lourd vers les chevaux.
_________________
Carabas
Augustine !

Aurèle la croise sur le marché.

Elle est... Juste resplendissante. Elle si effacée, si réservée, toujours sur la défensive, toujours dans la crainte d'une réprimande. L'indépendance qu'il lui a procuré semble lui aller à ravir. elle a l'air épanouie, heureuse.

Isil la reconnait, elle est folle de joie. elle se jette dans ses bras.

Aller boire une tisane ? Oui. Pourquoi pas ?

La petite maison est impeccable. Augustine a su y mettre une touche personnelle, une touche féminine.

Les deux petites courent jouer dehors, ravies de se retrouver.
Augustine parle, très contente, fière aussi de ce qu'elle fait, elle explique ses travaux, ses aménagements.
Aurèle a l'impression qu'elle voudrait qu'il soit fier d'elle. I a l'impression qu'elle lui est reconnaissante aussi. Sûrement pour la rente qu'il lui verse et qui lui permet de vivre confortablement.
Mais lui se sent plutôt fautif.

Alors, elle en vient à parler de lui, comme il ne dit pas grand chose, comme aussi son visage doit mal dissimuler la colère et la tristesse qui l'habitent.
Il ne répond qu'évasivement, il ne peut pas lui dire ce qui vient de se passer... Il ne peux pas l'articuler, c'est trop frais, c'est trop dur.
Alors, elle finit par le fixer avec une grande douceur.
Elle ne dit rien mais son regard est expressif. Il signifie : C'est votre femme ?
Il baisse les yeux ayant du mal à soutenir la force nouvelle de ce regard perçant. Sur la table devant laquelle il est assis ses mains se crispent nerveusement malgré lui jusqu'à ce qu'il sente sur l'une d'elle un souffle léger et frais. La main de la jeune femme réconfortante et douce.

_________________
Augustine_
Augustine lui sourit,réconfortante.

-Votre femme a...Encore fait des siennes...
Vous m'en voyez désolée.


Que lui dire de plus?
Que cela ne l'étonne pas?
Que Dame Fleur ne se rend pas compte de la chance qu'elle a d'avoir un époux comme le Comte?
Que elle,Augustine,aurait donné son âme pour avoir un homme comme lui...
Non,la jeune femme ne pouvait lui dire.

Elle se lève pour préparer la tisane,jetant un oeil vers les filles qui jouent.

-Isil et Agnès s'entendent très bien...

Sans se retourner vers Carabas,elle poursuit:

-J'ai rencontré un homme,il y a peu...
Agnès et lui ont l'air de bien s'entendre.
...Il se nomme Paul,vous le connaissez peut-être,c'est le forgeron...


Augustine se pinça les lèvres,pourquoi lui disait-elle cela?
Elle prit les tisanes et revint s'assoir en lui souriant.

-Attention,c'est chaud!

Avec la plus grande discrétion possible,la jeune femme l'observait de ses grands yeux bleus.
Il était toujours aussi beau,charismatique...
Et oui,elle était toujours aussi folle amoureuse du Comte.

Mais Augustine avait changé,elle s'était faite une raison et surtout elle s'était promise de ne plus tomber dans les bras de Carabas juste pour croire qu'il l'aimait.
Fleur_de_songe
Il reste,il a promis...
Il va leur dire...
Fleur essuie ses larmes et se lève.

-Je viens avec toi!

Elle ne lui laisse pas le temps de répondre,montant sur sa monture,prenant la direction de la demeure au trot.
Après tout,ils ont commis une faute ensemble...
Une faute...Pour Fleur,ce n'est pas vraiment une faute,elle aime Feijian,elle n'y peut rien,c'est comme ça.
Ils ont blessés leurs proches mais maintenant il était temps de faire face à leur colère.

Devant la demeure,ses parents sont là...Leur regard est accusateur.
Fleur met pied à terre,un palefrenier lui prend son cheval,tandis que Feijian va rentrer lui même son cheval à l'écurie.

La blondinette s'avance,sa mère aussi...
De sa part,Fleur prend une gifle magistrale.
Elle pose sa main sur sa joue,regardant vers son père.

-Tu ne l'as pas volé...Cette fois-ci,je ne te soutiens pas,tu es allée trop loin Fleur.

-Je...

-Non!Tais-toi!

Célia secoue la tête négativement.

-Fleur...Je ne te comprends pas...Je suis extrêmement déçue de toi...Ta place n'est pas ici,elle est plutôt dans les bas-fonds de la grande ville.

Fleur regarde sa mère,horrifiée par ses paroles.

-Quoi?Tu ne peux t'empêcher de te faire tout ce qui bouge.
Tu serais une fille de joie,tu serais sûrement riche.


-Je ne te permets pas!
J'aime Feijian,je l'ai toujours aimé.
La vie nous a séparé...Il a fallut que je me fasse une raison...
Mais mes sentiments envers lui ne se sont jamais dissipés.


-Admettons que cela soit vrai...Tu vas faire quoi?
Vivre avec Feijian et à son tour tu le tromperas pour aller écarter tes cuisses au premier homme qui te fera des compliments?


Fleur est en colère,elle n'a qu'une envie...Gifler sa mère.

-Ca suffit!
Je te demande de partir de la demeure sur le champ!
Disparaissez d'ici!...Tout les deux!
Et ne revenez jamais!


Ses parents s'éloignent dans la maison,Fleur passe ses mains sur son visage,en relevant la tête,Toinette est là,face à elle,son regard est noir de colère,son attitude froide,elle ne l'a pas entendu s'approcher.

-Oh Toinette...

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Alyx_
-Oui...Je crois que tu as une explication a me donner.
Et de toi à moi,j'espère qu'elle sera bonne...Même très bonne.


Sa voix est froide.
Les mains dans le dos,Toinette attend.
Elle attend que Fleur se décide à lui dire la vérité.

La brune cache sa colère,elle savait que la blondinette était du genre volage mais elle n'aurait pas cru qu'elle l'aurait trahi.
Elle se disait être son amie.
Combien de fois,Toinette l'a écouté sans rien dire?
Combien de fois,elle l'a aidé?
Et pour seul remerciement,Fleur lui prend son compagnon.

Son compagnon...Justement,Toinette avait une confiance aveugle envers lui.
Depuis longtemps,elle n'avait pas ouvert son coeur à un homme.
Feijian avait su faire tomber cette armure qu'elle s'était forgée avec le temps.
Elle s'était offerte à lui...Lui offrant sa virginité.
Et là,il la salissait en la trompant avec Fleur.

L'explication avait intêret d'être justifiée.

Toinette regarda par dessus l'épaule de la blondinette,vers l'écurie.
Feijian n'était pas encore de retour...C'était parfait...
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Fleur_de_songe
Dans le ton de voix de Toinette,Fleur comprend qu'elle a tout intérêt d'être la plus franche possible.
Elle n'est pas à l'aise,le regard froid de la brunette sur elle la transperce de part en part.

Alors la blondinette prend une profonde inspiration et lui explique sans rien lui cacher.

-Voilà...Tu sais tout...
Je te promets que notre intention n'était pas de te faire de mal...Ni à toi,ni à Aurèle...
Je suis désolée....Je...

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Alyx_
L'explication tombe,elle ne la satisfait pas.
D'ailleurs aucune explication ne peut la satisfaire.
Elle l'écoute sans un mot,sans l'interrompre,doucement Toinette penche légérement la tête sur le côté sans lâcher Fleur du regard.
Ses yeux se plissent aux excuses de la blonde,il est trop tard pour ça,il fallait y penser plus tôt.

Quand la phrase "Je suis désolée" tombe aussi,Toinette sort de derrière son dos une fine dague,dans un geste précis ,la brune lui entaille le côté droit juste au dessus de la hanche.
La blessure est peu profonde comme prévu mais assez pour que Fleur porte ses mains dessus.
Dans le regard de la blonde ,elle peut y lire la peur.

Toinette s'avance lentement vers elle pendant que son "amie" recule.
La brune lui empoigne les cheveux,lui jetant la tête en arrière.
-Désolée Fleur,ton explication ne me convient pas.

La main qui tient la dague est prête a frapper de nouveau.
-Ta mère a raison,tu n'es qu'une catin,as-tu déja pensé a ouvrir un bordel au lieu d'offrir ton corps pour rien?

Son visage est au plus près de celui de Fleur.
-ALORS TU REPONDS?!
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Fleur_de_songe
Fleur n'en revenait pas,Toinette lui donna un coup de dague et elle n'avait pas l'intention d'en rester là.
Quand la brunette l'agressa verbalement,la blondinette en profita pour lui tirer les cheveux et la mettre à terre.

Si Toinette était bonne combattante,Fleur l'était aussi.

-Je te défends de me menacer!

Elle lui décolla son poing dans la mâchoire.

-Recommence ça encore une fois mais arrange toi à ne pas me louper parce que moi je ne te louperais pas!

Fleur se releva,toisant Toinette.

-Que tu sois en colère après moi ...Après Feijian,je le comprends mais ça va t'avancer a quoi de me tuer?!
Tu crois le récupérer comme ça?
Mais t'es folle!

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Alyx_
Toinette se met a rire en frottant sa mâchoire.
Elle se relève.
-Te tuer ça va m'avancer a faire souffrir Feijian,perdre celle qu'il aime depuis toujours,je ne donne pas cher de sa peau après.

Son sourire s'efface.
-Le plus triste dans tout ça,c'est qu'Isil et Lou vont perdre leur maman mais Cara trouvera sûrement une bonne mère pour eux.
Une vraie mère...Une mère présente,une épouse fidèle,je pense que cela ne doit pas être difficile a trouver.


Toinette fonce sur Fleur,la faisant tomber à son tour,la tête de la blonde heurte violemment le sol,l'assomante à moitié,la dague est au dessus d'elle telle l'épée d'amoclesse.
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Feijian
Fei sort de l'écurie déterminé. Plus que jamais il est décidé à chasser l'errance de son esprit à oublier ses doutes. Quitte à blesser, quitte à faire du mal, autant prendre parti, autant choisir.

Il a choisi Fleur. Il a choisi de renouer avec son passé. Il a choisit et il va devoir assumer.
Alors, il fonce. Toinette, Carabas... Il faudra leur parler. Il ne sait pas ce qu'il va dire. Il ne sait pas comment il va le dire... Mais il faut qu'il soit clair. Franc et sans détour.
Il aime Fleur.
Il l'a toujours aimée.
Il ne veut plus la quitter.
C'est très simple.
Trop sans doute.
Et s'ils réagissent mal ? C'est évident... Ils ne vont pas lui faire un sourire et lui offrir des fleurs !
Dans ce cas, il ne fera rien.
Il est fautif, il le sait, il ne se défilera pas. Leur colère, leur rancœur, leur haine...
Il la mérite.
Alors, il fera face.
Il ne rendra pas les coups.
Et s'il devait périr sous les coups, sous les injures... Alors il périrait. Mais il aurait au moins fait la paix avec sa conscience. Il aurait enfin accepté d'être lui-même et d'être entier.

Il n'avait jamais craint la mort. Il y allait sans aucun doute, sans aucune hésitation, sûr que lorsque son heure était arrivée, il n'y avait rien à faire.

Mais lorsqu'il fut sorti de l'écurie, il aperçut à quelque pas de là les deux femmes qui se battaient !
A cet instant, Toinette se jetait sur Fleur une dague à la main. Son visage était ensanglanté et Fleur elle-même saignait abondamment !
Toinette renversa la blonde et à califourchon sur sa victime, elle brandissait sa dague prête à l'achever.
Fleur tentait difficilement de l'empêcher mais la partie semblait bien mal engagée pour la blonde.

Fei ne craignait pas de mourir. Mais pas une seconde il n'avait envisagé qu'on puisse s'en prendre à Fleur ! Depuis toujours il se voyait comme le responsable de tous leurs déboires. Pourtant, à l'évidence, aux yeux des autres, Fleur y était pour beaucoup.

Mais il ne pouvait laisser faire cela ! Lui plutôt qu'elle !
Son sang ne fit qu'un tour ! Il bondit jusqu'aux combattantes et d'un geste vif et sec il frappa la main de Toinette qui brandissait la dague d'un coup de pied précis. La lame vola à dix pas et alla se ficher profondément dans un tronc d'arbre.
Puis, alors que surprise elle se retournait, il la saisit par les épaules et l'arracha à sa victime. Il la projeta ensuite au loin et elle chut lourdement.
Alors, il se dressa entre elle et Fleur.
Son regard était terrible.
Si elle décidait d'en découdre avec lui, nul doute qu'il était prêt à la battre à mort.
Campé sur ses deux jambes il attendait l'assaut de la brune qu'il avait si souvent serré dans ses bras.


Si tu la touche, je te tue !
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Carabas
Isil, Agnès...

Paul... le forgeron.

Assurément, tout va bien pour l'ancienne nourrice. Elle doit envisager de refaire ça vie et c'est tout ce qu'il y a de plus normal.
Elle est jeune, elle est attirante. Pourquoi ne retenterait-elle pas sa chance ?
Carabas se sent de trop brusquement. Que vient-il faire là ?
Pourquoi a-t-il accepté de la suivre ? Elle l'a certainement invité par politesse. Il aurait dû refuser, trouver un prétexte !
Il lui a déjà causé assez de tort.
Il a pourtant tout fait pour qu'elle puisse l'oublier, oublier ces péripéties et ces vexations qu'elle a subi.
Et le voilà qui revient sans douter de rien !

Il va boire la tisane et s'en aller. C'est mieux.

il prend la tisane et la porte à ses lèvres. Mais c'est très chaud ! Il n'a pas écouté perdu qu'il était dans ses pensées. Il se brûle fortement et la douleur lui arrache un grognement.
Il repose la tasse brusquement.
Il cherche du regard autour de lui, il avise un pichet se lève et se serre un verre d'eau fraiche pour apaiser sa douleur.
Le voilà qui se sent ridicule maintenant.
Il se rassoit et soupire péniblement.


Pardon... Je suis... préoccupé, me voilà maladroit et de surcroit j'abuse de votre temps.

Chaque fois qu'il la regarde il est frappé par ses manières. Toujours souple, toujours posée. Ses geste sont doux et gracieux. Et ses formes sont tellement harmonieuses.
Chaque fois qu'il croise sont regard apaisé, il se sent troublé.

Il se rappelle alors la première fois qu'il la vue... quand elle nourrissait Isil et qu'elle s'était tournée vers lui sans prendre la peine de cacher son sein. Était-ce le même regard sensible, impudique et si prude à la fois qu'elle posait en ce moment sur lui ?
Il n'osait chercher une réponse à cette question.
Soudain, l'atmosphère devint pesante. Il regarda par la fenêtre. Le ciel s'assombrissait. La pluie allait venir assurément. La petite maison devint très vite beaucoup plus sombre. Il entendait sa respiration profonde et le souffle qu'elle émettait au dessus de sa tasse pour que le liquide refroidisse.
Il lui semblait même qu'il entendait son cœur.

Les enfant jouaient.
Lou dormait encore. On l'avait placé dans un couffin qui servait maintenant surtout d'objet de décoration.


Augustine... Je n'ai jamais eu le temps... Je veux dire je n'ai jamais pris le temps de m'excusez auprès de vous.
Dans notre sillage, vous avez vécu des heures pénibles.
Alors, je voudrai que vous sachiez que je regrette sincèrement tout ce qui vous est arrivé.
Et aussi...
Enfin...
J'ai beaucoup apprécié vos services... Votre dévouement je veux dire.
Isil vous aime beaucoup...


Sentant qu'il se perdait dans ses propres mot il préféra se taire.

Quelque gouttes commencèrent à tomber.
Dans quelques instants ce serait l'orage certainement...

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Alyx_
La brune se relève,son regard exprime une haine certaine.
Elle sourit à Feijian mais ce sourire est loin d'être franc.
-Je ne la toucherai pas,tu es là,c'est moins amusant.


Toinette récupère sa dague et sans un autre mot,elle part.
Elle part,oui mais où?
Elle ne sait pas,elle marche,l'esprit ailleurs.
Quelques gouttes viennent tomber sur son visage,elle continue son chemin.
La pluie tombe plus fortement.

Dans le petit village,Toinette s'arrête,levant son visage vers le ciel,la pluie se mêle à ses larmes.
La brune flanche,ses jambes se dérobent,elle tombe à genoux,là au milieu de la rue.
A quoi bon essayer de se relever?
A quoi bon croire en la bonté des autres?
Elle n'a plus la force,ni l'envie.

Ses rêves,ses espoirs sont tous morts à peine éclos.
Partir,se cacher,disparaitre aux yeux des autres tel un chien qui sent sa dernière heure venir.

Toinette la battante n'est plus,il ne reste que son enveloppe charnelle,à l'intérieur,elle est déjà morte.

La brune se relève,elle n'attend plus rien,ni personne,il est temps de partir.
_________________
Augustine_
Elle lui sourit.

-Monsieur le Comte,je vous dois aussi des excuses.
Mon comportement n'était pas ...Enfin...Bref...Je suis désolée.


Augustine baissa les yeux tout en rougissant légèrement,elle ne pouvait lui dire qu'elle avait agit comme cela par amour envers lui.

La jeune femme appela les filles en voyant la pluie tomber.
Au loin,il lui sembla reconnaitre l'amie des Morlieu.

-Maman...Isil,elle peut rester pour manger et pis jouer un peu?Dis oui,s'il te plait!!!

Augustine fit un tendre sourire à sa fille avat de demander à Carabas:

-Il pleut beaucoup,vous ne pouvez sortir surtout avec les enfants.
Je vous invite a partager notre repas et vous ne pouvez pas refuser!
Regardez les filles,elles vous supplient presque du regard.


Elle jeta un oeil vers Lou.

-Il dort bien,d'ici qu'il se réveille la pluie aura cessé et vous pourrez l'amener à Dame Fleur pour qu'elle puisse le nourrir.
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