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[RP]Eux,Elle

Carabas
Carabas portait Augustine la nourrice vers la sortie de la chapelle.
Elle était totalement inerte, il la croyait morte et ne pouvait réprimer un larme qui coulait le long de sa joue.

Comment était-elle arrivée là ?
Que c'était-il passé ?
Il ne comprenait rien... Son esprit était embrouillé.
Qu'i l'avait tuée ? Et comment ? Et surtout... pourquoi ?
Qui l'avait fait venir ici ? Pour quelle raison ?

Tout cela n'avait aucun sens !

Il était perdu.

Mais alors qu'il s'apprêtait à sortir de la chapelle... Il s'arrêta net.
En rehaussant la jeune femme pour la tenir mieux, alors qu'elle glissait sans cesse entraînée par l'inertie de son poids mort. En effectuant ce geste, il approcha son visage de la poitrine dénudée de la belle jeune femme. Et là... Il lui sembla que cette poitrine se soulevait doucement.
Se pouvait-il que la jeune femme respire encore ?
Mais comment avait-il été assez idiot pour ne pas vérifier ?
Il reposa donc le corps inerte sur le sol et l'observa attentivement.
En effet, elle respirait faiblement.
Il posa sa main sur la poitrine de la nourrice.
Il senti battre son cœur.
Il n'en revenait pas ! Elle était simplement inconsciente.
Il fut d'un coup extrêmement rassuré...
Il regarda son visage... puis il essaya de la faire revenir à elle mais en vain.
elle était là... allongée sur le sol, entièrement nue et il était tout près d'elle à tenter de la ranimer... Il n'y parvenait pas. Il lui parlait, il l'appelait... Rien.
Comment pouvait-il se douter qu'elle l'entendait et qu'elle aurait tout donné pour pouvoir lui répondre ?


Augustine... AUGUSTINE !! Je vous en prie réveillez-vous !

Longtemps il la conjura de reprendre ses esprits...Rien.
A cours d'idées, il laissa sa tête tomber en avant, désespéré de ne pouvoir la sauver... Qu'avait-elle donc ?
Ses cheveux caressaient la peau pâle de la jeune femme... Bientôt son front se posa doucement sur son ventre.
En d'autres circonstances, la situation eut été incongrue... Mais là, elle était simplement tragique.
Puis, alors que ses yeux se mouillaient, il lui prit l'idée de lui ouvrir les paupières.

Il fit un bond en arrière !
Il voyait ses yeux... des yeux horrifiés. Des yeux bien vivants, bien actifs !
Des yeux désespérés !


Augustine !! Augustine ! Vous... Vous m'entendez ?

Le regard... le regard en dit long. Oui, elle l'entendait.

Mon dieu !
Augustine... Souffrez-vous ?
Que vous est-il arrivé ?
On vous a empoisonnée ?
Qu'avez-vous pris ?


Evidemment... elle ne répondit pas.

Attendez... Je vais vous ramener... Je vais vous porter à l'auberge.
Je... Je m'occuperai de vous là bas. Ce sera mieux...
Je vous emmène.


Il la couvrit du mieux qu'il put et la souleva de nouveau.

Il sortit de la chapelle et vit à ce moment arriver la grande Marie toute affolée !

Elle lui expliqua que Fleur était en danger comme l'Ombre le lui avait dit.

Le sang D'Aurèle ne fit qu'un tour. Il confia la nourrice à Marie en lui demandant de la ramener à l'auberge et d'appeler un médecin. Il précisa qu'elle était bien vivante et consciente.
Puis il se précipita sur le chemin de l'église.

Il ne réfléchissait pas. On s'en prenait à Fleur !!!
Il était prêt à affronter une armée.

Quand il arriva à la maison du prêtre, la porte était ouvert. Il n'y avait personne.
Seulement Fleur. Là, étendue sur la table. Un léger voile pudiquement posé sur elle.
Inconsciente.
Et puis à ses pieds, le prêtre baignant dans une mare de sang.

Cette fois, le jeune homme vérifia qu'elle soit bien vivante.
Elle réagit vaguement à ses appels.
Elle leva un bras et s'évanouit de nouveau.

Mais elle était en vie.

Carabas prit sa femme dans ses bras.
Il la porta jusqu'à l'auberge où tout le monde l'attendait impatient.
Il ne laissa personne s'occuper d'elle.
Quand elle se réveilla... Il était là... tout près.
Il ne la quittait pas des yeux.
Augustine_
Pourquoi?Pourquoi l'Abbé faisait il cela?
Augustine avait peur.
La voix du Comte près d'elle,il s'inquiétait.
Dans d'autres circonstances,elle aurait sourit.
La nourrice voulait lui répondre mais impossible.
Elle sentit ses bras autour d'elle,son souffle,son front.
Quand il lui ouvrit les yeux,la brune tentait de lui expliquer mais comment faire sans la parole?
Elle paniquait!

Il l'emmena,Augustine entendit la voix de Marie.
Dame Fleur?En danger?
Non!Elle ne voulait pas quitter ses bras.
Non!...A quoi bon?Le Comte ne pouvait pas l'entendre.

A l'auberge,un attroupement se forma autour d'elles,les parents de Fleur étaient dévastés quand ils entendirent l'histoire de la géante.
Des pleurs...Agnès.
La nourrice aurait voulu lui dire qu'elle allait bien,la rassurer.
Une fois sur son lit,un médecin arriva,questionnant Marie.
Il lui ouvrit les yeux,écouta sa respiration...

Des pas dans le couloir ,des portes qui claquent.
Le Comte avait dû retrouver son épouse.

Fleur_de_songe
Fleur ferme les yeux devant le silence de son époux,elle sombre dans un demi-sommeil agité.
Quand tout un coup,elle se redresse dans le lit.
La blondinette regrette vite son geste aussi brutal.
Elle grimace,tenant sa tête de ses deux mains.

-Aurèle...Y'avait un homme...Quelqu'un d'autre...Il m'a fait boire quelque chose...c'était...Amer...Mais j'ai pu bouger après ça!

Célia s'approche du lit,allongeant Fleur doucement.

-Repose-toi maintenant...Je vais aller chercher le médecin qui s'occupe d'Augustine,il doit vérifier si...

-Augustine?Elle a quoi?

-L'Abbé l'a empoisonné comme toi apparemement,c'est Aurèle qui l'a trouvé dans la chapelle

La blondinette regarde son époux qui avait l'air d'être ailleurs,il avait l'air de chercher a comprendre quelque chose.
Alors....Il ne l'avait pas trompé?Il essayait juste de sortir Augustine de là...De la sauver.

Pendant ce temps,Célia alla chercher le médecin.
A son arrivée,Adénor sort.

-Bien...Bien...Vérifions si tout va bien!

Le médecin retire le drap qui recouvre Fleur.
Elle s'en empare,le tirant de nouveau sur elle.

-Mais....Laissez moi!
J'ai juste une migraine!L'Abbé n'a pas eu le temps de me marquer!Alors laissez moi!...Enfin,je crois...
Aurèle!!!Je veux pas qu'il me touche!


-Mais voyons Dame,je dois vérifier si l'enfant que vous portez va bien.

-Quoi?!!Mais je ne suis pas enceinte!Lâchez moi!

Fleur commence a paniquer,la peur l'envahit,sa tête lui fait mal,elle se recule le plus possible dans son lit.

_________________
Carabas
Les réactions de Fleur alertèrent Carabas. Le jeune homme se rapprocha, et voyant qu'elle malmenait le pauvre médecin qui ne faisait pourtant que son devoir, il lui posa la main sur l'épaule.

Laissez...

L'homme, presque soulagé que le comte intervint ne protesta même pas. Fleur n'était pas une patiente qu'on pouvait qualifier de facile.
Alors, il sortit pour s'occuper de la nourrice.
Hélas, il n'eu t pas là non plus beaucoup de succès. Son état était relativement stationnaire.
Enfin... à ceci près qu'elle ne pouvait pas s'alimenter correctement.
Alors, bien qu'on lui donna du bouillon, elle s'affaiblissait rapidement.
Et même ce bouillon... elle manquait de s'étouffer à chaque gorgée.
Il fallait la redresser et lui donner à boire par petites gorgées. La moitié s'écoulait à côté...
Ce devait être pour la pauvre femme particulièrement humiliant et surtout extrêmement angoissant.


Carabas se sentait coupable. Il aurait voulu faire quelque chose... Mais quoi ?
Alors, il s'assit près de Fleur et posa sa main sur son ventre.
Puis, il la regarda fixement en lui souriant avec beaucoup de douceur.


Il va très bien ton ventre...
Et... Il ne t'a pas... touchée. D'accord. Et il est mort. Je l'ai vu baigner dans son sang.
Alors... Ca va aller mon amour. Ca va aller.


Il sentait qu'elle n'avait surtout pas besoin de médecin ni qu'on lui fasse peur ! Enceinte ou pas, elle avait besoin de chleur, de réconfort.
Il l'embrassa très tendrement mais sans la brusquer sans l'oppresser. Un baiser léger... doux, sensible.


Ma Fleur... Augustine... Elle est au plus mal. Tu dis que tu as bu un antidote.
Je crois que si je ne lui trouve pas cet antidote, elle va mourir. Elle perd des forces.
Je suis très inquiet. J'ai aussi demandé à Célia de trouver une autre nourrice. Isil et Agnès... elles réclament. J'espère que ça va aller.
Moi, je vais retourner chez ce prêtre. Il faut que je trouve ce remède.
Je ne sais pas dans quel état tu es et ce que tu veux faire... Mais tu peux m'accompagner ou rester là. Marie est derrière la porte. Tu la connais, il ne peut rien t'arriver.
Fleur_de_songe
Même si elle ne porte pas Augustine dans son coeur,elle ne peut se résoudre à sa mort.

Retourner chez le prêtre?Cela veut dire qu'il va la laisser?Là?Toute seule?
Fleur le retient par sa chemise.

-Je viens avec toi!

La blondinette est encore faible,sa tête est un véritable supplice mais elle ne veut pas rester dans la chambre même si Marie n'est pas loin.
Elle se lève difficilement pour s'habiller.

Dans les rues de Montélimar,Fleur s'accroche à la ceinture d'Aurèle,regardant partout,chaque visage croisé.
Elle a l'impression de voir l'Abbé partout.
La blondinette essaye de se raisonner,son époux lui a dit qu'il était bel et bien mort.

En approchant de la maison du curé,Fleur resserre ses doigts sur la ceinture d'Aurèle,ralentissant le pas.
Prise de nausée,elle s'arrête totalement,empêchant Carabas d'avancer,elle ne veut pas le lâcher,la peur la prend au ventre.

Prenant une grande inspiration,Fleur redresse la tête,fixant son époux.

-Allons-y...

Les voilà dans la salle où la blondinette a cru qu'elle allait perdre la vie.
Cette fois-ci,elle lâche Aurèle et s'avance vers la table,à son pied une mare de sang,des images lui reviennent à l'esprit.
Une lame qui transperce l'Abbé.
Fleur fronce les sourcils,se tournant vers le fauteuil,là où tout a commencer.
Comment avait-elle pu être aussi naïve?!

La blondinette regarde autour d'elle,Aurèle aussi,il cherche cette fiole qui lui a sauvé la vie et aussi grâce à cet homme inconnu.
Sous la table!La fiole a roulé jusque là.

-Aurèle!Là!

Elle se baisse pour la prendre en grimaçant,Fleur a l'impression que sa tête va explosé sous la douleur.
Et puis juste à côté se trouve le tison avec le pentacle.
La blondinette se recule d'un geste brusque,effrayée,tombant sur ses fesses.
Les mots violents de l'Abbé lui reviennent en mémoire,elle éclate en sanglots.
Fleur est terrifiée,traumatisée par cette expérience.

_________________
Carabas
Carabas retourne la pièce pour trouver l'antidote qui a été donné à Fleur.
Mais c'est elle qui trouve la fiole.
Il renifle... Il observe... Il ne sait pas ce que c'est. Il n'a jamais vu un tel produit.
Alors, il fouille encore.
Et puis il aperçoit un grimoire.
Et Fleur, qui s'effondre et tombe en larmes.
Le jeune homme s'interroge. Il se demande ce qui s'est passé dans cette pièce. Il se demande ce que Fleur a subi.
Il se demande ce qu'elle a pu ressentir ainsi prisonnière de son propre corps. Il imagine l'angoisse qui a du être la sienne. Il imagine aussi que cette angoisse, Augustine la ressent encore en ce moment même. Il faut la délivrer de ce maléfice !
Alors, il s'approche de Fleur? Il lui parle avec douceur.
Il sèche se larmes et tente de la rassurer. Il se dit que ça a du être horrible !
Et il se demande qui a pu tuer le prêtre...
Beaucoup de questions... Peu de réponses.
Quoi qu'il en soit, celui qui a occis l'ecclésiastique à surement sauvé la vie de Fleur ! Et à ce titre, Cara lui serrerait volontiers la main.
En attendant, il fallait qu'il prenne soin de son épouse. Il l'aida à se relever, il attrapa le grimoire et l'emmena vers la sortie.

Il eut alors une idée. Il savait qu'à cette heure on enterrait le prêtre au cimetière tout près.
Il traîna donc Fleur jusqu'au cimetière. Il voulait qu'elle constate par elle-même qu'il ne reviendrait pas. Il était mort, et bientôt enterré.

La nouvelle de l'assassinat avait fait beaucoup de bruit. On recherchait activement l'assassin...
Derrière le cercueil du défunt... une longue procession.
Si jeune... et mort si tragiquement.
Toutes le rumeurs allaient bon train.

Carabas montra la tombe à Fleur et le cercueil qu'on descendait dedans.


Regarde !

La famille se recueillit... Larmes...
Une femme enfin jeta un dernier regard sur le cercueil. Une femme très blonde. Le jeune homme la remarqua pour sa ressemblance avec Fleur. Il en fut surpris. Il la montra du doigt à son épouse et lui fit remarquer cette particularité.

La femme passa près d'eux. Elle avait une attitude fermée. Mais ce n'était pas de la tristesse qu'on lisait sur son visage.
Elle était très belle et son passage fut remarqué.
Près du jeune couple, deux commères commentaient l'enterrement. Quand la blonde passa près du cercueil, l'une dit à l'autre :


C'est Mathilde, sa cousine...
Fleur_de_songe
Dans les bras de son époux,Fleur trouve le réconfort nécessaire pour se calmer.
Il l'emmène...Mais pas à l'auberge...Où alors?
En arrivant près du cimetière,sa mâchoire se serre,son regard se vide de toute émotion.
La tombe,le cercueil,Fleur n'a qu'une envie,celle de cracher dessus mais cela ne se fait pas devant la famille du défunt...Même si pour elle,il était la pire des espèces.

La blondinette regarde dans la direction de la femme qu'Aurèle lui montre.
Une femme très belle et la ressemblance était frappante.

C'est Mathilde, sa cousine...

Au prénom,Fleur devient plus blanche que le prêtre décédé.
Elle se tient au bras de son époux,le serrant fortement.
Mathilde...L'Abbé l'avait appelé,insulté ainsi!

Une rage s'empare d'elle,son regard s'illumine d'une haine profonde.
Fleur ne réfléchit pas...Plus.
Elle lâche le bras d'Aurèle pour se jeter sur la femme,la bousculant d'une telle violence que les deux jeunes femmes se retrouvent par terre.

Assise à califourchon sur Mathilde,Fleur lui met une droite dans la mâchoire avant de l'attraper par les bras et de la secouer si fort que sa tête frappe le sol à plusieurs reprises.

-C'est votre faute!Je vous déteste!Vous devriez être dans la tombe!...

_________________
Carabas
Plusieurs personnes, passé le temps de la surprise se jettent sur Les deux femme en essayant de les séparer.
Carabas est de ceux-là. Quand il voit Fleur frapper la jeune femme qu'elle vient de jeter à terre, il s'élance vers elle pour tenter de la retenir. Il est gêné par les quelques personnes qui plus proches de Fleur que lui s, s'interposent et l'empêche de la détacher de sa proie.

Fleur crie des mots qu'il ne comprend pas. Tout le cimetière est tourné vers eux. Les badauds s'approchent curieux, les amis et membres de la famille crient au scandale. Personne, et Cara pas plus que les autres ne comprend vraiment ce qui se passe no pourquoi les deux femmes se battent.
Cara bas aimerait pouvoir la sortir de cette situation mais il est repoussé par la foule qui se presse.

Puis, un ou deux hommes parviennent à séparer les deux femmes.
Celle qui s'appelle Mathilde se relève péniblement et cherche à s'en aller en courant mais elle est gênée par la foule.
Fleur en revanche n'est pas libre de ses mouvements.
Un homme la maintient par les bras tandis qu'un autre qui manifestement est proche de la Mathilde et semble passablement énervé de voir Fleur insulter et son amie et essayer de la rattraper s'approche d'elle avec la ferme intention de la faire taire coute que coute !
Il lève la main sur Fleur... Mais il n'a pas le temps de l'abaisser.
La pelle de l'un des fossoyeurs lui fracasse le dos à la hauteur des omoplates !
Le fossoyeur en question ayant fini par la lâcher quand Carabas l'a eut précipité au fond de son trou sur le cercueil.
L'homme pousse un cri déchirant causé par la douleur dans son dos qui pourtant n'est rien à côté de celle qui irradie bientôt dans son bas-ventre suite au coup de pied que lui envoie Fleur.
Elle se débat, envoie un coup de tête dans la poitrine de l'homme qui la maintient et qui du coup la lâche.
Un autre qui voulait s'interposer finit dans les bras du fossoyeur au fond de la tombe après que sa tête eut malencontreusement rencontré la pelle que maniait Carabas.

Sur ce, le jeune homme saisit la main de Fleur et l'entraîne à traves la foule hystérique qui se met à les poursuivre à travers le cimetière en poussant des hurlements et en proférant toute sorte de menaces et de jurons.

Les deux époux courent du plus vite qu'ils le peuvent, bousculant tous ceux qui se trouvent sur leur chemin, sautant par dessus les tombes, renversant les fleurs et ornements...

Quand ils arrivent face à un mur, Cara d'un bond en agrippe le sommet et se hisse dessus. Il tend alors la main à son épouse et l'aide à se hisser tout en haut.

Ils sautent alors dans le vide au grand désespoirs de leurs poursuivants qui hurlent toujours et les maudissent de plus belle !

Ils continuent à s'enfuir jusqu'à ce qu'ils soient à peu près sûrs qu'on ne les retrouvera pas.

Alors, essoufflés, ils s'arrêtent et tentent de reprendre leur souffle. Ils se regardent et là...
Carabas éclate de rire.
La scène défile dans sa mémoire... Et malgré le blasphème, malgré le scandale... Tout ce qu'il trouve à faire... c'est de rire.
Fleur_de_songe
Fleur rit de la situation de bon coeur.
Elle se retourne pour voir si personne ne les retrouve.
La blondinette regarde à nouveau Aurèle,elle a retrouvé son sérieux.

-Je te dois des explications...
Quand j'étais chez l'abbé,il m'a appelé Mathilde,disant que je...Enfin elle...l'avait traîné dans la boue,qu'elle avait marqué son âme au fer rouge et qu'il allait en faire de même....


Fleur baissa les yeux sur son corps

-...Avec mon corps,mon visage...Pour que mon...Son...visage perd toute beauté.
Il disait qu'elle n'était qu'une catin..
.

Une larme s'échappe.

-Il voulait aussi me brûler les yeux...Pour que je ne pose plus mon regard sur les hommes.
L'abbé avait perdu toute raison,il me prenait entièrement pour cette Mathilde.


Elle touche sa joue.

-Quand j'ai entendu son prénom...C'est comme si...Le prêtre me giflait à nouveau...Qu'il me tirait par le bras...Par les cheveux pour me jeter sur cette table et...me deshabiller..
Comme si il m'insultait encore,qu'il m'humiliait à nouveau.
Je sais pas ce qu'elle a pu lui faire pour qu'il devienne comme cela mais tout est de sa faute à cette femme.


Fleur fige son regard dans celui d'Aurèle,la petite étoile se met a scintiller.

-Moi j'te dis...Il était vraiment devenu fou!Comment a t'il pu me confondre avec cette femme?
Suis bien plus belle!

_________________
Carabas
Le récit de Fleur glaça le sang de Carabas.
Il cessa de rire et perdit son sourire pourtant si constant.
Il la prit dans ses bras et l'écouta silencieusement.


Citation:
-Moi j'te dis...Il était vraiment devenu fou!Comment a t'il pu me confondre avec cette femme?
Suis bien plus belle!


Là, en revanche il ne put se retenir d'éclater de rire.

Alors, ils rentrèrent calmement vers l'auberge qui accueillait toute la famille.
Une fois arrivés, il durent répondre à mille question concernant leurs faits et gestes !
Tout le monde s'inquiétait dès qu'ils sortaient une minute avec tout ce qui s'était passé.
Ils durent rassurer toute la famille en omettant quelques détails.

Ils durent aussi annoncer qu'il faudrait certainement qu'ils partent de Montélimar assez vite... La situation risquant de devenir critique !

Puis, Cara sortit le grimoire qu'il avait récupéré chez le prêtre et se mit à le lire avec attention et ferveur.
Certaines pages étaient marquées.
Il commença par celles-là.
Sa mère ayant veillé à ce qu'il soit parfaitement éduqué, il avait appris le latin. Il put donc sans peine déchiffrer le texte ancien.
La semi mort... c'était le nom du poison. Un nom bien effrayant pour un poison qui l'était plus encore.

Il y avait la formule et celle de l'antidote...
Alors, il chargea Célia de lui procurer tous les ingrédients et tous les ustensiles dont l aurait besoin.
Marie... risquait de se tromper mais Célia elle saurait se débrouiller.

Puis il alla au chevet d'augustine. Il appela Fleur car il pensait qu'il fallait que le jeune nourrice se senti soutenue. Et il lui semblait qu'avec ce qu'elle avait vécu, Fleur devait être la mieux à même de comprendre ce que pouvait ressentir Augustine.


Augustine... Je pense que vous m'entendez.
Je sais que ce que vous vivez est insupportable. Mais je crois que j'ai trouvé la formule de l'antidote qui devrait vous permettre de sortir de ce cauchemar.
Je vais le préparer au plus vite.
Il faut que voue teniez le coup ! Il faut que vous vous accrochiez vous m'entendez ?
Je sais que vous êtes de plus en plus faible mais il faut résister encore un peu.
Je vous en prie.
Pour votre fille.
Tenez bon !
Fleur_de_songe
L'auberge,Fleur croise la nouvelle nourrice que sa mère a trouvé.
Elle la regarde des pieds à la tête avant de sourire...Au moins cette fois-ci,aucun danger.

Le temps s'écoule,Aurèle lui demande de l'accompagner près d'Augustine.
La blondinette soupire mais elle y va.

Elle s'assoit près de la brune,écoutant son époux,elle prend un air style:"Gnia gnia gnia...Blaba blaba"
Même si Augustine est au plus mal,Fleur ne peut s'empêcher d'être mauvaise envers elle.

Célia entre dans la chambre,amenant tout les ingrédients.
Pendant qu'Aurèle est occupé,la blondinette se penche à l'oreille de la nourrice,lui parlant tout bas.

-Vous vous rendez compte...Si vous n'aviez pas essayé de séduire mon époux tout cela ne serait pas arrivé...Pas de jalousie,ni de colère,ni d'Abbé...Rien!
Oui...En somme,c'est votre faute.


Du bout du doigt,Fleur joue avec une mèche de la brune.

-Mais ne vous inquiétez pas,Aurèle va vous sauver...Quelle chance quand même,non?
Puis quand vous irez mieux,vous partirez...Bah oui!Isil a une autre nourrice,vous ne pouvez plus la nourrir,votre travail est fini.


La blondinette essuie une larme qui coule sur la joue d'Augustine.

-Et oui!Que voulez vous?!...Pas faute de vous avoir prévenu!Mais vous n'avez pas voulu m'écouter....Tant pis pour vous.

Fleur dépose un léger baiser sur le coin des lèvres de la nourrice avant de lui dire encore plus bas.

-Vous êtes une femme vraiment très belle.
Mais vous avez perdu.


Jetant un oeil vers son époux,elle regarde à nouveau Augustine.

-Pas juste la vie,hein!...Mais vous trouverez quelqu'un,je vous assure,vous êtes...Oui,je dois bien l'avouer...Gentille...


La blonde caresse tendrement les cheveux de la brune.

-Vous allez vous en sortir...Rassurez vous...Je ne vous porte pas dans mon coeur mais je ne souhaite pas votre mort.

_________________
Augustine_
La voix du Comte qui la rassure.
Augustine s'y accrochait et puis quelqu'un à côté d'elle...Un doux parfum,Dame Fleur était là aussi.

La porte,Célia...Aurèle qui s'éloigna...La voix de Fleur à son oreille,elle avait une tonalité calme,presque apaisante si les paroles ne venaient pas la blesser encore plus.

La blonde n'avait pas tort dans ses mots mais comment réussir a étouffer les cris de son coeur envers le Comte?
Le baiser qu'elle sentit près de sa bouche avait le goût de la défaite.
Augustine avait tout perdu.
Quelle sotte!

Les caresses de Fleur dans ses cheveux,la rassura malgré tout.
Pour oublier un instant sa prison corporelle,la nourrice s'imagina des scènes ...
La blonde et la brune,deux corps qui s'entremêleraient.
Des souffles des soupirs.
Deux poitrines s'écrasant l'une contre l'autre dans un jeu sensuel...Excitant...Interdit.
Des mains s'explorant mutuellement les grains de leurs peaux avant de s'explorer plus intimement.
Le baiser de Fleur qui viendrait se perdre sur ses lèvres et non pas aux coins.

Augustine aurait pu sursauter à ce moment là,elle l'aurait fait pour retirer de son esprit ces images troublantes.

Carabas
Carabas s'affairait fébrilement.
Adénor était venu lui prêter main forte et Célia tournait autour d'eux.
Augustine était au plus mal, il fallait faire vite.

Quand enfin il pensa avoir réalisé la potion, il s'approcha de la jeun femme.
Fleur était près d'elle. Curieusement, elle avait un regard inhabituel pour la nourrice.
Le premier mot qui serait venu à l'esprit de Cara pour qualifier ce regard aurait été : prédateur... Mais il avait autre chose à faire en cet instant que d'interpréter les regards de Fleur.
Il craignait que la potion ne soit pas parfaite. Il y avait certains passages de la préparation qu'il avait eut du mal à comprendre. Il n'était pas particulièrement versé dans ce genre de pratiques...

Il était tendu et avait le sentiment assez désagréable de tenir la vie de la belle brune entre ses mains...
Et pour une fois, il ne savait pas bien ce qu'il faisait.

Il rejoint donc les deux femmes et demanda à Fleur d'asseoir Augustine pour qu'il lui fit boire la potion.
Il voulait qu'elle en avala le plus possible...
Quand elle fut assise, fermement maintenue par Fleur, le simple drap qui la couvrait glissa et laissa une fois encore apparaitre sa poitrine.
Le jeune homme verse la potion et un peu du liquide s'écoule hors de la bouche.
Une petite coulée glisse vers la poitrine. Elle se divise en deux et tandis qu'une partie du liquide blanchâtre coule entre ses seins, l'autre gravit l'un des monts et finit sur sa pointe là posée fièrement.

Malgré lui, l'œil de Carabas suit ces gouttes qui glisse doucement.
Il cligne des yeux quand, reflétant la lumière du jour, la pointe du sein de la jeune femme vient briller comme une étoile...

Il pense alors à ce corps qu'il tente de sauver... Il l'a vue nue et offerte... Il aurait pu profiter d'elle...
Il sait pertinemment qu'elle ne lui en aurait pas voulu... Il sait que même, elle aurait peut-être souhaité cela... Il sait qu'elle le désire. Il a vu comme elle était prête à se donner à lui... Il se dit l'espace d'un instant qu'il aurait du profiter de ce qu'elle lui offrait !
Et puis se reprenant, il repousse ces pensées impures et aide Fleur à rallonger La jeune femme.
Est-ce que ces mains, une fois qu'elle est allongée, se sont un peu trop attardée sur ces épaules nues ?
Il replace le drap sur la jeune femme.

Il n'y a plus qu'à attendre...

Il va rester là près d'elle jusqu'à ce qu'elle reprenne le contrôle de son corps, si ça marche...
D'abord, elle devrait pouvoir parler... et s'alimenter.
Il veillera à ce qu'elle ne manque de rien.

Il prend la main de Fleur, il la serre un peu.
Il est fatigué, ses traits sont tirés. Il est très angoissé à l'idée de ne pas sauver cette femme.
Augustine_
Plus aucune notion de temps.
Faisait-il jour?
Elle n'arrivait pas a trouver le sommeil.

Augustine écoutait ce qu'il se passait autour d'elle.
Le Comte veillait sur elle,Dame Fleur faisait des allers et retours,ils parlaient de tout et de rien,la voix d'Isil,de temps en temps aussi se faisait entendre.
Célia et Adénor venaient prendre des nouvelles.

Augustine ouvrit les yeux faiblement,sa main se posa sur celle d'Aurèle endormit,la serrant doucement.
Une fine lumière lui parvenait,celle d'une chandelle,il faisait donc nuit.

La nourrice put voir une chevelure blonde tomber en cascade devant son regard.
Elle tourna doucement la tête,Dame Fleur la regardait d'un air impassible.

-A votre place,je retirais de suite votre main de la sienne...

Augustine s'exécuta.
Au même instant,les images d'elles lui reviennent .
Elle s'en trouvait gênée,n'étant pas portée du tout sur les femmes.

La blonde,sans un mot,l'aida a se nourrir,elle réveilla au passage le Comte,lui demandant de sortir pour pouvoir l'habiller un peu plus décemment.

Fleur_de_songe
Fleur se charge d'amèner de l'eau pour rafraichir Augustine.
Elle lui enlève le drap qui la recouvre,la blondinette lui passe un linge mouillé sur ses bras ainsi que sur sa poitrine.

-Dame Fleur...

-Hum?

-Je voulais vous présenter mes excuses...
Je n'aurais jamais dû faire du charme à votre époux...


Pour simple réponse,Fleur plonge son regard froid dans le sien avant de se lever pour l'aider a mettre une chemise et l'allonger confortablement dans le lit.
Le silence s'installe.

Et puis,sans prévenir,la blondinette s'allonge près de la nourrice.

-Vous savez Augustine...Je peux comprendre que mon époux vous plaise,il a toute les qualités qu'une femme recherche.
Mais celui là,il est à moi.
Vous comprenez?


-Oui,Dame...Je suis sincérement désolée...
....Mais...S'il vous plait...Ne me renvoyez pas!


-Pourquoi?Je vous gardais pour Isil.
Maintenant avec cette sorte de poison,il vaut mieux éviter de donner votre lait...Aussi bien à ma fille qu'à la votre.
Je ne veux prendre aucun risque pour ma princesse.


Augustine se met a pleurer.
Fleur soupire,la prenant dans ses bras.

-Cela ne sert a rien de pleurer mais avouez que vous avez cherché la misère,vous ne pouvez que vous en prendre a vous même.

-Je sais oui,je suis qu'une sotte.

-Je ne vous le fais pas dire!
...Bon...On va trouver une solution,reposez vous pour le moment.
Vous devez avoir très mal a la tête.


Fleur lui sourit,essuyant ses larmes.

-Merci,Ma Dame.

La brunette ferme les yeux pendant que la blondinette la garde entre ses bras,lui caressant les cheveux comme pour rassurer un enfant avant de s'endormir elle aussi.

Durant son sommeil,Fleur se serre contre Augustine,glissant sa cuisse sur la sienne,l'habitude que se soit Aurèle près d'elle.
La main de la nourrice ,qui elle aussi dort,vient se perdre sur son ventre dans une caresse d'une infime douceur.
Leurs bouches viennent se frôler,ce qui finit par réveiller les deux jeunes femmes.

Elles se regardent,sans un mot,ne se reculant pas l'une de l'autre.
Au contraire,Fleur resserre sa cuisse sur celle d'Augustine.
La brunette vient écraser ses lèvres sur les siennes,à sa grande surprise la blondinette y répond.
Leurs mains se lient et se délient.
Leurs corps s'approchent encore plus,leurs poitrines se frôlent,faisant jaillir la pointe de leurs seins.
Délicatement,Fleur ouvre la chemise de la nourrice,glissant ses mains sur la peau blanche.
Son regard se porte sur cette poitrine gonflée qui doit faire fantasmer son époux.
Elle ne peut résister a y goûter,sa langue descend sensuellement de sa bouche ,à son cou jusqu' à la pointe de ses seins.
La brunette,sous l'effet de ce contact,laisse échapper un gémissement de plaisir,ce qui incite la blondinette a continuer.
Leurs corps se désirent,les monts de Vénus se rencontrent dans un mouvement de bassin.
Le drap glisse du lit,laissant le clair de la lune éclairer leur peau.

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