Carabas
Carabas organisait le campement de fortune et le tournées de garde, les patrouilles. On obéissait.
Cela paraissait une évidence.
On lui obéissait... Non parce que'il était le comte mais simplement parce que, lorsqu'il prenait la parole, lorsqu'il donnait un ordre, nul ne trouvait à y redire. Sa posture, son ton... on obéissait, c'était comme ça !
Quand tous furent en branle, quand il n'y avait plus qu'à attendre que tout fut en ordre, il se permit de revenir vers la rivière.
Il ne pouvait laisser Toinette dans un tel état d'esprit. Il se devait de lui parler encore. De trouver les mots qui pourraient lui redonner le gout de vivre. Il se sentait responsable de tout ce qui arrivait.
Il aurait voulu soigner son âme comme il avait soigné son corps.
Il arriva vers la rivière sans bruit.
un petite déclinaison du terrain la cachait encore à ses yeux mais déjà il entendait le clapotis de l'eau.
Il descendit de quelques pas.
Et il aperçut Fleur. A son grand étonnement, sa blonde épouse l'avait précédé. Elle avait quitté le chevet du guerrier pour rejoindre son ancienne amie...
Il fut alors tenté de l'approcher, de poser sur son épaule une main réconfortante.
En cet instant, il ne voyait que la femme de sa vie abattue... Perdue... Seule.
Il ne pensait plus seulement à la trahison, à Fei... Il allait mourir.
Il n'était plus temps de penser à une quelconque vengeance. Toute cette histoire était tragique.
Mais il ne mit pas son projet à exécution. En levant la tête vers le ruisseau, il aperçut Toinette.
La brune était à l'eau.
Elle était totalement dévêtue.
Carabas ne put détacher son regard de la vision qui s'offrait à lui.
Jamais encore il n'avait pu imaginer que cette femme put avoir tant de charme.
Sa froideur coutumière, ses vêtement sombres d'hommes.
Rien en elle n'avait jamais attiré son regard.
Elle était là. Une personne.
Asexuée.
Mais ce qu'il voyait maintenant le choquait presque.
Ce corps dévoilé sans pudeur et qui s'offrait sans le savoir à son regard indiscret...
Quand elle sortit de l'eau, il put l'admirer dans toute sa splendeur.
Déterminée, irritée manifestement, elle se dirigea vers Fleur et sembla la menacer du doigt.
Les deux femmes parlaient, il ne pouvait les entendre.
Mais toute son attention était entièrement captivée par la vision de ce corps svelte et farouche.
Cette peau si blanche qu'on aurait pu la croire baignée de lait.
cette poitrine fière dressée par le froid piquant de l'eau vive.
Cette toison noire qui dessinait une ligne sombre sur ça peau et qui retenait son regard plus surement qu'un aimant retient le fer.
Ses hanches douces et ses rondeurs fermes...
Quand elle se mit à se rhabiller, il la suivit encore un peu du regard puis s'éloigna.
Il était troublé.
Pensif.
Peu après, elle vint lui rapporter sa cape.
Il la prit sans rien dire.
Il ne la voyait plus comme avant...
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Cela paraissait une évidence.
On lui obéissait... Non parce que'il était le comte mais simplement parce que, lorsqu'il prenait la parole, lorsqu'il donnait un ordre, nul ne trouvait à y redire. Sa posture, son ton... on obéissait, c'était comme ça !
Quand tous furent en branle, quand il n'y avait plus qu'à attendre que tout fut en ordre, il se permit de revenir vers la rivière.
Il ne pouvait laisser Toinette dans un tel état d'esprit. Il se devait de lui parler encore. De trouver les mots qui pourraient lui redonner le gout de vivre. Il se sentait responsable de tout ce qui arrivait.
Il aurait voulu soigner son âme comme il avait soigné son corps.
Il arriva vers la rivière sans bruit.
un petite déclinaison du terrain la cachait encore à ses yeux mais déjà il entendait le clapotis de l'eau.
Il descendit de quelques pas.
Et il aperçut Fleur. A son grand étonnement, sa blonde épouse l'avait précédé. Elle avait quitté le chevet du guerrier pour rejoindre son ancienne amie...
Il fut alors tenté de l'approcher, de poser sur son épaule une main réconfortante.
En cet instant, il ne voyait que la femme de sa vie abattue... Perdue... Seule.
Il ne pensait plus seulement à la trahison, à Fei... Il allait mourir.
Il n'était plus temps de penser à une quelconque vengeance. Toute cette histoire était tragique.
Mais il ne mit pas son projet à exécution. En levant la tête vers le ruisseau, il aperçut Toinette.
La brune était à l'eau.
Elle était totalement dévêtue.
Carabas ne put détacher son regard de la vision qui s'offrait à lui.
Jamais encore il n'avait pu imaginer que cette femme put avoir tant de charme.
Sa froideur coutumière, ses vêtement sombres d'hommes.
Rien en elle n'avait jamais attiré son regard.
Elle était là. Une personne.
Asexuée.
Mais ce qu'il voyait maintenant le choquait presque.
Ce corps dévoilé sans pudeur et qui s'offrait sans le savoir à son regard indiscret...
Quand elle sortit de l'eau, il put l'admirer dans toute sa splendeur.
Déterminée, irritée manifestement, elle se dirigea vers Fleur et sembla la menacer du doigt.
Les deux femmes parlaient, il ne pouvait les entendre.
Mais toute son attention était entièrement captivée par la vision de ce corps svelte et farouche.
Cette peau si blanche qu'on aurait pu la croire baignée de lait.
cette poitrine fière dressée par le froid piquant de l'eau vive.
Cette toison noire qui dessinait une ligne sombre sur ça peau et qui retenait son regard plus surement qu'un aimant retient le fer.
Ses hanches douces et ses rondeurs fermes...
Quand elle se mit à se rhabiller, il la suivit encore un peu du regard puis s'éloigna.
Il était troublé.
Pensif.
Peu après, elle vint lui rapporter sa cape.
Il la prit sans rien dire.
Il ne la voyait plus comme avant...
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