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[RP]Eux,Elle

Fleur_de_songe
Fleur suit son père du regard avant de se trouver seule à nouveau.
Un regard circulaire de la pièce...Oui,elle est de nouveau seule.
Seule face à ses choix.
Son père tient pour Aurèle même s'il ne se mêlera pas de son histoire.
Sa mère...Alors là,le choix est fait!Elle est pour Aurèle.
Et leurs enfants?Trop petits pour comprendre mais d'ici quelques années,lui en voudront ils?

La blondinette passe ses mains sur son visage.
Comment choisir?Elle aime Feijian plus que tout....Aurèle aussi.
Deux caractères différents qu'elle aime.

Un profond soupir,elle attrape sa cape et file dans les couloirs de la
demeure.
Son père la prend par le bras.

-Fleur,où vas-tu?
Ce n'est pas prudent de sortir,il fait nuit,l'homme peut-être n'importe où.


-Je dois trouver Aurèle et Fei.

-Ils arriveront bien assez tôt.

Fleur se libère,lançant un regard déterminé vers son père.

-J'ai dis que je dois les trouver.

Elle file vers l'écurie,prenant son cheval,elle part au galop à travers les plaines et le bois.

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Alyx_
La brune ne le lâche pas du regard pendant que le capitaine s'en va.
-Dommage qu'il ...doit partir...Je suis sûre...Que...Lui l'aurait fait.

Un léger sourire.
-Tu sais bien ...Que tu ne...M'impressionnes pas...
Donne-moi...Une seule...raison...De ...Ne pas abandonner.


Ses yeux se ferment.
-Laisse-moi...

Toinette n'arrive plus a faire face,chaque geste,chaque parole la fatigue.
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Carabas
Caraba soupira... Pourquoi ne pas abandonner ? pourquoi ne pas en finir ?

Peut-être parce qu'on ne sait jamais...
Demain est toujours une énigme, un mystère qui se dévoile lentement.
Une porte qu'on ouvre et qui révèle toujours ce que l'on imagine pas... Une rencontre, un malheur peut-être mais toute la merveille du monde aussi...


Je ne veux pas que tu partes... C'est tout !

Le départ du guerrier l'intrigue, il se lève. Il veut le suivre, il n'est pas rassuré.
Ce type est louche
.

Je reviens.

Caraba sort à son tour en laissant Toinette se reposer... Elle n'irait pas bien loin !
Le Chat suit sans mal la piste de l'homme mystérieux.
Il retrouve sans peine ses anciennes habitudes : la marche silencieuse de sa mère, il se faufile ne laissant aucune trace de son passage.
Bientôt, il retrouve le guerrier. Il se tient en embuscade près d'un chemin.
Au loin on entend des homes qui parlent fort. Ils apparaissent bientôt au bout du chemin. Ils sont cinq. Des soldats.
Manifestement l'homme les attend... I lne va tout de même pas se jeter sur cinq hommes !
Carabas est curieux de voir ce qui va se passer... Il attend.
Le soldats se rapprochent.
Le guerrier est dans la force de l'âge. Il est encore alerte et de sa personne se dégage une impression de force et d'agilité.
Plutôt costaud, rompu à l'effort physique. Il est armé d'une épée et de deux dagues qu'il a sorti. Se sera un combat rapproché.
Ça n'est pas si évident de tuer d'aussi près. Sur son visage on lit une détermination sans faille. Point de peur. Point d'hésitation.
Il doit être vraiment aux abois pour aller ainsi se jeter dans la gueule du loup.
Les soldats sont maintenant à sa portée...
Il les laisse passer...
Et le voilà qui bondit !

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Le_capitaine
Le Capitaine attend tapis silencieusement aux abords d'un chemin où forcément devra passer la patrouille.
Il respire lentement, profondément.
Il tient à la main ses deux dagues. Mais il ne fait preuve d'aucune crispation.
Il attend... Presque serein.

Quand les hommes passent devant lui, il les observe. Il choisit ses cibles... Lequel sera le premier, le deuxième ?
Il faut frapper les plus fort en priorité.
Il sait qu'il peut sans peine en occire deux avant qu'ils ne réagissent. Après... Impossible de prévoir. Il faudra s'adapter. C'est cela l'art du combat. Réagir en fonction de la situation. Vite et efficacement.
Il évalue, il a l'habitude...
Puis il bondit !
Le premier homme un lourd gaillard est frappé dans le dos à hauteur du . Il s'écroule sans même avoir émit un son.
LE Capitaine bouscule alors un deuxième soldat qui en percute un troisième et tombe maladroitement.
Il se fraie ainsi un passage vers celui qui ouvre la marche et d'un geste vif et circulaire, il lui tranche la gorge.
Le soldat tombe sur ses genoux en gargouillant et en se tenant la gorge à deux mains...
Les autres réagissent. Ils ont dégainé, ils se ruent sur leur agresseur.
S'engage alors une lutte inégale où pourtant le guerrier expérimenté semble tirer habilement son épingle du jeu.
Il bouge vite, il attrape, il projette, il esquive...
Les coups pleuvent mais ne l'atteignent pas !
Assez vite un homme est à terre, hors de combat définitivement.
Il y a beaucoup de sang, les deux autres sont touchés mais pas fatalement.
Ils se ressaisissent et décide de coordonner leur attaque. cela va rendre les choses beaucoup plus difficiles...
Le Capitaine ne se laisse pas démonter il fait mine de s'en prendre à l'un mais au dernier moment c'est sur l'autre qu'il se jette.
Il les surprend encore, il touche sa cible et sa dague reste fichée dans l'abdomen de sa victime. L'autre frappe mais son bras est happé et il se retrouve projeté au sol sans même savoir comment ! Aussitôt la deuxième dague est enfoncée dans sa gorge si profondément qu'elle se fiche dans le sol sous l'homme...
Mais un sixième homme s'approche... Il était en retrait.. Une envie naturelle à assouvir. C'est un arbalétrier, il a vu le carnage, il a chargé son carreau, il s’apprête à tirer...
Carabas
Carabas est effaré par la scène qui se déroule sous ses yeux !
Le guerrier mystérieux est d'une vivacité et d'une férocité sans égales !
Il frappe et chaque fois du sang jaillit ! Des hommes tombent mais lui, il ne semble jamais touché ! Il semble comme l'eau, comme le vent, insaisissable.
Et Sa manière de combattre et très étrange...
Pourtant, en le voyant se mouvoir Cara réalise qu'il connait cette façon de bouger... Il l'a déjà vu... Encore ce sentiment qui lui revient à l'esprit : le visage, le regard surtout, et la manière de se mouvoir... L'aisance au combat. Il a déjà vu cela...

Mais voilà que surgit un sixième homme derrière le guerrier ! Il arme son arbalète et s’apprête à tirer.

Le comte n'a aucune raison d'intervenir... Il sait juste que cet homme à sauvé Toinette...
Il ne réfléchit pas longtemps, il tire sa dague de son étuis et la lame jaillit, elle passe près du guerrier qui à un mouvement de recul et vient se fiche dans la poitrine du soldat...
Le blond a toujours été doué au lancer, bien plus qu'au corps à corps...
Le guerrier le regard, il comprend. Mais il ne dit rien.
Il faut rentrer.
Aucun regard vers les cadavres... leurs compagnons s'en chargeront.
Ils rentrent à la cabane.

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Alyx_
La brune dort profondément,elle n'entend pas les hommes rentrer.
La douleur lui laisse du répit mais pas ses cauchemars.
C'est un réveil brutal qui l'attend.

Toinette grimace pourtant la fièvre semble être un peu tombé.
-J'ai...Soif..

Une gorgée et elle s'allonge de nouveau pour sombrer dans un long sommeil réparateur.
_________________
Fleur_de_songe
Son cheval file vers le village.
Un bruit sur la gauche...Fleur tourne la tête pour essayer de voir...Un chevreuil?...Un renard?

Et là,le choc!
Une branche en travers que la blondinette se prend sur le front.
Elle chute lourdement au sol,son cheval continuant sa course,il s'arrête un peu plus loin pour brouter.

Fleur reste dos au sol,rageant tout ce qu'elle sait,maudissant son destrier.

-Mais c'est pas possible!Y en a marre!Et...Ca fait maaaal

Le cheval redresse la tête vers elle avant de reprendre son activité de nourrissage.

-Ooh c'est bon!Me regarde pas comme ça toi!C'est de ta faute!
Na mais c'est vrai quoi!Tu pouvais pas éviter cette branche?!Pfff!


La blondinette pose ses doigts sur son front,un peu de sang mais rien de bien méchant ainsi qu'une belle bosse.

-Je te retiens toi!Sale bête!

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Le_capitaine
Assurément Le Capitaine ne s'attendait pas à recevoir de l'aide...
Il apprécia le geste mais ne laissa rien paraître de son appréciation.
En connaisseur il avait remarqué que le lancer était parfait. Précis, puissant... Rien à redire !
Ce comte était décidément bien étonnant !

L'homme se leva et s'approcha de Carabas. Il lui posa la main sur l'épaule et ce fut la seule manifestation de sa reconnaissance.

Puis, il sortit de l'une de ses poches de quoi écrire !
Il rédigea quelques mots et tendit le message au comte.

Retournez pour moi à l'auberge où vous aviez vu la gamine... Quelqu'un prendra ce message...

Puis prévenant toute question :

Je vais m'occuper d'elle.

L'homme savait ce qu'il voulait... Et il avait l'habitude qu'on lui obéisse.
Carabas regarda le message et fila vers le village.

Pendant ce temps, Le Capitaine retourna vers la cabane où Toinette dormait encore.

Il entreprit de se préparer à combattre à nouveau, vérifiant ses armes.Il était calme et ses gestes étaient précis.
Aucune émotion ne semblait traverser son esprit. Il était tout à ce qu'il faisait.
Puis, il prépara une soupe qu'il filtra. Il réserva le bouillon qu'il en tira et comme à ce moment Toinette vient à s'éveiller, il s'approcha d'elle.
Doucement, il l'aida à se redresser.
Puis il la fit boire par petites gorgées. C'était chaud, revigorant, elle devait avoir faim !

Va y avoir du grabuge gamine...
Mais je ferai en sorte qu'on prenne soin de toi.
T'as pas à t'inquiéter. Juste tu bouges pas et si les soldats te demandent... Tu dis que tu étais prisonnière.


J'espère que la vue du sang te rebute pas trop... Parce que je vendrai chèrement ma peau !

Il se dit que l'histoire devait bien finir un jour... Et que ce jour approchait...
Dommage... Il n'avait pas fini... Et puis il restait des questions...
Il s'assit près de Toinette et se mit à dire à voix haute ce qui lui traversait l'esprit. Il ne savait pas si elle écoutait... Il voulait juste parler.

J'ai pas fait que des choses bien...
Mais j'ai été heureux un temps.
Et puis elle est morte.
Empoisonnée sans doute.
Ca a été dur. Y'avait le marmot...
Il a fallu que je m'en occupe.
J'ai appris...
Je crois que j'ai fait ce qu'il fallait. C'était un bon gars.
Il avait quelque chose de sa mère dans le regard...
Une sorte de détermination... Une force...
Il avait peur de rien.
Et quand je suis parti...
Je me souviens...
Je me suis baissé devant lui, je l'ai pris par les épaules et je lui ai dit adieu.
Il a pas bronché...
Il avait huit ans tout juste...
Tu vois gamine... Si y'a une chose que je regrette...
C'est de pas savoir ce qu'il est devenu.
Mon p'tit gars...
J'avais pas le choix... Je pouvais pas l'emmener là où j'allais.
Il aurait pas tenu le coup.
Et puis quand je suis rentré... Tout avait changé. Epinal... Le comte...
Et c'est là qu'ils se sont mis à nous poursuivre !
Mais on en a couché pas mal...


Il mit la main sur sa poitrine. Comme s'il y dissimulait quelque trésor précieux.

Et ils l'on jamais eu !

J'ai écarté le p'tit comte au fait... Pas la peine qu'il soit là quand ils viendront ! Il est du genre à mettre la main à la pâte ! Mais c'est pas son histoire ! J'te dis ça gamine parce que j'ai bien l'impression que vous vous connaissez tous les deux...
Moi ce que j'en dis...

Carabas
Aurèle prit le message et partit vers le village.
Le guerrier voulait certainement rameuter ses homme pour avoir un peu de renfort...

Le blond ne traînait pas. Il filait à travers bois au court, délaissant les chemins pour un azimut plus direct...

Il n'avait pas très envie de laisser Toinette dans l'état où elle se trouvait. Il craignait qu'elle n'en vienne à certaines extrémités... Et il n'était pas certain que l'homme qui la veillait l'empêcherait de se donner la mort...

Cara allait aussi vite qu'il le pouvait pourtant au détour d'un chemin il aperçut une cavalière.
Mais la jeune femme tombe de cheval ! D'où l est, il ne peut distinguer la raison de sa chute mais il ne peux se résoudre à passer son chemin. La belle est peut-être blessé !
Or voilà qu'en s'approchant il reconnait... Fleur.
Ellporte une robe ! Cara n'en revient pas. Est-ce là la raison de sa chute ? Elle n'est pas habituée assurément.
A là voir ainsi vêtue, assise par terre et pestant contre son cheval il ne peut s’empêcher de rire.
Du moins jusqu'à ce qu'elle le fusille du regard !
Alors, il s'approche d'elle et, constatant qu'elle porte au front une marque d'où perlent quelques gouttes de sang, il entreprend de lui prodiguer quelques soins.
Il n'y a rien de grave mais il est doux, attentionné et comme il prend son air sérieux de médecin en devenir, elle ne proteste pas...

Puis il l'aide à se relever.
Alors, tenant sa main dans la sienne il croise son regard. Elle ne le lâche pas...
Elle est belle tout simplement.
Il le sait, il le sent. Sa tenue ne fait qu'ajouter à sa dignité à son maintient.
Une comtesse... De plus en plus elle ressemble à l'image même de la noblesse.
Il baissa un instant les yeux mais il sent sur lui son regard vert perçant... On n'échappe pas au regard de Fleur ! Ou alors...
Il relève les yeux et plonge là où brille une étoile. Puis, sans préavis il colle ses lèvres sur celle de la blonde et l'embrasse fougueusement.
Il la pousse doucement en arrière jusqu'à ce qu'un arbre vienne fournir à son dos un appuis solide.
Il prend son visage entre ses mains. Elle va peut-être le repousser et alors s'en sera fini. Il partira.

Mais il ne pense pas, il goutte à ces lèvres dont il ne peut se défaire, dont il ne peut se passer.


Il l'aime. Et c'est une évidence...

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Alyx_
Dans le brouillard de son sommeil,Toinette entend le capitaine,ses paroles se transforment en images dans son esprit.
Elle peut y voir le petit garçon et son père se disant adieu.
Un froncement de sourcil peut se lire son visage.
Elle connait cette scène...La brune en est presque sûre.
Et là,Epinal.

Sans ouvrir les yeux,encore dans son sommeil,elle prononce le nom de Feijian.
Cette histoire lui fait penser à lui.
A lui qui l'a fait souffrir.
A lui qui a toujours aimé Fleur.
A lui qui ...

Non,Toinette ne veut plus penser à lui,elle se persuade d'être entrain de rêver.
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Mathilde_de_mornay
Matylde, toujours suivie de son factotum : le fidèle Geoffroy, arpentait les lieux les plus mal famés ainsi que les sous-bois afin de tomber tôt ou tard sur les hommes de Démion.
Or, cela finit fatalement par arriver… Un petit groupe d’hommes, planté dans une taverne glauque, se vanta d’être des Loups. Quand ils sortirent, elle les suivit.
Puis, anticipant le chemin qu’ils allaient prendre en forêt, elle s’élança dans les fourrés afin de les devancer. Elle voulait les intercepter. Son but était de les impressionner afin qu’ils la mènent à leur chef. Alors, elle renverserait le tyran et prendrait sa place !
Le plan lui semblait évident… Elle ne doutait pas une seconde de le mener à bien aisément…
Elle se dissimulait quand elle entendit les brigands pouilleux arriver par le chemin. Quelque peu avinés, ils faisaient un raffut du diable ! Ils étaient sur leur territoire et ne se méfiaient pas du tout.
Mathylde bondit sur le chemin face à eux et le bâton à la main frappa le premier sur le crâne. Il tomba raide assommé !
Les hommes surpris, interloqués stoppèrent net ! Ils n’en revenaient pas.
Alors Mathylde, avec une grande assurance les apostropha très arrogante.
Elle leur intima l’ordre de la mener à leur chef et dans un premier temps ils ne surent que répondre.
Puis, l’un d’eux, surement plus élevé dans la hiérarchie de leur clan se mit à palabrer. L’œil fuyant, il était plein de manière et prétextait qu’il y avait des règles… Qu’on ne pouvait approcher Démion comme ça, qu’il fallait discuter.
Mathylde prit son mal en patience avec tout de même un certain agacement.
Elle finit par menacer le groupe entier s’il ne la menait pas à leur chef !
Alors, le « négociateur » tint conciliabule avec ses camarades puis vint vers Matylde en lui annonçant qu’ils étaient près à la conduire au chef mais qu’il fallait qu’elle fit un geste de bonne volonté…
Il lui demanda de leur remettre son bâton en signe d’apaisement.
Impatiente, Mathylde tendit le bâton à l’homme qui s’approcha pour le saisir.
Il mit une main sur l’arme rigide mais aussitôt, de l’autre main il envoya une terrible gifle à la blonde qui s’écroula lourdement au sol ! Aussitôt sa joue enfla et de son nez quelques gouttes se mirent à perler.
Alors les autres se jetèrent sur Geoffroy qui ne put rien faire d’autre que de se rendre.
Le teigneux vint alors saisir Mathyle par la chevelure et la força à se relever.
Elle, encore sonné suivit le mouvement docilement.
Puis il l’invectiva, l’insultant et La poussant en arrière, il la plaqua brutalement contre un grand chêne.
Alors, il lui expliqua qu’elle pourrait voir Démion mais qu’avant cela, il lui faudrait montrer patte blanche… Ses compagnons et lui-même avaient besoin de se détendre un peu… Alors, si elle se montrait gentille, ils pourraient répondre à sa demande. Ils avaient un collier à lui passer au cou et une chaîne… Démion serait ravi d'en faire sa chienne !

Joignant le geste à la parole il posait ses mains sur la poitrine de la jeune femme en la malaxant avidement sous les regards amusés de ses acolytes.
Mathyle reprenait ses esprit doucement, puis, alors que rassuré sans doute, il relâcha un instant son étreint afin de mettre à mal sa tunique, elle feint de perde pied et tomba sur ses genoux.
L’homme trouva cela très drôle et lui prit la tête pour la porter à son entrejambe en crânant et en lui expliquant que si elle voulait commencer par là il était son homme ce qui déclencha un éclat de rire général.
Mais Mathylde voyait les choses sous un autre angle… Elle prit dans sa botte sa dague et se redressa brusquement. Elle enfonça alors l’arme dans la poitrine de l’homme qui cessa net ses plaisanteries graveleuses. Son visage se figea et il recula de trois pas.


Pardonne-moi l’ami, je n’ai rien d’autre à te mettre que du fer dans le corps…
Mais crois-moi, je vais te le mettre bien profond, et tu vas la sentir ma lame !


Disant cela, elle se jeta sur l’homme et à deux mains appuya de toutes ses force sur la lame qui pénétra la poitrine jusqu’à la garde. Le brigand s’effondra.
Mathylde bondit sur son bâton et vint à la rescousse de Geoffroy qui, profitant de l’effet de surprise, avait déjà brisé la nuque de l’un des hommes et assommé un deuxième d’un coup de poing.
Après quelques instants de lutte, Il ne restait plus qu’un seul brigand.
Mathylde s’approcha de lui tandis que le colosse le maîtrisait, elle lui dit d’aller voir son maître et de lui dire qu’elle l’attendait ici… Puis prenant la propre dague du brigand, d’un geste vif et inattendu, elle lui coupa une oreille et le laissa filer…
Il partit en courant se tenant la têt et hurlant à la mort…
Fleur_de_songe
-Maudit cheval!Espèce de...

La blondinette tourne la tête en entendant que l'on s'approche en riant.
Aurèle...Un regard foudroyant,on ne rit pas!

Quelques soins,un silence,elle l'observe.
Et puis,ses lèvres qui rencontrent les siennes,Fleur est surprise par ce baiser soudain,elle ne dit rien quand son dos rencontre le tronc.
Elle glisse ses bras autour de son cou,répondant à son second baiser.

Parfois les mots,les paroles ne servent a rien,ils deviennent inutiles,seul le language du corps suffit a exprimer les plus profondes pensées.

Fleur l'attire au plus près d'elle,sa cuisse contre lui dévoilée par le glissement de la robe.
Ses bras quittent le cou d'Aurèle pour venir desserrer son bustier et laisser paraitre sa poitrine.
Il n'y a aucun doute sur ses intentions et si il reste un dernier doute,elle le fait s'évaporer en glissant une main sur les braies de son époux.

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Carabas
Ne plus penser, ne plus rien dire...
Etre là, maintenant et intensément !
Les lèvre de Fleur où l'on boit comme on boit dans un calice.
La poitrine de Fleur qui pointe outrageusement et qui vient s'écraser doucement contre son torse telle une arme perforante qui vous cloue à votre rêve plus sûrement qu'une hallebarde.
La cuisse de Fleur qui grimpe et qui s'accroche. Douce, froide et brûlante à la fois...

Ne plus penser, ne plus rien dire.
Laisser parler ses mains qui remontent la jupe. Qui s'aventurent et se risquent à chercher la peau.
Soulever la jolie blonde et la prendre.
Comme ça, sans rien dire, sans rien taire.
Parce que rien ne peut l'empêcher, parce que c'est une évidence, parce qu'il la veut !
Et sentir battre son cœur qui s'accélère.
Et son souffle qui s'intensifie comme un tempête qui gronde à l'horizon, comme l'éclaire qui annonce le tonnerre...
Et puis ça vient de loin, ce sont des soupirs qui devienne de petits halètements qui se muent en cris.


Essoufflés...


Ses yeux... Ils sont brûlants, bouillonnants !

Et maintenant ?


La reposer doucement.

Et que tout revienne à l'esprit... Toinette mourante, le guerrier et sa missive, un soldat tué net...
Faire vite...


Je... J'ai à faire en ville... c'est urgent...


Carabas saisit la bride de la monture de Fleur puis il lui tend la main pour qu'elle monte derrière lui. Il ira bien plus vite à cheval. Et ainsi... Peut-être qu'ils pourront parler...
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Fleur_de_songe
Moment intense,moment de partage,moment de vérité...Elle l'aime,elle n'en a jamais douté mais peut on aimer deux hommes autant?

Il doit partir,c'est urgent...Fleur a l'esprit encore ailleurs quand elle réagit,Aurèle est déja sur le cheval,une main vers elle.
Sans hésiter ,la blondinette monte derrière lui,elle glisse ses bras autour de sa taille.
Le cheval part au galop vers la ville.

Son esprit n'a pas l'intention de la laisser...elle replonge dans ses pensées,dans ses souvenirs.
Leur premier regard au couvent,leur premier baiser,leur premier voyage,leur première nuit où ils se sont offerts l'un à l'autre...
Fleur soupire...
La première fois qu'elle l'a déçu,la première fois qu'elle l'a blessé,la première fois qu'elle l'a trahi...

La blondinette resserre un peu plus les bras autour d'Aurèle,venant poser sa joue contre son dos.
Fleur pleure en silence...
Juste un "je t'aime" qui vient se perdre dans le bruit des sabots.
Elle ne veut pas perdre son époux mais elle ne veut pas non plus perdre Feijian.
Fleur soupire de nouveau...
Elle ferme les yeux,se laissant porter par l'allure de la monture et la chaleur d'Aurèle.

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Carabas
Carabas dirigea la monture vers le village.
Il s'orienta ensuite vers l'auberge où il avait vu Toinette.
Là, il s'attendait à voir L'homme qui l'avait conduit à la cabane.
Mais il eut beau attendre... Il ne vit personne.
Il commençait à douter de la consigne que lui avait donne le guerrier mystérieux. De plus, Fleur s'impatientait.

Cara commençait lui à penser que le guerrier avait voulu l'éloigner de la cabane...
Pourquoi ?
Pour emmener Toinette à nouveau ? Elle ne supporterait pas un autre déménagement.
Pour... L'achever comme elle le lui a demandé ? Il en serait capable manifestement. A cette idée, Cara sent son cœur et ses poings se serrer.
Mais il n'y croit pas.
Alors...?
Le comte regarde autour de lui... Il montre à Fleur les soldats qui semblent s'agiter aux alentours. Ils se rassemblent.
Ils partent vers la forêt.
Alors Carabas comprend ! Ils vont vers la cabane, ils vont donner l'assaut...
Le guerrier l'a éloigné mais pour le protéger, pour qu'il ne soit pas mêlé à cette histoire.
Alors il bondit de son cheval, il se rue dans la première taverne, il apostrophe un homme puis un autre qu'il semble connaître.
Il s'agite sous les yeux de Fleur qui peine à comprendre la situation !
Il envoie les homme ameuter une poignée de combattants qui sont tous plus ou moins redevable au comte de quelques deniers, de quelque soutien...

Il faut aller là bas Fleur ! Ils vont les massacrer !

Cheval à nouveau !

Dans une cabane ! Toinette avec un type ! Elle est mourante il faut qu'on les aide !

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