Le_capitaine
Le Capitaine était perdu. Assis dans un coin de la pièce il avait les yeux dans le vide.
Autour de lui il avait laissé tout le monde s'agiter.
Lui qui donnait des ordres depuis si longtemps. Il ne disait plus rien.
Retrouver son fils... Et le perdre aussitôt.
Le choc était trop violent.
Alors, quand la blonde qui ne lâchait pas son fils vint le voir, il se contenta de plonger son regard autoritaire dans le sien et de l'écouter en fronçant les sourcils.
Il apprit toute leur histoire. Leur rencontre, le siège d'Epinal. La fin tragique du jeune seigneur et l'errance...
Il écoutait avec une grande attention ayant presque du mal à croire ce qu'il entendait.
Mais cette histoire corroborait beaucoup de choses qu'il avait vues et entendues depuis son retour d'Asie.
Et il s'en voulait.
Il s'en voulait d'être parti. D'avoir laissé son petit bonhomme. De l'avoir abandonné...
Quand elle eut fini, la blonde paraissait gênée.
Le vieil ours le va vers son visage doux une de ses mains rugueuses. Il la posa sur sa joue. Puis sans rien dire, il la tira doucement vers lui.
il la serra alors dans ses bras.
Il se dégageait toujours de sa personne une grande force et une grande assurance.
Il était fort encore. Un torse puissant, et une allure martiale.
Puis, relâchant la jeune femme il remarqua son regard... Un regard comme il n'en avait jamais vu. Une force dans les yeux...
Il la regarda attentivement. Personne ne savait jamais ce qu'il pensait.
Il posa ses deux mains sur les joues de la blonde et fronçant à nouveau les sourcils il lui parla d'une voix puissante et douce à la fois.
Petite... Tu es ma fille maintenant. Je croyais l'avoir perdu depuis longtemps...
C'était vraiment un bon petit.
Et sa mère... Elle venait du nord... Elle était belle tu sais...
Il soupira un instant.
Puis son regard se porta sur le ventre de la blonde qui s'arrondissait visiblement.
Demande ce que tu veux petite. Je serai toujours là pour toi et...
Puis il se leva et vint se pencher sur son fils qui restait toujours immobile plus mort que vivant.
Il l'embrassa sur le front et sortit prendre un peu l'air.
Autour de lui il avait laissé tout le monde s'agiter.
Lui qui donnait des ordres depuis si longtemps. Il ne disait plus rien.
Retrouver son fils... Et le perdre aussitôt.
Le choc était trop violent.
Alors, quand la blonde qui ne lâchait pas son fils vint le voir, il se contenta de plonger son regard autoritaire dans le sien et de l'écouter en fronçant les sourcils.
Il apprit toute leur histoire. Leur rencontre, le siège d'Epinal. La fin tragique du jeune seigneur et l'errance...
Il écoutait avec une grande attention ayant presque du mal à croire ce qu'il entendait.
Mais cette histoire corroborait beaucoup de choses qu'il avait vues et entendues depuis son retour d'Asie.
Et il s'en voulait.
Il s'en voulait d'être parti. D'avoir laissé son petit bonhomme. De l'avoir abandonné...
Quand elle eut fini, la blonde paraissait gênée.
Le vieil ours le va vers son visage doux une de ses mains rugueuses. Il la posa sur sa joue. Puis sans rien dire, il la tira doucement vers lui.
il la serra alors dans ses bras.
Il se dégageait toujours de sa personne une grande force et une grande assurance.
Il était fort encore. Un torse puissant, et une allure martiale.
Puis, relâchant la jeune femme il remarqua son regard... Un regard comme il n'en avait jamais vu. Une force dans les yeux...
Il la regarda attentivement. Personne ne savait jamais ce qu'il pensait.
Il posa ses deux mains sur les joues de la blonde et fronçant à nouveau les sourcils il lui parla d'une voix puissante et douce à la fois.
Petite... Tu es ma fille maintenant. Je croyais l'avoir perdu depuis longtemps...
C'était vraiment un bon petit.
Et sa mère... Elle venait du nord... Elle était belle tu sais...
Il soupira un instant.
Puis son regard se porta sur le ventre de la blonde qui s'arrondissait visiblement.
Demande ce que tu veux petite. Je serai toujours là pour toi et...
Puis il se leva et vint se pencher sur son fils qui restait toujours immobile plus mort que vivant.
Il l'embrassa sur le front et sortit prendre un peu l'air.