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[RP]Eux,Elle

Fleur_de_songe
L'instinct de la blonde lui dit de se méfier.
Pourquoi?
Elle se tourne vers Augustine,la nourrice la regarde,Fleur fronce les soucils.

-Qu'avez-vous encore fait?

-Pardon,Madame?

-Ne faite pas l'innocente,cela ne vous va pas.

-Fleur,elle n'a rien fait,j'étais ici avec eux.

-Papa,je t'assure,il se passe quelques chose,Aurèle est sorti sans mot et elle....

Fleur se lève,Célia comprend et se rue vers sa fille.

-Fleur!Non...

Trop tard,la blondinette décolle une gifle magistrale à la nourrice qui lui fait perdre l'équilibre de sa chaise.
Un silence s'installe dans l'auberge,Fleur ne quitte pas des yeux la brune sous le regard effaré de ses parents.
Des pleurs viennent couper le silence.
Agnès court dans les bras de sa mère,appeurée,la blondinette n'est même pas attendrie par cette scène.

Célia aide Augustine à se lever.
La blondinette part en claquant la porte.
Elle ne voit rien de ce qui l'entoure,une colère incontrôlable s'est emparée d'elle.
Les yeux embrumés de larmes,elle avance sans but précis,bousculant les gens sur son passage,même Aurèle.
Les badauds râlent.

"-Ehhh peux pas faire attention!"
"-...Sale blonde ,t'excuse pas surtout!"
"-Elle s'croit où elle?"

Fleur ne les écoute pas ,elle continue d'avancer,poussant les portes de l'église,elle y rentre,s'avançant d'un pas décidé jusqu'à l'autel.

-Mon Père!Je dois vous parler de suite avant que je change d'avis!

-Bien...Venez donc vous s'asseoir et discutons.

Ils s'assoient...Sans aucune hésitation,le regard dans celui du Père.

-Je vais la tuer.

_________________
Carabas
Carabas Prenait l'air, il en avait bien besoin, il se sentait troublé, il lui fallait s'éclaircir les idées.
La foule qui se pressait dans la rue, l'animation qui y régnait, l'air frais...Tout cela contribua à lui redonner contenance.
Il tâcha de ne pas penser à la scène qu'il venait de vivre. Il serait bien temps de revenir sur ces évènements. Il savait seulement qu'il devrait mettre les choses au clair avec la nourrice !
Cela ne pouvait plus durer ainsi. Il ne pouvait pas continuer à fantasmer sur cette femme.

Il devait se reprendre !

C'est à ce moment qu'il fut bousculé.
Il tourna la tête pour voir l'importun qui l'avait ainsi télescopé.

Fleur !
Et manifestement... pas de bonne humeur.
Elle se fraie un chemin à travers la foule.
Elle invective les passant.
Il veut l'interpeller mais il se demande ce qui cause son trouble et où elle se rend...
Alors, il se reprend. Il décide de la suivre. Elle semble avoir un but précis. Ca l'intrigue.
L'église...
Voilà qui le surprend.
Discrètement alors, il la suit à l'intérieur. Le Chat... il se fait léger et invisible.
Elle demande à parler au prêtre.
Il se rapproche très discrètement.
Il est curieux de savoir...
Il est assez près. Il écoute...
--Alcide_de_serres
Le père Alcide officiait à la paroisse depuis peu.

Jeune et d'un physique plus qu'avenant, il avait choisit les ordre au grand désespoir des femmes qu'il avait connu jusqu'alors.
Une déception l'avait conduit à cette décision.
Il s'y appliquait de son mieux.

Quand il vit arriver la blondinette, il fut surpris de voir dans quel état elle se trouvait.
Elle demanda à lui parler...
La demande n'était pas... des plus orthodoxes mais il ne se sentait pas de lui refuser audience... Elle non plus semblait-il.

Le brun, ténébreux aux yeux bleu ciel avait dans sa tenue d'office un air sévère.
Pourtant... Il semblait rassurant. Sa voix était posée.
Son regard azur apaisant invitait à se dévoiler.

Quand fleur parla de tuer quelqu'un, il l'invita à entrer dans le confessionnal.

Il était en cours de réparation et il ne disposait pas de grille, ainsi, quand ils s'installèrent... Ils pouvaient se voir ce qui n'était pas particulièrement recommandé mais... il fallait faire avec les moyens du bord.
Le jeune homme s'installa donc près de la blondinette effarouchée et de sa voix tendre et basse, il l'invita à se confier.


Dites-moi... Qui voulez-vous priver de la vie que e tout puissant lui a confié ?
Fleur_de_songe
Le confessionnal?Fleur fait une légère moue mais elle le suit.
Elle s'assoit,croisant les mains sur ses genoux.

A la question du curé,elle y répond sans hésitation,d'une voix très calme.

-La nourrice.

La blondinette se tourne vers l'homme,son regard vert est déterminé mais une petite pointe de tristesse se laisse deviner.

-Augustine,elle fait des avances à mon époux...Malgré mes recommandations ,mes avertissements...Mes menaces aussi...Elle continue.
Aurèle n'est pas insensible à son charme...Je le sais,je ne suis pas naïve non plus.
Et là,je n'en peux plus...Je viens de la gifler...Assez fort d'ailleurs...Elle en est tombée de sa chaise...
Je ne regrette pas mon geste,je l'ai assez prévenu comme ça.


Fleur appuie son coude contre ce qui devait être la séparation entre les deux parties,posant son menton au creux de sa main.

-Si je viens vous voir ,c'est que je ne vois pas a qui d'autre en parler.
Aurèle?Non...Il va me rassurer,me disant qu'il m'aime,que je suis tout pour lui,qu'il ne ferait rien pour me perdre.
Je sais qu'il le pense vraiment,qu'il est sincère mais il ne reste qu'un homme.
Après y'a mes parents...Mais mon père ne voit pas ce qui se passe et ma mère trouve que j'en fais trop.


La blondinette laisse échapper un soupir,se mettant bien face au curé,ses poignets sur la séparation et les mains tombant légèrement de son côté.

-Je ne suis pas blanche comme neige...Loin de là...Par deux fois,j'ai quitté mon époux...Une fois pour m'éloigner d'un village où j'étais attirée par un brigand...Attirée sur le chemin par un inconnu alors que j'étais enceinte et la seconde fois pour rejoindre un amant en Bretagne,abandonnant notre fille au passage,la laissant à son père.
Chaque fois,il m'a pardonné.
Mais je n'ai pas cette force,je ne sais pas pardonner ces faiblesses chez les autres.


Fleur joue avec une mèche de ses cheveux.

-C'est égoïste de ma part,je le sais.
Je suis quelqu'un d'extrêment jaloux mais je l'aime tellement que je ne veux plus le perdre et surtout pas dans les bras d'une traîn...Hum...Pardon...
Je n'ai que cette envie...La tuer...


Elle plonge à nouveau son regard qui est devenu dur,froid dans celui du curé.

-Croyez-moi,je n'hésiterais pas à le faire dès que l'occasion se présentera.
Pour ça,j'ai besoin de votre aide pour éviter de passer à l'acte.

_________________
--Alcide_de_serres
Le jeune ecclésiastique écoutait avec la plus grande attention la confession de la jeune femme.
Il aurait du baisser ses yeux charmeurs et profonds mais au contraire... Il fixait la blondinette d'un regard froid et emprunt d'un léger mépris à peine perceptible.

Assurément, cette femme qu'il ne connaissait pas lui rappelait par trop une autre qu'il avait bien connu... Trop sans doute.
Mathilde de Reigne.
La belle et cruelle Mathilde qu'il avait connu au sortir de l'enfance et qu'il avait aimé si fort, si longtemps qu'il ne pourrait jamais se défaire de ses sentiments.
La perverse Mathilde fière et libre qui séduisait à tour de bras et qui ne pouvait passer de bonne nuit que bien accompagnée.
Elle... Qui lui avait rit au nez quand il lui avait ouvert son cœur. Elle qui s'était jouée de lui un temps et puis qui l'avait abandonné. Elle qui l'avait torturé en se jetant sur tous les hommes qu'elle croisait en prenant bien garde qu'il la voit... Elle à cause de qui il avait prononcé ses vœux.
Elle pour qui il était là ce jour à écouter cette femme. Blonde tout comme Mathilde, farouche, violente, emportée... une séductrice elle le lui avouait avec la plus grande simplicité. Elle ne se cachait point.
Et jalouse...
Jalouse ?
Un léger rictus déforma son visage puis, reprenant contenance, il laissa passer un peu de temps après les derniers mots de Fleur. Le temps de choisir ses mots... Le temps de fomenter sa revanche... Le temps de replonger dans les abîmes de rancœur et de haine d'où il n'était jamais véritablement sorti.


Ma fille. Il lui parla d'une voix profonde, infiniment douce et sombre à la fois. Tout son visage exprimait la compassion.

J'entends votre douleur et votre déchirement.
Je sais la cruauté et l'inconstance des hommes. Leur faiblesse.
La chair les attire et peu nombreux sont ceux qui y peuvent résister.
Vous me demandez mon aide...
Il le va les yeux et joignit les mains. Il était si beau, si propre et semblait si pur en cet instant. Un rayon de lumière baignait son visage d'aune aura merveilleuse.
Je puis vous aider.
Je puis vous aider à trouver la voix du pardon, la voix du repentir et la voix de la vérité.
Tout d'abord, je vous en conjure, ne faites rien que vous puissiez regretter.


Son regard Bleu hypnotisant plongea dans les yeux verts de la jolie blonde.

Le très haut ne saurait vous reconnaître si vous prenez la vie d'une de ses ouailles.
Vous seriez perdue... Et... Cela ne vous rendrait pas nécessairement votre époux.
Sachez que je vous comprends. Vous avez fait pénitence de vos fautes passées et malgré votre bonne conduite, c'est aujourd'hui votre mari qui vous... Trompe, leurre...
Vous n'avez rien à vous reprocher, vous êtes venue poussée par le sagesse jusqu'en la maison du très haut.


Il réfléchit un instant sans quitter la jeune femme des yeux. Il se redressa prenant de la hauteur et sa stature imposante lui donnait un air d'autorité manifeste.

Voilà ce que je vous demande : tout d'abord, vous allez convaincre cette femme que vous menacez et qui n'est peut-être qu'une victime de votre époux... une victime... de son appétit... Les hommes sont ainsi.
Vous allez la convaincre de venir me voir. Je dois lui parler, je dois l'entendre. Alors seulement, vous pourrez, si elle est innocente lui accorder votre pardon.
Je saurai... Je saurai la confondre si elle ment, je saurai la reconnaître si elle est sincère.


Il fit là une nouvelle pause.

Quant à votre mari... Je vous intime le... conseil de cesser de ce jour toute relation... corporelle avec lui.

A ces mots, son regard se fit légèrement plus pénétrant.
Vous devez vous purifier. Vous devez trouver l'apaisement.
Et s'il vous est fidèle... c'est dans l'abstinence que vous saurez. Mais s'il se joue de votre confiance... Alors, son masque tombera
.

Il prit alors les mains de Fleur dans les siennes...

Ma fille, vous m'avez touché. Je sais que le très haut vous regarde.

Il la releva en la regardant toujours de ses yeux envoutants.

Suivez mes conseils... Je ne saurai vous aider qu'à cette condition. Faites-la venir à moi.
Carabas
Carabas s'était approché assez près des deux jeunes gens pour entendre leur conversation.

Il put ainsi profiter de la colère de Fleur.
Il fut à la fois touché et blessé par ces mots.
Non, il ne comptait pas céder à Augustine. Il allait d'ailleurs Dès qu'il serait sortit d'ici lui dire ce qu'il pensait.

Il aurait voulu entendre ce que lui dirait le prêtre mais... Des croyant entrèrent dans l'église. Ils s'approchèrent et sa position devint vite suspecte.
Il dut se déplacer pour ne pas éveiller les soupçons.
A contre cœur donc, il sortit de l'église.
Un peu frustré de ne pas avoir le fin mot de l'histoire, il décida de rentrer.
Fleur n'avait pas besoin qu'on la surveille. Et même s'il n'aimait pas l'allure de se prêtre... Il n'avait aucune raison de s'inquiéter.
Fleur_de_songe
Tout en l'écoutant,Fleur se rend compte de sa beauté,se demandant comment il a pu en arriver a être curé...Quel gâchi!

Amener Augustine ici?Chose facile.
Abstinence?Là,c'est autre chose,Fleur fait la moue tout en regardant le curé qui lui tient les mains.

-Merci mon Père de votre écoute,je vais de ce pas prévenir Augustine.

Elle lui sourit et file directement à l'auberge.
En franchisant la porte,son regard tombe sur la nourrice.

-Vous!...Je vous demande d'aller de suite à l'église,le curé vous attend.

_________________
Augustine_
A l'ouverture de la porte,Augustine se demanda si Fleur allait lui tomber à nouveau dessus.
Mais non...L'église,la nourrice n'osa ne pas répondre et s'exécuta.

Elle ajusta sa robe et sa cape qui cacha la naissance de sa poitrine,se dirigeant d'un pas hésitant vers le lieu.
Pourquoi voulez t'il la voir?
Qu'avait elle bien pu lui dire?

Dans les ruelles,Augustine regardait autour d'elle ,espérant croiser le Comte,seul.
La brune franchisa la lourde porte,avançant doucement dans l'allée.

L'abbé se tenait près de l'autel,elle fut étonner de voir autant de beauté chez un seul homme.

-Excusez-moi de vous déranger mon Père...Dame Fleur m'a dit que vous m'attendiez...Je suis Augustine,la nourrice de la famille De Morlieu...

Elle baissait les yeux,jouant nerveusement avec ses doigts sur un coin de sa cape.

--Alcide_de_serres
Le Père Alcide vit arriver une jeune femme. Visiblement mal à l'aise, visiblement embarrassée.
Comme elle se dirigeait vers lui, il l'invita à lui parler...


Que puis-je faire pour vous ma fille ?

Quand elle se présenta, il comprit pour quoi elle venait.
Il la toisa de haut en bas. La jeune femme était belle assurément. Elle cachait mal des formes généreuses. Mais elle était effacée, timide et sans saveur aux yeux du jeune prêtre. Une pauvre fille... Il la regardait là hésitante et gênée et tout ce qu'il ressentait pour elle c'était du mépris.
Rien à voir avec la fougue et la flamme qui brûlait dans le cœur de la blonde.
Il commençait en voyant Augustine pour la première fois à envisager un plan terrible autour de ces deux femmes. Pourquoi ?
Parce qu'il avait souffert, parce qu'il souffrait... à cause d'elles ! A cause de toutes ces femmes qui se jouaient des hommes !
Son regard se raffermit. Mais pourtant, sa voix fut des plus caressantes quand il lui adressa la parole.


Ma fille, en effet, j'ai demandé à la Dame de Morlieu de vous faire venir à moi. N'ayez crainte, je travaille à votre rédemption.
Le très haut vous regarde dans cette maison. Il attend pour vous pardonner que vous ne lui cachiez rien ! Il n'accepte que la vérité ! Quant à moi... Je sais déjà tout ! Elle m'a tout dit.
Alors, je vous en prie, pour le salut de votre âme... Confiez-vous à moi. dites-moi toute la vérité.

Je ne pourrais vous venir en aide qu'à cette condition
.

Il la rassura du mieux qu'il put et fit tout pour qu'elle se confiât totalement.
Augustine_
Augustine regarda le Père.
Dame Fleur lui avait tout dit?Elle se mit a rougir légèrement.

-J'ai pu voir le Comte de Morlieu,la première fois quand Dame Célia cherchait une nourrice pour Isil...Dame Fleur était au plus mal à cause d'une blessure mal guérie.
Dès le premier regard,je suis tombée amoureuse de lui.


Son regard bleu semblait tomber dans les souvenirs.

-On aurait dit un ange blond...Un ange tellement triste.
Le temps passa...Dame Fleur alla mieux grâce au Très Haut.
Et...Je crois qu'elle s'est vite rendue compte de mon attirance pour le Comte.
Elle m'a mise en garde,je ne peux le nier.


Augustine rougissa à nouveau.

-Il ne s'est jamais rien passer...Sauf peut être des pensées impures...
Et...Un baiser...
C'était un accident...Nous sommes tombés l'un sur l'autre ...Je l'ai embrassé....Il ne m'a pas rejeté.


La nourrice regarda le curé.

-Je l'aime mon Père,je n'y peux rien...Je sais que Dame Fleur en souffre mais je l'aime!
Messire Aurèle serait mieux ,plus heureux avec moi,je ne le déceverais pas comme Fleur a pu le faire par le passé!
Vous savez....Je n'ai connu que mon époux...Le Comte est le second homme que je regarde et le premier que j'aime vraiment...
Mon mariage fut organisé avec les deux familles...Juste pour une histoire de terre.


Discrétement,Augustine essuya une larme qui se faufilait sur sa joue.

--Celia.
Célia observa la pauvre Augustine partir vers l'église avant de se retourner vers Fleur,le regard menaçant.

-Allons dans ta chambre et de suite!
Adénor ,tu peux surveiller les enfants,merci.


Une fois dans la chambre,elle ferma la porte.

-Cela te prends souvent de lever la main comme ça?
Tu te prends pour qui?


-Maman,elle fait des avances à Aurèle,je ne vais pas la laisser faire,non plus!
D'ailleurs qu'elle s'estime heureuse de n'avoir prit qu'une gifle.


-Fleur...

-...Quoi?Je dois rester là sans rien dire?La laisser faire?Faire confiance à Aurèle?
Bah non....Désolée,ce n'est pas mon genre!


-Augustine est une fille très gentille...

-...Ce qui lui donne le droit de charmer mon époux?

-Ooh Fleur ,arrête un peu!Je n'ai pas voulu dire ça!


-Si elle est si parfaite ,t'as qu'a la prendre comme fille et me fiche la paix!

-Je voulais juste dire que ....Peut être que tu te fais une montagne de rien.
Je sais que tu t'emportes pour pas grand chose parfois.



-Pas grand chose?Tu te fiches de moi?
Un seul mot d'Aurèle et elle lui tombe dans les bras.


-Bon...D'accord,admettons...Pourquoi es tu allée voir le curé?

-Pour éviter de commettre un meurtre...

Célia regarda sa fille avec effarement

-Je ne le ferais pas,Maman.
Le Père m'a écouté et m'a demandé de lui envoyer Augustine et il m'a...Non,rien...C'est personnel...


La mère se demandait ce que le curé avait pu dire à Fleur mais cela ne lui regardait pas.
Vue la tête de sa fille,elle supposait que cela ne lui plaisait pas.

-En tout cas...Fais un effort avec Augustine.

-Mouais...Je vais y penser.
Carabas
Carabas rentra à l'auberge qu'ils avaient réservée.
Il trouva là sa petite famille.
Chaque fois qu'il rentrait ainsi et se voyait accueilli à bras ouverts par sa fille, il ressentait une joie immense qui le galvanisait.
Il prit donc dans ses bras la petite Isil qui tout en lui racontant plein de choses jouait avec ses cheveux.

Il se dirigea alors avec l'enfant vers la chambre où se trouvait Fleur et Célia.

Les deux femmes étaient en conversation.


Oh ! Pardonnez, je vous ai interrompues.

Il avait retrouvé son humeur joyeuse et presqu'oublié la scène qui avait eu lieu entre Fleur et la nourrice.

Il regrettait qu'Augustine ne fut pas là car il devait lui parler.
--Alcide_de_serres
Alcide écouta la jeune femme lui dire sa version des faits.
Impressionnée sans doute par son attitude et ses mots, elle sembla lui parler avec la plus grande franchise. Elle lui avoua sans mal son amour pour le comte de Morlieu et il apprit de sa bouche tout ce qui c'était passé entre eux. C'était ce qu'il voulait. La situation se présentait à ses yeux sous le meilleur jour possible !

Quand elle eut fini son récit, il prit une longue inspiration.
De ce qu'il allait dire dépendrait probablement la suite des évènements.
Alors, une fois fomenté dans son esprit le rouage de la forfaiture qu'il tramait, il se lança.
De sa voix la plus autoritaire et impressionnante, il dit à la jeune et fébrile nourrice :


Ma fille, je te crois. Je sais que tu n'as rien fait de mal. Je sais que ton cœur est pur et fidèle.
et je puis te dire qu'il n'y a pas de hasard... Le comte de Morlieu t'a séduite... Ce n'est pas de ta faute.
Je tiens de sa propre épouse qu'il n'est pas un homme fidèle. Il a déjà fauté plusieurs fois et... La comtesse elle-même... M'a avoué qu'elle ne dédaignait pas d'aller voir d'autres hommes !
Ma pauvre petite... Tu es tombée là dans une famille bien impure. Mais toi... tu mérites la compassion et la bénédiction du très haut.
J'ai parlé à la comtesse, elle devrait être moins dure avec toi. Pour peu que tu sois... plus discrète dans l'expression de tes sentiments.
L'amour est une belle chose. Ce que tu ressens, le très haut n'y peut rien et ne peut lui-même pas t'en blâmer.
Observe bien ce couple... tu le verras sans doute pas si uni que tu ne le penses...
Ecoute ton cœur ma fille. Ses élans sont ce qu'il y a de plus beau dans la création.
Mais sache que l'homme que tu convoites n'est pas si parfait. Il est faillible comme tous les hommes... Avant de te jeter sur lui... réfléchi bien à savoir s'il peut te rendre heureuse. Seul ton cœur connait la réponse...
Va en paix. Je te bénis.


Sûr d'avoir fait forte impression sur la jeune femme, le prêtre la laissa partir en la regardant. Il la trouvait mièvre et sans saveur... Mais assez crédule pour qu'il puisse en son cœur insuffler un venin destructeur...
Mathilde... tu vas payer !
Fleur_de_songe
Fleur sourit en voyant Isil,évitant le regard de son époux.

-Coucou ma princesse.

-Ne vous excusez pas Aurèle,j'allais partir.

Célia fait une bise à sa petite-fille et file rejoindre Adénor.
La blondinette prend la petite dans ses bras,les paroles de l'abbé sonnent encore à ses oreilles.
Toujours sans un regard vers Aurèle,sans aucune émotion dans la voix:

-J'ai giflé Augustine.
Pourquoi?Simplement que j'en ai marre que l'on se moque de moi.
Je ne lui fais pas confiance...Enfin,je lui fais confiance pour Isil mais pas pour le reste.
Le reste qui est toi.
Suis allée voir le curé qui m'a demandé de lui envoyer la nourrice,ça permettra peut être de repartir sur des meilleures bases.


Fleur redonne la petite à son père en souriant.

-Je vais me rafraîchir et me changer.

Tout en avançant vers la pièce d'a côté,elle sème ses habits au fur et à mesure à terre.

-Tu vois que je deviens sage...Je ne l'ai pas tué juste une gifle...Je m'étonne moi-même!

Elle se mit a rire ,attrapant ses affaires propres au passage.

_________________
Augustine_
La nourrice s'en alla,perdue dans ses pensées.
Le Comte infidèle?Pourtant à Chinon,on lui avait dit tout le contraire,elle ne comprenait plus très bien.

En arrivant à l'auberge,Célia et Adénor étaient présents.

-Ah te voilà!
Si tu veux ,je te laisse te reposer un peu,tu as l'air d'être fatiguée,je vais m'occuper d'Agnès,ne t'inquiète pas.


-Oh...Merci Célia,c'est très aimable de votre part mais je ne voudrais pas vous importuner.

-Voyons,voyons,bien sûr que non.

Augustine fit une bise à sa fille,lui recommandant d'être bien sage.
Elle monta à l'étage,passant près de la chambre des Morlieu,elle put y entendre le rire de Fleur.
Aurèle devait être entré.
Son coeur se serra dans sa poitrine en pensant aux paroles de l'Abbé.
Malgré ce qu'il lui avait dit,elle ne pouvait s'imaginer ne plus aimer cet homme.
Pourrait il la rendre heureuse même si il était infidèle?
Elle secoua la tête en entrant dans sa chambre,pourquoi faire des projets d'avenir?
Le présent lui suffisait amplement.

Augustine retira sa cape,dénouant un peu son corsage,laissant tomber sa jupe,elle s'allongea sur son lit en jupon.

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