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[RP]Eux,Elle

Fleur_de_songe
Jouant avec la plume,Fleur rêvasse,elle regarde le bureau,glissant ses doigts dessus.
Les papiers sont étalés un peu partout,elle n'y prête pas plus d'attention que ça.
Pourtant quelque chose attire son regard,elle prend la lettre qui est posée là parmi les autres.



Comte,Comtesse de Morlieu

Je ne vous ai point oublié.
Juste un contre-temps qui s'éternise.
Souvenez-vous mon frère que vous avez tué .

Je serais bientôt près de vous,d'ici quelques jours.

Auguste de Serres.


Fleur se lève d'un bond.
Elle l'avait totalement oublié.

La blondinette sort du bureau,demandant aux domestiques si Aurèle ou Feijian étaient là.
On lui dit que non.
Elle réfléchit,regardant de nouveau la lettre,elle est datée d'une bonne semaine.

-Et mince!Il ne manquait plus que ça!

Fleur chope un des domestiques lui ordonnant de ne laisser entrer personne sans sa permission sauf les personnes qu'ils connaissent venant ici régulièrement.
Elle en profita pour prévenir la nourrice de faire attention aux enfants.

_________________
Adenor
-Vous partiriez..

Adénor le fixe,cet homme est amoureux,c'est sûr.
Il laisse échapper un soupir.

-Je ne sais pas ce que Fleur a bien pu vous dire ou faire mais vous êtes vraiment épris de ma fille.

L'homme se lève.

-Je vais aller voir ma fille,je dois lui parler.
Allons-y ensemble.


Adénor ne laisse pas le choix une nouvelle fois à Feijian.
A Belle-Garde,un des domestiques à l'air heureux de les voir,il leur explique que Fleur a donné des ordres pour les visites mais qu'il n'en sait pas plus.
Le père de la blonde regarde Feijian,interrogatif.

-Je vous laisse aller voir ma fille pour en savoir plus,je vérifie les entrées et si tout est en ordre.
Feijian
Feijian suit Adénor de bon gré. Il sait pertinemment que sa position n'est pas tenable mais il assume son choix et ne cherche pas à se justifier.
Il aime Fleur viscéralement. Il ne peut plus se passer d'elle et il ne veux pas la perdre.
Elle est son passé, et... son avenir.
Il ne sacrifiera plus rien, il profitera auprès d'elle de chaque instant de chaque regard de chaque contact.
Il l'aime quand elle bouge , quand elle dort quand elle se met en colère. Il l'aime profondément, intimement, presque brutalement.
Il aime lui faire l'amour, il aime quand elle succombe au plaisir, quand elle se fait féline, quand elle se laisse porter par ses sensations...
Il l'aime quand elle respire, quand elle remue sa tisane, quand elle fronce les sourcils...
Alors, il la veut... sans condition, sans restriction, sans compromis !

Quand ils arrivent à belle garde, il est chargé de la retrouver.
elle est préoccupée. Elle est belle tout simplement.
Il s'approche et la prend par la taille. Il l'entraine dans une danse endiablée où ils tournent sur eux même.
Il cherche ses lèvres et les trouve.
Il a envie d'elle...
Mais elle finit par l'arrêter. Elle lui tend une lettre. Il s'assoit et réfléchit un moment...


Aucun doute à mes yeux...
La meilleure défense, c'est l'attaque.
Alors lui, on le traque, on le trouve et on l'élimine !
Tachons de savoir où il est !


Aussitôt le rouquin va chercher une dague qu'il passe à sa ceinture.
Au village il a vu une épée... Une belle arme. Il est temps de rompre avec ses démons !
Il va l'acheter.
Il le dit à Fleur qui semble surprise.
Il a changé.
Il ne se perd plus dans ses pensées moroses.
Il ne vit plus au jour le jour.
Il sait exactement ce qu'il a à faire et il n'a aucune hésitation.


Princesse, si tu as une idée de l'endroit où l'on peut trouver ce triste sire... c'est le moment !

_________________
Fleur_de_songe
-L'endroit où il peut être?
J'en ai aucune idée!
Je sais juste qu'il connait Mathilde mais après ça,il peut être n'importe où.


Fleur plonge dans ses pensées,se souvenant de l'Abbé fou.
Elle grimace ,elle se souvient de ses mains sur elle.

Alors la blondinette relève son regard sur Feijian qui prépare des écus pour acheter cette fameuse épée.
Il est simplement beau...Elle s'approche ,glissant ses mains sous sa chemise,collant sa poitrine contre lui.

Mais voilà que l'on frappe,la porte est restée entre-ouverte.
Adénor est là.
Fleur soupire,elle se recule de Fei.

-Que viens tu faire ici?

-On doit parler.

-Je n'ai rien a te dire et...

-J'ai parlé avec Feijian...

La blondinette se tourne vers lui,l'interrogeant du regard,il se contente de lui sourire.

-...Maintenant je dois parler avec toi,que ça te plaise ou pas et pourquoi tant de précautions?Il se passe quoi?

Fleur lui explique la lettre.

-Il faut que tu préviennes Aurèle,tu sais où le trouver?

-Une maison près de l'église mais on peut se débrouiller sans lui.

-Fleur...Vos enfants sont autant en danger que toi ou lui,tu dois le prévenir.

La blondinette se tourne de nouveau vers Feijian.

-Tu peux essayer de le prévenir comme tu dois aller au village.

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Carabas
Carabas revient auprès de Toinette. Elle est consciente à ce moment.
Mais elle est livide. Ses yeux fixent le vide et sa respiration est sifflante.
Cara s'assoit tout près d'elle. Il la regarde et son visage perdu lui brise le cœur. Sait-elle qu'elle est peut-être à la fin de son existence ? Au delà de la souffrance, qu'est-elle prête à endurer ?
Le jeune homme soupire. Il n'a jamais veillé un mourant. Il se sent inutile. Il a fait tout ce qu'il pouvait mais il n'est pas du tout sûr que cela suffira.
Il voudrait faire plus, il voudrait faire mieux... Il se rend compte de son impuissance et cela le glace d'effroi.
Il observe le visage de la jeune femme qui reflète largement les souffrances qu'elle endure.
Par moments une vague traverse son regard, une émotion intense, presque palpable...

Et puis soudain... une larme. Comme venue de nulle part.
Elle jaillit, elle grossit puis elle coule sur la joue.
Le comte la suit des yeux... Il est bouleversé par cette vision.
Alors il cherche et trouve la main de la jeune femme et la sert tendrement.
Ila réchauffe et curieusement à ce contact il lui semble que le visage froid s'adoucit un peu, comme si elle était rassurée. Il s'imagine peut-être cela mais il décide de ne plus la lâcher.
Il approche même son visage pour lui parler tout bas et ce faisant, il passe son autre main sur son front et sur sa chevelure.
Il lui parle de sa voix la plus douce. Il lui dit qu'il faut qu'elle s'accroche. Qu'elle doit se battre. Il lui dit qu'elle ne peut pas abandonner.
Il lui dit toutes ces choses que l'on dit quand on tient à quelqu'un qui perd pied. Des petits riens, des mots simples. Des mots qui lui viennent du cœur.
Il lui dit qu'il ne veut pas qu'elle parte.

derrière, Le Capitaine s'est assis lui aussi. Il observe la scène et relit le journal qu'il a pris sur l'officier. Il ne dit rien mais son regard est riche des sensations qui le traversent.
Cet homme est intelligent. Rusé...

Mais Cara n'en a cure en cet instant. Il serre la main de Toinette comme s'il la tenait au bout d'une corde et que sa survie dépende de sa capacité à ne pas lâcher.
Alors... Il ne lâche pas et il attend...

_________________
Mathilde_de_mornay
Mathylde était partie. Elle avait laissé sa demeure, ses affaires, ses amis, ses ennemis.
Tout était géré par son majordome. Il savait ce qu’il avait à faire et elle prendrait régulièrement des nouvelles du domaine. Gare à lui s’il faisait n’importe quoi. Il la connaissait, il ne s’y risquerait pas.
Elle avait emporté le minimum. Elle si coquette si apprêtée, elle ne prenait que le stricte nécessaire qui correspondait à ce qu’elle pouvait porter.
Seul son homme de main, un certain Geoffroy, colosse totalement dévoué à sa maîtresse mais un peu limité intellectuellement avait pu la suivre.
Ils avaient filé droit dans la forêt. Après plusieurs jours de marche, ils avaient posé leur besace et avaient bâti un abri de fortune.
Geoffroy lui apprit à chasser, il avait un sens pratique plutôt développé et pouvait se débrouiller seul dans la nature. Mathylde profita de ses leçons si bien qu’assez vite elle put elle-même subvenir à leurs besoins.
Pendant plusieurs semaines ils passaient leurs journées à chasser et à se battre.
Geoffroy n’était pas un redoutable combattant, mais sa force impressionnante, et sa vélocité surprenante pour son gabarit en faisaient un partenaire d’entraînement précieux.
Mathylde ne se ménageait pas. Elle passait de nombreuses heures à s’entraîner. Epuisant son factotum. Elle tâchait de se souvenir de ce que Fei lui avait enseigné, sans relâche elle répétait les mouvements, elle se renforçait, elle devenait plus résistante à la douleur et plus endurante.
Ses mains délicates devenaient rêches et ses paumes se couvraient de corne.
Son corps rose et fin devenait plus dur et lardé de marques de coups, de griffures, de bleus.
Elle ne quittait plus sa tenue de voyageuse et n’avait emporté aucun vêtement féminin.
Durant les entraînements, Geoffroy avait pour consigne de ne pas la ménager. Alors, il frappait !
Fort, vite… Et parfois il touchait !
Mais elle ne lui faisait de reproche que lorsqu’elle soupçonnait qu’il retienne ses coups !
Elle cultivait sa ressemblance avec Fleur.
Et elle imitait les déplacements, la gestuelle de Fei.
Assez vite elle devint redoutable.
Elle avait emporté une épée. Une lame d’exception fine souple et solide, suffisamment légère pour qu’elle lui permit de la manier avec dextérité, et pendant longtemps sans se fatiguer. Elle avait une dague aussi qu’elle gardait fixée sur sa cuisse. Elle la lançait de mieux en mieux. Mais surtout, elle se mit à manier le bâton. Un long bâton solide et souple à la fois. Une arme simple, pratique et facilement remplaçable.
Au Bâton, elle devint redoutable. Il était très difficile de l’approcher. Geoffroy l’apprit à ses dépens !
Elle était parvenue à développer des techniques imparables usant des deux extrémités pour frapper et faisant pleuvoir les coups sur son adversaire. Or, ses coups avec le temps devenaient de plus en plus violents et précis.
Elle avait décidé de se mettre au bâton car son point faible était le corps à corps. Elee avait beau s’entraîner durement, l’homme avait toujours le dessus sur elle. Elle manquait cruellement de technique et comme sa force physique était limitée, elle finissait toujours vaincue. Alors, avec le bâton tout au moins, elle pouvait maintenir un adversaire quel qu’il soit à distance.
Lorsqu’elle se sentit prête à sortir de sa forêt pour affronter le monde, elle se renseigna sur les groupes de brigands qui fréquentaient les alentours. Une troupe retenu son attention. Ils se faisaient appeler les loups… Elle trouvait cela ridicule mais leur réputation ne l’était pas. Ils étaient dirigés par un chef nommé Démion. Il était réputé violent, cruel mais rusé. On racontait à son sujet de nombreuses histoires. Il avait la réputation d’être séduisant et séducteur mais impitoyable.
Il Rinçait avec ses hommes les parages : voyageurs, convois… Tout ce qui pouvait rapporter de l’argent l’attirait.
Enlèvements, chantages… On disait qu’il avait capturé la fille d’un grand seigneur mais que celui-ci n’ayant pas voulu payer la rançon astronomique qu’il demandait, il avait dans un premier temps mis la fille dans son lit, puis ayant assez joué avec elle, il l’avait laissé à ses hommes qui abusaient d’elle quand bon leur semblait.
Cet homme et son organisation avaient attiré les regards de Mathylde. Elle les avait pris pour cible et bientôt ils devraient ramper à ses pieds ou mourir…
Alyx_
Elle se laisse bercer par la voix de Carabas.
Sa main qui caresse son visage l'apaise,un très léger sourire vient timidement se poser sur ses lèvres,des souvenirs lui reviennent,ceux de son enfance,sa mère qui lui chantait des berceuses pour l'endormir.

Toinette ouvre les yeux faiblement vers Aurèle.
Son visage n'a plus rien de froid,son regard non plus.
L'armure qui la protège de toutes émotions n'existe plus,elle n'en a plus la force .
Faiblement,la brune essaye de parler.
-Je...L'ai laissé...M'attaquer...
Pourquoi continuer ...Rien ne ...M'attends...
Je ...N'ai ...Plus la force...D'être seule...
Je ne...Veux plus ...Etre trahie...


Toinette serre un peu plus la main de Carabas.
-Tu...Diras...A Fleur que...Je suis...Désolée...De l'avoir...Menacée..

Un nouveau sourire s'affiche sur son visage,cachant un instant la douleur.
-Je le savais...Qu'un jour...Fei et ...Fleur allaient...Se retrouver...
Ils sont unis...Par quelque...Chose...Un lien...Indestructible...


Son sourire s'efface,ses yeux se ferment,son souffle se fait très faible...Irrégulier.
Pourtant son visage exprime un apaisement certain.
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Feijian
Fei doit trouver Aurèle...
Elle en a de bonnes Fleur !!
Il ne sait pas s'il sera chez lui. Et quand bien même ! Qui lui dit que le blond ne va pas lui sauter à la gorge ? Non pas qu'il le craigne... Mais si cela arrivait... S'il devait l'affronter.
Il apprécie Aurèle. Il sait que Fleur l'aime toujours. Il est le père de ses enfants...
Alors, si ça tournait mal... Faudrait-il qu'il le laisse faire ? Parce que sinon... il n'en ressortira pas indemne.
Il perdrait Fleur... Mais si le comte l'occis... Il la perd également.
Curieux dilemme...
Quoi qu'l en soit, Fei est mal à l'aise...
L'église du village.
Quelques maisons.
Laquelle ??
Il demande, on le renseigne.
Alors il frappe à une porte. Il reste sur ses gardes. Il a les mains moites.
Mais ce n'est pas Aurèle qui lui ouvre la porte...
Augustine...
Sa fille aussi accourt, elle s'accroche à ses jambes.
Il est surpris.
Il hésite.


Je... Cherche le comte...
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Augustine_
Quand le Comte s'en alla,la laissant seule.
Augustine sentit son coeur se serrait dans sa poitrine jusqu'a se briser.
Il ne pouvait partager cet amour qu'elle avait pour lui,la jeune femme enviait Dame Fleur d'avoir un homme si plein de qualités.

Quelqu'un à la porte,Augustine se précipita pour ouvrir.
Elle fut déçue en voyant l'homme,une sorte de soldat qui demandait à voir le Comte.
Elle l'emmena jusqu'à lui avant de les laisser.

Agnès revint de chez son amie,heureuse mais déçue que le Comte ne soit plus là.
De nouveau,on frappa à la porte.

Augustine fut surprise de voir l'ami de Dame Fleur ici.

-Le Comte...Il n'est pas ici,il habite dans la petite maison à votre gauche.
Mais il est parti,un homme est venu le chercher.


Sans le vouloir,inconsciemment,la jeune femme se mit a l'observer,cherchant ce que la Comtesse pouvait trouver en lui de mieux que son époux.
Il était aussi grand que le Comte avec un charme différent mais tout aussi beau.
Son regard était profond,cachant un certain mystère.

Augustine baissa les yeux,rougissant légèrement en se rendant compte qu'elle l'observait.
Carabas
Carabas écoute avec une certaine horreur les propos de Toinette. A cet instant il comprend qu'elle s'est laissée faire, qu'elle s'est laissée mourir.
Il réalise combien son cœur doit être détruit, combien elle souffre pour en être réduite à une telle extrémité.
Elle qui jusqu'alors lui avait paru tellement dure, tellement insensible, tant à a douleur qu'aux sentiments.
Il prend soudainement conscience que tout cela n'est sans doute qu'une apparence. que tout cela n'est qu'une façade.
La mystérieuse Toinette...
La voilà qui, entre vie et mort, se confie et se révèle un peu.

Carabas passe presque machinalement sa main dans la chevelure brune de la jeune femme. Sa main s'arrête sur son front un instant.

Il cherche son regard. Il est fuyant.
Il voudrait qu'elle lutte pour survivre. On a pas le droit de se laisser mourir. On n'a pas le droit d'abandonner.
Lui qui se trouve dans le même désarrois que la jeune femme comprends pleinement ce qu'elle peut ressentir.

Alors, d'une voix douce et rassurante, il dit simplement... Je sais.

puis il sert un peu plus sa main dans la sienne.
Et tandis qu'elle ferme les yeux, il pose un baiser sur son front qui veut dire. Repose-toi, dort, tu peux relâcher ta vigilance. Je suis là maintenant et je veille.
Derrière eux Le Capitaine les observe. Il ne dit rien mais il doit avoir compris qu'ils se connaissent.
Qui est-il ?
Pourquoi son visage est-il familier à Carabas ?
As-t_il vraiment découvert Toinette par hasard ?
Pourquoi se cache-t-il ?
Cara sent son esprit bouillonner. Il a l'intuition que ce personnage est bien plus que ce qu'il parait. Il veut en avoir le cœur net...
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Fleur_de_songe
-Bien,nous pouvons parler...Tu veux savoir quoi?

Feijian est parti,Fleur croise les bras sur sa poitrine,fixant son père.

-Juste savoir où tu en es,Feijian,Aurèle,vos enfants...

-J'aime Feijian depuis toujours,ce n'est pas un amour de passage...Il est ...Nous sommes complémentaires.
Quand nous avons été séparés,j'ai vécu plusieurs mois a l'attendre sans savoir si il était encore en vie ou pas.
Et puis,une amie m'a dit de ne plus l'attendre...Que s'il était encore vivant et qu'il m'aimait,il aurait su me retrouver.
J'y ai cru...


La blondinette décroise ses bras.

-Un jour,nos chemins se sont croisés par hasard mais j'ai préféré fuir que de le revoir...J'ai eu peur de savoir pourquoi il ne m'avait pas fait un signe pour me dire qu'il était bien vivant.
Tu connais la suite...


Fleur pose son regard sur son alliance,la faisant tourner doucement autour de son doigt.

-...Aurèle...
Oh papa!Si tu savais!
Je l'aime tout autant,je ne peux me résigner a le perdre.
Je dois faire un choix mais j'en suis incapable!


La blondinette pose son regard dans celui de son père.

-Aurèle a su me rendre espoir et heureuse après la perte de mon fils et de Sensuko.
Il a toujours été là,il savait trouver les mots pour me faire rire,pour me réconforter.
Il m'a toujours pardonné mes erreurs malgré le mal que je lui faisais.
Je ne peux m'imaginer ma vie loin de lui...


Elle sent les larmes monter.
Elle respire un bon coup.

-Mais là,je crois qu'il ne me pardonnera pas...
Je le comprends...Je lui ai parlé mais c'est comme si ,il ne voulait pas entendre.


Fleur fait un sourire à son père,un sourire résigné.

-Je pense qu'Aurèle a fait le choix pour moi.

_________________
Alyx_
Il sait,bien sûr qu'il sait,les trahisons de Fleur,les souffrances a chaque fois.
Comment fait-il pour rester debout?
Doucement sa main relâche celle de Carabas.
Toinette a froid malgré la fièvre,son corps,son coeur ne sont que souffrance.
Du bout des lèvres,elle prie le Très Haut pour qu'il abrège sa douleur.
Pourquoi ne veut Il pas?Pourquoi la laisse t'Il souffrir autant?

La brune ouvre de nouveau les yeux,son regard est déterminé comme une dernière force,elle fixe Carabas.
-Achève-moi...Tue-moi....Maintenant!

_________________
Adenor
Fleur,sa fille,éternelle amoureuse.
Il la sait sincère.

-Qui te dis qu'Aurèle a fait un choix?Tu es toujours sa femme,la mère de ses enfants.
Mets-toi à sa place un instant,tu aurais apprécié cette trahison?
Je ne le crois pas et je suis sûr que tu aurais agi différemment,voir violemment.
D'ailleurs,vous êtes toujours marié,il a tout les droits sur toi...


Adénor se met a rire en voyant la tête outrée de sa fille.

-Tu as de la chance qu'il ne soit pas comme ça,beaucoup d'hommes ne sont pas comme lui.

Il se dirige vers la porte.

-Je vais rester à l'entrée,le temps que Feijian et Aurèle reviennent.
Carabas
Carabas la regarde et ne croit pas ce qu'il entend !

Il prend alors sa tête entre ses deux mains. et approche son visage du sien.
Il la fixe de ses grands yeux verts et lui dit avec une teinte de dureté dans la voix :


N'y pense même pas ! Il n'est pas question que tu partes comme ça.
Alors tu t'accroches et tu cesses de dire des...

Carabas la fixe avec une telle autorité qu'il doit être difficile de lui résister...
Il relâche alors doucement le visage de la convalescente.

Tu n'as pas le droit d'abandonner !
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Le_capitaine
Le Capitaine observe avec un air intrigué la scène qui se déroule devant ses yeux.
Il ne dit rien. Il n'a pas coutume de parler pour ne rien dire.
Mais il sent bien la la "gamine" ne va pas fort.
Et comme il s'en sent responsable, il est tout de même quelque peu contrarié.
Et puis il tend l'oreille. Il sait qu'on approche de la masure.
Il se lève et pose la main sur le pommeau de son épée. En principe il ne doit voir personne avant le lendemain.
Mais contre la porte on toque un rythme convenu : c'est un de ses hommes. Un peu rassuré il va ouvrir. Il n'en reste pas moins qu'on n'était pas censé le déranger.
Il sort et parle avec l'homme à l'extérieur.
Carabas reste auprès de Toinette, manifestement il ne montre aucun intérêt aux affaires des guerriers.
Quelques instants après, il revient dans la cabane tandis que l'homme s'éloigne rapidement.

Les oldats qui sont après eux ont organisé des patrouilles. L'une d'elle s'approche du repère. a coup sûr elle va trouver la maison et voir qui s'y trouve. Le Capitaine sait que le mieux à faire serait de partir maintenant et même très vite. D'effacer toute trace de son passage.
Il pourrait laisser là le comte médecin et la mourante.
Mais ils risquerait de parler...
Les occire et en finir ?
Non... c'est pas son genre.
Pourtant c'est une charge bien inutile qu'il a pris en sauvant la gamine !
Il s'en veut... Depuis quand il se mêle des affaires des autres ? Bon sang, il en a bien assez avec ses propres ennuis !

Mais il reste pragmatique.


Je dois sortir... des soldats... Ils me cherchent.
Restez là, vous ne serez pas inquiétés.


Puis il sort pour aller au devant de la patrouille et bénéficier d'un semblant d'effet de surprise. Des soldats aguerris, sur leurs gardes... le combats va être sanglant...
Il en a vu d'autres !
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