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[RP]Eux,Elle

Carabas
Carabas regarda la pluie tomber doucement puis devenir plus dru. Ca allait durer longtemps.
Les filles, Augustine...
Carabas a du mal à écouter ce qu'on lui dit, il a du mal à se concentrer. Il est préoccupé.
Il ne peut détacher son esprit de Fleur, de Fei, du sentiment de colère qui étreint son cœur.
La frustration, la honte...
Sans cesse son attention était rappelée à sa situation tragique.
Il n'était pas à ce qu'il faisait.
Il ne se sentait pas de résister à ce qu'on lui demandait.
Alors, il partagerait le repas d'Augustine. Effectivement les filles étaient ravies.
Le repas est modeste mais c'est bon.
Cara ne parle pas.
Augustine garde le sourire, elle s'occupe des filles et fait mine de ne pas relever la morosité de Carabas.
Il pleut de plus en plus. Le repas s'achève et le regard du comte se perd dans la contemplation passive des gouttes qui tombent à flots redoublés.
Quand Augustine vient poser doucement sa main sur son épaule, il sursaute.
Les filles ne sont plus à table. Il n'a pas fini de dîner. Mais il n'en a cure.
Augustine lui parle, il n'entend pas.
Mais quand elle s'inquiète de la pluie qui ne semble pas vouloir cesser, elle parle de Fleur qui risque de s'inquiéter...


Je n'ai pas envie de rentrer...
_________________
Feijian
Toinette s'en va. Elle tourne les talons et s'éloigne vers le village. Ses mots... arrogance de femme blessée.

Fei se tourne vers Fleur qui essaie de se relever.
Son ventre est ensanglanté, elle fait la grimace.
Fei s'approche et se penche sur elle.
Il relève sa tunique et regarde la blessure.
C'est superficiel mais il ne faut pas laisser ça comme ça... Fei en bon soldat sait qu'une blessure même bénigne peut vite s'infecter.
Là, la lame à traversé... Il faut faire attention.
Fleur dit que ça va mais il la prend dans ses bras. Il la soulève et l'emporte à l'intérieur.
Là, malgré ses protestations il entreprend de désinfecter la plaie puis de la bander.
Elle peste, elle râle et ses protestations son t mêlées de larmes qu'elle peine à retenir, c'est comme si ses nerfs lâchaient. Comme si l'intensité des sentiments qui les lient.

Alors, Fei prend mille précautions, il est doux mais il est ferme.
Quand le bandage est en place, il porte Fleur dans une des chambres vide de la demeure.
Là, il l'allonge et pour ne pas qu'elle se jette à la poursuite de Toinette, il s'allonge près d'elle.


On attend un peu ma belle...
C'est assez pour aujourd'hui.
Je m'occupe de toi.
Tu ne bouges pas jusqu'à demain.

_________________
Fleur_de_songe
Attendre...Fleur n'a pas envie d'attendre mais Fei reste près d'elle,pas le choix...
Elle se blottit contre lui,la blondinette n'a pas envie de lui désobéir malgré tout.
La pluie frappe contre la fenêtre,Fleur ferme les yeux et s'endort.

Lorsqu'elle se réveille,le jour commence a décliner.
Un sursaut...Elle se redresse,oubliant sa blessure,ce qui lui arrache une grimace.

-Lou!Il va avoir faim!

Ce qui l'intrigue,c'est que la nourrice n'est pas venue,pourtant elle le sait,elle a ordre de venir quand le petit a faim.

-Fei...La nourrice est passée avec Lou?

Elle espère qu'il va lui dire oui,qu'il a préféré qu'elle se repose....
Pourtant dans son regard,la blondinette comprend que la nourrice n'est pas venue.

Fleur se lève,doucement pour ne pas tirer sur la blessure.
Dans le couloir,elle attrape la première personne qu'elle croise,lui demandant .
Aurèle est sorti depuis un bon moment avec les enfants,il n'est pas rentré.

La blondinette fronce les sourcils,elle s'inquiéte.
Elle ne sait où chercher alors elle retourne dans la chambre.

-Il est parti avec les enfants...
Lou va avoir faim...


Et puis cette pensée...
Cara aurait-il trouvé une autre nourrice pour leur fils?
Le coeur de Fleur se serre,elle ne veut pas qu'il l'empêche d'allaiter Lou.

_________________
Augustine_
Augustine regarda le Comte, surprise.

-Si vous ne voulez pas rentrer chez vous,vous devez avoir vos raisons...Mais votre fils va se réveiller,il va avoir faim et je ne pourrais pas l'aider.

Le petit garçon commençait a s'agiter dans le berceau.

-Vous devriez aller chercher votre épouse,je le surveillerais pendant ce temps ou si vous préférez,je vais la chercher.

Elle prit Lou dans ses bras pour le calmer un peu.

-Pensez à votre fils,il a besoin de sa mère.
Vous devez laisser vos différents de côté.
Carabas
Carabas se lève et s'approche du couffin.
Lou se réveille, assurément il doit avoir faim.

Ses pleurs redonnent à Carabas un regain d'énergie.
Il prend dans sa besace une cape longue, soigneusement pliée.
Il la passe sur lui et se couvre de la capuche.
Puis il prend petit Lou et l'emmitoufle dans son manteau.
Il ferme alors sa cape sur le nourrisson qui se trouve maintenant bien à l'abris des éléments, tout contre son père.


Augustine, puis-je abuser de votre hospitalité ? Je voudrai vous laisser Isil le temps que je ramène Lou à sa nourrice.
Je ne voudrai pas qu'elle risque de prendre froid.
Il n'est pas encore tard, je repasserai la chercher tout à l'heure.


sans vraiment attendre de réponse, le comte sort de la petite maison et avise un relais.
Là, il paie un cheval qu'l enfourche prestement. Il pleut à torrent mais petit Lou bien calé et bien au chaud ne pleure plus.
Carabas regarde son petit visage délicat et ses grands yeux dont la couleur n'et pas encore déterminée.
Comme il leur ressemble !

Carabas pique et le cheval s'élance.
Il monte parfaitement maintenant... Il est bien loin le temps ou Fleur riait de le voir tanguer.

Très vite il arrive à la Belle Garde.
Il laisse le destrier à l'écurie et entre dans la demeure.
Là, il cherche et trouve la nourrice à qui il remet Lou en lui recommandant de le porter à Fleur. La nourrice ne comprend pas pourquoi il ne le porte pas lui-même. Mais quand le comte parle... On ne discute pas.

Carabas la regarde monter à l'étage.
Il se sent idiot, il ne sait que faire, où aller...
Alors il sort.
La pluie violente ne cesse pas. On eut entendre la foudre non loin.
Il s'avance un peu dans le parc qui se perd sous la pluie battante.
Il n'a pas remis la capuche de sa cape si bien qu'il est maintenant littéralement trempé.
Il s'arrête là.
Il ferme les yeux. Derrière lui la demeure à la cheminée fumante. Mais il ne veut pas rentrer.
Son cœur oppressé lui fait mal.

Et ses longs cheveux blonds dégoulinent sur ses épaules.
Il serre les poings et pousse un cri tonitruant. un cri de rage, un cri de colère et de dépit...
Mais la nuit tombe doucement mais inexorablement.

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Fleur_de_songe
On frappe à la porte de la chambre,Fleur se précipite pour l'ouvrir.
La nourrice est là tenant dans ses bras Lou.

Elle le prend,le serrant tout contre elle,le couvrant de baiser.
La blondinette demande à la nourrice où est Isil,elle lui répond que le comte a amené que Lou.

Un coup d'oeil vers la fenêtre,il pleut toujours mais où est donc Isil?!

Le petit bonhomme pleure,Fleur ouvre sa chemise,tout en s'asseyant près de Feijian.
Lou ne se fait pas prier,il prend le sein offert de sa petite bouche.

-Il va falloir que je parle avec Aurèle...

Après le face à face avec Toinette et celui avec ses parents,Fleur craignait la réaction de son époux mais pourtant il fallait faire face.

La blondinette se penche un peu pour venir déposer un tendre baiser sur les lèvres de Fei,lui murmurant un je t'aime.

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Carabas
Rien n'y faisait...
La douleur et l'amertume persistaient.

Il resta là un long moment avant de revenir aux écuries et de chevaucher vers le village.
La monture avance au pas, elle et son cavalier sont détrempés. On ne voit pas plus loin que son bras, la nuit, la brume sont venus s'adjoindre à la pluie et obscurcissent l'espace.
Quand ils arrivent au relais, Carabas laisse le cheval et termine à pied jusqu'à la maison d'Augustine.

Une faible lueur éclaire la demeure.
Augustine doit s'inquiéter. Isil aussi...
Il est tard.
Il frappe à la porte.
A l'intérieur, il peut entendre qu'on s'agite. Puis la prote s'ouvre.
Augustine lui sourit mais vite son sourire laisse la place à un certain effroi. Il est vrai qu'il n'a pas fière allure, il est complètement trempé. Il dégouline et à il est complètement glacé.

Elle lui fait signe d'entrer et Isil se jette sur lui ! Puis elle recule en voyant qu'il est tout mouillé.
Il retire sa cape mais ce sont tous ses vêtements qui sont détrempés.

Il s'approche du feu espérant se sécher un peu.


Il est tard je sais... Je suis un peu... perturbé, ne m'en tenez pas rigueur...

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Augustine_
Augustine lui sourit gentillement.

-Ce n'est rien Monsieur le Comte,les enfants se sont amusés .

La jeune femme alla chercher quelques linges propres pour qu'il puisse se sécher et une couverture.
Lorsqu'il enleva sa chemise trempée,elle ne put retenir un soupir devant le corps de Carabas,il était toujours aussi beau.
Augustine ne comprenait pas Dame Fleur,comment pouvait-elle aller voir ailleurs?!
Elle s'absenta un petit moment pour qu'il puisse se sécher tranquillement.

Quand il eut fini,elle lui amena une tisane.

-Je me suis permise de coucher Isil avec Agnès,la pauvre petite tombait de sommeil.
J'espère que ça ne vous gêne pas..
.


Elle prit place près du feu.

-Si vous le souhaitez,j'ai une petite chambre en plus...Oh,elle n'est pas d'un grand confort...Mais ...Elle peut servir pour vous reposer.
Carabas
Rien que de très simple.
Des linges, il retire ses vêtements trempés et se sèche.
Certes il n'a pas la tête à batifoler mais la tension qu'engendre son état est si palpable qu'il en est presque gêné...
Mais la jeune femme se retire, sûrement parce qu'elle-même se sent mal à l'aise.
Alors il se demande ce qu'il fait là...
Est-il là par le plus simple des hasards ? Est-il là parce qu'Augustine l'a gentiment invité ? Il est vrai qu'elle trouve dans la rente qu'il lui verse un confort dont beaucoup se sentiraient redevables. Ou bien, est-il là pour autre chose ?
Pour... trouver auprès d'elle ce réconfort dont il a tant besoin. Pour assouvir une vengeance dont il pourra se vanter auprès de Fleur et la toucher à coup sûr.
Est-il là tout simplement parce qu'il ressent pour la jeune femme un sentiment poignant... Une estime plus que marquée mêlée de tendresse et de culpabilité...

Qu'importe... Il est là, la douceur du foyer, la brûlure de la tisane préparée avec soin. Le regard tendre et toujours égal d'Augustine... Tout cela a bientôt raison de sa colère.


Merci Augustine... Vous avez ce pouvoir merveilleux d'apaiser mon cœur. Je ne sais comment je pourrais vous remercier mais aujourd'hui, votre hospitalité m'est d'un très grand réconfort.
Il y a quelque chose... Je ne sais pas... Cela m'a toujours frappé. Vous avez un petit rien de magique dans tout ce que vous faites. Votre façon de parler, de regarder, de toucher les choses...
Je ne sais dire de quoi il s'agit... Mais c'est très doux...


La nuit avance tranquillement, il pleut toujours.
Carabas regarde avec une grande douceur Augustine qui est assise près du feu.
La quiétude de la soirée contraste violement avec les bouleversements de la journée...

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Augustine_
Augustine se mit a rougir aux mots du Comte.
Elle le regarda quand même,lui faisant un sourire.
La jeune femme était entrain de penser que l'on aurait dit un couple devant le feu après une longue journée bien remplie.

Son regard se porta sur les flammes qui dansaient dans l'âtre.

-Mes parents ont voulu me donner une bonne éducation ...Je suis fille unique...Ils auraient aimé avoir d'autre enfant mais le Très Haut en a décidé autrement.
Ils ont tout fait pour moi.
Puis quand j'ai eu seize ans ,ils m'ont marié avec le fils d'un riche paysan...Un mariage arrangé...Nous avons eu Agnès quelques années plus tard ...Mon seul vrai bonheur dans ce mariage.


Augustine fit une pause,prenant une gorgée de sa tisane.

-Je n'étais pas si malheureuse que cela mais mon époux était un alcoolique notoire,un jour il est parti.
Je l'ai attendu longtemps....Il n'est jamais revenu.
...C'est là,quand il est parti que j'ai décidé de devenir nourrice pour pouvoir gagner quelques écus.


Elle le regarda de nouveau en souriant.

-La suite,vous la connaissez.

Augustine se leva un instant pour remettre une bûche et s'assoir à nouveau.

-Je tenais vraiment a m'excuser de mon comportement en vers vous et en vers votre épouse.
Je ne sais ce qu'il m'a prit...
...Enfin si mais je n'aurais pas dû agir comme cela.
Ce n'est pas moi...Je ne suis pas comme ça...


Elle plongea ses yeux dans ceux de Carabas.
Son regard exprimait une sincérité avec une pointe de tristesse.

-Rien ne vous oblige a me croire surtout après les mensonges que j'ai pu dire.
Pendant les mois que nous ne nous sommes pas vus,je me suis remise en question et je suis allée me confesser.
Cela m'a permis de voir mes erreurs et de redevenir celle que j'étais vraiment.
Feijian
Fei a du mal à trouver le sommeil.
La journée a été folle, sa conclusion dramatique.
Il a tourné le dos à Toinette qui lui avait offert sa confiance. Il a risqué de perdre Fleur. La brune aurait pu manifestement la tuer si elle l'avait souhaité... Une femme blessée dans son amour propre... Elle semblait prête à tout. Elle si calme si posée... Il ne l'avait jamais vue ainsi : le visage défait par la colère.

Comment pourrait-il la blâmer ?
Il s'en voulait à lui-même... Il comprenait parfaitement qu'elle lui en veuille aussi.
Il avait choisi.
Les conséquences ne s'étaient pas faites attendre.

Quand Fleur s'éveilla, elle s'inquiéta de l'absence de ses enfants.
Fei ne trouvait pas grand chose à dire. Il savait qu'Aurèle en prendrait soin. Il ne pouvait pas imaginer qu'il se fut trop éloigné.
Mais l'angoisse de Fleur finit par le gagner aussi.
Lorsque la nourrice apporta le petit Lou, il ne put s'empêcher de regarder la belle Fleur allaiter son petit.
Il se disait alors que cet enfant... aurait pu être le sien.
Si la vie n'avait pas été si cruelle... Ils seraient là, exactement comme ils le sont aujourd'hui mais sans les remords, sans les trahisons...
Ils seraient heureux, ils seraient comblés.

Lui serait sans doute devenu capitaine de la garde comme l'avait été son père. Aldric serait comte aujourd'hui et aurait pris les fonction de son père.
Et Fleur ?... Quelle aurait été sa vie ?
Aurait-elle parcouru ainsi le pays ?
Aurait-elle vécu d'aventures ?
Aurait-elle connu tant d'hommes et développé tant de pièges de séduction ?

Qu'importe. aujourd'hui elle allaitait l'enfant d'un autre et leurs vies venaient malgré les apparences d'être bouleversé en profondeur.

Fleur veut parler à Aurèle...
Il va bien falloir.
Comment allait-il réagir ?
Fei n'était plus aussi sûr de lui.
Il ne craignait pas pour sa personne mais de savoir que l'on pouvait s'en prendre à Fleur... Cela le rendait nerveux.
Il ne pouvait plus envisager de la perdre à nouveau.
Il avait choisi !
Il fallait que ce cercle infernal cesse.
si Fei et Fleur c'était dans l'ordre naturel des choses... Alors il fallait que cesse la violence et les rancœurs...
Sinon... Plutôt disparaitre que de revivre cet errance infernal où l'avait plongée l'absence de Fleur...

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Fleur_de_songe
Le temps passe...Lou s'est endormi.
Tout est paisible dans la demeure.

Pourtant Fleur est inquiète,Isil n'est toujours pas là et Aurèle n'a rien dit ou fait pour la rassurer.

Elle croise le regard de Feijian qui se veut rassurant.
Elle lui sourit.

La nuit s'est installée depuis un moment.
Le sommeil l'évite.

La blondinette ne peut partir sans savoir où chercher alors elle quitte la chambre pour aller dans le salon,un domestique,en la voyant là,se dêpêche d'allumer quelques chandelles et ravive le feu.
Fleur le remercie,lui donnant congès,il hésite,elle confirme que ça ira,qu'elle n'a besoin de rien d'autre.

Le fauteuil près de la cheminée l'accueille,elle n'y reste pas.
Elle sort sur le perron,scrutant la nuit,espérant voir Aurèle et Isil.

La blondinette s'assoit sur les marches,il fait froid,elle s'en moque malgré un frisson qui la parcourt.

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Alyx_
Avancer,ne pas se retourner.
La pluie tombe,elle s'infiltre dans le moindre pli des vêtements de Toinette,la brune est trempée jusqu'aux os mais elle continue d'avancer.
Elle trébuche,elle se relève,elle avance.

Avancer mais vers où?
Sûrement là où son coeur ne la fera plus souffrir.
Là,où les promesses et les rêves ont un sens.

Son esprit est vide,les larmes ne coulent plus.
Elle trébuche,elle se relève,elle avance.

Un bruit de pas derrière elle.
Elle ne se retourne pas,elle avance.

Le pas est lent,elle l'entend.
Il s'arrête pour reprendre plus rapidement.
Le sien est toujours le même.

Sa dague n'est pas loin,elle n'a qu'a tendre sa main dans son dos pour la prendre.
Mais a quoi bon?

Elle trébuche.
Les mains et les genoux dans la boue,elle écoute.
Le pas s'est arrêté.
Un éclair fend l'obscurité de la nuit,un grondement le suit.
Toinette tourne la tête,ses cheveux dégoulinent le long de son visage.

Une silhouette.
Elle se relève ...Doucement faisant face à cette ombre.
Un nouvel éclair,elle distingue un homme.

Il s'avance.
Il est armé.
Elle ne bouge pas,elle le fixe.
Il hésite.
Il frappe.
Elle trébuche...
...Elle ne se relève pas.
_________________
--Larry_le_brigand
Tapi dans la nuit,il prend son mal en patience.
Le chemin n'est que très peu fréquenté,vraiment pourri cet endroit,tout comme le temps.

Une femme passe devant lui sans le voir,il sourit avec férocité.
Enfin une proie!
Larry sort sa dague pour la suivre,il est même étonné de voir qu'elle ne s'affole pas,une donzelle pas farouche,ça lui plait!
Quand elle se retourne enfin,il hésite.
Elle ne se met pas a hurler,à le supplier.
Rien!Elle reste là.
Tant pis pour elle,il frappe quand même,elle s'effondre à ses pieds.

Il lui met un coup pied au niveau des côtes,aucune réaction.
Parfait!Larry va pouvoir en faire son affaire.
Pas d'écus mais un corps qui l'appelle.
Pourquoi hésiter?Du bout de sa dague,il s'emploie a couper sa chemise,libérant la poitrine de la femme.
Il bave devant ce spectacle offert.
Il regarde autour de lui si personne approche.
Larry se frotte les mains,il est temps de goûter à cette chair.
Alyx_
L'instinct de survie ou bien ne pas mourir comme ça?
Qu'importe Toinette ouvre les yeux difficilement,du bout des doigts,elle cherche sa dague et balafre le visage de son agresseur.
L'homme se met a hurler,posant ses mains sur son visage en se relevant.

Il revient vers elle,lui mettant un coup de pied dans le ventre,les insultes pleuvant autant que la pluie.
Toinette serre les dents,son souffle est coupé.
Elle tente de se relever mais son assaillant l'écrase au sol en posant son pied sur une de ses épaules.

Il se met à genoux,elle frappe de nouveau,il lui décolle un poing dans le visage.
Toinette s'effondre.
Il s'acharne sur la brune inconsciente.
Le sang se met a couler autour d'elle,il arrête,se relève,lui crachant dessus avant de fuir dans la nuit.

Elle entre-ouvre les yeux,incapable de se lever,la pluie continue de tomber
sur son corps meurti.
Elle sombre,elle ne se relèvera pas seule,elle ne cherche pas a sauver le reste de vie qui coule en elle.
Sa main tenant la dague,s'ouvre doucement,ses forces l'abandonnent.
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