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[RP]Eux,Elle

Le_capitaine
On rentre à la nuit.
On se sépare dans l'ombre des ruelles désertées. Ce soir, il pleut à n'en plus finir.
La journée a été rude.
Pour tout le monde.


La cape recouvrant son visage, le vétéran regagne la taverne où il ne restera pas plus de deux nuit... On ne sait jamais.
C'est la règle qu'il impose aux autres et à lui-même.
Les yeux baissés il avance. Ombre dans l'ombre. Et la pluie ne le dérange pas.

Mais là... Une masse presqu'informe étendue sur le sol.
Un ivrogne sans doute. Trop soul pour même réagir au déluge qui l'assaille.
Ou un cadavre. victime d'une rixe ou d'un quelconque voleur de petite stature.
Une pauvre chose morte de toute façon.
Alors il s'approche, la masse répandue à même le sol est sur sa route. Il va devoir l'enjamber.
Forcément, il jette un œil...
Pas l'air d'un traîne savate... Pas l'air d'un vagabond.
Un voyageur malchanceux ? Un commerçant ?
Pourquoi s'arrêter ?
Pourquoi ?
L'ennemi, vaut mieux pas savoir qui c'est... moins on le voit, moins il vous hante.
On tue... On s'en va.
C'est simple.
On le regarde pas. Ou alors seulement pour l'ajuster.
C'est pas une personne. C'est une cible !
Alors pourquoi regarder celui-là ?

Parce qu'on n'est pas des chiens !

En passant, juste soulever la capuche...
Trop tard !
C'est une femme.
Elle est jeune.
Elle respire...
Bon sang !
Elle est pas crevée !!
Trop tard !
Il fallait pas regarder !
Maintenant... Si on s'en va... On n'est pas un homme. On n'est qu'une bête !


Pfff.... Merde !


La pluie dilue les mares de sang. Elle est mal barrée. Mais elle vit encore.
Pas le choix. On fait comme on peut... Un genoux à terre, on prend son bras par dessus son épaule et on la cale. On se relève. Elle est pas bien lourde.
Et voilà... Elle git sur son épaule en se vidant de son sang.
Si elle tient pas choc... Faudra se débarrasser du cadavre.
Si elle résiste... Faudra s'en occuper. Tu sauves une vie, t'es responsable ! C'est la règle.

Quelle misère ! Pourquoi il a regardé ?

Il a l'impression de porter un sac. ses bras et sa tête pendent dan son dos, ses jambes devant. Et lui, il avance comme s'il ne portait rien. Il en a vu d'autres.

La taverne... Va falloir entrer avec ça sur le dos...
Tant pis, fallait réfléchir avant.
Il ouvre la porte. Le patron est là qui ronfle devant l'escalier. Quand la porte claque il sursaute. Evidement !

Le voilà qui veut s'insurger ! il fait des manières, il joue les prudes dans son bouge à trois sous qui recèle de la petite vertu à tire l'arigaut !

D'une main il tient ferme la taille de la gisante sur son épaule. De l'autre, il saisit le gros au col et le plaque au mur.


T'a rien vu ! Tu la fermes !


Il a collé son visage à celui du gras qui tient le bouge. Mais sa capuche cache ses traits. Quelques mots entre ses dents. y'a rien à dire de plus.
Quand on a commandé à des armées pendant trente ans... On sais le ton qui n'appelle pas de réponse.
Il aura rien vu... Il la fermera le gros. Ou alors... Il crèvera.

On monte l'escalier ma jolie...
Y'a un truc qui fait mine d'être un lit. Il la laisse glisser dessus.

On retire la cape.
On allume une bougie.
Et on regarde...
Pas joli joli...
Faut se mouiller... Aller voir plus loin.
Y'a des vêtement déchirés.
On dégrafe ce qui tient encore... On a voulu la violer... c'est sûr, elle s'est défendue. Est-ce qu'elle a bien fait ?
Alors elle a morflé.
Visage tuméfié... Il déchire la chemise... Elle ira pas se plaindre, de toute façon elle va surement y passer.
Y'a des gros hématomes.
Il tâte... juste du bout des doigts, le long des côtes... Ca c'est des coup de pied ! Du travail de porc. à quoi ça sert de s'acharner comme ça. Tu prends la nuque un bon coup et c'est réglé !
Là... C'est dégueulasse...
C'est cassé, au moins à trois endroits.
Elle va souffrir... pendant plusieurs jours. Si elle tient la nuit. Parfois les os déchirent les organes. Tu crois que ça va tenir et puis ça lâche.
On verra.
Un bandage un peu séré. ça va limiter les mouvements et la douleur.
Mais le pire c'est l'abdomen... Elle pisse le sang, il l'a planté le salaud.
C'était avant ou après ?...
Faut un pansement. un bandage. Faut que ce soit propre.
Pas sûr qu'elle s'en sorte...
C'est moche. Elle a vraiment dérouillé.
Pour le visage... On nettoie.
Le front... La joue... Là... y'aura surement une cicatrice. C'est la vie.
Elle gémit... Elle a de la fièvre.
Fallait pas sortir la nuit.
Maintenant il l'a déshabillée complètement. Il l'a frictionnée, séchée. Elle a plus de secret pour lui ! Mais à l'heure qu'il est... elle doit s'en foutre. Et lui aussi !

Il va lui passer une chemise sèche.
La couvrir.
Puis il s'assoit sur la seule chaise. Dans sa besace, un morceau de viande froide. Du vin.
La bougie n'en a plus pour longtemps.
Il sort un calepin. Il regarde quelques feuillets qui l'absorbent.
Et la flamme vacille puis flanche.
Extinction des feux.
Va falloir dormir assis ! Et si ça se trouve demain elle sera morte ! Misère...

Pourquoi il l'a regardée ?
Carabas
Les mensonges d'Augustine...
Comment lui en vouloir ?
Comment lui en tenir rigueur. Mots d'une femme amoureuse pour essayer d'exister aux yeux de son aimé.
Mots perdu d'une femme éperdue...


Je vous crois Augustine, je vous crois. Et je n'ai aucune raison de vous en vouloir.


Elle est douce. Elle est attentive.
Elle est patiente. Elle est prévenante...

Carabas lui sourit. Il n'y a rien à ajouter. Aujourd'hui il profite et abuse de son hospitalité. Et voilà que c'est elle qui s'excuse...
Comme enfoui au fond de lui une vérité vient là soudainement affleurer à sa conscience : il la trouve, il l'a toujours trouvée délicieuse, délicate. elle est comme une déesse antique bienveillante.
Ce soir, sa présence le réconforte. Sa présence lui fait du bien.
Alors, il voudrait lui dire. Peut-être pour qu'elle ne se sente plus coupable de rien. Peut-être pour qu'elle aussi lui pardonne ses égarements.
Il devrait la laisser et aller dormir dans cette petite pièce qu'elle lui a indiqué.
La pluie a cessé enfin. Il fait nuit noire.
Il sort sur le pas de la porte et s'assoit là... Pensif.
Son cœur est déchiré...
Ses lambeaux traînent à ses pieds.
La nuit est triste.
Il n'a pas sommeil.
Il pense à Fleur, à petit Lou...

_________________
Alyx_
Loin,très loin dans son esprit,Toinette sent qu'on la porte .
Son agresseur?
Il vient finir son travail?
Elle s'en fout,la brune continue sa chute vers la mort.

Des images s'entre-choquent dans la brume de ses souvenirs.
Feijian,Fleur...
Carabas...
Célia,Adénor...
Qui lui a tendu la main dans ce cauchemar éveillé?

Il a choisi,elle ne peut que s'incliner,courbé l'échine devant la réalité.
Cette réalité qui fait mal ,qui la détruit.

Une douleur au niveau de ses côtes,on la touche,on la soigne.
Elle veut hurler qu'on la laisse!
Qui se prend le droit de vouloir la maintenir en vie?

Et puis...Le calme.
Son corps ne ressent plus rien,on ne la touche plus...Enfin.

Toinette se laisse porter vers l'inconnu,elle ne cherche plus a se battre.
Son dernier combat,sa mise à mort.
_________________
Le_capitaine
Réveillé par un cri !

Bondir de la chaise et saisir la dague dans la botte ! Un souffle un geste, un éclair.

Fausse alerte... C'est la brune qui délire.


Fait ch...

Alors il se lève.
Il passe sa mains sur son front. Elle est brûlante. Fallait s'y attendre !
Un linge qu'il humidifie, qu'il pose sur son front. Il retire la couverture qui la couvrait. Il faut la refroidir. Il ouvre la fenêtre le froid de la nuit s'engouffre aussitôt.
Avec ça ! Si elle se refroidit pas... C'est que c'était son heure.
Mais bon sang... Qu'Est-ce qu'il va bien pouvoir faire du corps ?
Il est censé être discret. Invisible, anonyme... Mais qu'Est-ce qui lui a pris ?
Il s'en veut mais quand il la regarde... Il soupire. Pauvre chose... Une sale nuit pour elle.
Il se dit que s'il tenait le salaud qui a fait ça...
Mais à quoi bon ? Y'a bien des chances pour qu'il ne sache jamais.
Et puis... Il a froid maintenant. Il prend la couverture du coup. Il se rassoit sur la chaise, il se redort.
C'est facile. Faut juste arrêter de penser. Demain le jour se lèvera. Il faudra bouger... On verra bien.


Le jour, le froid... Réveil pénible.
Il se lève et s'étire douloureusement. On dort pas sur une chaise... On souffre inconscient et on paie l'addition au réveil !
C'est plus de son âge !
Et elle ?
Un regard vers la brune... Visage tuméfié toujours.
Il se dit qu'elle est plutôt jolie la gamine. Enfin... Il imagine. Parce que dans cet état...
A la lumière du jour il voit mieux les dégâts.
Il profite de la lueur diurne pour la nettoyer correctement. Il y a du sang séché un peu partout.
Il vérifie les bandages. Il renouvelle. C'est spartiate mais... A la guerre comme à la guerre comme on dit ! Il est pas médecin. Mais de blessures... Il en a vu plus qu'à son tour alors... Si elle s'accroche... Elle s'en sortira. Déjà elle parait moins fiévreuse. Faut dire qu'après la pluie de la veille, on gèle dans la chambre.
Il referme la fenêtre et couvre la jeune femme encore inconsciente.
Il jette un œil su r ses affaires. Pas grand chose. Mais elle est armée. Ca n'a pas suffit apparemment.
Curiosité, habitude... Il regarde ses mains... Pas des mains de princesse ça ! Elle travaille. Et le manche de la dague est usé... Mouais... il se dit que c'est peut-être une brigande qui se sera faite doubler par un compère...
Comment savoir ?
Et puis... Il s'en fout !
C'est pas ses affaires !
Lui, il a autre chose à faire : faut lever le camp. Manger un bout et déguerpir.
Alors il s'affaire. Un bouillon. De l'eau chauffée en bas sur le feu.
Quelques morceaux de vieux légumes, un bout de viande...
Et un morceau de pain dur qu'on trempe dedans.
Il mange. De temps en temps elle bouge, son visage se renfrogne. La douleur la bloque. Elle doit avoir du mal à respirer c'est sûr. Les côtes...
Quand il a fini, il viens s'asseoir près d'elle.
Faut qu'elle reprenne des forces.
Il la soulève et l'assoit contre le mur crasseux de la chambre glauque.
Il lui porte doucement à la bouche quelques cuillères de bouillon. elle tousse.
Elle doit être bien amochée pour pas se réveiller vraiment.
C'est pas grand chose mais c'est toujours ça.

Il la recouche. Ca serait plus simple si elle se réveillait...

Il réfléchit.

Va falloir sortir. En plein jour avec un pareil poids mort... Y'a pas mieux pour se faire remarquer !
Et trouver une autre auberge...
Il peste contre lui-même ! Un coup à se faire repérer !
Comme s'il pouvait se permettre de jouer les bonnes âmes !
Pas le choix... Il va falloir l'habiller, et la porter.
Il dira que s'est sa fille et qu'elle est malade.
Il lui mettra cachera le visage, on ne verra pas qu'elle a été battue.

Oui, ça lui convient... Au moins... ceux qui le cherchent ne cherchent pas un homme et sa fille... Ca devrait donner le change.
Après, il la laisser dans une chambre au calme. Le temps d'aller voir les gars et de faire le point... Ou le coup de poing même...

Voilà, le plan est arrêté, il va faire comme ça. Quand on se cache, on est habitué à improviser.
Feijian
Fei se réveille tôt comme à son habitude.

Discrètement il s'habille. Il sort.
Curiosité, méfiance... Il se rend sur la propriété de Mathylde.
Il veut savoir ce qu'elle devient, ce qu'elle fait.
Mais lorsqu'il est reçu, il a la surprise d'apprendre que la comtesse est partie.
Quand il demande des explications, on lui dit simplement qu'elle a tout mis en ordre et qu'elle à pris quelques affaires, très peu, et qu'elle a confié la gestion de son domaine à son homme de confiance.

A la question de savoir si elle est parti longtemps, on lui répond qu'elle n'a rien dit à ce sujet ni au sujet de sa destination...

Un peu décontenancé, Fei retourne à La Belle Garde.
Il se demande s'il ne faut plus compter revoir la comtesse de Mornay ou bien si au contraire il faut s'en méfier plus encore.
Il n'a personnellement aucun grief contre elle mais il sait qu'il existe entre elle et Fleur un lourd contentieux.

De retour il trouve Fleur affairée auprès de Lou. Isil n'est toujours pas revenue mais elle est avec son père, Fei n'est pas inquiet.
Le tableau le touche plus qu'il ne le faudrait sans doute mais il n'y peut rien... Chaque fois qu'il la voit ainsi, il ne peut s'ôter de l'esprit qu'ils ont gâché tant d'années...
Est-ce que cela se rattrape ?
Est-ce que l'on peut tout refaire, rejouer la partie ?
Quoi qu'il en soit, Il ne peut le nier : ses sentiments sont toujours plus forts, toujours plus intenses. Comment a-t-il pu les oublier si longtemps ?

Lou lâche enfin le sein de sa mère.
Fei le prend dans sa main. Il l'enlace, il a envie d'elle...

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Fleur_de_songe
La nuit fut longue,le sommeil a raison de Fleur,elle retourne dans la chambre près de Feijian et s'endort entre ses bras.

Au petit matin,les pleurs de Lou la réveille,Fei est déjà parti.
Elle s'occupe de son fils,lui faisant prendre un bain avant de l'allaiter.

C'est à ce moment là que Feijian revient,la blondinette lui sourit tendrement.
Le petit bonhomme s'endort,la main de son amant vient caresser son sein...

Fleur se lève,appelant la nourrice pour lui donner Lou.
Elle referme la porte,se tournant vers Feijian,elle laisse tomber sa longue chemise à ses pieds.

La blondinette s'avance vers lui.
Elle le fixe,un petit sourire au coin des lèvres.
Lorsqu'elle est près de lui,Fleur l'embrasse avec passion,serrant son corps au sien.
Ses mains lui retire ses habits...
Sa bouche vient mordre légèrement son cou.
Ses doigts se perdent sur ses épaules,laissant de petites griffures...

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Alyx_
Ombres et cauchemars habitent Toinette.
La brune se réveille...Ou plutôt,elle essaye de refaire surface.

Elle distingue une chambre et en tournant la tête,elle aperçoit un homme qui lui tourne le dos.
Toujours son fichu instinct,Toinette cherche sa dague,elle se rend compte qu'elle n'est plus habillé comme au moment de l'attaque.

Elle veut se redresser mais le moindre mouvement lui arrache une grimace de douleur.
Son visage lui fait mal aussi.

Faiblement,Toinette essaye de parler:
-Qui...êtes-vous?
Qu'est...ce...que je ...fais ici?

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Augustine_
Augustine observe le Comte dehors,il a l'air si triste,elle ne veut pas le déranger,elle va se coucher mais avant la jeune femme va recouvrir les filles qui dorment à poings fermés.

Le matin pointe son nez,Augustine se débarbouille et file préparer le petit-déjeuner.
Elle n'a pas entendu le Comte se coucher.

Du bruit dans le couloir,les deux petites princesses se lèvent.

-Et où papa?Pis maman?

Augustine se met à genoux devant Isil ,qui se frotte les yeux,encore endormie.

-Ton papa,il dort dans la chambre face à la tienne et ta maman est chez toi,tu vas bientôt la retrouver.

-Veux papa...

La jeune femme l'emmène dans la petite chambre,sans faire de bruit.
Carabas dort profondément,Augustine ne peut s'empêcher de l'admirer,il est si beau.
Elle fait signe à Isil d'aller le réveiller doucement.
La jeune femme les laisse,allant rejoindre Agnès autour de la table.
Feijian
La brûlure de la peau de Fleur sur son corps.
Comme un tison ardent qui viendrait le torturer. Une torture dont il redemande le supplice. qu'il recherche et qu'il goute avec délice.
Un excès, une erreur, une folie sans doute mais dans laquelle il plonge avec ferveur avec passion, avec fougue.
Il la veut...
Et plus elle se donne et plus il la désire. il explore de ses lèvre chaque parcelle de sa peau. Il se délecte de sa nudité indécente. Il la caresse il la touche il la mord, il se repais de son corps de son odeur de sa douce féminité.
Il la veut toute et il la prend. La poussant contre le mur, il subit ses griffes sur ses épaules et cela galvanise son audace !
Il saisit sa cuisse et la lève sur sa hanche. Elle vient l'enlacer de sa jambe.
Alors il plonge son regard dans celui de la blonde provoquante.
Ce regard... Jamais il n'a compris ce qu'i avait de si étrange. Quelque chose de fascinant, quelque chose d'animal, de farouche et de grand à la fois. Une lueur hypnotique qui ne l'a jamais quitté.
Et ce matin, ces yeux s'enflamment !
Il la regarde sans faillir pourtant et son regard dit clairement : je te veux ! Il dit : je vais te prendre là, maintenant et t'emmener plus loin que tu n'es jamais allée. Je vais marquer ton corps au fer rouge de mon désir et laisser dans ton cœur une trace incandescente. Il dit : plus rien ne sera jamais comme avant, je vais t'aimer comme la foudre aime la terre... Ce sera... fatal !

Mais le regard de la blonde ne flanche pas non plus il semble lui dire doucement : chiche...

Alors il plaque ses hache contre le bassin offert de la belle aux yeux irrésistibles.
Il la prend.
Sans plus de patience, sans plus de préavis.
Il vient la bousculer, et, sans lâcher son regard, il l'aime avec une ferveur sans équivoque.
Ils ont chaud, très chaud. et chaque coup de rein la plaque contre se mur mais elle sourit...
Et ses lèvres l'encouragent.
l'étreinte est intense. Presque animale. Il se joue entre eux une revanche sur la vie , une histoire triste et tragique. Chaque pression, chaque gémissement, chaque cris est une incantation pour conjurer le sort qui les a tenus éloignés. Ils s'exorcisent, ils se guérissent de la peine et de la douleur.

Il l'aime... Il l'aime... Il l'a toujours su, toujours senti.

Bientôt il ferme les yeux, c'en est trop, c'est trop fort, trop puissant. Il est submergé par le plaisir qui le traverse comme une vague de fond emporte stout ce qui se trouve sur son passage : les doutes les remords, les angoisses...

Essoufflé, il la regarde à nouveau. Dans son regard vert, la flamme semble s'être apaisée.
Alors il la soulève doucement et la porte sur son lit.
Il l'allonge avec une infinie douceur et s'allonge sur elle.

Il ne peut cesser de l'embrasser doucement, partout...

_________________
Fleur_de_songe
Dans ses bras,dans leur étreinte,Fleur oublie tout le reste.
Pour lui,elle serait capable de renverser des montagnes.
Elle se donne à Feijian sans retenue.

La blondinette le sait,c'est lui...Ca a toujours été lui.
Incapable de lui résister,incapable de vivre sans lui.
Elle est à lui,elle ferait tout pour lui.

Fleur se perd dans ce plaisir charnel.
La force de ses sentiments envers Feijian vient se perdre dans ses gémissements jusqu'à la délivrance de sa jouissance.

Son corps,son âme,son coeur,son esprit...Tout d'elle est à lui.
La blondinette s'est inclinée devant son regard depuis leur première rencontre.

Sur le lit,Fleur lui caresse tendrement les cheveux.

C'est la providence qui s'en mêle,un appel comme une deuxième chance irréelle, tellement belle.
C'est une évidence qui nous mène, nous rappelle la fin d'une errance d'où qu'elle vienne,a bout d'elle...***





_________________
Le_capitaine
Il se retourne. Elle est réveillée.
Il la toise toute entière et d'un regard la jauge, l'évalue... C'est pas brillant. Pas joli à voir.
Mais son visage ne laisse rien paraitre. Il y a bien longtemps qu'il a appris à cacher ses émotions.
Son air ferme, autoritaire le rend mystérieux mais il inspire la confiance. Ses hommes qui le suivent depuis si longtemps se sacrifieraient pour lui. Il a l'habitude du commandement il a l'habitude de décider.
Sa parole est limpide et directe. Pas de fioritures.


Ca y est gamine ? Tu émerges ?
T'es pas mal amochée alors... a ta place je bougerai pas trop hein.
Je dois sortir, je rentrerai ce soir mais je vais essayer de t'envoyer un médecin... Il verra ce qu'il peut faire.
Après... tu peux rester ou te barrer, tu me dois rien d'accord.
Si tu restes, je te remets sur pied... Pas de questions, pas de dette.


Alors, il lui apporte à nouveau de quoi manger, c'est frustre, simple, mais c'est chaud.
Il l'aide à se redresser, et comme elle a beaucoup de mal à bouger, il l'aide à porter la cuiller à ses lèvres.
Il parle peu, il est patient et ses gestes sont emprunts d'une certaine douceur un peu retenue.
Puis il l'aide à se rallonger, elle semble exténuée... son corps lutte et elle souffre c'est évident.


Faut te reposer gamine.

Alors il sort sans plus de cérémonie.

Il se renseigne pour trouver un médecin mais ça ne court pas les rues.
Puis on lui parle du comte. Il soigne les gens... Ca sera mieux que rien.
Il se met donc en quête du comte qu'on lui a dit se trouver en ville.
Une petite masure près de l'église, il frappe et c'est une femme qui lui ouvre la porte.
Elle semble inquiète à le voir, il a l'habitude.
Mais plus inquiète encore quand il demande à voir le comte de Morlieu.
Elle va le chercher.
Quand il arrive, Il est en chemise. Il n'a rien d'un nobliau...
A son habitude, Le Capitaine le jauge d'un regard. Peut-il lui faire confiance ?
Il estime que oui. L'homme a l'air franc. Son regard ne se dérobe pas.
Alors en quelques mots, il lui explique la situation. Puis il sort sa bourse pour le payer mais le comte ne rend pas l'argent, il va chercher son pourpoint et file vers la taverne où la femme blessée est logée.
Le Capitaine le suit puis le laisse à l'entrée. Il a à faire.
Il prend le chemin de la forêt. Il y a des hommes là bas... La chasse commence...
Alyx_
C'est horrible comme elle souffre mais elle ne montre rien,du moins elle essaye.
Toinette écoute l'homme sans broncher,elle n'est pas du genre a poser des questions.
Un médecin?! La brune fronce les sourcils mais se retient de répliquer,de toute façon elle n'est pas en état .
L'homme part.

Son corps n'est qu'une douleur ,Toinette a l'impression d'être cassée en mille morceaux.
La brune revoit la scène,le visage de son attaquant,il ne paye rien a attendre.
Même pas fichu de l'achever...
Pourtant son corps lui fait si mal qu'elle en oublie sa douleur au coeur.

Toinette s'assoupit,une éternité?Juste un instant?
Elle est tellement faible,qu'elle en perd la notion du temps.

La porte de la chambre s'ouvre sur Carabas,elle est surprise de le voir ici.
La brune soupire faiblement.
-Qu'est ce que tu fais ici?
Laisse-moi.

_________________
Carabas
Réveil joyeux quand Isil vient lui sauter dessus au petit matin.
Premiers sourires depuis les évènements de la veille.
Premiers regards emplis de tendresse lorsqu'il croise le regard d'Augustine...

Elle à préparé un repas. Ils mangent et seuls les enfants parlent et s'agitent.

trois petites maisons partagent une cour commune. Celles d'Augustine et deux autre qui sont inhabitées.
Carabas se dit qu'il va les acquérir. Il va s'installer là... Pourquoi pas ?

Mais il lui faut pour l'heure raccompagner Isil, elle veut voir sa mère qui lui manque alors il se prépare tranquillement. Il a le sentiment qu'Augustine n'ose pas croiser son regard. Souvent elle détourne les yeux, elle rougit. Alors il s'interroge.
Les enfants jouent dans la cour. Il décide d'aller la voir.

Tandis qu'elle s'occupe de son linge, il s'approche doucement.
Il la trouve toujours aussi belle. Tout simplement. Toujours posée, toujours douce.
Il la regarde quelques instants. Il n'ose pas la déranger.
Se formes se devinent au travers de sa robe quand elle s'affaire.
Sa poitrine généreuse tend le tissus léger. Ses hanches arrondissent joliment ses formes douces.
puis, elle s'arrête, comme si elle avait senti qu'il l'observait. Elle se tourne vers lui et lui sourit, un peu gênée.
Elle attend en baissant les yeux, se demandant sans doute ce qu'il fait là à la regarder.
Il faut lui parler !

Alors, il s'approche. Il lui prend les mains, elles sont froides. Il les lèves jusqu'à son visage et pose ses lèvres sur chacune d'elles en baisers doux et innocents.


Augustine, je vous remercie pour cette soirée, pour votre accueil, pour ses repas...
Pour être restée vous-même malgré toutes ces mésaventures que vous avez traversé avec nous.


Il cherche son regard mais elle tend à se dérober. Il ne lui en veut pas. Elle ne doit pas vouloir retomber dans ses filets ! D'ailleurs, elle ne ressent probablement plus rien pour lui dorénavant.
Pourtant, en cet instant, il voudrait la serrer dans ses bras. Il voudrait l'enlacer tendrement... Sentir sa chaleur, respirer son souffle et entendre battre son cœur comme on écoute une histoire à la veillée.
Il ne peut nier qu'elle a sur lui gardé cet effet troublant...


Je vais raccompagner Isil... Je... Je pense que je vais m'installer là... à côté, la petite maison. J'ai besoin de recueillement... Mais si cela vous importune, j'irai ailleurs.


Etre près d'elle... L'idée le tente, le séduit et l'emporte. C'est décidé !
Il dépose deux nouveaux baisers sur ses mains qui semblent s'être réchauffées...
Puis il va s'apprêter.
C'est alors qu'elle vient le chercher, on le demande...

Un homme, la quarantaine bien tassée, l'air rugueux, autoritaire, des allures de soldat... Non, de guerrier. Il est armé d'ailleurs et plutôt bien.
Son visage lui dit quelque chose mais... Il ne peut mettre un nom dessus.
L'homme ne se présente pas mais il lui parle d'une femme gravement blessée qu'il faudrait ausculter.
Carabas n'hésite pas une seconde, il recommande Isil à Augustine, il n'ose pas lui demander de la ramener à la Belle Garde...
Puis il suit l'homme qui semble franc, vif et alerte. Pragmatique.
Il le guide jusqu'à une taverne et lui indique la chambre mais il n'entre pas. Il a "à faire"... Etrange.
Mais à peine Carabas est-il entré dans la pièce qu'une autre surprise l'attend : Toinette.
A demi inconsciente, pâle comme la mort et le visage tuméfié.
Il se précipite vers elle.
Il la regarde de la tête aux pieds. Son état n'a pas l'air brillant. Il doit savoir de quoi elle souffre. Manifestement elle a été battue. Que s'est-il passé ? A-t-elle été agressée ?
Il prend sa main, il veut écouter son pouls.
Alors, elle ouvre les yeux faiblement.
Quand elle le reconnait, elle le repousse. Elle semble déprimée.
Il ne tient pas compte de ses protestations. D'ailleurs, il l'a déjà soignée à Varennes . Il sait qu'elle va râler de toute façon ! Mais il sait aussi qu'elle a confiance en lui. Et qu'elle est solide, elle n'est pas douillette.

Donc, malgré ses faibles protestations, il l'ausculte.
Il retire bandages et pansements de fortune et observe les plaies.
Il la sent particulièrement gênée pour respirer. Il veut voir ses côtes alors il remonte sa chemise et elle essaie de l'empêcher vainement. Il la fustige du regard quand, presque pudiquement elle tire sur sa chemise pour cacher sa poitrine.
Son regard est sans appel et elle n'a pas la force de lutter.
Il ne va pas profiter d'elle et elle le sait bien !
Il réchauffe ses mains en les frottant l'une contre l'autre. puis, il pose délicatement ses doigts sur ses côtes et les suit doucement l'une après l'autre.
Sa peau est très blanche, elle est très douce aussi.
il n'avait jamais remarqué qu'elle était si claire.
plusieurs fois il fronce les sourcils et plusieurs fois elle grimace malgré la douceur de ses gestes.
Il doit soulever ses seins l'un après l'autre pour suivre les côtes. Alors, il voit une larme qui timidement vient encombrer ses yeux. Est-ce la douleur ? Est-ce la pudeur ?
Il se sent presque coupable de la voir ainsi quasi nue diminuée devant lui.
Mais il ne nourrit aucune mauvaise intention.


Il y a au moins trois côtes cassées...

Blessure par lame plus bas... Là, c'est très simple : il va appliquer le mélange dont on se servait à Chinon dans la garnison. La blessure si elle n'est pas trop profonde ne s'infectera pas. Elle laissera une belle cicatrice mais ça guérira... Ou alors... elle sera morte dans les heures qui viennent si des organes importants ont été touchés.

Pour le visage, même traitement.
Là aussi il aura une trace... mais elle ne sera as défigurée.
Il refait les bandages. Le soldat avait fait ce qu'il faut. Il lui a sans doute sauvé la vie. Carabas se demande qui il est. Un ami à elle ?
Il applique enfin un baume sur les différents hématomes qui lui couvrent le corps.
Puis enfin il la couvre.
Il passe même sur elle une fine couverture.
Alors seulement elle semble s'apaiser.
Carabas est bouleversé de la voir ainsi...
Toinette la mystérieuse, la silencieuse...
Aux portes de la mort. Sans doute une des conséquences du malheur qui le frappe pareillement...


Tu te reposes... Tu ne bouges pas. Je t'interdit de te lever avant une semaine !
Je reviendrai trois fois par jour pour surveiller ton état.
Il faut manger aussi... Je t'aiderai.
Si tu fais ce que je te dis... Tu peux t'en sortir. Si tu fais ta tête de mule... Tu vas y rester !


Les paroles sont dures mais pas froides. Il sait qu'avec Toinette il faut être clair et direct. Il sait aussi qu'elle n'en fera qu'à sa tête !
Mais... La liberté... C'est sacré. Sa vie, ses choix !

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Alyx_
La brune ne supporte pas qu'on la touche,elle a mal mais se découvrir comme cela sous les mains d'un homme est la pire chose.
Plusieurs fois,Toinette essaye de repousser Carabas,rien a faire,il veut la soigner.
Elle se sent mal,trahie,sale.
Trois côtes de cassées...
Rien que ça,son agresseur ne pouvait t'il pas l'achever?
Elle serre les dents,malgré la douceur des gestes d'Aurèle,la douleur est insupportable.

Se reposer,ne pas bouger,de toute manière elle est incapable de se lever.
Faire sa tête de mule,Toinette est très douée pour ça.

La brune ferme les yeux malgré sa faiblesse,elle parle à Cara,sa voix est sans regret entre-coupé de sa difficulté a respirer.
-J'ai voulu ...tuer Fleur...Je l'ai...Touché...Une fois...La seconde fois aurait été ...La bonne....Feijian s'en ...ait...Mêlé...
Je ...Suis...Partie...
Dans les...Bois...L'agresseur...M'a ...Suivit...
...J'ai...Essayé ...Sans conviction...De ...Me ...Défendre....


Toinette ouvre de nouveau les yeux,elle est fatiguée mais son regard exprime une colère profonde à la limite de la haine.
-Il aurait...Dû ...Finir son sale travail...
Alors...Je ne vais ...Pas...T'écouter...Pas besoin de venir...Tu vas perdre...Ton temps...


D'un mouvement brusque mais nécessaire,la brune se penche sur le côté du lit,vomissant dans une bassine posée là.
C'est un supplice,ses côtes la font horriblement souffrir.
Elle se retient de crier mais la douleur est la plus forte,elle gémit.
Sous le regard d'Aurèle,Toinette se sent diminuée.

Elle souffre de ses blessures physiques mais encore plus de ses blessures morales.
La brune s'est refait sa carapace mais par endroit il y a des fissures qui laissent passer ses émotions.
-Aurèle...Va t'en...Je suis déjà ...morte....De toute manière.
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Carabas
Cara écoute Toinette d'une oreille compatissante.

Elle souffre et bien qu'elle le cache, cela se voit.

Elle a frappé Fleur ! Ces mots le blessent.
Fei...
tout cela le brise et son cœur qu'une douce nuit avait quelque peu apaisé s'emballe à nouveau.
Mais il ne laisse rien paraitre.
Elle veut résister, se lever et la voilà qui vomit dans la douleur.

Alors, le blond sort de sa besace un flacon.


Regarde ! Là dedans j'ai de quoi endormir un troupeau de bœufs pendant une semaine...
Si tu bouges encore, je te fais respirer le flacon entier !
Alors... Tu fais ce que je te dis !
Et tu t'accroches !
Je t'interdit de mourir tu m'entends ?

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