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[RP]Eux,Elle

Alyx_
Sans un mot,Toinette écouta l'homme,prenant un peu d'eau avec son aide.
Partir cette nuit?Pour aller où?Pour quoi faire?
Qui est donc cet homme?
La brune l'observe,peut-elle lui faire confiance?
Non,biensûr que non puisqu'il est un homme.
Alors pourquoi s'embarrasse t'il d'elle?

Toinette déteste se poser autant de questions et surtout elle déteste que l'on prenne soin d'elle quand elle refuse.
-Arrêtez de...M'appeler ma...Belle....Je me...Nomme...Toinette.

La brune essaye de se redresser dans son lit mais peine perdue la douleur est la plus forte.
-Vous...Etes qui?
Si je dois...Vous suivre...Autant...Que je le...Sache...

_________________
Le_capitaine
L'homme la regarde essayer de se lever.
Voilà qu'elle parle maintenant. Ca doit aller mieux. Le comte-médecin a du faire du bon travail.
Toinette... C'est son nom.
Ca l'ennuie... Moins on en sait, moins on regrette...
Elle veut savoir qui il est, c'est normal.
seulement, lui-même, il ne sait plus très bien.
Ca fait si longtemps... personne n'a prononcé son nom.
Un nom, ça s'oublie, ça se perd. Un nom quand ça ne sert plus... ça peut disparaitre.


Capitaine... Tout le monde m'appelle Capitaine. Ca ira.

Comme elle semble prête à le suivre, il entreprend de la préparer.

A la nuit tombée, on lève le camp.
Pas un mot, à personne. On parle pas, on fait pas de bruit.
On devrait aller en forêt mais vu ton état... Je vais trouver une chambre quelque part.
On reste pas plus de deux nuit et on bouge.
Tu auras des soins, je ferai revenir le médecin il a l'air fiable. Tu auras de quoi manger.
Mais tant que tu seras avec nous... Tu seras pourchassée. Ca ne sera pas de tout repos...
Tu as... quelques heures devant toi pour choisir.


Il se détourna d'elle alors et repris la lecture du journal de l'officier comme s'il cherchait à y trouver un message caché qui lui aurait échappé.


Ou alors tu restes ici et tu te débrouilles.
Alyx_
Après tout,elle avait quoi a perdre?
Mais que voulait il dire par être pourchassé?Et par qui?
Elle n'avait pas envie de savoir vraiment.
-D'accord,je vous... suis.
Mais...Votre médecin...Vous ...Pouvez vous...Le garder.


Toinette reposa sa tête sur le lit en fermant les yeux.
Elle se souvenait de ce qu'elle avait dit à Carabas avant de s'endormir.
Pourquoi avait elle été dire ça!
La brune s'en voulait,elle n'aimait pas se confier mais là,elle avait fait fort!
Si Aurèle revenait malgré tout et qu'il la questionnerait,elle lui mentirait en mettant ses paroles sur le dos de la fièvre.
Mentir...Elle soupira en grimaçant,fichue côte!...Elle ne savait pas mentir,elle avait toujours préféré dire la vérité si on lui demandait ou se taire.
_________________
Le_capitaine
Ils attendirent la nuit.
Quand elle fut là, L'homme se leva, rapidement prit ses affaires. Il n'avait pas grand chose.
Il était pragmatique, ordonné, efficace. Tout fut prêt en quelques instants.
Il ne restait, une fois sa besace chargée qu'à s'occuper de Toinette. Elle l'avait observée sans rien dire.
Il la fixa de son œil clair et perçant. Il ne dit rien, il n'était pas loquace. Mais il indiquait par son silence pesant qu'il était temps de partir.
Alors, il aida Toinette à se redresser.
Elle ne disait rien mais son teint livide indiquait qu'elle souffrait cruellement.
Il la soutint quand elle se leva.
Elle essaya de marcher mais elle n'irait pas loin ainsi.
Il la maintenait sans rien dire et ils sortirent de l'auberge discrètement.

Après quelques pas Toinette à bout de force et de souffrance s'affala. Le Capitaine la maintint et passa son bras sous ses jambes. Il la souleva sans donner le moindre signe d'effort. Il était rompus aux exercices physiques, de bonne taille et massif encore pour son âge.
Il avança alors même beaucoup plus vite ainsi. Toinette protesta mais il n'y prêta guère d'attention.
Il rejoint ses hommes dans une ruelle particulièrement sombre où ils s'étaient donné rendez-vous.
Les hommes furent surpris de le voir arriver en portant quelqu'un. Plus encore quand ils surent que c'était une femme et qu'elle était blessée.
Pourquoi s'encombrait-il d'un tel fardeau ?
Le Capitaine leur indiqua qu'il changeait les plans...
Il irait quelques jours en forêt dans une masure qu'ils savaient abandonnée. Après ils aviseraient. Les hommes devaient se disperser. Ils devaient se faire discrets et éviter les patrouilles.
Les hommes grognèrent un peu mais ne dirent rien. Le Capitaine savait ce qu'il faisait.
Alors ils s'évanouirent dans la nuit en quelques secondes. Mais tout de même un peu agacés de voir les plans changés. Ils étaient censés ne pas rester dans les parages après le coup de la veille...
L'armée allait les chercher... Ils n'aimaient pas ça.
Et puis... qui c'était cette bonne femme ?

Le Capitaine les regarda s'éloigner puis se dirigea, toujours portant son fardeau, vers la forêt.
Malgré la nuit il s'y dirigeait sans hésiter et avec une grande discrétion.
Il marcha longtemps. Sans jamais se reposer.
Il portait Toinette avec une facilité déconcertante.
Il ne la posa à terre qu'une fois arrivé devant une vielle maison au toit de chaume un peu délabré.
Là, il se dégourdit les bras et ouvrit la porte.
Après avoir allumé un cierge, il reprit Toinette et la déposa sur un lit de paille qui avait pour seul mérite d'être chaud.
Il alluma un feu et vint s'occuper de la jeune femme.


Ca va aller gamine. On bouge plus maintenant.
Carabas
Cara se dirigea vers le village.
Il avait emporté toutes ses potions et remèdes.
Il voulait aller voir Toinette comme il le lui avait promis.
Mais quand il arriva à l'auberge où il l'avait vue presque mourante. Il appris qu'elle était partie !
Nul ne les avait vu s'en aller, nul ne savait où ils étaient.
Ils avaient laissé une pièce d'or sur la table et avaient disparu pendant la nuit.

Cara était perplexe. Toinette n'était pas du tout en état de voyager. Elle risquait même d'y rester si on la déplaçait. Il sentait la colère monter en lui contre cet homme qui l'avait surement emmenée !

Mais que pouvait-il faire ?
Par acquis de conscience, il visita la chambre... rien...
Il sortit donc et s'en alla vers la petite maison qu'il venait d'acquérir.
Là, Augustine était devant la porte. Elle semblait presque l'attendre. Elle sourit quand elle le vit arriver. Curieusement, ce sourire lui fit oublier sa colère.
Agnès courut vers lui et se jeta dans ses bras. Il la souleva et la fit voler dans les airs ce qui la fit rire énormément.
Augustine s'était occupée de toutes les formalités et elle semblait fière de ce qu'elle avait fait. Elle avait même arrangé un peu la maison pour qu'elle soit plus présentable. Aurèle s'en senti gêné, il n'en demandait pas tant.
Elle le fit visiter. Agnès ne le lâchait pas.
Puis Augustine expliqua qu'elle devait aller faire quelques courses pour le repas. Aurèle comprit donc quelle voulait qu'il mange avec elles. Elle semblait si enthousiaste, si joyeuse qu'il se sentait bientôt emporté par cette joie de vivre et qu'il en oublia quelques instants ses propres soucis et la disparition de Toinette.
Agnès ne voulu pas accompagner sa mère. Alors, ils l'attendirent tous les deux sur assis sur le pas de la porte.
Aurèle sculptait dans un morceau de bois tendre un petit cheval pour la poupée d'Agnès et la petite, impatiente, ne le quittait pas des yeux.

Aurèle était absorbé par son ouvrage et ne levait la tête que pour répondre aux mille questions de la petite.
Pourtant un passant attira son attention. Il s'était approché de la petite maison mais semblait hésiter.
Aurèle le fixa de son grand regard vert franc et direct Et l'homme fit demi tour.
Un artisan... A sa tenue, Aurèle aurait dit qu'il était maître forgeron probablement.

L'homme venait voir Augustine à l'évidence. Alors Aurèle se dit qu'il était sans doute de trop ici. Il venait comme il voulait : apparaissant, disparaissant, il s'installait... et jamais il ne se souciait de savoir si Augustine était... disposée, disponible.
encore une fois, il se sentit gêné...
Il allait bien falloir qu'ils parlent tous les deux.
Parce qu'il ne pouvait le nier : il avait pour elle une affection toute particulière. Une tendresse, une attirance...
Rien de comparable à la passion qu'il nourrissait pour Fleur depuis le premier instant... Non, mais une douce attirance, quelque chose de tendre, de sensible...

Elle arriva les bras chargés. Il se leva pour l'aider.
Agnès courut pour montrer le petit cheval qui prenait forme.
Quand il s'approcha d'elle presque naturellement, presque sans s'en rendre compte, en lui prenant ses paquets il posa sur ses lèvres un baiser.

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Feijian
Fei écouta Adénor. Il sourit à la menace que faisait planer l'homme sur sa sécurité...
Passé si souvent près de la mort, l'avoir attendue, l'avoir souhaitée parfois... Cela l'avait presque blasé.
Si Cara voulait se venger... Qu'il le fasse. Fei ne craignait pas la faucheuse.
Il perdrait Fleur... Et c'est là bien tout ce qui le contrariait.
Mais en soldat aguerrit, il savait jauger un homme et il savait que Cara n'en viendrait pas à de telles extrémités.


Adénor, Aurèle est vraiment quelqu'un de bien. Bien meilleur que moi assurément. Bien plus fiable. Je suis sûr qu'il est pour Fleur le meilleur des époux. Meilleur que je ne le serai jamais.
Je sais bien que tout cela est contradictoire... Mais j'aime cette femme... Depuis toujours. Plus que tout ce que je peux avoir. Pus que tout ce que je peux concevoir. Et plus que la raison.
Je ne vais pas l'épouser non...
Je suis lié à elle. Et ce lien ne relève d'aucun serment. Il est là comme une lueur providentielle dans une nuit sans Lune. Seul repère pour appréhender le monde. Seul note d'espoir...
Je l'aime par delà les convenances et les lois. Je l'aime comme on n'aime pas. Je l'aime et c'est bien plus fort que moi.

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Adenor
Adénor regardait Feijian sans broncher.

-Vous aimez ma fille plus que tout,d'accord mais vous savez qu'Aurèle est l'homme qui lui faut.
Pourquoi briser une famille?
Pourquoi ne partez-vous pas?


Le père de Fleur se voulait dur dans ses paroles,il voulait comprendre.
Il savait aussi qu'il devait parler avec Fleur,savoir ce qu'elle pensait,savoir si ce n'était pas un amour de passage.
Feijian
Fei regarda l'homme patiemment.

Je partirais si elle me le demandais.


Il y avait longtemps maintenant que Fei avait renoncé à trouver dans sa propre conduite une once de cohérence.
Il ne savait ni pourquoi ni comment il faisait les choses. Il n'avait point de fierté dans ses actes. Et il ne ressemblait pas à l'image qu'il avait d'un homme de bien.
Mais Pour une fois, depuis des lustres, ses actes étaient en harmonie totale avec son cœur. Il respirait cet amour comme il respirait un parfum envoutant. Il pensait fleur, il rêvait Fleur... Rien ne pouvait à cette heure changer sa course d'un iota !
Même, et surtout pas, la raison...

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Le_capitaine
Un homme vint les rejoindre un peu plus tard, il apportait quelques victuailles et Le Capitaine entreprit de cuisiner un peu. Avec de l viande, des légumes, il prépara un bouillon savoureux dont il fit profiter la blessée.

Il donna quelques consignes à l'homme qui partit aussitôt.
Il devait aller chercher le médecin... Le Capitaine n'avait pas tenu compte de la remarque de la jeune femme. Il craignait pour ses jours après ce déménagement forcé et le comte lui avait paru homme de confiance.
Tant pis si elle râlait... Elle avait besoin de soins.
Augustine_
Augustine fit un sourire très doux à sa fille quand elle lui montra le petit cheval.
Le Comte s'approcha d'elle pour l'aider mais le baiser qu'il déposa sur ses lèvres lui fit perdre tout ses moyens.
Elle en fit tomber quelques fruits,qu'elle s'empressa de ramasser.

-Je...Je vais préparer le repas...

La jeune femme se dépêcha de rejoindre sa maison.
Déposant ses affaires sur la table,elle resta là un moment,ses doigts vinrent se perdre sur sa bouche,son coeur battait très fort dans sa poitrine.

Ce baiser fit naitre de nouveaux espoirs en elle.
Augustine essayait de se raisonner,se souvenant du passé près des Morlieu.

Elle se mit à l'ouvrage,cuisinant pour occuper son esprit.
Le bruit de la porte se fit entendre,Agnès entra en souriant.

-Ma chérie...Tu vas te débarbouiller,nous...Allons passer à table...

La petite s'exécuta.
La jeune femme prit trois assiettes mais en se tournant elle vit le Comte qu'il l'observait.
Aussitôt elle sentit ses joues rougir,elle faillit laisser tomber les assiettes.

-Installez-vous...Je vous en prie.

Agnès arriva et ils se mirent a manger.

-Maman,Fiona a dit que je pouvais aller jouer avec elle,tu veux bien?

Augustine accepta lui faisant promettre d'être sage et de ne pas rentrer tard même si c'était la maison en face.
A peine fini de manger,Agnès fila laissant Carabas et Augustine.

La jeune femme était très gênée,elle débarrassa la table,se mettant a faire la vaisselle.
Alyx_
Sur le lit de paille,Toinette souffrait mais la douleur était si présente qu'elle ne pouvait s'empêcher de grimaçer.
Tout son corps n'était que douleur.

Elle pensait à ces hommes qui n'avaient pas l'air d'être heureux que le capitaine s'embarrasse d'elle.
A bien y réfléchir,la brune aurait dû rester à l'auberge mais elle se serait de nouveau retrouvée face à Carabas,ce n'était peut être pas mieux.

D'ailleurs qui étaient ces hommes?
Cela l'intrigué au plus au point.
Toinette voulut bouger,elle étouffa un cri,posant sa main sur ses côtes.

Elle devait dormir,la fièvre revenait mais l'avait elle vraiment lâché?
_________________
Carabas
Carabas regardait la jeune femme qui s'affairait à sa vaisselle.
Elle était troublée à l'évidence et avait passé tout le repas à éviter son regard.
Que devait-il en conclure ? Pourquoi l'avait-il embrassé ?
L'envie... L'instant...
Il s'approcha et posa doucement ses mains sur ses épaules. Elle sursauta et cessa de s'agiter, comme figée.
Il approcha alors ses lèvres de son cou et, alors qu'elle frissonnait, il lui parla tout bas à l'oreille.


Augustine... Je vous dois des explications. Des excuses aussi sans doute.
Je dois vous dire que Fleur est aujourd'hui avec un autre homme qu'elle aime passionnément. Vous le connaissez, c'est Feijian, le guerrier. Son ami de toujours.
Comme vous vous en doutez, je me sens très mal. Je ne sais pas trop ce que je suis censé faire ou penser.
Cette fois c'est sérieux... Elle s'est fâchée même avec son amie Toinette que j'ai retrouvé par hasard mourante. On l'a rouée de coups...
Cette nouvelle trahison m'est insupportable...
Et...
Croyez-moi, c'est sans même y penser qu'en partant je me suis dirigé vers votre maison.
J'ai dû être guidé par la providence, par une force qui me dépasse ou bien... parce que ce chemin ne m'était pas inconnu.
Mais quoi qu'il en soit, je n'ai jamais voulu vous perturber, vous troubler ou même vous déranger.
Je ne sais pas de quoi sera fait l'avenir et je ne puis vous faire aucune promesse.
J'ai vu un homme tout à l'heure, il venait vous voir. Un artisan...
Et moi je suis là à venir envahir votre quotidien quand vous avez une vie qui se construit... Je ne veux pas vous causer de soucis.
Mais je ne peux me taire plus longtemps...
Vous avez toujours eu... Enfin il y a en vous quelque chose de vrai, de sincère. Et cela me touche... Je repense souvent à ces moment d'intimité que nous avons partagé...
Et je ne puis le nier, je vous désire encore, toujours...
J'ai pour vous une attirance folle qui ne s'est jamais démentie. J'ai bien essayé de la cacher, de l'enfouir... Mais rien n'y fait il suffit que je croise votre silhouette et je sens mon cœur qui s'emballe.
Fleur... Je l'aime oui... Plus qu'on peut aimer. Et j'en souffre énormément. Je ne lui suffit pas. Et moi... je ne puis la partager. peut-être que c'est trop intense et qu'elle a besoin d'air, d'ailleurs et de nouveauté... Mais je meurs un peu plus à chacune de ses séductions.
Voilà... Augustine... Il vous faut me chasser maintenant... Car si vous me permettez de rester près de vous, je ne puis vous promettre d'être sage, je ne puis vous promettre d'être raisonnable.

_________________
Augustine_
Son souffle dans son cou,quelle douce sensation.
Ses paroles,elle l'écoute,le regard perdu sur une assiette.
Elle n'ose se retourner.

Pourtant Augustine se retourne quand il a fini,sa bouche est près de la sienne,son regard bleu se pose dans le sien.

-Vous aimez votre femme pour tout ce qu'elle est...Son corps,son sourire,son regard,son caractère franc et direct.
Même quand elle vous trahit,vous continuez de l'aimer plus que tout.
Moi...Ce n'est que mon corps qui vous attire...


Augustine s'éloigne du Comte de quelques pas.

-Vous le savez,je vous ai aimé sincèrement et je vous aime toujours.
Je vous aime pour ce que vous êtes.
Non pas pour votre titre mais pour la personne que vous êtes.
Quelqu'un de doux,gentil,sincère.
J'ai toujours voulu croire que mon amour serait un jour partagé.
Alors quand vous êtes arrivé l'autre jour,si triste...
J'y ai cru naïvement.
Je me suis mise a croire que cette fois-ci,Dame Fleur comptait moins que moi.
...Mais après ce que vous venez de me dire,je dois avouer que je me suis encore trompée.


La jeune femme se rapproche de nouveau vers le Comte.

-Paul m'a demandé en mariage aujourd'hui,j'ai refusé car j'ai cru ...J'ai voulu croire en cet amour sincère entre vous et moi.

Augustine retire le lien de son corsage doucement,laissant apercevoir sa poitrine généreuse.

-Vous voulez mon corps?Je vous l'offre aujourd'hui.
Après,je vous demanderai de partir.
Je suis peut être trop fleur bleue...Mais c'est un véritable amour que j'ai besoin...J'ai besoin de me sentir aimé pour ce que je suis,pour construire un avenir,pour être heureuse et non juste pour mon corps.
Carabas
Carabas la regarde et l'écoute avec attention.
Elle se recule puis elle tire sur le lacet qui noue son corsage...

Mais le jeune comte retire ses mains de ses épaule et recule à son tour. Non, ce n'est pas ce qu'il veut. Mais que veut-il au juste ? Il ne le sait tout simplement pas lui même.
Alors il baisse les yeux. Elle a sans doute raison. et lui ne parvient pas à lui dire ce qu'il ressent pour elle.
Elle pourrait se marier... Alors que fait-il là à la débaucher ?

Je ne vous importunerai plus.

Il fait demi tour et va rejoindre sa propre maison. Il ne prend pas la peine d'allumer la bougie. Il s'affale sur le lit et contemple le plafond.
Mais soudain on vient frapper à sa porte !
Il se redresse, c'est Augustine.
Elle est suivie d'un homme.
Un guerrier à l'évidence, il a à peu près la même allure que celui de la veille mais il est bien moins à l'aise.
Cara le toise avec méfiance.
L'homme dit que Le Capitaine le demande... Dans la forêt... C'est rapport à la dame...
A ces mots, Cara bondit de son lit et demande d'une voix angoissée s'il est arrivé malheur.
Mais l'homme n'en sait pas plus... Le Capitaine demande... Et apparemment, quand Le Capitaine demande... On ne discute pas.
Alors sans plus tarder, Le jeune homme suit son guide.
Il évite de croiser le regard d'Augustine. Il s'en veut de l'avoir ainsi détournée de ses projets de mariage.
Il file aussi vite que possible et bientôt son esprit n'est plus préoccupé que par la pauvre Toinette.
Mais dans le village on croise des patrouilles. Des soldats venus de loin. Ils ne sont pas belliqueux mais leur présence inspire la méfiance.
D'ailleurs Cara n'apprécie pas de voir une armée camper si près du village. Il se demande ce qu'elle fait là.
Mais surtout, il remarque très vite que son guide fait tout son possible pour éviter les patrouilles.
Hélas, ils se retrouvent bientôt nez à nez avec un gros sergent accompagné de trois acolytes. Impossible de les éviter.
Les soldat s'arrêtent sur l'homme et le toisent avec méfiance.
Mais Cara alors les interpellent.


Messires, je suis le comte de Morlieu, cet homme que vous semblez suspecter de je ne sais quelle vilénie est mon garde du corps.
Vous êtes sur mes terres et je ne vous y ai pas invité... Alors soit vous avez une bonne excuse pour nous interdire le passage, soit je crois que vous allez avoir des soucis...


Impressionnés par l'assurance et le titre du jeune homme les soldats n'osent pas répliquer.
Les deux hommes reprennent leur route en silence jusqu'à la chaumière perdue en forêt.
L'homme laisse passer le comte devant mais juste avant qu'il n'entre, il le saisit par le bras et le fixe étrangement.


J'oublierai pas !


Cara connait bien cet honneur des bas fonds... La dignité des désœuvrés, des bandits, des mendiants... On est redevable dans ces milieux quand on vous sauve la mise.

Cara entre et là, il aperçoit celui qu'il ne connait que sous le non de Capitaine. Puis derrière lui, sur un lit de paille, Toinette allongée gémit péniblement.
Sans attendre d'explication Cara se jette sur elle.
Aussitôt il constate que la fièvre est remontée. La jeune femme est à peine consciente, sa respiration est pénible et sifflante. Elle souffre à l'évidence.
Le comte sent la colère lui monter aux narines. Il ne comprend pas qu'on ait pu la transporter aussi loin dans son état.
Alors il s'emploie à la soulager puis une fois qu'il lui a surélevé le buste et que sa respiration semble s'être stabilisée, il prépare un potion qu'il lui fait ensuite inhaler tant bien que mal.
Elle reprend alors plus ou moins conscience mais elle ne semble pas ravie de le voir. Il n'en a cure !
Il fait tout son possible pour l'apaiser et faciliter sa guérison. Malgré les évidentes réticences de la jeune femme à ce qu'il s'occupe d'elle.
Une fois qu'il pense avoir fait son possible, il se tourne vers l'homme. Son regard exprime une colère mal contenue...


Vous me faites venir pour quoi ? Vous la tuez en l'amenant ici et puis vous volez que je fasse des miracles ?
Et d'abord comment Elle s'est retrouvée dans cet état ? Qu'est-ce que vous lui avez fait
?


Le Capitaine plisse les yeux et instinctivement sa main se pose sur le pommeau de son épée. Il est prêt à bondir. il ne fera qu'une bouchée de ce jeune coq...
Mais il attend... Si le blond se fait menaçant, il le liquide...


Messire... J'ai trouvé cette femme agonisante sous la pluie dans la rue en pleine nuit...
Je lui ai proposé de la laisser à l'auberge ù je vous ai conduit mais elle a préféré nous suivre. Je l'ai portée jusqu'ici...
J'ai fait ce que j'ai pu pour ne pas qu'elle succombe à ses blessures... Maintenant c'est à vous de faire de votre mieux... Mais comprenez que si je l'avais laissée là où je l'ai trouvée... A cette heure elle nourrirait les vers.


Carabas ne quitte pas les yeux menaçant de l'homme. Il est sûr que ce regard lui parle mais il ne parvient pas du tout à mettre un nom sur ce visage.
Quoi qu'il en soit il comprend que l'homme est dangereux. Mieux vaut ne pas le prendre de trop haut.


Je vais vieller là... Elle peut avoir besoin de soin dans la nuit.


Puis, répondant à la question que l'homme ne pose pas.


Y'a peu de chances qu'elle passe la nuit...
I va falloir qu'elle s'accroche...
Si vous avez un dieu... C'est le moment de vous rappeler à son bon souvenir !





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Alyx_
Toinette essaye de repousser maladroitement la personne qui veut qu'elle se réveille.
Pourquoi on ne la laisse pas tranquille?
Difficilement,elle ouvre les yeux,tout est embrumé,elle distingue une silhouette,la brune se concentre et découvre Carabas.
Que fait-il ici?
Elle avait dit au capitaine qu'elle ne voulait plus le voir!
C'est bien un homme,aucune parole!

Toinette râle faiblement lorsqu'Aurèle la soigne.
Elle râle par refus mais aussi de douleur.

La brune entend les paroles de Cara,elle est dans un si mauvais état?
Est-ce vraiment sa dernière nuit?
Si c'est le cas,le résumé de sa vie n'est pas des plus glorieux,elle aura passer plus la moitié de son temps sur les chemins du Royaume et hors frontières a vouloir échapper à sa colère contre les déceptions.
Trahison,oubli sont les deux mots principaux pour résumer sa maigre vie.

Un moment de flottement,elle ne ressent plus la douleur,son corps est comme anesthésié.
Ses yeux sont clos,une larme trouve le passage pour rouler sur sa joue.
A t 'elle vraiment été heureuse au moins une fois?
A t'elle vraiment été sereine rien qu'une fois?
Elle réfléchit mais elle ne se souvient pas.
Au coeur des batailles,au milieu des guerres,elle pouvait déchainer sa colère mais elle n'en était pas plus heureuse pour cela.

Colérique,franche,effacée,Toinette n'a laissé que peu de chance au bonheur.
Pourtant elle a essayé,elle a voulu y croire mais a chaque fois se fût un échec.

De nouveau,la brune ouvre les yeux,cherchant sa respiration.
Carabas est toujours là.
Elle a peur,pour une fois elle a vraiment peur.
Peur de mourir seule.
Elle n'aurait pas cru cela possible alors elle cherche douloureusement la main d'Aurèle dans un sursaut de survie.
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