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[RP]Eux,Elle

Carabas
Carabas en arrivant près de la rivière trouva la jeune femme affairée au bord de l’eau. Elle semblait regarder son propre reflet.
A cet instant, il s’arrêta et l’observa. Elle était ravissante en vérité.
Il ne l’avait jamais vraiment regardé. Mais, la voyant là, si calme, si absorbée par son image, il lui trouva un air de fée, perdue dans les bois.
Il lui trouva un air de simplicité pure et sans tache.
Il lui revint alors à l’esprit l’image sensible de son sein…
Sa poitrine révélée comme naturellement, ce sein blanc, fier et gonflé de lait qu’elle arborait discrètement.
Il semblait si doux, si chaud…
Carabas se prit à fermer les yeux et à remuer la tête pour se remettre les idées en place !
Le voilà qui divaguait !
A cet instant, la jeune nourrice l’aperçut.
Quand elle se rendit compte de sa présence, elle rougit et sembla troublée.
Le jeune homme ne comprit pas le trouble qui l’habitait, il pensait qu’elle était gênée par sa condition. Lui qui détestait l’idée même de noblesse, lui qui avait horreur du mépris affiché par sa caste envers les petites gens…
Il ne supportait pas qu’on puisse baisser les yeux devant lui.
Alors, sans doute pour tenter de briser la glace, il lui tendit la main comme elle le regardait hésitante.


Venez, nous allons bientôt repartir.
Vous savez… vous ne devriez pas vous éloigner de m… enfin du convoi.


Alors, elle prit sa main et se rapprocha du comte. Elle arborait une coloration rouge pivoine ce qui fit sourire Carabas.
Il sourit moins quand, lorsqu’elle s’appuya sur la main qu’il lui tendait pour revenir à son niveau, il fit un faux pas et glissant sur la rive humide de la petite rivière, il tomba lourdement, emportant avec lui la jeune femme dans sa chute !
Point de douleur heureusement. Mais tous deux surpris, ils se retrouvèrent là, sans l’avoir souhaité allongés l’un contre l’autre. La jeune femme à moitié couchée sur lui. Sa poitrine s’écrasant contre la sienne, son visage tout prêt du sien.
Alors, devant l’incongruité de la situation, ils partirent tous deux dans un grand éclat de rire.
Augustine_
Augustine fut surprise par cette chute mais elle se mit a rire de bon coeur avec Aurèle.
Alors elle posa ses yeux dans les siens,la nourrice pouvait sentir son souffle sur son visage.
Doucement sans réfléchir,elle posa délicatement ses lèvres aux siennes,au même instant son corps fut parcouru d'un léger frisson de plaisir.
Reculant son visage,Augustine était troublée.

-Pardonnez-moi,Monsieur....Je ne sais ce qu'il m'a prit....Ne dites rien à Dame Fleur,s'il vous plait...

Cependant,elle ne bougea pas,ne cherchant pas a se relever,au contraire ses doigts vinrent se perdre dans les cheveux du Comte.

Sa poitrine généreuse se soulevait au rythme de sa respiration qui s'accélerait sous l'émotion du moment.
Ecrasée contre celle de Carabas,elle se voulait encore plus provoquante,débordante un peu plus de son corsage.
Dans la chute,sa robe s'était soulevée,laissant paraître une de ses cuisses entre deux plis de jupon.
Ses cheveux tombées en cascade sauvage autour de son visage,faisant ressortir le bleu de ses yeux.
Ses lèvres entre-ouvertes était comme un dernier appel vers l'enfer a qui y succombé.

Augustine ne se rendait pas compte de sa beauté,tout ses gestes étaient fait dans l'innocence même,d'un naturel parfait.

Carabas
Carabas ne s’attendait pas à ce que la jeune femme l’embrasse. Son baiser eut pourtant sur lui un effet démesuré…
Lorsque ses lèvres rencontrèrent celle, tendres, douces d’Augustine, il fut si surpris qu’il eut un réflexe un peu brusque qui le conduit à saisir la jeune femme. Sa main droit se posa fermement sur sa hanche tandis que la gauche, tomba sur sa jambe.
Sur la jambe ? Non pas tout à fait, ce fut sur la cuisse. Cette cuisse qui dans la chute s’était fortuitement trouvée dévoilée.
Dans le même geste, alors que les lèvres de la belle s’attardaient sur celles du jeune homme, sa main remonta le long de la cuisse nue, la découvrant un peu plus. Il arrêta la course de sa main alors qu’elle arrivait sur la partie charnue qui surplombait la cuisse…
Le baiser ne dura qu’un instant. Mais leurs soufflent se mêlèrent, leur respirations se gouttèrent.
Il reçut un peu d’elle et elle prit aussi de lui…
Quand elle se redressa légèrement, elle s’excusa. Lui n’en revenait pas. Il pouvait voir ses yeux alors et dans ses yeux, il lisait quelque chose qu’il n’y avait encore pas remarqué : une braise…
Une petite flamme qui s’appelait désir. Une envie incandescente qui semblait la consumer.
Comment sa main se retrouva-t-elle dans ses cheveux ? Quelle douce caresse quel regard envoutant.
A cet instant, le jeune bascula. Dans son esprit quelque chose changea brusquement.
Il aurait voulu l’empoigner vigoureusement, il aurait voulu que son autre main rejoigne la première. Il aurait voulu pétrir ses rondeurs merveilleuses.
Il aurait voulu plus encore remonter sur ses jambes sa robe bien encombrante. Et cette poitrine folle qu’il sentait écrasée contre su buste et engoncée dans son corset, il aurait voulu la libérer…
Il voulait prolonger le baiser, coller ses lèvres encore et y plonger sa langue.
Il aurait voulu qu’elle bascule là complètement sur lui. Et la prendre là… Maintenant, sans hésitation.

Mais au lieu de cela, il imprima à son corps une légère pression qui montrait qu’il voulait se dégager doucement.
Elle suivit son mouvement, gênée…

Ce n’est rien…

C’est tout ce qu’il trouva à dire…
Mais non, ce n’était pas rien !
Ils se relevèrent évitant de se regarder. Ils s’époussetèrent.
Ils rejoignirent alors le convoi, elle marchant devant tandis que lui, la regardait marcher, voyant ses hanches qui se devinaient sous la robe onduler à son pas. La main brûlante encore de la douceur de cette rondeur…

Quand il aperçut Fleur qui était restée avec Isil, il se jeta sur elle.
Il l’enlaça tendrement et la couvrit de baisers.
Son front, son cou…
Ses mains dans les cheveux de la jolie blonde… pour lui faire oublier l’envoutant parfum de la jolie brune…
Fleur_de_songe
Du coin de l'oeil,Fleur aperçoit Augustine et Agnès qui sont suivit par Aurèle,elle n'y prête pas plus d'attention que cela.
Quand tout à coup son époux la couvre de baiser,ce qui la fait sourire mais...Quelque chose ne va pas...La blondinette se recule ,fronçant les sourcils ,elle réfléchit...Plongeant ses yeux dans ceux d'Aurèle,elle scrute comme pour essayer de trouver une réponse.
Son odeur,Fleur la reconnaitrait entre mille...Là,il y a autre chose de différent.
Elle tourne son visage en direction d'Augustine qui les observe mais étrangement celle-ci détourne son regard quand Fleur pose ses yeux sur elle,comme gênée.

La blondinette observe Aurèle,décontenancée.

-Non...Tu n'as pas fait ça?....Tu n'as pas osé?

Isil se met a pleurer,la petite a faim.
Ne laissant pas le temps de répondre à son époux,elle se lève prenant leur fille et se dirige vers la nourrice.
Son regard est menaçant,elle avance,ne voyant qu'Augustine,se campant devant elle.

-Vous avez de la chance qu'Isil soit dans mes bras sinon je me serais fait un plaisir de vous embrocher.
Comment avez-vous osé?!Je vous avais prévenu pourtant!


Fleur lui remet la petite.

-Sachez que je ne vais pas en rester là,à votre place je ne dormirais que d'un oeil...Mais en attendant,j'exige des explications qui j'espère pour vous seront valables.

La blondinette se retient de ne pas frapper la nourrice,elle se fait violence,serrant les poings.
Elle évite de se retourner,ne voulant pas massacrer Aurèle du regard...Du moins,pour l'instant.

_________________
Augustine_
Son coeur battait a se rompre dans sa poitrine,Augustine se serait donner au Comte sans rien dire,un instant elle avait oublié Dame Fleur et lui aussi.
Mais la réalité revint quand Carabas,la recula doucement.

La nourrice avançait devant lui au campement et c'était le coeur serré qu'elle le vit prendre Fleur dans ses bras.
Le temps se figea quand Augustine vit la Dame blonde venir vers elle.
Elle baissa les yeux devant les menaces.
Isil pleurait,Fleur lui donna.
Des explications?La nourrice jeta un regard désespéré vers le Comte.
Comment allez-elle s'en sortir?

-Je...Madame...Il ne s'est rien passé,je vous assure...

Devant le regard déterminé de Fleur,elle comprit à cet instant que son seul salut était la vérité.

-Dame Fleur....C'est Monsieur,il est venu près de la rivière pour se rafraîchir,il a glissé et en voulant éviter la chute,il s'est rattrapé à moi par instinct,nous sommes tombés tout les deux...
Je vous prie de bien vouloir me croire ,il ne s'est rien passé d'autre.


Mensonge?Non,juste quelques détails oubliés....Et quels détails!Son coeur s'emballait rien que d' y penser.

-Je dois nourrir Isil,excusez-moi...
Fleur_de_songe
Fleur écoute les explications de la nourrice,haussant un sourcil,elle doit la prendre pour une abrutie,ce n'était pas possible autrement.
La blondinette connait les manières pour s'échapper de conversations gênantes et là,elle en a une devant elle.

-Oui...Allez nourrir Isil...

Fleur commence a s'éloigner avant de se retourner vers Augustine.

-Vous mentez très mal...

Et là...Le regard de la blondinette,ne trahissant aucun doute sur ses intentions,se pose sur son époux.
Elle s'approche d'Aurèle,pointant un doigt accusateur vers lui.

-Alors toi!...Comment as-tu osé?!
Je ne te croyais pas si faible!
Et de plus ,tu oses revenir vers moi comme si de rien n'était!
Tu croyais quoi?Que j'allais pas m'en apercevoir?
Tu me prends pour qui?!
Je suis quoi,qui à tes yeux?
...J'en reviens pas!


-Ma fille,ça suffit...Calme-toi...

La blondinette se retourne vers son père.

-Me calmer?!!Mais comment veux-tu que je me calme?!

Fleur s'accroupit,tenant sa tête entre ses mains,fermant les yeux,cette situation lui donne la nausée.
Mais là,c'est pire,elle s'imagine Aurèle et Augustine,l'un contre l'autre,les mains de son époux sur le corps généreux de la nourrice.

Elle se redresse,fixant Cara...Voilà,elle sait maintenant ce qu'elle a pu faire subir à son époux par le passé,comment cela fait mal...Très mal.
D'une voix plus calme mais le regard toujours aussi menaçant.

-C'est une vengeance?
Tu voulais me faire souffrir comme je t'ai fait souffrir?
...Tu as des sentiments pour elle?
Tu veux juste une nuit avec elle?
Tu veux savoir laquelle des deux est la mieux pour toi?
Tu veux quoi?


Fleur sent le sol qui se dérobe sous ses pieds mais elle tient bon.
Elle se rend compte qu'elle n'est pas si unique que cela dans les yeux de son époux.
Elle attend l'explication d'Aurèle ...Prête a tout entendre.
La petite étoile dans son regard brille d'une étrange lueur comme si elle s'adressait à Cara,comme pour lui dire « s'il te plait,épargne-moi...Epargne-moi les détails mais ne me ment pas »

_________________
Augustine_
Augustine,tout en donnant le sein à Isil,regardait la scène au loin qui se jouait entre Dame Fleur et le Comte.

Qu'il était beau...Ses pensées divaguèrent.
La nourrice ne pouvait oublier ce moment dans ses bras,elle ne regrettait rien.
Elle avait envie de lui et c'était réciproque,elle le sentait.
On ne pouvait embrasser,caresser quelqu'un sans arrière pensée.

Isil s'était endormie alors elle remit son corsage avant de mettre la petite dans son couffin.
Augustine regarda à nouveau vers le couple,Fleur lui tournait le dos,elle pouvait à loisir observer Aurèle,jouant avec le lien de son corsage du bout du doigt.
La nourrice s'imaginait dans une chambre avec lui,à la lueur des chandelles,leurs corps entre-mêlés,se donnant l'un à l'autre,sans retenue.
Elle se mit a rougir de ses pensées,à part son époux disparut,elle n'avait connu aucun homme.
Son corps réagissait à ses pensées,elle fut prise d'une douce chaleur qui l'envahissait.
La pointe de ses seins se durcissèrent,venant sensibles même au touché du tissu .
A ce moment là,elle n'avait qu'une seule envie...Le Comte.

Ce n'était pas bien,Augustine le savait,il était marié,il avait un enfant,une famille.
Il aimait sa femme,elle en était certaine.
Elle avait pu les observer,croiser leur regard complice...La nourrice les enviait.

En bien y réfléchissant,elle se remit en question,il fallait qu'elle arrête de croire que le Comte et elle ,c'était une histoire qui pouvait fonctionner.
Il était fait pour Dame Fleur et non pour elle.


Carabas
Carabas, un peu surpris par la réaction de son épouse la regarde se ruer vers la pauvre nourrice.
Il assiste un peu éberlué à la scène qu'elle joue devant tout le monde. Il hésite à intervenir. Il se dit qu'Augustine mérite bien qu'il lui vienne en aide...
Alors il s'avance pour tenter de calmer Fleur.
Elle crie, la jeune nourrice s'explique... Elle dit la vérité. Elle dit la vérité mais elle ne dit pas tout... Evidemment.
Qui oserait affronter la colère de Fleur.
Il se sent alors un peu coupable. Ne nourrit-il pas lui-même des pensées malhonnêtes ? Malhonnêtes envers lui, malhonnêtes envers sa Fleur...

Que se passe-t-il donc ? Pourquoi cette femme si simple et si innocente le trouble-t-elle à ce point ? Maintenant, alors que de nouveau Fleur est à ses côtés, alors qu'elle va mieux, alors qu'ils se retrouvent chaque nuit. Alors qu'ils s'aiment... comme aux premiers jours sous la couverture qu'ils partageaient.
Carabas en cet instant se sentait mal, il avait un peu honte. Il se devait de lui parler.

L'occasion ne se fit pas attendre. Il reçut la fougueuse charge de la belle blonde !
Sa colère, son regard enflammé. Tout cela lui jaillit au visage.
Comme elle avait raison de lui en vouloir.
Alors, il l'écouta. Il ne souriait pas. Il ne disait rien. Il écouta.
Puis, quand enfin elle lui permit de répondre. Il fixa l'étoile merveilleuse qui flambait dans ses yeux. Comme il l'aimait cette étoile !
Alors, avec le plus de douceur, le plus de tendresse qu'il lui était possible, il prit la main de son épouse. Il la serra légèrement. Il la porta à ses lèvres. Il y déposa le plus léger des baisers.
Alors, il l'entraîna doucement la jeune femme à l'écart du groupe. Il marcha devant elle en lui tenant toujours la main. Elle se méfiait, elle le toisait, attendant sans doute qu'il prenne la parole.
Mais il ne disait rien. Il marchait.
Et puis, quand il sentit dans sa main que celle de sa femme se détendait. Il s'arrêta. Il se retourna vers elle. Il la regarda droit dans les yeux et lui sourit.


Ma Fleur... Il n'est rien au monde que je ne puisse accepter de perdre sinon toi... Chaque fois, j'ai cru mourir, chaque fois j'ai cru que le monde s'écroulait. Chaque fois j'aurai tout donné pour te retrouver...
Ma Fleur, tu sais tout cela...
Alors... crois-tu que je puisse faire quoi que ce soit qui mette en péril nos retrouvailles ?
Crois-tu que par mes propres actes je puisse faire que tu doutes de mon amour ?


Il s'arrêta un instant.

Je t'aime Fleur... C'est acquis, c'est indéfinis et c'est sans condition...
Augustine est troublante... Je ne peux le nier. Mais qu'est-ce à côté de la passion que je nourris pour toi.
Je t'aime Fleur. Mon amour... ma vie.
Il n'est rien qui se puisse comparer à ce sentiment, rien qui soit à sa hauteur, rien qui l'égale, même de loin.
Et quand je la vois... Sait-tu ce qui me vient quand je reviens vers toi ?
Il me vient une envie... une envie que je n'avais encore jamais eu. Une envie comme un engagement...

Une envie pour toujours.
Une envie de ventre qui s'arrondit. Une envie de nuits courtes. Une envie... que bientôt tu puisses à nouveau voir ton sein se gonfler.
Une envie d'y voir accroché une petite personne... issue de toi, issue de moi. Mélange de nos sangs, de nos sens...
Alors, je t'en prie ma Fleur... Ne doute pas de moi. Aide moi à être fort... et aime-moi
.
Fleur_de_songe
Le regard de Fleur s'adoucit au fur et a mesure des paroles de son époux.

-Aurèle...Je sais qu'il s'est passé quelque chose...Quoi?Je ne sais pas et je ne veux même pas le savoir.
Maintenant je comprends,Augustine est vraiment belle,attirante,elle a un physique bien différent de moi.
J'aimerais te troubler comme elle peut le faire.
En plus,j'ai pu voir a qu'elle point tu peux lui plaire.

...Mon Amour,je t'aime.
Isil et toi,vous êtes ma vie.
...Un autre enfant,je l'espère mais ça,c'est Dame Nature qui en décidera.


Elle se tourna un instant vers le campement.

-Maintenant...Si tu n'arrives pas a résister à Augustine même si je te prouve mon amour chaque jour...
Si tu cédes...Arrange toi que je ne le sache pas.


Fleur lui sourit.

-Mais je le saurais de toute manière.
Je te fais confiance pour que cela n'arrive jamais.


Au loin,le campement s'endort,la blondinette pousse son époux contre un arbre,glissant sa cuisse contre lui,l'embrassant avec fougue avec une envie presque bestiale.

_________________
Carabas
Fleur...
Toute sa force et toute sa tendresse.
Fleur ou la diplomatie faite femme !
Carabas l'écoute avec la plus grande attention. Il sourit à ses mots, il la regarde sans cesse. Sa beauté franche et évidente, son charme irrésistible... Elle n'a rien à envier à Augustine. Elle est merveilleuse.
Des habits de voyages lui donnent un air martial. Ces vêtements près du corps qui ne laissent que peu de doutes sur la douceur de ses formes.
Carabas la regarde et ne peut détacher son regard de ses lèvres, de son visage, de sa poitrine qui se gonfle quand elle parle.
Il l'aime et cela ne fait aucun doute. Il la désir et il aime ses envies.
Alors quand dans sa fougue sans pareil elle le plaque à un arbre, il ne résiste pas.
Au contraire, il l'accueille, il la prend dans ses bras.
La belle est farouche. Elle aime prendre.
Elle aime choisir.
Il sent sa cuisse qui monte contre sa jambe.
Il la fixe un instant dans les yeux comme pour s'assurer de son désir.
Il ne fait aucun doute.
Elle le désire, là, maintenant.
Peut-être pour elle le moyen d'assurer son emprise sur lui, peut-être pour gagner sur la jeune nourrice, peut-être pour rien d'autre que le plaisir de l'aimer ainsi, pris au dépourvu, dehors, là contre cet arbre, à la nuit tombante.

Il colle ses lèvres contre celles de la jeune femme fougueusement.
Il glisse sa langue entre ces lèvres et rencontre celle de la blonde.
Il goutte son baiser avec empressement, avec fougue.
Alors, des ses mains il ouvre le bustier de la jeune femme. les lacets cèdent à la tension qu'il leur inflige.
la chemise de soie couleur de jade apparait galbant sa poitrine ferme. Il s'en empare !
La soie ne cache rien, au contraire elle sublime les formes douces de la jeune femme.
Leurs lèvres ne se quittent pas.
Puis, il tire sur les pans de la chemise qui sortent des braies et laissent à ses mains libre passage jusqu'à sa peau.
Il en profite.
Il laisse filer ses mains sur son dos, sur son torse. A nouveau s'empare de ses seins tendus.
La jeune femme se cabre, elle renverse la tête. Il prend possession par mille baiser de son cou.
Et puis ses mains s'aventure plus bas.
Il lâche la poitrine et vient sur d'autre rondeurs exercer son envie.
Une main soutenant sa cuisse, l'autre la caressant...
Ces braies sont une entrave presqu'intolérable à ses envies !
Qu'à cela ne tienne ! Il délie la ceinture et le tissus épais se perd aux pieds de la belle.
Les siennes imitent celles de son épouse. Et voilà qu'il peut à pleine main sentir toute la douceur de ses rondeurs.

La nuit s'approche à grands pas. Bientôt leur absence risque d'inquiéter leurs compagnons...
Il n'est pas question de s'attarder. Et il n'en a pas envie. En cet instant, il la désire, il la veut... Il la prend.
Même, il la soulève. Il se retourne tandis qu'il la porte littéralement et la plaque à son tour contre l'arbre. Un peu brusquement sans doute.
Leurs lèvres à nouveau s'entrechoquent et se dévorent.
Leur souffle se mêle. leur soupirs se deviennent plus forts, plus intenses.
Il imprime à ses hanches un rythme qu'il lui impose et qui va croissant.

La nuit peine à dissimuler leurs ébats.
Le silence qui la caractérise en est tout remué.
La nuit est propice aux rapprochement. Ses prérogatives auront été plus jamais respectées...
Carabas aime Fleur envers et contre tout. Il l'aime, il veut qu'elle le sache, qu'elle le sente et qu'elle chavire...
Fleur_de_songe
Là...Contre l'arbre,entre ses mains,Fleur s'abandonne à lui.
Elle gémit de plaisir à chaque coup de hanches.
Les deux regards verts s'affrontent,brillants de désir l'un pour l'autre.

La blonde l'entoure de ses jambes,le maintenant au plus près d'elle.
Leurs souffles se mélangent,s'accélèrent .
Fleur enfonce ses ongles dans les épaules d'Aurèle,son corps se contracte à l'approche de la libération.

Sa poitrine suit le rythme de l'ébat,le bout de ses seins viennent frotter le torse de son époux.
La blondinette laisse une de ses mains venir caresser sa propre poitrine,sous ses caresses,sous les coups en elle,Fleur n'a qu'une envie,crier de plaisir.

Elle vient écraser ses lèvres contre celle d'Aurèle pour étouffer ce cri de plaisir qui l'envahit.
Ses hanches se cambrent entre ses mains,venant le chercher encore plus profondement en elle..

La nuit les enveloppe,Fleur jete un oeil vers le campement,pas un mouvement,elle sourit.
Le jeune couple a su être discret malgré tout.
Alors elle regarde son époux avec un petit sourire coquin.

-Hum...Quand tu veux pour que l'on recommence comme ça.

_________________
Carabas
Carabas exulte dans se baiser qui étouffe leurs cris.
Quand leurs lèvres se séparent, presque à regret, il regarde Fleur, ses yeux, son visage...
Un silence passionné les lie, les uni. Doucement il caresse sa chevelure blonde. Elle sourit, lui aussi.
Puis tendrement il vient appuyer son front contre celui de la blondinette.
Leur souffle revient à un rythme normal. La nuit et son cortège de froideur se rappelle à leur souvenir : il est temps de rentrer.

Citation:
-Hum...Quand tu veux pour que l'on recommence comme ça.


La proposition le fait frémir ! Il mord légèrement sa lèvre inférieure... Il ne sait que répondre.
Oui... assurément, il recommencera volontiers... Plutôt deux fois qu'une.
Il la regarde alors et croise son regard malicieux. Un regard plein de promesses délicieuses. Un regard qu'il dévore des yeux...

Le campement semble dormir. Sans bruit ils s'installent près du feu.
Ce soir plus que jamais il ne peut la quitter. Très près d'elle il se couche. La couverture qui les recouvre déborde largement tant leur étreinte est grande. Il l'embrasse. Sa chevelure, son front, ses doigts... Il l'enlace.

Bientôt, la chaleur de leur union les engourdis. Le sommeil se présente à l'orée de leur conscience.
Il veut s'endormir là, dans les bras de son épouse. Tout prêt.
Il ne tardera pas. Il faudra encore marcher demain. Et le voyage sera long.
Mais il ne pense qu'à une chose...
Fleur.
Il sombre dans les limbes de la fatigue en arborant le plus subtile, le plus comblé et le plus délicieux des sourires...














Fleur_de_songe
Les jours se suivent,le voyage aussi.
Montélimar est en vue.

Après l'incident du premier jour,le calme est revenu.
Augustine évite du mieux possible Fleur et si la nourrice s'approche un peu de trop près d'Aurèle,la blondinette la remet vite à sa place d'un simple regard.

Adénor veille sur sa famille comme tout bon patriache ainsi que Célia qui elle,protège du mieux qu'elle le peut Augustine de Fleur.

Isil babille tout ce qu'elle sait,elle s'épanouit à merveille pour le plus grand plaisir de ses parents.

Pieds à terre,les portes de Montélimar sont passées.
Les hommes se dirigent à l'auberge pour prévoir des chambres.

Fleur et Célia se dirigent vers le marché pour quelques achats.

-Ma fille,es-tu sûre que tout va bien?

-Bien sûr maman,pourquoi cette question?

-Et bien....J'ai remarqué que depuis quelques jours,tu n'avais pas l'air très bien.

-Oh sûrement la fatigue du voyage!Rien de bien grave.

-Tu en as fait part à Aurèle?

-Maman,c'est juste de la fatigue,je ne vais pas l'inquiéter pour ça!


Célia lui sourit en lui faisant un clin d'oeil.

-Je te dis juste que tu devrais lui en parler.

La blondinette regarde sa mère en haussant un sourcil.

-Tu veux me dire quoi là?

-Oh rien!


Fleur hausse les épaules sous le regard amusé et attendri de Célia.

Une fois de retour à l'auberge,Fleur s'approche de son père.

-J'espère que tu as pris des chambres éloignées pour...

-...Pour Augustine...Elle sera dans la chambre à côté,cela me semblait mieux pour Isil.

La blondinette pousse un soupir .
Elle se dirige vers cette dernière,s'asseyant près d'elle.

-Continuez a garder vos distances avec Aurèle sauf si c'est nécessaire et tout se passera bien.

Au passage,Fleur croise le regard de ses parents sur elle,ils ont l'air heureux...Joyeux même.
Elle fronce les sourcils,que peuvent-ils se dire?

Aurèle entre dans la pièce,ce qui déclenche un sourire franc chez Fleur et un sourire plus discret chez Augustine.

_________________
Augustine_
Le souvenir du Comte près de la rivière berçait ses pensées.
Dans la charrette,Augustine souriait aux anges.

Pendant le voyage,Aurèle continuait a venir la voir pour savoir si tout aller bien,pour son plus grand bonheur.
La nourrice se refusait d'oublier ses élans de coeur pour lui malgré ce qu'elle pouvait entendre certaines nuits ou même apercevoir.
Elle enviait Dame Fleur même la jalousait,elle s'imaginait à sa place...Là,au creux de ses bras,respirant son odeur,se donnant à lui.
Ses rêves l'emmenaient encore plus loin,lui faisant espérer que pendant ces instants il ne s'imaginait pas avec Fleur mais avec elle.

Augustine gardait ses distances,elle ne voulait pas perdre sa place de nourrice,ni s'éloigner du Comte.

Quand par bonheur,Fleur s'éloignait,la brune en profitait pour s'approcher d'Aurèle.
Pouvoir le frôler comme si de rien n'était,sentir sa peau du bout de ses doigts juste un instant.
Plonger son regard bleu dans le merveilleux vert de celui qui faisait battre son coeur.
Et reprendre vite ses distances avant que la blonde ne la surprenne.

Montélimar,l'auberge.
Isil dans ses bras,elle avait tout le temps d'observer Aurèle,Fleur était partie avec sa mère au marché.
Remettant la petite dans le couffin,la nourrice s'approcha d'Adénor qui l'appelait pour lui remettre sa clef de chambre.
Se frayant un passage,sa poitrine s'écrasa en douceur sur le torse du Comte.
Innocemment?Non,pas cette fois-ci.Cela ressemblait plus à des avances discrètes.
Et puis,il fallait repasser pour rejoindre Isil...Alors cette fois-ci,son fessier frôla le bas ventre d'Aurèle.

Il fallait vider la charrette,le Comte s'y attela,en sortant de l'auberge.
Augustine n'avait pas osé le regarder pour voir sa réaction devant ses avances.

Les Dames revenaient du marché.
Fleur s'asseya près d'elle,lui annonçant les recommandations quand la porte s'ouvrit à nouveau,laissant apparaitre le Comte.
Son coeur se mit à nouveau a battre la chamade.
N'osant a peine sourire,de peur que la blonde ne lui saute dessus.

Pourtant,Augustine n'avait qu'une envie...Se lever,aller vers lui,l'embrasser,lui faire oublier son épouse.

Carabas
Le voyage se poursuivit donc et sans embûches.
Carabas se sentait investi de responsabilités ce qui ne lui était pas habituel.
Le cadre familial s’était largement agrandi. Il voulait veiller sur tout, sur tous et que chacun soit au mieux.
Alors il n’arrêtait pas. Il voulait surtout ne pas démériter auprès de ses beaux-parents qu’il appréciait énormément. Il était aux petits soins pour eux.
Il avait pour son épouse les regards, les mots les caresses les plus doux. Et les nuits les plus intenses.
Il l’aimait avec passion, ferveur et constance.
Leur complicité allait grandissante. Ils semblaient souvent se comprendre sans avoir à échanger des mots. D’un regard, ils savaient ce que l’autre voulait… Ils avaient l’habitude de voyager ensemble.
Ils retrouvaient dans ces conditions des gestes, des souvenirs, des situations qui ne parlaient qu’à eux…
Ils en riaient.
Là devant une carte étalée par terre… Fleur regardait Aurèle la déchiffre en souriant.
Quand il cuisinait… elle s’approchait…Il faisait semblant de ne pas voir qu’elle allait gouter dans les gamelles.
Elle l’entrainait à l’épée pendant les pauses. Il lui montrait comment se déplacer sans bruit, comment se dissimuler.
Et la nuit… Ils se retrouvaient. Seuls. Du moins ils le pensaient.
Et là, ils s’aimaient plus que jamais…
Cara prenait aussi grand soin de la nourrice. Il était prévenant et veillait à ce qu’elle ne manque de rien.
Mais il prenait garde à ne pas éveiller la méfiance de Fleur, il était proche et distant à la fois.
Mais quelque chose avait bougé. Il le sentait bien. La jeune femme le regardait.
Chaque fois qu’il était en sa présence, dès qu’il tournait les yeux vers elle… Il croisait son regard.
Il avait le sentiment qu’elle le dévorait des yeux.
Lui, prenait garde de ne pas lui laisser entendre qu’il put y avoir d’autre baiser échangé entre eux. Il lui parlait toujours avec douceur mais sans manifester le moindre sentiment.
Il ne voulait pas la vexer, la blesser… Fleur le faisait assez bien ! Mais il ne voulait pas non plus qu’elle se fasse des idées.
Il avait le sentiment également que Fleur les surveillait.
Et puis… Le jour tant attendu où ils passèrent les murs de Montélimar arriva.
Fleur parti sur le marché avec sa mère.
Adénor était occupé.
Cara se retrouva seul avec la jeune nourrice et les enfants.
Souvent, il avait eu cette impression qu’elle le touchait… par inadvertance. Mais de façon un peu… appuyée.
Il n’y avait pris garde.
Mais cette fois…
Il ne peut ignorer son comportement… Par deux fois, pour se frayer un passage, elle vient se presser contre lui.
La première fois le surprend et le prend de court. Elle passe devant lui et il sent contre son torse la lourde pression de sa poitrine qui vient s’écraser là
Cette poitrine…
Ce sein qu’il a vu l’autre jour, impudique, blanc, pur pourtant, gonflé de lait… Ce sein… il a du mal à ne pas y repenser. Comme il était beau, comme il était attirant, obsédant.
Cette femme avait un corps diaboliquement séduisant. Les seins qu’il avait découverts lui laissaient présager que le reste serait plus merveilleux encore.
Mais il s’interdisait d’y songer.
Jusqu’à ce qu’ils viennent là se rappeler à son souvenir. Ostensibles apparat de sa féminité.
Jusqu’à ce qu’ils viennent le provoquer de leurs atours irrésistibles. Il regarde la jeune femme un peu surpris. Il croise son regard… un regard qui dit : « viens… je te veux »
Il peut même sentir son haleine en cet instant.
Un instant oui, bref, mais… sans équivoque.
Cara n’en revient pas. La nourrice s’éloigne en lui tournant le dos, elle vaque à ses occupations et le blondinet se demande s’il a rêvé…
Peut-être tout cela n’est-il que le fruit de son imagination !
Il se plait à le penser, il se dit qu’il est en train de se faire des idées.
Mais c’est sans compter avec la persévérance d’Augustine.
La jeune nourrice repasse près de lui avant qu’il n’ait pu retrouver tous ces esprits.
Il s’écarte pour lui laisser le passage. Cependant, cette fois encore elle vient se coller à lui. Il n’y a plus de doute. Cela ne peut être le fruit du hasard, cela ne peut être fortuit.
La belle brune, tout en lui tournant le dos vient appuyer contre son bassin ses hanches… ses fesses…
Oui… c’est le mot. Elle vient tout contre lui et son bas ventre épouse un instant la rotondité des formes généreuses de la jeune femme.
Il se revoit alors posant malencontreusement sa main sur la fesse de la jeune femme quand ils ont chuté ensemble.
Et en cet instant, il sent encore dans sa main la brûlure de ce contact interdit.
Encore un instant… très court mais plus éloquent, plus provoquant… cet accolement furtif n’a qu’un nom… il se nomme : « prend-moi ! »
Carabas n’a plus tous ces esprits ! La jeune femme s’éloigne et le voilà prêt à la rattraper.
Un geste, un simple geste et il se saisit de ses hanches. Il est sûr qu’elle ne dira pas non.
Il l’attire à lui, il remonte sa robe…
Et il la prend là, comme ça, sans ambiguïté, sans hésitation. Elle se penche en avant, elle se cambre pour lui faciliter le passage. Il découvre ses rondeurs qui viennent de le provoquer avec tant d’effronterie.
Il les saisit à pleine mains… leur impose un rythme puissant…
Mais non… il ne bouge pas…Il regarde la brune s’éloigner, encore incrédule et pourtant convaincu…
Elle le veut.
Elle vient de le lui dire…
Il n’en revient pas…
Il ne sait comment se tirer de ce mauvais pas.
Et puis voilà que Fleur revient.
Carabas est embarrassé… Ce genre de situation ne lui est pas du tout familière. Il ne sait pas ce qu’il doit faire.
Il décide d’aller prendre l’air…
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