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[RP]Eux,Elle

Celia_
Le temps passé,Isil réclamait ses parents,Célia était a court d'argumentation.
Au crépuscule,des pas de chevaux résonnèrent dans la cour.

Fleur entra,elle avait pleuré,c'était mauvais signe.

-Tu as retrouvé Aurèle?

Hochement de tête de sa fille qui lui demanda d'éloigner les enfants.
La nourrice les emmena dans leur chambre.

Les hommes du capitaine entrèrent avec le corps inerte du comte sous le regard effaré de Célia.

-Par Aristote!Est-il...
-Non...Il a été empoisonné...
-Comment ça empoisonné?

Sa fille indiqua aux hommes une pièce à l'étage pour le déposer,le médecin du capitaine demanda l'aide d'un des domestiques pour lui amener ce qu'il allait avoir besoin.
Fleur commença a monter l'escalier,Célia la prit par le bras.

-Attends!Il va s'en sortir au moins?!
-Si le capitaine trouve Mathilde,peut être que oui sinon...

La mère lâcha le bras de sa fille.

-Encore de ta faute...Cela ne cessera donc jamais?
-Je sais!Pas besoin de me le rappeler!

Du haut de l'escalier,des pleurs se firent entendre ainsi qu'une petite voix déchirante qui réclamait son père.
Fleur passa les mains sur son visage.
Célia se tourna vers elle.

-Bravo ma chère fille,tu peux être fière de toi,tu viens de détruire une partie de l'enfance de ta propre fille!
-Je vais aller lui parler...
-Non!Ne l'approches pas!Tu as fais assez de mal comme cela!
-C'est ma fille!
-Et c'est ton époux qui se meurt là haut à cause de toi!Tout cela parce que tu ne sais pas garder les cuisses fermées face à un homme!

Fleur la foudroie du regard mais Célia ne quitte pas son regard.

-J'aime Feijian!Je ne couche pas avec tout les hommes...
-Ah oui,pardon,tu couches aussi avec les femmes....Tu n'es qu'une traînée.

Elle monta l'escalier pour rejoindre Isil.

-Ma puce ne t'inquiète pas...Ton papa a besoin de se reposer...Ta...Mère est là si tu veux.
-Veux papa!
-Tu le verras demain ...Quand...Il se réveillera...Viens on va voir maman.
-Na!Elle est méchante!

Célia regarda la petite,surprise.
-Pourquoi tu dis ça?
-C'est toi qui a dit que c'était la faute à maman.
-Oh...Non...Je...J'étais en colère,c'est tout...
-Veux pas la voir!Veux papa!

Isil alla se réfugier dans sa chambre,claquant la porte derrière elle.
Célia regarda en bas de l'escalier,Fleur s'était assise dans un fauteuil,dépitée,elle avait tout entendu des paroles de sa fille.

-Que ça te serve de leçon!

Elle entra à la suite de sa petite-fille,laissant seule Fleur.
Mathilde_de_mornay
Mathylde de Mornay avait cheminé. Elle était parvenue à prendre la tête d'un groupe de brigands qu'on appelait les loups.
Très vite, elle en avait évincé le chef. Alors qu'il l'avait d'abord pris sous sa protection, amusé par ses prétentions et sa détermination, un soir de beuverie, alors qu'il se jetait sur elle afin de profiter de ses généreuses dispositions naturelles, elle l'avait tout bonnement massacré.
Elle sortit ce soir-là de la tente du chef en tenant à bout de bras sa virilité charnue.
Elle l'avait planté sur une pique qu'elle avait alors exposé devant la tente qui devint dès lors la sienne.
Par ce geste, elle signifiait que quiconque voudrait maintenant remettre en cause son autorité devrait en passer par les armes...
Or elle n'avait cesser de progresser. Elle était en mesure d'en remontrer à n'importe quel bretteur. Sans peur, sans tabou, elle frappait fort et juste.
Toujours armée de son bâton, elle était véritablement redoutable. Sans compter que Geoffroy son fidèle factotum ne la quittait jamais d'une semelle.
Il dormait au pied de son lit et empêchait quiconque de s'approcher d'elle à moins de dix pas.
On dit que lorsqu'elle afficha son trophée devant sa tente le propriétaire de l'organe mou était encore en vie et se vidait lentement de son sang à genoux sur le sol tamisé de l'abri de toile.
On dit qu'elle le laissa là jusqu'à ce qu'il fut tout à fait mort, sans porter la moindre attention à sa complainte gémissante.
On dit enfin que lorsqu'il rendit l'âme, elle le fit jeter aux loups que le clan élevait pour illustrer son nom.
Ainsi, le fameux Démion, chef renommé des Loups finit son existence dans une bien piètre posture, émasculé par sa seconde et dévoré ensuite par ses propres loups...

Le clan ratissait avec succès les alentours et il n'avait jamais été aussi florissant que sous la tutelle DE Mathylde, qui, assumant désormais totalement sa névrose se faisait crânement appeler Fleur la Louve.

Lorsqu'un messager lui apporta de son domaine une lettre lui demandant de venir au chevet du comte de Morlieu, elle hésita d'abord...
Le comte... Aurèle... Carabas...
Assurément le seul homme pour qui elle eut marqué un intérêt certain.
Le blond au regard perçant. Doux, patient, courageux...
Un homme qui l'avait troublée. Il était sur le point de mourir par le poison !
Tant mieux ! Elle n'aurait donc plus aucune raison de faiblir jamais devant un homme.
Elle renvoya le messager accompagné d'une troupe pour protéger son domaine.

Elle tirait là un trait définitif sur un passé qui ne lui plaisait plus.

Mais soudain, elle fut, alors qu'elle était seule, perdue dans ses pensées, saisie à la gorge par une poigne de fer.
Un homme s'était introduit chez elle. Il la menaçait !
Elle essaya bien de se dégager mais ce fut impossible, l'homme savait y faire !
Mais où était Geoffroy ?!

L'homme lui dit qu'il avait besoin d'elle pour le comte et qu'elle viendrait qu'elle le veuille ou pas !

Ainsi, c'était l'envoyé de Carabas !
Sûrement qu'il n'avait pas envoyé n'importe qui. Elle aurait cru qu'il aurait envoyé plutôt Feijian...
Tant pis... Prise au dépourvu, elle fit mine d'accepter de coopérer...

Mais à cet instant un cri de rage retentit derrière eux !

Une jeune femme vêtue de peaux de bête et l’œil furibond se rua sur l'homme en hurlant sauvage !

C'était la tueuse dévouée de Mathylde : une fille qui servait d'animal de compagnie à Démion et qu'il gardait enchaînée à son "trône".
Une noble qu'il avait capturée et dont il n'avait jamais pu obtenir de rançon. Alors dans la fureur de sa folie il en avait fait une esclave. Il l'avait tellement maltraitée qu'elle semblait avoir perdue toute trace d'humanité. Mangeant et dormant avec les chiens, servant à l'occasion de femme objet, elle avait vécue ainsi jusqu'à l'arrivée de Mathylde.
Cette dernière l'avait immédiatement libérée et prise à son service.
La Blonde manipulatrice s'était très vite attirée l'admiration et l'amour de cette jeune femme désorientée. Elle était dorénavant prête à toute les extrémités pour sa maîtresse.
Mathylde lui avait redonné un peu de dignité. Elle avait pris soin d'elle et elle avait commencé à la former au combat ainsi qu'à l'usage des poison et autres potions...

La jeune et farouche Hélène se jeta donc sur Gabriel quand elle vit sa maîtresse menacée. Une dague à la lame probalement empoisonnée à la main, elle se ruait sans aucune retenue sur le vieux soldat tandis que ces cris attiraient tout le clan et notamment Geoffroy qui n'était jamais bien loin et qui entra dans la tente inquiet et déjà la massue à la main...
Le_capitaine
Tu viens avec moi de gré ou de force !

Le Capitaine pousse la jeune femme vers la sortie de la tente. Il envisage de sortir du camp en la prenant en otage.
S'est risqué, dangereux mais il ne peux pas sortir discrètement et il n'a pas le temps d'échafauder un plan plus raffiné.
Il compte sur l'effet de surprise... Et sur la peur.
Il a repéré les chevaux. Il peut y être en quelques instants. Après... Il sera loin très vite !
Mais rien ne se déroule comme prévu.

Une furie hurlante se ure sur lui la dague à la main !
Gabriel n'a que le temps de pousser la blonde contre un des rares meubles ornant la tente.
Elle tobe dessus en le renversant.
Il esquive alors l'attaque brutale de la jeune louve qui protège aveuglément sa maîtresse. Elle passe très près mais quand elle est à son niveau, il lui envoie son genoux dans le foie.
Elle plie en criant de douleur ma is vite elle se relève et se jette à nouveau sur le guerrier.
Seulement cette fois-ci, Gabriel est prêt ! Avant même qu'elle n'ai armé son bras, il lui décoche une très lourde gifle qui l'envoie rouler à terre dans un gémissement plaintif. Elle est d'emblée à moité assommée. Sa joue enfle aussitôt et se colore d'un rouge virant vers le bleu.
Mais alors que la furie se jetais sur lui, un homme alerté par ses cris entra lui aussi dans la tente.
Celui-ci est un colosse ! Une gifle ne l'enverra pas dans les nuages !
Qu'à cela ne tienne, Gabriel ne li laisse pas non plus le temps de prendre rendez-vous ! Il se fend vers lui les deux bras tendus en avant.
Il frappe ainsi l'homme à la poitrine des deux paumes.
L'avancée du géant combinée avec la poussée énergique du guerrier font que le choc est extrêmement brutal.
L'homme est projeté en arrière violemment et s'effondre très lourdement.
Il essaie aussitôt de se relever mais la douleur le rattrape et surtout, il a le souffle coupé court.
Il ne parvient plus à respirer et semble chercher sa respiration tel un poisson sorti de l'eau.
Reste Mathylde qui s'est reprise. Elle a immédiatement saisit son arme favorite : le bâton long.
Elle aussi va pour frapper le guerrier mais dans la tente, espace relativement exiguë, son arme est plutôt embarrassante, elle ne peut pas le manier comme elle le souhaiterait.
Néanmoins, elle parvient à armer et pour frapper son adversaire qui encore une fois, aguerri et rompus au combat esquive adroitement le coup.
Il regarde la femme dont la colère rougit le visage et qui s’apprête à frapper à nouveau.
Elle n'en aura pas le temps.
D'un geste vif et très précis, Gabriel se baisse sur un pied, pivote et de sa jambe libre vient faucher la comtesse brigande !
Elle tombe d'un coup lourdement sur le sol. Elle relève la tête, il est déjà sur elle et lui envoie un coup de poing sur le crâne qui lui fait tout bonnement perdre conscience.

Il entend qu'au dehors de la tente, on se rassemble... On hésite.
Lui n'hésite pas.
Il bâillonne la blonde rétive et lui lie les bras dans le dos.
Puis il la prend sur son épaule puissante.

Alors, il prend son élan et se jette en courant vers la sortie de la tente !
Il se sert du corps de son otage comme d'un bélier !

Il percute deux homes qui valdinguent en emportant deux autres avec eux.
Mais l'ensemble du groupe est si surpris par les événements qui'il reste cois et immobiles.

Gabriel se dirige vers l'enclos à chevaux et en enfourche un après y avoir déposé la jeune femme.
Il est déjà loin quand les brigands envisagent de s'organiser pour le poursuivre.
Mathilde_de_mornay
Mathylde se réveille dans la douleur.
Elle est dans une position plus qu'inconfortable.
Elle est en travers de la selle d'un cheval qui va bon train. Elle est secouée et la selle lui rentre dans les côtes. De surcroit, elle est ligotée et bâillonnée.
Néanmoins, elle s'agite afin de faire cesser ce calvaire et de fait, le cavalier arrête sa monture.
Comment est-elle arrivée là ?
Comment cet homme a-t-il pu se débarrasser aussi facilement de ces gardes ?
Comment a-t-il pu tout simplement entrer dans le camp ?
Comment a-t-il fait pour la vaincre si aisément ?
Autant de questions auxquelles elle ne trouve nulle réponse.
Son ravisseur l'aide à se placer correctement sur le cheval. Le sang ne lui monte plus à la tête et après quelques instants, elle se sent déjà bien mieux.
Mais elle ne peut toujours pas parler.
Et l'homme qui l'a capturée ne décroche pas un mot.
Que lui veut-il ?
Qui est-il ?
Un guerrier, un combattant d'exception assurément...
On ne lui a pas envoyé n'importe qui...
Mais elle s'étonne de ne pas le connaître...

Et puis les voilà sur les terres qu'elle connait bien : le domaine de Belle Garde qui surplombe le petit village du même nom.
Un domaine qu'elle a obtenue elle-même pour Fleur... Cela semble s'être passé il y a une éternité. Dans une autre vie.

Ils arrivent.
Elle est descendue sans égards du cheval. Puis elle est conduite à la chambre où repose le comte de Morlieu.
Elle reconnait les lieux, et les gens qu'elle croise. Sa fierté est atteinte. Elle déteste cet homme qui a réussi à la conduire là contre son gré.
Elle lui ouvrirait le ventre si elle le pouvait !
Fleur est là aussi. Encore enceinte !
Elle essaie de ne pas croiser son regard.
Trop de souvenirs.
Elle qui maintenant ressemble tant à la fleur qu'elle a connu auparavant : tenue de chasse, finie les robes longues, finis les apparats féminins dont elle raffolait. Une guerrière maintenant ! Alors que la Fleur aux yeux rougis qui est là devant elle porte une robe luxueuse...
Le monde à l'envers !
Puis elle voit le blond.
Son teint verdâtre, ses yeux rougis.
Du poison à l'évidence...
Elle a tout de même un moment de recul et d'effroi face à la mort qui berce cet homme...
Le seul pour qui elle eut jamais ressenti des... sentiments ?
Non !
C'est un homme, comme les autres ! Il va mourir, c'est tant mieux !

Enfin, on la libère de ses liens ainsi que de son bâillon.
Le guerrier la pousse vers Le comte.
Elle ne résiste pas. Elle s'approche et l'ausculte. La bouche, la langue, les yeux.
Elle regarde ses poignets où elle distingue des petites marques brunes.
Puis elle regarde le cou.
Enfin, elle prend une longue inspiration comme pour se donner du courage et elle se redresse.
Carabas lui est presque 'inconscient, il n'a pas même dû se rendre compte qu'on l'observait.
Tout le monde pourtant les observait, elle et lui.

La blonde effarouchée se tourne vers les regards qui attendent dans un silence anxieux son verdict.
Il y a là les deux parents de Fleur, elle aperçoit les enfants aussi qui observent derrière la porte. Le guerrier s'est reculé un peu mais il ne la quitte pas des yeux, craignant peut-être un geste malveillant de sa part.
Il a la main posée sur le pommeau de son épée. Une épée étrange d'ailleurs...
Il y a Fleur aussi évidemment.
Et elle devine quelqu'un qui attend derrière l'autre porte de la pièce.
Une présence qui l'inquiète...
Alors, elle choisit !
Elle plonge son regard dans celui de la blonde et sans sourcilier un instant,sans la moindre marque d'émotion, de sa voix la plus froide et la plus coupante, elle annonce :


Il va mourir. Je ne peux rien faire, c'est trop tard !
Fleur_de_songe
Fleur entre dans la chambre,n'osant toucher son époux.
Elle le regarde,impuissante.

Des bruits de pas,ses parents sont là,ils restent à la porte.
Adénor s'approche,posant une main réconfortante sur son épaule,pas besoin de mot,tout est dit.

Le silence est troublé par des bottes lourdes dans le couloir.
Le Capitaine entre,Mathylde est là.
Il a réussit a l'amener même si c'est de force apparemment.

Fleur la regarde ,elle a l'impression de se voir.

Et puis,le verdict tombe.
La blondinette se sent attaqué par les mots et la voix de Mathylde mais aussi par son regard,sa posture,sa façon de vouloir être elle!

S'en est trop!
Fleur se jete sur Mathylde en hurlant,serrant ses mains sur son cou.
Elle tombent sur le lit.
La blondinette serre sa proie.

-Tu mens!Tu peux le sauver!

Isil se met a pleurer en voyant la scène,Adénor retient la petite et emmène les enfants dans leur chambre.
Célia tente une approche.

-Fleur,arrête!

-Ne m'approche pas!

Sa mère se recule,jamais elle n'avait vu sa fille dans un tel état.

Mathylde se débat,la blondinette lui décoche une droite dans la mâchoire,elle l'attrape par les cheveux,lui collant son visage près de celui d'Aurèle.

-Sauve le!Sinon je te tue!Tu sais que je le ferais!

Elle la retourne vers elle,son regard vert dans le sien,aucune pitié que de la haine,aucune larme que de la colère.

Fleur se recule légèrement lui mettant une gifle.

-Bouge toi!!!

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Mathilde_de_mornay
Mathylde a atteint son but. Sa provocation a touché Fleur sans équivoque. Elle se réjouit intérieurement d'avoir si facilement fait perdre ses moyens à celle qu'elle idolâtrait.
Elle a tout fait pour lui ressembler pourtant mais aujourd'hui.. La voir ainsi fagotée, et traîner son gros ventre !
Elle s'est encore laissée engrosser ! Elle s'est embourgeoisée elle n'a plus rien de la fière garçonne à l'allure guerrière d’antan.
Alors Mathylde se met à la détester. Elle voudrait la voir souffrir, elle voudrait lui ouvrir le ventre et la regarder pleurer ses entrailles !
Elle lui en veut de ne plus être elle-même, de s'être ainsi assagie, de s'être... perdue.
A cette heure, elle n'a qu'une envie : la tuer.
Mais ce n'est pas pou tout de suite.
La blonde se rue sur elle en hurlant !
Elle la bat, elle l'insulte et elle la menace.
Elle lui colle le nez sur le visage du mourant...
Mathylde est coincée entre ce presque cadavre et cette folle ébouriffée !
Puis une gifle violent vient la sonner elle en tombe sur le sol.
Un instant, elle perd presque conscience.
Mais on la relève, on la redresse.
Le regard de Fleur sur elle....
Elle frissonne. C'est elle qui va la tuer, aucun doute.


Amène-moi à son laboratoire.

Mathylde sait que Carabas est comme elle. Il cherche, il manipule. Il mélange, il essaie.
Alors elle est à peu près sûre de trouver ce qu'il lui faut là-bas.
Fleur la conduit toujours très énervée.
Et arrivée sur place, Mathylde trouve ce qu'il lui faut... rien de bien compliqué.
Si elle ne fait pas d'erreur...
Après quelques manipulations de produits divers, elle obtient une potion. Un remède qu'elle verse dans une petite fiole...
Alors, le visage et tout le corps encore endolori par les coups qu'elle a reçu, elle se tourne vers Fleur et approche son visage de celui de la comtesse de Morlieu.
Elle vient très vite tout près. mais elle tend vers l'arrière son bras qui teint la fiole de façon à ce qu'elle soit inaccessible à Fleur.


Tu vois là ? Il y a la vie de ton mari dans cette fiole...
Je la lâche... Il meurt !
Tu vois ?


Alors elle vole un baiser violent à la blonde qui s’apprête à rugir. Un baiser agressif.
Un baiser qui ne dure qu'une seconde. Juste le temps de lui mordre la lèvre inférieure au point de la faire saigner. Aussitôt Mathylde s'écarte. Elle se recule suffisamment loin de Fleur pour ne pas risquer de prendre un coup.
Elle agite alors la fiole devant elle en faisant mine de la lâcher plusieurs fois.
Puis elle part en riant vers la chambre du mourant.

Elle ne paie rien pour attendre... Mathylde rumine déjà sa vengeance. Elle sait maintenant ce qu'elle va faire de son armée de brigand, de son intelligence et de ses capacités à manipuler les gens : elle va tuer Fleur.
Celle qui l'a humiliée, celle qui lui ressemble trop maintenant.

Elle y mettra toute son énergie, toute sa force, mais elle la tuera !
En attendant, elle porte sa fiole au mourant et lui vers entre les mâchoires le liquide verdâtre qu'elle contient.
Tout le monde l'observe... Tout le monde retient son souffle.


Il vivra !
Fleur_de_songe
Là,dans le laboratoire,Fleur observe les gestes de Mathylde,tout en la scrutant.
La blondinette se remémore leur rencontre,leur amour,leur colère,leur haine entre elles.

Mathylde approche son visage ,elle s'amuse de Fleur.
Elle sait très bien que la blondinette a besoin d'elle et elle en profite ,mettant encore plus Fleur en rage jusquà ce baiser...Mordant.

Elle serre les poings,une seule envie celle de la frapper,de la massacrer en la voyant s'amuser avec la fiole.

Les deux femmes retournent dans la chambre.
Célia arrête sa fille en la prenant par le bras.

-Tu saignes!

-C'est rien,c'est bon!

La voix de Fleur est froide tout comme son regard.
Tandis que la voix de Mathylde résonne,il vivra...Aurèle vivra.

La blondinette s'approche d'elle,lui mettant à nouveau une droite.

-Ca c'est pour le laboratoire!
Et maintenant,tu viens avec moi!


Fleur l'agrippe par la manche ,l'entrainant dans les couloirs de Belle-Garde jusqu'à une petite pièce.
Une pièce humide avec juste une minuscule lucarne .
Sans ménagement,elle balance Mathylde dedans.

-Je te garde là jusqu'à je sois sûre qu'Aurèle vivra!

La blondinette donne ses ordres,personne n'a le droit de rentrer dans la pièce.
Elle garde précieusement la clef sur elle et retourne près d'Aurèle.

_________________
Mathilde_de_mornay
A moité assommée, Mathylde se remet difficilement des coups de Fleur.
Elle ne s'y attendait pas !
Voilà qu'elle-même saigne au niveau de la lèvre. Elle pense même que sa lèvre a enflé.
Et se retrouver là, enfermée !!
Elle enrage.
Elle se prend à espérer que le comte va s'en sortir.
Elle mûrit sa vengeance...
Elle ne voit plus Fleur que comme un monstre. Son regard, son ventre !
Elle nourrit envers celle qu'elle adorait une haine de plus en plus féroce.
Elle se dit qu'elle ne paie rien pour attendre.
Quand elle sortira de là... Elle saura la faire payer pour cette humiliation !


En attendant...
Elle est belle et bien prisonnière.
Carabas
Quelques minutes puis quelques heures et déjà l'antidote agissait.
Carabas repris une couleur de peau, puis une respiration à peu près normale.
Une nuit longue et apaisante et au petit matin, il était debout.
Un peu chancelant certes, un peu affaibli mais tout de même debout !

Les idées confuses, il se leva et fit en sorte de manger. il avait grand appétit.

Puis vint le temps des questions.
que lui était-il arrivé, qui l'avait empoisonné...

Mais rien n'était clair...
Il ne se souvenait que d'une chose : Une fillette... Des yeux verts... Et un charabia incompréhensible...

Mais ces explications ne parurent pas convaincre grand monde.
Il en vint à se demander s'il n'avait pas rêvé tout cela...

_________________
Fleur_de_songe
Fleur évite,avec une facilité déconcertante,Aurèle.
Il est vivant,c'est le principal.
Les enfants quand à eux sont heureux,trainant dans les jambes de leur père.

La blondinette enfile ses habits préférés,ceux qui lui donne un air de garçonne malgré la rondeur de son ventre.
Un chignon qui libère les traits de son visage,laissant tomber quelques mèches.
Et enfin sa dague,qu'elle glisse dans son dos.
Il est temps d'aller libérer Mathilde.

La clef dans la porte,Fleur hésite,elle ne sait que trop bien que la Comtesse va être folle de rage.

La porte qui grince,un rayon de lumière qui se pose sur la Mornay.
La blondinette serre la mâchoire,elle n'aime pas cette ressemblance.

-Aurèle est vivant,tu peux partir.

Elle agrippe Mathilde par le bras,la traînante sans ménagement vers la sortie de la demeure,la jetant sur le perron.

-Dégage!

Des hommes du Capitaine sont là qui observent la scène.

-Emmenez la hors du domaine,merci!

Fleur referme la porte avec grand fracas sans se retourner.
Isil et Lou sont là,ils la regardent avevc de grands yeux.

-Maman...Pourquoi t'es méchante avec la Dame?

-Moi?Méchante? Non mais j'aurais tout entendu!
Ca ne vous regarde pas,c'est une histoire de grands!


La blondinette leur fait signe d'aller rejoindre l'étage.
Quand à elle,ses pas l'emmènent dans la cuisine,grignotant ce qu'elle trouve,l'esprit ailleurs.

-Tout va bien ma fille?

Elle ne l'avait pas entendu arriver.

-Oui papa,tout va bien.

-Tu ne pourras pas toujours éviter Aurèle.
Un choix s'impose,Feijian ou lui.


Fleur se tourne vers Adénor,le regard toujours aussi froid que la veille.

-Aucun des deux.

Et elle repart de la cuisine ,laissant son père là.
La bibliothèque est son retranchement,elle s'installe dans un des fauteuils,fermant les yeux...Ne plus penser.

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