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[RP]Eux,Elle

Fleur_de_songe
Fleur ne peut lui résister,leurs corps s'appellent,s'attirent.
Elle succombe à ses caresses dans un soupir de plaisir.

Comment avait-elle pu oublier qu'ils étaient aussi complémentaires?
Pourtant c'est une évidence.

Le jeune couple se trouve, se retrouve,se découvre,se redécouvre...
Le plaisir des sens est en ébullition.

Le temps s'arrête,ils s'aiment comme des amants.
Fleur s'offre à lui sans retenue.
Dans la chambre,seul des soupirs et gémissements peuvent s'entendre.

Ses mains caressent son corps.
Ses yeux expriment cette envie.
Son corps,l'excitation.

Le temps reprend quand dans un cri de plaisir étouffé,Fleur s'abandonne entièrement à son époux.

Les regards se croisent.
La blondinette lui sourit,lui murmurant un je t'aime.
Elle le garde contre elle...En elle.
S'endormant avec le sourire aux lèvres.

_________________
Augustine_
Dans une autre partie du manoir,Augustine était dans sa chambre.
La jeune femme était brune aux yeux bleus,pas très grande mais d'un maintien qui ferait pâlir certaines Duchesses .
Sa beauté n'était pas en reste.

Son époux avait disparu du jour au lendemain,sans aucune trace.

Son caractère était doux et timide,elle rougissait très facilement surtout quand le Comte de Morlieu posait son regard sur elle.
Dès le premier jour où elle avait franchi la porte,Augustine avait eu un élan de coeur.
Pourtant,il semblait bien triste face à la maladie de sa femme et à ce qu'elle lui avait fait.

La nourrice s'observa dans le petit miroir .
Que pouvait-il trouver de plus à son épouse qu'à elle?
Elle,au moins lui serait fidèle,lui donnerait l'amour qu'il mérite!

Un soupir...

- Je n'ai pas le charisme,ni le regard aussi assuré que Dame Fleur mais je vaux tout autant qu'elle...Je crois...

Augustine se rappela sa rencontre avec la Dame,son regard vert foudroyant sur elle.

Tout en se glissant dans son lit,la nourrice pensa a comment attirer l'attention du Comte sur elle.
Il devait bien y avoir une solution.
Carabas
Un et nu c’est même
Et nu et nue
Comme un et un font deux
Font un quand ils s’aiment.
J. Prévert



Carabas caressait Fleur dans son intimité. Il sentait que tout le corps de la jeune femme, se mettait en mouvement au contact de ses doigts. Il adorait la sentir là, vibrante et offerte, il adorait faire corps avec elle, la guider vers un plaisir toujours plus intense plus profond.

Quand sa respiration prenait un élan plus fort, il ressentait lui-même une grande excitation.

Alors ses caresses se faisaient plus profondes, plus douces et plus intimes.
Et puis, quand les gémissements de la jeune femme devenaient des suppliques, quand il n’y tenait plus lui-même, il cessait de la caresser…
Il venait sur elle, elle l’accueillait, offerte, désireuse et avide même.

Le même désir, la même envie les liait. Leur corps s’épousait, leur souffle se mêlait. Bientôt ils se confondaient, bientôt l’un avec l’autre, l’un en l’autre…

Accordant le doux va et vient de leur bassin. Se saisissant l’un de l’autre, s’entraînant, se guidant…

Et puis le temps semblait s’oublier.

Aurèle, Fleur…

Comme si rien d’autre n’avait jamais existé.
Au paroxysme de leur plaisir… Des soupirs, des mots chuchotés. Une délivrance. Un bonheur sans limite.
Ils s’endorment ainsi encore liés, encore unis.




Le matin les trouvera enlacés. Le jour les trouvera amoureux.
Un jour de renouveau, un matin de départ.
Carabas fixera le début de leur voyage pour l’après-midi même. A quoi bon attendre encore ? A quoi bon rester ici ?
Ils vont faire route vers Montélimar, c’est décidé. Et après ?
Après, on verra.
Il n’y a qu’une chose à ses yeux importante : prolonger cette nuit aussi longtemps que possible…
Fleur_de_songe
Un rayon de soleil pénétre dans la chambre,réveillant Fleur.
Son premier regard est pour son époux,il dort encore.
Du bout des lèvres ,elle dépose un tendre baiser sur son nez.

-Bonjour mon Amour...

Quelqu'un frappe à la porte,Fleur remonte les draps sur sa poitrine.

-Entrez!

-Bonjour!Bonjour les amoureux!

La blondinette ouvre de grands yeux avant de froncer les sourcils.

-Mais...Mamaaaan!
Na mais...Qu'est ce que tu viens faire ici?!!!


Célia s'assoit sur le bord du lit.

-Et bien quoi?Je ne fais rien de mal,en plus j'ai frappé avant de rentrer!

-C'est pas le problème!...Imagine qu'on aurait été....Euh...Non,oubli!
Bon,tu veux quoi?


-Voyons,ma chérie,je sais ce que c'est!Je me doute que vous ne faites pas du tricot.
N'est ce pas Aurèle!


-Mamaaaan!Rhooo!

-D'accord!D'accord!...Je voulais être sûre que l'on part aujourd'hui.
Je dois prendre des dernières dispositions avant.


-Tu vois ça avec Aurèle à la table du petit déjeuner...Maintenant,merci de nous laisser!

-Très bien!...Ah et aussi,Isil est réveillée,elle a été nourrit et vous attend dans la salle avec Augustine.

Célia s'en va aussi vite qu'elle était apparue.
Fleur se tourne vers son époux.

-Suis désolée mon Coeur...Tu sais,tu peux encore refuser qu'ils viennent avec nous,hein!
Je ne t'en voudrais pas.

_________________
Carabas
Carabas s’éveilla quand on frappa à la porte, Célia entra… Il l’écouta amusé.

Non il ne voulait pas partir sans eux. Il se sentait faire partie d’une famille. Cela le touchait profondément. La douceur et la sagesse d’Adénor, son regard ferme et juste, l’emportement affectueux de Célia, sa tendresse rugueuse, imperturbable. Et Fleur… qui semblait chez elle, qui semblait gênée et soulagée à la fois, qui semblait en confiance.

Isil les rassemblait tous. Elle avait ce pouvoir de les réunir autour de son sourire autour de ses besoins.

Ils en étaient tous amoureux.

Carabas n’avait jamais connu ce sentiment d’appartenance à un groupe.
Il aimait les sentir là tout autour, attentifs, regardants, sensibles.
Il n’en ressentait aucune gêne mais plutôt un renforcement de son ego. L’idée qu’il était important pour d’autres yeux que les siens propres, l’idée qu’il faisait partie d’un clan.

Alors, quand elle sortit, il se leva tranquillement, il s’habilla.
Il s’approcha de Fleur et l’embrassa tendrement.


Aujourd’hui nous partons !
Un voyage de plus ! Mais pas comme les autres… Un voyage en famille !


Carabas sortit de la pièce tandis que Fleur se préparait.
Il avait le cœur léger. Il se prenait à rêver : sourire aux lèvres, et lumière dans les yeux.

Il avait envie de retrouver sa fille. Il la chercha et la trouva dans les bras de sa nourrice. La femme lui tournait le dos, elle était assise mais elle l’entendit arriver.

Elle donnait le sein à la petite fille qui buvait tant qu’elle pouvait.
Augustine tourna la tête et sourit à la vue du jeune homme.
Carabas se sentit un peu gêné… Il ne savait s’il devait sortir ou s’il pouvait rester.
Mais, Isil étant repue, la nourrice la laissa aller sur le sol. La petite fille avait de plus en plus envie de se promener par ses propres moyens.
Quand elle aperçut son père, elle fila vers lui à quatre pattes le sourire aux lèvres.

Carabas se pencha et lui tendit les bras.

Quand il se redressa, portant la petite dans ses mains, il aperçut Augustine qui le fixait étrangement.
Mais le plus étonnant était qu’en se tournant vers lui, elle n’avait pas remis sa robe correctement. Sa poitrine était là comme une provocation, étalée au regard du jeune homme…
Augustine_
Le fixant ,Augustine remit les liens de sa robe correctement sur sa blanche poitrine généreuse,dans des gestes sensuels ,emplis d'une certaine douceur.
La nourrice baissa les yeux,comme gênée,ses joues prirent une teinte rosée.

-Monsieur Le Comte.
Je voulais vous remercier de me laisser venir avec vous ainsi que ma fille.


Elle s'approcha de lui,son coeur battait fort à cet instant.
Depuis la disparition de son mari,Augustine n'avait jamais connu d'autres hommes,prenant soin d'elle quand même,elle avait une peau fine et très blanche,d'une douceur incroyable.

La nourrice posa délicatement la main sur celle de Carabas,prenant appui sur lui pour se mettre sur la pointe des pieds,elle vint lui déposer un doux baiser de ses lèvres charnues et rouges comme les cerises sur le coin de ses lèvres.
Sa poitrine sous son chemisier effleura le bras du Comte avec sensualité non pas provoquante mais presque innocement.

Augustine était de ces femmes que leurs corps parlaient pour elles sans effort,naturellement et avec grâce sans vulgarité.

Carabas
Carabas ne put s’empêcher de regarder la femme qui dans toute sa splendeur offrait à sa vue sa poitrine charnue.

La femme était belle. Elle l’était plus encore qu’on ne saurait le dire. Un visage fin, sans malice. Un corps élancé, des formes généreuses. Un charme discret se dégageait de toute sa personne. Elle baissait les yeux.

Humble et reconnaissante, elle baissait les yeux quand on lui parlait.
Carabas n’aimait pas cette humilité qu’il trouvait humiliante, plusieurs fois, quand elle contemplait le sol lorsqu’il lui parlait, il avait relevé son visage et avait plongé ses yeux dans les siens.
Pour lui, tous les hommes se valaient. Il ne supportait pas que l’on profite de son pouvoir, de son prestige, de son argent, de son éducation pour dominer son prochain. Alors, quand elle baissait les yeux, il les lui faisait relever.

Il n’y avait aucune arrière-pensée dans son geste, aucune malveillance, aucune convoitise. Il la respectait voilà tout.

Elle, petite gens, née de rien et n’ayant point d’avenir, point d’ambition, point de richesse. Elle avait peut-être cru que sa façon de la regarder avait un tout autre sens. Elle s’était peut-être prise à rêver… Une autre vie, une autre fin… Un avenir pour son enfant.

Carabas était surement très beau. Avenant, cultivé, intelligeant et adroit. Héritier des Morlieu, il pouvait jouir d’une petite fortune. Il était jeune et peu de femmes auraient pu le trouver disgracieux.

Pourquoi pas ?

Peut-être avait-elle envie ? Peut-être la solitude lui pesait-elle ? Peut-être avait-elle l’habitude d’aller avec des hommes ? Non… Elle ne ressemblait pas à une fille de joie. Trop de fierté, trop de douceur.

Carabas baissa les yeux, il ne voulait pas qu’elle le sente la regarder ainsi. Sa poitrine découverte attirait pourtant son attention. Même les gesticulations d’Isil qui voulait redescendre ne suffisaient pas à l’en détourner. Il sentait qu’elle approchait. Il reposa Isil. Puis, ne sachant où regarder, il fallut bien qu’il leva à nouveau les yeux sur elle.

Qu’allait-il faire quand il croiserait encore son sein blanc… si blanc.
Il fut rassuré quand il vit qu’elle avait rattaché son chemisier. Peut-être après tout cela n’était-il qu’un accident…

Il était entré sans prévenir. Il l’avait surprise, elle n’avait pas eu le temps de se revêtir convenablement.

Quand il se redressa, elle était tout près. Elle le remercia de l’emmener…
Elle l’embrassa… Pas sur la joue non… Maladresse ? Pas sur les lèvres… Là, au coin de la bouche… Il n’eut pas le temps de réagir, il ne s’attendait pas. Quand elle l’effleura du bout des lèvres, il sentit son parfum doux, il sentit la fraicheur de son visage.

Mais plus que tout, quand elle se hissa à sa hauteur, il put sentir contre lui sa poitrine gonflée qui venait doucement s’écraser. Il pouvait ressentir la flèche de son têton qui frottait sous le tissu. Il avait l’impression qu’ils étaient nus tant la pression lui semblait intense.

Ce ne fut qu’un instant…

Rien qu’une infime seconde perdu dans l’infini des temps.
Elle sortit laissant là Carabas, incertain, troublé…


Il fallait partir…
Un peu de cheval au grand air lui remettrait les idées en place !
--Celia.
Au détour d'un couloir,Célia vit Augustine sortir de la salle,elle semblait troublée,rouge comme une pivoine.
A sa suite,Carabas sortait lui aussi mais prenant l'autre côté avec Isil dans les bras,pareil il semblait troublé.
Que s'était il passé?Pour Célia,il n'y avait aucn doute,il s'était passé quelque chose.
En parler à Adénor?Non,il allait dire qu'elle se mettait de fausses idées en tête.
A Fleur?Houlà!Non!Surtout pas!Connaissant sa fille,elle allait foncer dans les plumes d'Augustine et Aurèle allait en prendre plein son grade!

Alors a qui?
Et sans réfléchir,elle se posta devant le jeune homme,son regard posait sur lui voulait tout dire.

-Tout va bien Aurèle?
Vous avez l'air troublé...Un souci?
Cela ne me regarde nullement mais vous savez ce que vous pouvez perdre mais savez vous ce que vous allez gagner?
Est ce que cela vaut vraiment le coup?
J'dis ça...J'dis rien!


Célia prit Isil dans ses bras.

-Je vous laisse faire ce que vous avez a faire,je vais préparer la petite pour le voyage.

Et tout en s'éloignant.

-Ne vous inquiétez pas,je ne dirais rien à Fleur...Je n'ai rien vu.
Carabas
Carabas, portant la petite Isil dans ses bras croisa Célia au sortir de sa rencontre troublante avec augustine.
Sa belle mère le tança vertement !
Elle imaginait qu'il s'était passé quelque chose entre lui et la nourrice !
Le jeune homme n'avait rien à se repporcher, il trouva la situation finalement cocasse !
Il ne put s'empêcher de rire aux menaces de Célia.


Dame Célia ! Mais qu'allez-vous vous imaginer là !
Augustine donnait le sein à Isil quand je suis arrivé... Voilà... vous savez, c'est gênant comme situation.

Carabas souriait de toutes ces dents, son sourire sans équivoque, son sourire franc.

Célia partant préparer Isil, il n'avait plus quant à lui qu'à porter leurs bagages dans le chariot.
Voyager en chariot !
Cela lui semblait si incongru...
C'était cela sans doute... être responsable.
Il devrait s'y habituer sans doute.
Mais question discretion... on faisait mieux !


Avant de donner le signal du départ, il alla voir Marie la géante.
La guerrière était prète à en découdre, elle ne quiterait pas isil des yeux durant tout le voyage.
Carabas lui fit ses dernières recommandations.
Il alla ensuite retrouver sa Fleur pour emporter leurs bagages.
Fleur_de_songe
Appuyée contre la fenêtre de la chambre,Fleur regarde les préparations du chariot.
Son esprit vagabonde dans ses souvenirs.
Le Comte,la Dame Blanche...Tant de batailles pour protèger Isil,tant de morts pour une petite fille sans défense.
Elle voit Marie qui se dirige vers la rue de son pas qui est très loin d'être féminin.
La blondinette lui doit beaucoup,cette femme a défendu bec et ongle sa fille.

Un soupir,quand le souvenir de Soeur Marie-Caroline lui revient en mémoire.
Qui est donc ce mystérieux homme ?Pourquoi avoir mit ce médaillon a Isil?Pourquoi avoir prit le calice ?
Il fallait son bébé pour que cela fonctionne...

Des rires d'enfant lui fait tourner le regard,une petite fille brune court dans l'allée,pas encore très sûre de ses pas.
Fleur sourit.
Cela doit être Agnès,la fille de la nourrice.

La porte s'ouvre,laissant apparaitre Aurèle.
La blondinette lui sourit.

-Les bagages sont prêts...

Fleur attache ses cheveux en chignon désordonné,de petites mèches rebelles s'en échappent comme si elles ne voulaient pas être prisonnières.
S'abaissant au niveau du lit,elle en tire son épée qu'elle met à sa taille avant de mettre sa cape.
Dans sa botte droite,elle y enfile une fine dague.

Un regard vers son époux.
Ses yeux expriment la détermination.
Petit clin d'oeil accompagné d'un sourire.

-On n'est jamais trop prudent.

_________________
Carabas
Carabas regardait son épouse avec une rande intensité. Cahque geste, chaque petit détail de son anatomie... Il adorait sa façon d'être et ne se lassait jamais de l'observer.
en la regardant s'apprêter, il constata combien elle s'était remise de sa maladie. Il la retrouvait alerte et dynamique. Ses yeux brillaient et la petite étoile dardait ses feux sans fléchir !

Il la prit par la taille et l'entrainant dans une rotation osée, il l'embrassa tendrement.
Puis, la laissant là finir ses préparatifs, il emporta les bagages vers le chariot qui les attendait.

tout le monde arrivait... Il chargea tout ce qu'on emportait.... Des montagnes à ses yeux...
Augustine prit place avec Isil. Il dut l'aider à monter... Pour sûr, ce n'était pas une guerrière ! Délicate, fragile...
Célia elle monta sans aide. Adénor lui montait un beau cheval.
Ils étaient prèts.

Marie arriva, elle même sur un grand cheval et anonça qu'il fallait y aller...
On partit donc. Le petit convoi s'ébranla et pris le chemin qui devrait le mener à Montélimar.
Une véritable expédition ! Carabas avait l'impression d'être retourné dans l'armée. Sauf que cette fois-ci, il était là de son plein gré et très vigilant à tout ce qui se passait autour de lui.
Fleur_de_songe
Une fois prête,Fleur va saluer Marie-Edith et Marie-Caroline.

-Merci pour tout,profitez bien de cette demeure,si vous avez besoin de quoique se soit,n'hésitez pas.

Elle fit une bise à chacune avant de monter sur son destrier noir.
Au trot,la blonde approche du convoi,s'arrêtant à la hauteur d'Augustine.

-Prenez soin d'Isil pendant ce voyage,si il lui arrive quoique se soit je vous en tiendrais responsable.

-Fleur,sois plus aimable avec elle,s'il te plait!

-Eh c'est ma fille,je fais ce que je veux.

Fleur se penche vers la nourrice,lui murmurant à l'oreille.

-Et puis...Cessez de tourner autour de mon époux sinon il vous en cuira...Est-ce assez clair?

-Mais...Dame,je....

La blondinette hausse un sourcil.

-Est-ce clair?

-Oui...

Fleur donne un léger coup de talon à son cheval qui part immédiatement au trot jusqu'à Aurèle,Adénor et Marie.
Elle leur sourit.
Le départ est donné,Chinon s'éloigne.

Le chemin se fait s'en encombre pour la première étape,Marie est aux aguets.
Aurèle fait des allers-retours entre le charriot et le groupe de cavaliers.
Adénor reste près de sa fille.
Le soir commence a tomber,il est temps de s'arrêter au milieu de nulle part.
Aucun souci pour la famille de Fleur et pour Marie mais Augustine n'a pas l'air d'être rassuré.
La blondinette pose pied à terre,elle va la voir,prenant Isil dans ses bras.

-Détendez-vous...Vous ne risquez rien...Le seul risque ici,c'est moi.

Fleur s'agenouille,Agnès la regarde avec de grands yeux,elle lui parle d'une voix plus douce.

-Tu ne crains rien ma chérie,ta maman veille sur toi,il n'y a aucun danger...

-Fleur...Je peux te parler.

Sa mère l'attire plus loin.

-Maintenant ça suffit avec Augustine,tu vas la laisser tranquille!C'est une brave fille...T'as compris?!

-Je n'aime pas sa façon de regarder Aurèle,je me méfie.

-Et bien comme ça ,tu vois l'effet que ça fait!

-Ahahah...Très drôle maman...

Fleur retourne près du feu qu'Adénor a allumé,posant Isil par terre,elle déplie la couverture pour s'installer avec sa fille.

_________________
Augustine_
La jeune femme en venait a avoir peur de Fleur.
Elle ne savait plus comment faire avec elle.
Célia avait essayé de la rassurer en lui disant que sa fille n'était pas méchante,qu'elle avait juste un caractère assez fort.
Mais quand la blonde posait ses yeux dans les siens,elle sentait bien que ce n'était pas juste un fort caractère.

Durant le voyage,Augustine tenait Isil qui s'agitait,la petite ne tenait pas en place.
Le chariot avançait à bonne allure.
La nourrice regardait le paysage avec des yeux d'enfant,jamais elle n'avait quitté Chinon.
Le Comte venait régulièrement près d'elles,s'assurant que tout allé bien,à ces moments là,le coeur de la jeune femme se mettait a battre très fort dans sa poitrine.
Elle n'osait le regarder de peur que Fleur ne croise son regard.

Première étape,le soleil s'effaçait à l'horizon.
Augustine regarda autour d'elle,inquiète,il n'y avait rien,seul un bosquet.

Dame Fleur lui prit Isil,elle porta ses yeux verts dans les siens,la foudroyant à nouveau.
Célia lui sauva une fois de plus la mise.
Alors la nourrice en profita pour jeter un oeil vers Aurèle,il se tenait non loin du feu de camp avec Marie et Adénor.
Elle le trouvait beau,il avait du charisme et...Oui,Augustine était tombée amoureuse de lui.

Elle vit son épouse s'installait sur une couverture avec leur fille.
La nourrice ne pouvait le nier,c'était une belle femme,elle aurait aimé avoir son assurance,son caractère,on aurait dit que Fleur n'avait peur de rien.
Célia la sortie de ses pensées.

-Il y a une rivière un peu plus loin dans le bosquet ,si tu veux te rafraichir.

Augustine la remercia et emmena Agnès avec elle.
Une fois à la rivière ,la fillette trouva une petite grenouille,ce qui absorba toute son attention.
La nourrice se mit à genoux sur la rive,trempant ses mains dans l'eau avant de les déposer sur son visage et sur sa nuque pour se rafraichir.

A un moment,elle fut prise d'un fol espoir.
Peut-être que le Comte allait venir si il l'avait vu s'éloigner?
Peut-être qu'ils pourraient parler ou échanger quelques mots?
Et pourquoi pas des sourires,des regards...

Tout en se contemplant dans le miroir de l'eau ,elle rêvassa,s'imaginant contre Aurèle,leurs lèvres se frôlant.
Un soupir...

-Petite sotte...Jamais cela n'arrivera...

Carabas
Le voyage semblait se dérouler sans heurts.
Carabas faisait la navette entre les cavalier et le chariot.
Il prenait des nouvelles des voyageuses et s'enquerait de leur état.
Augustine semblait à la fois émerveillée et apeurée. Elle n'avait jamais voyagé. Et elle vivait assez mal les cahots du chariot sur les chemins accidentés.

La jeune femme baissait les yeux quand elle le voyait. Carabas prenait ce comportement pour de la timidité. Il se disait que cette nouvelle vie l'impressionnait. Et cela le gênait un peu parce qu'il n'aimait pas se sentir supérieur, lui qui avait passé son existence à rejeter la noblesse, il vivait mal la déférence de la jeune nourrice. Alors, malgré lui sans doute, il avait envie qu'elle se détende, et c'est pour cette raison qu'il tâchait d'être gentil avec elle, prévenant.

Pendant le voyage, il lui apportait de temps en temps des baies, des fruits qu'il trouvait sur le chemin pour adoucir son vaoyage.
Elle prenait grand soin d'Isil et pour le jeune homme c'était essentiel.

Fleur quant à elle semblait en pleine forme. Carabas adorait la voir cevaucher, fière et farouche. elle était magnifique. Dehors, en pleine action, elle prenait toute sa dimension. Toute sa force.

Il chevauchait à ses côtés. Parfois, ils échangeaient des regards complices.
Ils se connaissaient, ils savaient ce que pensait l'autre.
Ils décidaient de la route à prendre sans même se parler.
Leur épreuves les avaient peut-être rapprochés.
Il se rendait bien compte par ailleurs que son épouse montrait de l'agressivité envers la nourrice. Mais il pensait qu'elle s'inquiétait pour Isil.

Quand ils firent étape, il alla retrouver Fleur et Isil. Sur une couverture elles étaient installées.
Fleur jouait avec la petite fille qui riait aux éclats.
Alors, il s'assit près d'elles et entra dans leur jeu. Isil le poussait et il faisait mine de basculer en arrière en poussant un cri ce qui faisait hurler de rire la petite fille.
Il jouèrent ainsi un bon moment.
Puis quand la petite finit par se calmer et jouer avec une poupée de tissus,
Les deux époux s'enlacèrent tendrement.
Cara adorait ces moment où Fleur s'abandonnait un peu contre lui. Sa tête contre son épaule.
Et puis... il eut un regard autour de lui...
Il fronça les sourcils. Quelque chose n'allait pas...


Fleur... Sais-tu où est Augustine ?

Sans attendre la réponse, il se redressa puis se leva.
Il fit le tour du campement de fortune et ne la voyant toujours pas, il s'éloigna un peu.
Il finit par arriver près de la rivière.
Là, il apperçut la jeune femme agenouillée au bord de l'eau.
Il cru d'abord qu'elle était mal. Mais il se rendit vite compte qu'elle était pensive... absorbée par la contemplation de l'eau.

Alors, il n'osa pas la déranger... Il l'observa un instant.
Ses cheveux de jais lui coulaient sur les tempes.
Elle était si différente de Fleur... Mais il se rendit compte pôur la première fois qu'elle était... très belle. Une beauté discrète. douce, envoutante.
Une beauté qui une fois révélée ne pouvait plus se cacher.
Alors... sensible à ce spectacle, Carabas resta là un peu en retrait. Il l'observa. Il la regara avec douceur, ne pouvant détacher son regard du spectacle charmant qu'elle offrait malgré elle.
A quoi pouvait-elle donc penser ?
Augustine_
Augustine regarda derrière elle pour observer sa fille et voyant le Comte,elle se leva précipitamment,frottant sa jupe pour remettre les plis correctement.

-Oh...Mon Sieur le Comte...Veuillez bien m'excuser,je ne vous avais pas entendu.

La nourrice se mit a rougir,à cet instant,elle se maudissait de laisser parler ses émotions comme cela.
Elle jeta un oeil rapide autour d'elle.
Agnès jouait toujours tranquillement avec la petite grenouille et pas de Fleur aux alentours.
Alors elle posa son regard sur Carabas,l'admirant.
Son coeur battait la chamade devant l'homme.

-Vous me cherchiez ...Isil doit avoir faim....J'y vais de ce pas...

Comment pouvait-il en être autrement?Elle était en voyage avec eux comme nourrice et non parce que Aurèle était tombé sous son charme.
Augustine en était conscience mais son coeur lui renvoyait un tout autre message.

Agnès s'approcha près de sa mère en lui tendant ses petits bras.
La nourrice fit une légère révérence au Comte,avant de rejoindre le feu de camp,elle aurait tellement voulu qu'à ce moment,il la prenne contre lui pour l'embrasser.

Ces pensées s'engorgaient de rêves improbables mais toujours un infime espoir de les voir se réaliser car pour elle,Aurèle était l'homme de ses rêves,celui qu'elle imaginait,enfant,comme le prince charmant.

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