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[RP]Eux,Elle

Fleur_de_songe
Qu'est-ce qu'ils attendent?
Au regard inquiet et sérieux d'Aurèle,la blondinette se pose des questions.

Voilà qu'il fronce les sourcils,il fonce dans une auberge.
Fleur ne comprend rien ,elle descend du cheval.

Il faut aller là bas Fleur ! Ils vont les massacrer !

Massacrer qui?
Elle regarde les soldats s'éloigner vers la forêt sans rien comprendre.

Dans une cabane ! Toinette avec un type ! Elle est mourante il faut qu'on les aide !

Quel type?Toinette mourante?Alors son état n'allait pas mieux...
Sans poser de questions,Fleur remonte sur le cheval derrière Aurèle.

Ils partent au galop dans les rues quand le regard de la blondinette croise Feijian dans une des petites rues.

-Aurèle,arrête toi!

Sans attendre,elle saute de la monture pour rejoindre Fei qui ...Est en compagnie d'Augustine.
La blondinette l'a mauvaise en s'approchant.

Elle ne prend pas la peine de saluer l'ancienne nourrice pourtant elle la fixe.
La jeune femme baisse les yeux devant le regard de Fleur.

-Fei...J'ai trouvé Aurèle...Enfin c'est lui qui m'a trouvé.
Il faut que tu viennes avec nous,Toinette est mourante dans une cabane avec un homme qui...


Fleur soupire.

-Je sais pas qui est cet homme mais apparemment des soldats vont attaquer cette cabane dans la forêt.
Viens!


Elle le tire par la main,ne lui laissant que peu de chance de refuser.
Dans une petite cour,un cavalier a laissé son cheval.
Fleur le prend sans rien demander,donnant les rênes à Feijian.

-Vas-y prend le!

Un homme sort de la maison,hurlant au voleur.
La blondinette lui crie qu'elle lui ramène dans peu de temps.

Elle rejoint Aurèle qui ne tient pas en place,il l'aide a monter derrière lui.

-Allons-y,vite!

_________________
Feijian
Fleur arrive en trombe !
Fei ne comprend pas grand chose à ce qu'elle lui raconte si ce n'est qu'il doit la suivre !
Elle est accompagnée de Carabas mais dans l'action, la gène s'efface et Fei est homme d'action. il s'agit de Toinette, de soldats, de batailles...
Il ne se pose pas de question, il enfourche le cheval que lui tend La blonde et et la suit sans perdre de temps.

Les deux montures s'élancent vers la forêt. Elles rejoignent bientôt un groupe d'hommes hétéroclite. Motivés et déterminés, recrutés ici et là au cours des pérégrinations du comte. Fei reconnait bien là les fréquentations d'Aurèle : petites gens, bons à rien mais cœur d'or qui le suivraient partout sans poser de questions.
Et cette fois, il vont, s'il a bien compris, secourir Toinette. La sauver de quoi d'ailleurs ? Que lui est-il arrivé ? Comment Carabas l'a-t-il retrouvé ? Pourquoi des soldats lui en voudraient-ils ?
Autant de questions auxquelles il est bein en peine de répondre mais il va y avoir de l'action et son épée fraîchement acquise frétille dans son fourreau !

_________________
Le_capitaine
Le Capitaine retourne rapidement vers la cabane où il a laissé Toinette.
Il sait que la situation va mal tourner. Les soldats ne tarderont pas à comprendre que leur patrouille a rencontré des ennuis. Alors ils reviendraient en force leur prêter secours.
Ils trouveraient la cabane et voudraient vérifier. Alors il devrait se battre... Ca serait la dernière fois sans doute.
Un beau morceau de bravoure en perspective...
Il souriait doucement en entrant dans la maison isolée.
Il savait qu'il vendrait cher sa peau.
Mais que deviendrait la brune ?...
Les soldats aviseraient de son sort... Il n'y pourrait plus rien.

Il avait éloigné le blond. Un bon p'tit gars. Rien d'un comte ! Mais du courage et de la franchise, il aimait ça. Alors valait mieux qu'il ne soit pas là quand ça saignerait. Pas la peine d'ajouter des morts...

Il s’approcha de Toinette et lui apporta un verre d'eau fraîche.
Il la réveilla avec une douceur que son aspect rude semblait lui interdire.
Elle but doucement.


Va y avoir du grabuge gamine. Des soldats vont venir. Je vais essayer de les retenir mais ils seront trop nombreux.
Toi... S'ils t'en laisse le temps faudra que tu dises que tu étais prisonnière. T'auras qu'à dire que c'est moi qui t'ai mise dans cet état... Je suis plus à ça près et au moins tu sauveras ta peau.

Il la regarda d'un air perspicace...

En tout cas... tu bouges pas hein ! T'es vraiment pas en état.

Alors, assis près d'elle il entreprit très calmement de nettoyer et d'aiguiser ses armes.
puis comme Toinette était entre deux eaux, il parla.


C'est dommage... J'ai vu de belle choses dans le monde. Mais souvent quand les hommes s'en mêlent... Ils pourrissent tout.
Je suis allé loin... Très loin vers l'est.
Avec les soldats. Pour le comte...
J'ai vu des hommes étranges, différents.
On a ouvert une voie commerciale.
Des caravanes immenses parcouraient des contrées désertes et transportaient des denrées incroyables. Mais celle qui attisait toutes les convoitises c'était la soie !
Et c'est ce que nous étions venus chercher.
Vous en avez déjà vu de la soie ?
C'est une étoffe merveilleuse... Vraiment... On la dirait magique...
Alors avec le comte on a fondé une alliance avec un seigneur de là bas.
Ses guerriers étaient des combattants sans égal.
C'est avec leur commandant que j'ai découvert une autre façon de manier l'épée. Ca m'a beaucoup servi crois moi gamine !
Et puis c'est là bas que je l'ai rencontrée... Au cours d'une escorte.
Une femme d'une beauté sans égal.
Une guerrière du royaume de Pologne. Elle dirigeait une troupe de soldat aguerris et poursuivait des brigands pour une histoire de couronne... Elle était comme moi... Bien loin de chez elle.
Et voilà...
Je l'ai aidée... Elle m'a donné un fils.
Et puis... Un jour elle est tombée malade.
Elle est partie très vite.
Pas normal.
Moi j'ai toujours pensé que c'était du poison...

Quand on est rentré. Le comte a envoyé d'autres homme pour escorter les convois. Il voulait que je reste près de lui. Alors je me suis chargé de la garde et j'ai élevé mon fils... Comme j'ai pu.
Les convois attiraient beaucoup de richesses... Et beaucoup de convoitise. J'avais bien du labeur.
Mais j'étais bien là-bas. C'était chez moi.
Et puis un jour on a reçu une lettre.
Notre associé avait des ennuis... Il nous demandait de l'aide. Et... Ca devait être grave pour qu'il en vienne à faire appel à nous. Ca voulait dire qu'il ne pouvait faire confiance à personne dans son entourage.
Alors il m'a envoyé... des milliers de mille à parcourir à cheval... Des mois de voyages. Par tous les temps. Parmi des soldats.
Des brigands, des batailles...
Je suis parti en laissant mon p'tit gars...
Il devait avoir huit ans.
Il a pas pleuré... Il a serré les dents.
J'le revois encore avec sa tignasse rousse.
Il voulait que je sois fier de lui.
...
Je l'ai jamais revu. Jamais...

Quand je suis revenu, la ville avait connu la guerre. Tout le monde, tous ceux que j'avais connu étaient morts. On m'a dit qu'il avait pris ma suite en grandissant. On m'a dit qu'il s'était battu avec courage. On m'a dit qu'il était mort...

Tu vois gamine... C'est la seule chose que je regretterait ici bas.
De pas lui avoir dit que j'étais fier de lui..

Le_capitaine
Le Capitaine se leva.
Il s'arnacha et s'arma.
Chacun de ses gestes était mesuré.
Quand il fut prêt, il sortit d'une sacoche qu'il portait sous ses vêtements un rouleau de parchemin vieilli ainsi qu'un médaillon et une petite boite de bois ouvragée.

Il les regarda longuement. Puis, comme si cela lui déchirait le cœur, il les posa sur la poitrine de Toinette.
Il rédigea alors un petit message qu'il posa au même endroit :




Mon épée s'appelle TianLong ce qui signifie dans la langue des chinois : Dragon du ciel. Elle m'a été remise par un grand seigneur qui était mon ami. Elle aurait du revenir à Mon fils Qui s'appelait Feijian...
Que celui qui la trouve sur mon cadavre s'en montre digne.
Gabriel Duval
Capitaine de la garde d'Epinal
Envers et contre tous !


Il soupira et enfin tourna la tête puis les talons. Il ferma solidement la porte de la maison qu'il barricada. Puis posant une chaise sur la table, il grimpa jusqu'à atteindre le toit de chaume qu'il perfora et au travers duquel il se hissa pour sortir par le toit.
En quelques bonds il fut sur le sol et se dirigea directement vers des fourrés épineux. DE là il les verrait arriver.
Il pourrait Les surprendre... Il vendrait cher sa peau !
Peu après les soldats arrivèrent à proximité de la cabane. Une troupe d'une vingtaine d'hommes environ. Il n'avait aucune chance. Sans compter qu'il pouvait y en avoir d'autres.
Quand les éclaireurs signalèrent la cabane à leur officier celui-ci la fit encercler.
Les hommes se rapprochèrent alors discrètement jusqu'à atteindre la maison de bois.
C'est l'instant que Choisit Le Capitaine pour bondir sur l'officier resté en retrait. Il s'était faufilé jusqu'à lui tandis qu'il était tout absorbé par la manœuvre de ses hommes.
Le Capitaine l'arracha de son cheval et l'officier tomba très lourdement sur le sol.
Il n'eut pas le temps de souffrir. Une dague enfoncée dans la poitrine au niveau du cœur, il rendit l'âme sur l'instant.

Aussitôt un sous officier resté à proximité se rua sur le Capitaine l'arme à la main.
Il fut saisi dans un mouvement tournant et projeté au loin. A ce moment, le Capitaine dégaina son épée. Une arme d'une très grande finesse très atypique : souple et fine, très différente des épées traditionnelles.
Un premier soldat ne vit qu'un éclaire avant de saluer la mort, un second s'écroula presque aussitôt. Un certain nombre de soldats se rapprochèrent rapidement et vinrent encercler le forcené qui, dès que l'un d'eux s'approchait l'embrochait littéralement en faisant rarement plus d'une passe d'arme. Son épée virevoltait et semblait partout à la fois. Ses déplacements étaient souples, rapides et imprévisibles. Par deux, par trois, les soldats ne parvenaient pas à s'approcher.
Il finissaient au mieux blessés lourdement et devaient alors battre en retraite.
Le reste de la troupe s'acharnait sur la porte de la cabane espérant y trouver quelque trésor caché sans doute. Mais la situation devenait critique. Le Capitaine commençait à fatiguer.
Sa respiration devenait saccadée, il ne pourrait pas soutenir ces assauts bien longtemps encore.

Les soldats l'avaient identifié pour l'homme qu'ils cherchaient depuis si longtemps. Ils avaient de nombreuses victimes à lui faire payer ! Ils ne faibliraient pas et ils savaient tous qu'ils finiraient par l'occire.

Le Capitaine toujours fier avait dans le regard une flamme mortelle que nul ne pouvait soutenir. Il se battrait jusqu'au bout mais déjà il attendait le coup qui lui ferait mettre un genou à terre... Plus d’échappatoire... Plus de ruse... Juste la mort qui attendait son tribut...
Et elle allait très bientôt être servie. Elle avait été patiente. Il ne regrettait rien.
Il n'avait rien à se reprocher, ayant toujours vécu en accord avec sa conscience. Il avait laissé tout ce qu'il avait de précieux sur la poitrine de Toinette hormis son épée.
Il avait vidé son cœur. Il partirait léger.
Le_capitaine
Le combat était par trop inégal,
Malgré tous ces efforts, malgré tout son talent, Gabriel ne pourrait tenir bien longtemps.
Instinctivement, il balayait sans cesse du regard la masse des assaillants.
Il put donc apercevoir l'archer qui avait bandé son instrument de mort.
Un réflexe salvateur, triste consolation, lui permit de se jeter à terre. Il entendit la flèche siffler au dessus de lui : ce n'est pas de là que viendrait la faucheuse !
Mais à terre il était perdu, il le savait...
Les soldat se ruèrent sur lui et il se débattit.





Cinq hommes... cinq anciens soldats. Aguerris, rompus à tous les combats, à toutes les extrémités, et dévoués. Totalement dévoués. Liés par des années de guerre, de sièges d'aventures.
Touts ayant maintes fois confié leur vie aux autres tous redevable tous absolument sûrs de la main et du bras de l'autre plus encore que du leur.

Dès qu'ils apprirent que le Capitaine restait à la cabane, ils n'hésitèrent pas une seconde : ils désobéir clairement et plutôt que de s'éparpiller, ils accoururent sur les lieux de la bataille.
Là, ils constatèrent que le combat allait bientôt s'achever. Il virent bien aussi à l'évidence qu'ils ne pourraient sans doute pas changer son issue.
Ils savaient qu'ils pouvaient encore partir.
Mais pourtant... Il plongèrent corps et âme dans la cohue et très vite ils dégagèrent leur chef des griffes des soldats.
Alors ils formèrent un cercle autour de lui.

Les soldats furent d'abord très surpris. Mais galvanisés par l'odeur entêtante de la victoire, ils se reprirent très vite et s’apprêtèrent à en découdre avec ces nouveaux arrivants...
Carabas
Le temps pressait à l'évidence.
La troupe recrutée par le comte se dirigeait aussi vite qu'elle le pouvait vers la forêt.
Aurèle devait attendre alors qu'il aurait voulu piquer le cheval et fondre sur le soldats mais seul... il ne ferait pas long feu !

Alors cela prit un certain temps... Et quand enfin ils arrivèrent sur les lieux, une sanglante bataille faisait rage.
un grand nombre de soldats, qui avaient reçu du renfort, gisaient déjà à terre.
Certains s'affairaient toujours autour de la porte barricadée de la masure.les autres ferraillaient avec Les guerriers dont la plupart souffraient de blessures plus ou moins profondes.

Alors les hommes frais s'élancèrent et la cohue fut indescriptible !
L'issue du combat fut longtemps incertaine et le sol était jonché de corps râlants et sanglants.
Cara aperçu Fei qui d'emblée s'était jeté là où les hommes étaient les plus menaçants...
Fleur frappait tant qu'elle pouvait et l'on tombait sous ses coups répétés.
Alors il s'élança lui-même à corps perdu dans la mêlée !

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Feijian
Fei se rua sur les soldats et très vite, au cœur de la mêlée il blessa plusieurs d’entre eux. Il était dans son élément, il était partout à la fois et son épée, insaisissable piquait à tout va.
A chacune de ces piqûres un home criait et le plus souvent il s’effondrait aussitôt. Il frappait là où les armures ne protégeaient pas les hommes. Le cou, l’aisselle, le bas des flancs… Il trouvait toujours une ouverture fatale.
Et puis il entendit Aurèle lui crier quelque chose. Il se tourna vers le comte qui se battait comme un beau diable et vit qu’il lui indiquait la cabane du doigt. Les soldats étaient sur le point d’entrer.
Fei ne voyait pas le problème Mais il entendit dans la cohue Aurèle crier ce nom : Toinette !
Alors il ne réfléchit pas plus, il se dégagea de ses opposants et bondit vers la maison de bois au moment où les soldats parvenaient enfin à enfoncer la porte.
Il en bouscula un, il saisit le bras d’un autre et le projeta contre un mur et il enfonça sa lame aux trois quart dans la gorge d’un troisième !

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Le_capitaine
Le Capitaine avait pu dans un premier temps grâce à l’arrivée de ses hommes puis grâce à l’intervention de ceux de Carabas, qui ressemblaient plus à des brigands qu’à une armée régulière, reprendre quelques forces.
Mais il avait été touché à la tête et du sang perlait de son arcade lui brouillant la vue.
Pourtant, il surveillait toujours la cabane.
Alors, lorsqu’il vit que des hommes entraient à l’intérieur, son sang ne fit qu’un tour !
Il rua tel un fauve sur les hommes attroupé et fendit tout ce qui se présentait devant lui.
Il arrivait avec l’avantage de sa rage et de la surprise. Les hommes tombèrent les uns après les autres…
Mais une fois pourtant, sa lame fut bloquée. C’était rare !
Il contourna l’obstacle et piqua de nouveau mais il vit devant ses yeux la lame de son adversaire qui volait vers lui. Il dut esquiver du corps et même bloquer l’arme menaçante.
Il y avait donc dans ce ramassis de bons à rien une lame digne de ce nom !
Mais il n’était pas temps de s’émerveiller. Il enroula de son arme autour de celle de son adversaire afin de la faire voler au loin. Alors il n’aurait qu’à frapper… La manœuvre ne ratait jamais.
Mais l’homme ne se laissa pas prendre aussi facilement.
Dès le mouvement de rotation entamé, il contra en tournant lui-même son épée dans l’autre sens.
Les deux lames alors telles des serpents tournoyèrent l’une autour de l’autre sans jamais se toucher.
Et puis l’homme rompit la danse et vint par une manœuvre audacieuse menacer la cuisse du Capitane qui baissa sa garde pour bloquer le coup mais ne trouva que le vide ! La feinte était brillante et réalisée de main de maître !
Mais le Capitaine n’était pas novice, il s’enroula sur lui-même laissant passer la lame qui pointait vers sa gorge et frappa quant à lui le flanc de son adversaire d’une pique puissante et précise. Si l’attaque avait atteint son but, elle aurait percé l’homme juste sous son pourpoint et se serait probablement enfoncée jusqu’à la garde, c’était un coup d’une fulgurance et d’une violence inouïe !
Mais là encore le jeune homme dû sentir le coup venir. Il repoussa la lame de sa main gauche gantée et malgré le cuir épais, un jet de sang apparut aussitôt.
Mais le jeune qui avait une chevelure qui semblait s’enflammer quand le soleil l’illuminait ne s’en trouva pas diminué… Il avait même échappé à un coup dévastateur et il le savait !
Il se lança alors dans une manœuvre particulièrement risquée. Il fonça sur son adversaire en brandissant son arme devant lui. Mais il au moment de frapper, il fit tourner l’arme dans sa main et la fit voler dans l’autre main afin de frapper là où on ne l’attendait pas.
Autour d’eux l’atmosphère a changé. On crie, on voudrait qu’ils s’arrêtent mais la réalité qui les entoure est embrumée. Ils sont bien trop absorbés par le combat qu’ils mènent.
Ils n’entendent pas… La blonde, le comte… Il lui semble juste que Toinette s’est redressé… Chaque chose en son temps. La moindre erreur sera fatale.
Le Capitaine le vit venir… La manœuvre fut pourtant exécutée très vite et parfaitement… Mais Gabriel connaissait cette botte. Il savait sans même penser, sans même réfléchir un instant que lorsque l’épée passerait d’une main à l’autre, l’adversaire serait dans l’incapacité de bloquer…
Sa lame comme toujours fut vive et précise. Elle plongea dans l’abdomen de son adversaire et ressortit aussitôt… Une frappe chirurgicale.
Le roux et son arme tombèrent au sol et tout s’arrêta…
Dans la pièce où les meubles étaient sans-dessus-dessous un grand silence se fit. Le Capitaine alors vit que la bataille avait cessée. Le temps semblait s’être arrêté.
Tous les regards se posaient sur lui et sa victime.
Quelque chose n’allait pas. Il passa sa manche sur son arcade pour épancher le sang qui coulait toujours sur son visage.
Autour de lui des figures horrifiée. Que se passait-il ? Qu’est-ce qui lui avait échappé ?
Il ne comprenait pas.
A ses pieds le roux se tenait le ventre recroquevillé sur lui-même.
Il pourrait l’achever mais… On respecte son adversaire. Surtout quand il s’est montré aussi vaillant.
Le blessé tâcha de se relever et là des cris dans la maison. Il ne fait rien pour l’en empêcher.
Une femme…
On accourt et lui, il a mal à la tête. Il sent qu’on le repousse, il ne résiste pas. Sa vue se brouille…
Et dans son esprit repassent les images du combat qu’il vient de livrer. Il y a quelque chose qui cloche… Il ne comprend pas. Il ferme les yeux.
Il voit son adversaire… Son visage… Ses yeux… Ses yeux surtout. Et son épée. Une épée qui virevolte. Une épée insaisissable. Une épée qui se meut comme douée de volonté. Une technique comme on n’en voit pas ici. Ça n’est pas possible !
Il tombe à genoux, épuisé, blessé et horrifié… Ses yeux… Il voit ses yeux… Et il les reconnait.
Il s’effondre submergé.
Alyx_
La bataille faisait rage en dehors quand la porte fut défoncée.
Toinette tourna la tête et vit les soldats entrer mais le capitaine arriva avec force.
Les soldats tombèrent les uns après les autres quand soudain elle put aperçevoir Feijian qui se mit a croiser le fer avec le capitaine.

Une montée d'adrénaline lui permit de se mettre à crier mais ses cris se perdaient dans la cohue.
Toinette essaya de se lever,il fallait arrêter ce combat!
La douleur se fit sentir au travers de tout son corps,la brune tomba,tendant sa main vers eux.
-Arrêtez!...Je vous...En supplie...

Fei s'effondre,Toinette se mit a hurler.
Dans la minute suivante,elle voit Carabas et Fleur entrer dans la cabane se penchant au dessus d'elle pour l'aider.
La brune les repousse en larmes.
-Le Capitaine...C'est...Le père ...De Feijian...
_________________
Fleur_de_songe
Il a fallut qu'elle mette une robe aujourd'hui!C'est pas malin!
Sans réfléchir...Comme souvent...Les actes d'abord,la réflexion après!...Elle fonce dans la bataille.
Frappant de toutes forces les assaillants.
Dès qu'elle le peut,la blondinette protège ses arrières contre le dos de Feijian ou d'Aurèle,au moins elle pouvait se consacrer entièrement à ses adversaires face à elle.

Soudain,Cara crie vers Feijian pour la cabane,Toinette est dedans!
Fleur détourne son regard vers la porte où les soldats essayent d'entrer.
Grave erreur...Un coup d'épée vient la blesser au niveau du haut de la cuisse.
Grave erreur pour elle mais grave erreur aussi pour l'homme.
La blondinette se tourne vers son agresseur lui plantant son épée dans le flanc,il tombe à genoux.
Fleur lui donne le coup de grâce sans regret,sans remord.

Des cris...Toinette!
Elle se fait un passage vers la cabane mais Feijian est déjà là entrain de se battre avec un homme.
La blondinette est impressionnée par ce combat.
Quand d'un seul coup,Fei tombe à genoux,il est touché.

Fleur est horrifiée,incapable de bouger,seul le hurlement de Toinette arrive a la faire avancer.

-Le Capitaine...C'est...Le père ...De Feijian...

La blondinette ouvre de grands yeux,plongeant son regard dans celui de Cara avant de se tourner vers les deux hommes à terre.

-Aurèle!Fais quelque chose!Je reste près de Toinette.

_________________
Feijian
Douleur atroce.

Nuit absolue.

Contact lourd avec le sol.

Et tout ce sang...


Que s'est-il passé ?

La porte... Protéger Toinette... Les soldats...
Et puis l'autre... Le vieux !
Il attaque....
Esquive, riposte.
Parade, contre.
Et sa lame qui l'enroule. Il ne faut pas se laisser faire ! Tourner dans l'autre sens !
Ca marche !
Attaque !
Parade, contre.
Bloque de la main...ça coupe ! ça saigne ! Ce n'est rien.
Il faut surprendre ! Feinte de corps, changer la main !
Hop !


Douleur atroce.

Nuit absolue.

Contact lourd avec le sol.

Et tout ce sang...

Et le froid de la lame qui entre et sort aussitôt.

Je connais cette lame !

C'est la nuit ?
Non, c'est la mort !
C'est fini...
Tant pis.




Laissez-moi !
Laissez-moi bon sang ! Laissez-moi !!!!
Je suis mort bon sang, c'est fini !

Pourquoi vous me laissez pas ?

Il se débat le roux, il veux qu'on le laisse crever.
Il a perdu.
Il est mort alors qu'on lui foute la paix !
Il crie !
Non... Il gueule.
Et sous sa main il sent le contact familier de sa lame...
Il va la brandir alors, une dernière fois !
Oui, c'est ça il va se battre si on le touche encore ! Il a trop mal.
Grand moulinet, on s'écarte on crie ! Il n'entend plus rien il a mal.

Mal... C'est attroce.
C'est insoutenable.

Il tourne pourtant. Il voit des ombres autour de lui.
Il pique, il coupe...
Mais il ne touche rien.
Et puis là bas ! La lumière !
Une main sur le ventre arrêter ce sang !
L'autre agitant l'épée magnifique, il court !

Il court !
Il s'est relevé et il court !
L'air frais du sous-bois a remplacé celui plus lourd de la cabane, il est dehors.
Les ombres qui s'agitent on disparu. Il s'arrête.
Les arbres tournent tout autour mais son regard embué se fixe sur l'épée.
Tu m'as trahi !
Tu m'as trahi !

Il lance l'épée au loin... Elle disparaît mais ça fait mal.
Chaque geste est une torture.
Il veut que ça s'arrête. Ne plus souffrir.

Personne ne m'a jamais vaincu...
Pourquoi ce vieux ?
Comment il a fait ?

Il connait cette lame !

Une fine lame.

C'est trop tard...
Tant pis...
C'est fini.
Les arbres tournent.
Il tend la main vers le ciel.
Mais ses genoux heurtent le sol.
Adieu...
Un visage lui sourit... Une femme très jeune... Très blonde.
Son regard vert est fait d'émeraudes étincelantes.
Elle lui sourit.

Fleur...

Il tend la main vers ce visage mais il disparaît !

Alors c'est fini...
Un remous glauque dans sa poitrine et voilà qu'il crache...
C'est du sang... beaucoup...





Et puis plus rien.

_________________
Carabas
Aurèle se jette sur Fei qui gît déjà sur le sol.
C'est trop tard ! Le roux c'est écroulé comme une masse.
Il est immobile, recroquevillé sur lui-même.
Le combat a été très court.
Personne n'a pu intervenir.
Les deux hommes bougeaient très vite, c'était... irréel.

Toinette hurle !
Fleur hurle !
Mais c'est trop tard !
Le guerrier est épuisé, il s'effondre plus qu'il s’assoit sur une chaise.
Et voilà Aurèle au chevet de Fei qui est inconscient.
Il tente de le tourner doucement, il veut voir la plaie.
Mais le roux résiste soudainement.
Il se débat.
Il y a beaucoup de sang.
Comment parvient-il à retrouver son épée ?
Il se met à effectuer de grands moulinets, Aurèle doit s'écarter. Le guerrier, ce Capitaine lui-même a un réflexe d'esquive.
Il en tombe de sa chaise !
Mais comment Fei parvient-il encore à se lever ?
Il délire, il court, il sort de la cabane !
Cara est surpris mais il s'élance derrière lui.
s'il ne l'arrête pas, on ne pourra plus rien faire pour lui.

Et le voilà qui parle aux arbres ! il jette son épée, il s'effondre.
Il est de nouveau inconscient.
Aurèle donne des ordres.
Il fait porter avec mille précautions le blessé à l'intérieur.
Il l'ausculte.
Fleur est là qui le regarde avec anxiété. Elle attend le verdict.

Toinette sur son lit les regardes aussi.

Aurèle prodigue quelques soins, il applique un onguent et arrête l'hémorragie.

Il est très sérieux, il ne dit rien. Il est concentré.
Tout le monde le regarde.
Alors, un fois fini, quand il ne peut plus rien faire et qu'il ne reste qu'à attendre, il se lève, il prend Fleur par le bras et sort avec elle.
Il ne veut pas qu'on l'entende...
elle s'arrête, elle veut savoir. Elle le regarde intensément, elle est presque menaçante.

Il hésite...


S'il s'en sort... c'est un miracle...
Je suis désolé.

_________________
Fleur_de_songe
Les deux hommes disparaissent de sa vue vers la forêt.
Fleur aide Toinette a se remettre sur son lit de fortune.
La brune ne dit plus rien,elle serre les dents.
La blondinette ne sait que dire,elle évite au mieux son regard quand soudain on amène Fei...
Le silence se fait pesant comme quand l'air qui se fait lourd avant un orage et que la nature se tait.

Fleur observe les gestes d'Aurèle ainsi que son air grave...Trop grave à son goût.
Il l'emmène dehors sans un mot,son coeur se serre...C'est mauvais signe...

S'il s'en sort... c'est un miracle...
Je suis désolé.


Ces mots résonnent dans sa tête,combien de secondes la blondinette reste ainsi sans bouger,fixant Aurèle telle une poupée de cire?

Enfin un clignement des yeux,Fleur pose ses mains sur les avant-bras de son époux,doucement pour ne pas flancher...Elle baisse la tête,elle déglutit difficilement,elle essaye de se reprendre...
Quand la blondinette relève son regard vers Aurèle,sa petite étoile a disparu laissant place à une tristesse et une douleur profondes.

Et là,au coin de ses yeux,sont entrain de naître des larmes...
Les larmes d'une femme qui ne veut pas perdre l'un des hommes qu'elle aime le plus sur cette terre.
Les larmes d'une femme qui supplie l'un des hommes qu'elle aime le plus sur cette terre de sauver Feijian.

Ses mains se resserrent un peu plus fort sur les bras d'Aurèle.
Les mots continuent de résonner dans son esprit,cette fois-ci,Fleur flanche.
Elle s'éloigne de quelques pas,prenant appui contre un des arbres.
Ces mots qui résonnent sans cesse lui donne la nausée,elle tombe à genoux,se mettant a hurler cette torture de ces mots qui n'arrête plus.
De ses poings,la blondinette frappe le sol de toutes ses forces.
Elle ne peut admettre que Feijian soit aussi mal en point.

_________________
Le_capitaine
Après le combat c'est la mort...
Le silence.
Le Capitaine se laisse tomber sur une chaise. Il est épuisé.
Quelque chose ne va pas... autour de lui, on s'agite, on crie, on pleure.
Mais lui, il n'y prête pas attention car quelque chose de plus accaparant le préoccupe.
Il repasse dans son esprit les images du combat...
Qui était cet homme qui lui a résisté ?
Ce n'étais pas un soldat... il n'avait pas l'uniforme.
Pourquoi l'a-t-il attaqué ?
Se serait-il trompé de cible ?
Il était avec les soldats... il entrait dans la cabane !
Il fallait bien l'arrêter !
La gamine...
Il ne comprend plus rien...

Quand tout à coup le mort se relève ! un coup d'épée dans le vide !
Le Capitaine esquive et sa chaise bascule...
Derniers soubresauts d'un mort en sursit...

On crie encore, il se relève...
Il va mourir plus loin... Ça arrive.
On voit de tout sur les champs de bataille.

Mais il y a quelque chose qui ne va pas !
Bon sang, qu'est-ce que c'est ?
Ce combat...
Déjà vu ces techniques. Déjà vu cette façon de bouger... ça lui parle !

Et puis... ce regard...
Ce regard...
Bientôt vient s'y superposer un autre regard... celui d'une femme.
Il connait ce regard. Il a changé bien sûr...
Mais c'est bien lui !
Le Capitaine se relève d'un bond !
Il est là devant lui : allongé à même le sol et le comte tente de le soigner.
Il est totalement inanimé et on devine à peine un léger souffle qui sort de sa bouche.
Il est ensanglanté.
Alors le guerrier s'agenouille.
Il pose ses mains sur la tête de Fei... La chevelure rousse flamboyante...
Les yeux bleu pâle mais intense.

Et ce visage...

Le Capitaine réalise... Avec horreur.
D'un coup, sa vie semble s'arrêter.
Il prend entre ses mains la tête de son fils et tente de la ranimer.
Rien ! Il ne bouge pas.

Il l'appelle !
Rien !
Dehors, le comte est sortit avec la blonde...
Elle hurle !
Et lui... Pour la deuxième fois de sa vie...
Il pleure.
La tête tombée sur la poitrine de son fils mourant.
Prostré.
Hébété.
Alyx_
Fleur,son ancienne amie,celle qui l'a trahi,l'aide a se remettre dans le lit.
Toinette ne veut pas lui parler,elle n'a rien a lui dire.
Biensûr,elle a dit à Carabas qu'elle pardonnait à la blonde mais là,l'avoir près d'elle,une seule envie lui vient à l'esprit,lui cracher au visage.
Elle n'en fera rien,il y a plus grave à cet instant.
Un père vient de blesser gravement son fils.

Les Morlieu sortent,le capitaine prend conscience de son erreur.
Des hurlements extérieurs,il ne faut pas être devin pour comprendre ce qui se passe.

Tant bien que mal ,Toinette se glisse hors de son couchage près de Gabriel et Feijian.
Un regard vers l'homme a qui elle s'est offerte corps et âme.
Il ne méritait pas cette issue.

Elle ne sait que trop bien que pendant un combat tout ce qui l'entoure n'existe plus.
Ses cris n'avaient servis a rien.
Elle aurait dû aller vers eux,s'interposer.
Sa faiblesse venait de détruire les retrouvailles d'un père avec son fils.

Toinette,le regard toujours posé sur Feijian,se met a parler de lui,évitant biensûr le sujet de la trahison.
Elle parle de ses capacités de soldat,de son caractère,de son regard,de son sourire,de sa personnalité...De tout ce qui fait Feijian.

Et puis,de nouveau,la brune se tait.
Rien de plus,rien de moins.
Elle ne sait pas remonter le moral aux gens.
D'ailleurs avec Gabriel cela ne servirait pas à grand chose.
Il est lui même un combattant,il connait la gravité des blessures.
Lui dire que ça va aller serait lui mentir.

Alors le silence est peut être ce qu'il y a de mieux pour le moment.
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