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[RP]Eux,Elle

Carabas
Carabas sortit de la chambre.

Un peu rassuré d'avoir senti Augustine bouger. De l'avoir vue ouvrir les yeux.
L'antidote devait avoir fait effet. Il était fier finalement.
Il se sentait bien à cet instant. Profondément soulagé.

La nuit était tombée. Il dut sortir un peu pour prendre l'air.
Dehors, il croisa un gamin qui venait vers lui hésitant.
Puis l'enfant lui demanda :


Pardon m'sieur... C'est bien ici que reste la comtesse de Morlieu ?

Carabas fronça les sourcils, méfiant et demanda à l'enfant pourquoi il voulait le savoir.
Le gamin lui montra le bout de la rue où une femme encapuchonnée attendait.


C'est elle qui demande.

Carabas donna une pièce au gamin qui parti en courant en le remerciant.

Hey merci mon prince !

Puis le jeune homme se dirigea droit vers la femme qui attendait.
Quand elle le vit approcher, elle fit mine de reculer et voyant cela, Carabas pressa les pas.
Il voulait savoir ce que lui voulait cette femme.
Mais elle s'arrêta et surgis de l'ombre, devant elle, deux molosses peu engageants barrèrent le passage au jeune homme.
Plutôt irrité, et peu enclin à se laisser impressionner, Carabas serra les poings, s'apprêtant à les corriger mais la femme leur demanda de les laisser.
Carabas se calma alors légèrement.


Dame ? Vous vous renseignez sur ma maison ? Puis-je en connaître la raison ?

La femme dont le visage était caché par la capuche prit le temps de l'observer avant de répondre. Elle semblait le dévisager et le jeune homme n'aimait pas cette idée.

Je suis Mathilde de Mornay... Nous nous somme déjà croisés... Au cimetière.

A ces mots Carabas eut un geste de recul.

Vous êtes le comte de Morlieu ?

Oui, en effet... C'est ainsi que certains me, nomment.

La jeune femme sembla alors prendre sur elle pour effectuer sa demande.


Je... Je voudrai parler à votre épouse... Lui parler, juste un instant. Juste lui parler. Croyez vous que cela soit possible ?

Carabas fut surpris de la demande. Il ne s'y attendais pas...


Eh bien... Je... Si vous revenez demain, assez tôt... je vais essayer de la convaincre de vous entendre.

La femme remercia et s'en alla aussitôt suivie de ces acolytes massifs.

Un peu perplexe, Carabas rentra à l'auberge.
Il voulait aller informer fleur de la rencontre qu'il avait faite.

Il s'approcha doucement de la pièce où étaient les deux femmes.
Là, curieusement, il lui sembla entendre des gémissements.
Un peu surpris et inquiet, il entra.
Il ouvrit la porte précautionneusement au cas où Augustine serait endormie.
Ce qu'il vit en entrant le figea sur place !
Les deux femmes... nues complètement, allongées, leurs corps mêlés.se livraient à des ébats explicites.
Augustine lui tournait le dos et ne pouvait pas le voir. Elle semblait apprécier avec délectation les caresse et les attentions que Fleur lui prodiguait.
Carabas n'en croyait pas ses yeux.
Fleur, dominant la brune l'embrassait sur tout le corps la mordant parfois, jouant de sa langue sur sa peau blanche...
Bientôt, elle leva les yeux sur son époux. Là, elle s'arrêta un instant et le fixa de ses yeux verts qui brillaient de plaisir et de provocation...
Alors, après un instant, elle repris ces caresses impudiques.
Carabas avait face à lui le dos de la brune et pouvait la découvrir dans toute sa beauté des pieds à la tête. Elle ne cessait de bouger langoureusement ses hanche en gémissant à chaque coup de langue de la blonde affairée.
Lorsque Fleur reprit ses douces attentions, elle se redressa et s'en prit à la poitrine majestueuse de la brune. Carabas put apercevoir qu'elle prenait entre ses dents la pointe érigée du sein gauche de la nourrice ce qui lui fit pousser un léger cri de plaisir.
Alors, il vit aussi clairement la main de la blonde glisser sur les fesses de la brune et se perdre, comme malencontreusement, entre ses cuisses.
Augustine ne résista pas, bien au contraire à cette intrusion... Elle ouvrit sensiblement ses cuisses pour laisser passer la main inquisitrice.

Fleur profita de cette ouverture pour lui prodiguer une caresse à laquelle l'autre sembla succomber totalement...

Carabas observait la scène avec un effroi mêlé de curiosité, d'indignation et de stupeur.

Il voulait intervenir et faire cesser l'union qui se déroulait devant ses yeux.
Mais le regard de Fleur plongé dans le sien l'en interdisait...

Alors, il resta là, un long moment, à les regarder.
Les deux étaient d'une beauté divine...Leurs cheveux se mêlaient... leur mains se croisaient... Fleur se montrait très entreprenante et Augustine semblait dépassé par l'afflut de douceur et de plaisir qui émanait de ces caresses.
La blonde semblait prendre un grand plaisir à jouer avec le corps de la brune. Elle jetait régulièrement des regards en direction de son époux.
Alors, doucement, il finit par s'approcher. Il s'assit même sur le bord du lit. La nourrice, toute à ces émotions n'avait toujours pas décelé sa présence.

Et, à un moment où Fleur posait ses lèvres sur le mon de vénus de la brune, alors que toujours entre ses cuisses sa main la fouillait délicatement, ce qui provoquait chez la jeune nourrice des gémissements toujours plus intenses, Carabas doucement posa sa main chaude sur la fesse de son épouse...
Fleur_de_songe
Sa main quitte Augustine pour prendre celle d'Aurèle et l'emmène entre les cuisses de la nourrice,là où la sienne était auparavant.

La brune ouvre les yeux,découvrant le Comte,elle a un mouvement de fuite qui est stoppé par la blondinette qui s'allonge sur elle,venant étouffer le cri de surprise de la nourrice en l'embrassant.
Fleur s'approche de son oreille.

-Chuuut...Vous vouliez Aurèle...Ne vous plaigniez pas...

A peine finit sa phrase que la blondinette lui mordille l'oreille.
Augustine se laisse aller,sous les caresses du Comte et les morsures sensuelles de Fleur.

La blonde se détache du corps de la nourrice,le temps de la faire venir sur elle,guidant la brune vers son mont de Vénus,l'obligeant à se cambrer,s'offrant ainsi à Aurèle .

Fleur plonge son regard dans celui de son époux,un regard de défiance,comme pour lui dire:"Elle est à toi".
Mais au fond d'elle,elle se demande si il va le faire.
Il a sa permission,pourquoi s'en priverez t'il?
Sous l'excitation peut être que non.
Devant cette scène indécente peut être que oui.
Elle lui donne le choix...Le choix de céder à ses pulsions masculines ou pas.

_________________
Carabas
Carabas regardait Fleur avec une curiosité mêlée d'interrogation. Quand il posa sa main sur sa hanche, il sentit combien elle avait chaud.
Dans son regard il devine une lueur... lubrique... Quelque chose de provoquant, un regard qu'il croyait ne jamais voir en présence d'une tierce personne !
Un regard qu'il apprécie... Un regard qui... l'émoustille !

Alors, elle prend sa main et la place entre les cuisses de la jeune nourrice.
Là Carabas manque de tomber à la renverse ! Les sensations se bousculent en une fraction de seconde.
Il a un très léger mouvement de recule de la main. Mais Fleur appuie sur sa main.
Son regard lui dit clairement : Alors... Vas y ! Je sais que tu en as envie...
Il dit aussi... Mais c'est moi qui dirige !
Et puis il y eut aussi la réaction d'Augustine.
Quand elle comprit qu'il était là. Quand elle senti sa main au creux de son intimité, elle eut elle aussi un réflexe de peur mais Fleur lui parla à ce moment. Il n'entendit pas ce qu'elle lui disait mais la brune se détendit.
Enfin, il y eut la sensation que rencontra sa main... Augustine était très humide, très excitée, manifestement.
Alors, au cœur de toutes ces sensations, il perdit tout inhibition.
Il gardait son regard plongé dans celui de Fleur. Mais il commença à caresser Augustine juste là où elle était toute humide, il glissa ses doigts entre ses lèvres et chacune de ses caresses lui arrachait des gémissements de plaisir intenses.
Ses hanche se mirent à bouger doucement.
Fleur lui mordit alors l'oreille.
Carabas prit l'un de ses magnifiques seins dans son autre main.
Il en ressenti un plaisir énorme... ce sein qui l'avait tant fait fantasmer...
La brune elle était submergé par les attention de ses employeurs... Elle était de plus en plus bruyante. Son plaisir excitait le comte.
Puis, Fleur entraîna Augustine sur elle.
plus encore, elle l'incita, elle la força... à venir sur son pubis... à venir la lécher.
Elle pressait sur sa tête, elle lui tenait les cheveux... Augustine ne comprit pas immédiatement ce que la blonde attendait mais Fleur ne la relâcha que lorsqu'elle commença à l'embrasser, puis que doucement, se laissant entrainer par ses propres pulsions, elle la lécha doucement...
Aurèle n'en perdait pas une miette. Il était lui même de plus en plus excité par les deux femmes.
Fleur avait fait en sorte que La brune lui présente sa croupe. Elle était cambrée devant lui. Il avait Sous les yeux les fesses rebondies de la brune et juste derrière, le visage de son épouse qui commençait elle-même à chavirer...
Alors, il continua ses caresses. Et bientôt, il enfonça un doigt doucement au plus profond de son intimité.
Elle poussa un petit cri en relevant la tête. Fleur la rappela à l'ordre immédiatement.
Saisissant la chevelure à pleine main, elle lui plaque le visage sur son bas ventre pour qu'elle reprenne son ouvrage. Elle fixa alors son époux avec un regard qui voulait dire : Prends la !
Comment pouvait-il désobéir à une telle injonction ?
Il plongea alors aussitôt un deuxième doigt dans l'entrejambe de la brune et entreprit des va et viens intenses. Sur les cuisses d'Augustine son plaisir coulait abondamment...
Assurément elle prenait un plaisir fou.
Alors, quand il n'y tint lui-même plus, il se plaça derrière la nourrice et son le regard de Fleur, il la prit brusquement. Il agrippa ses hanches et il la prit encore et encore.
Son bassin buttait contre les rondeurs de la brune et elle poussait de gémissements qui s'apparentaient à des cris à chaque coup de butoir.
Mais Fleur en voulait pour son compte elle la força à poursuivre ses caresses intimes.
Augustine pour la satisfaire vint donc plonger ses propres doigts entre les cuisses de la blonde.
Et chaque fois qu'Aurèle plongeait dans la brune, elle répercutait le choc sur sa tortionnaire...
Aurèle sentait qu'il ne tiendrait plus longtemps.
Il empoigna les seins d'Augustine. Il s'y agrippa et se répandit en elle.
Augustine poussa un cri cette fois qui ne laissait aucun doute quant à l'état paroxysmique où l'avait conduite la situation.
Juste après... épuisée sans doute, elle s'effondra à côté de Fleur.
Carabas transpirait. Il venait de faire l'amour à une autre femme que la sienne... Mais avec son assentiment, et sous ses yeux... La situation était inédite.
Des sentiments confus se bousculaient dans sa tête.
Fleur... lui avait fait... un cadeau ?
Elle lui avait offert sur un plateau la belle Augustine.
Et à cet instant, il regardait sa femme qui lui souriait doucement.
A cet instant, il l'aimait profondément, il la trouvait belle, il la trouvait merveilleuse, fantastique...
Alors, il s'allongea sur elle. Elle l'accueillit très chaleureusement.
Leur étreinte se prolongea longtemps.
Très serrés près l'un de l'autre.
Leurs lèvres ne se quittaient pas.
Fleur le serrait entre ses cuisses et il caressait tout son corps.
Augustine dormait depuis longtemps quand Aurèle prit Fleur.
Ils s'aimèrent peut-être comme jamais auparavant.
Pas de phrases, pas de mots.
Ils s'aimèrent tout simplement.
Fleur_de_songe
Augustine qui dort d'un côté,Aurèle,entre ses bras,endormi aussi.
Fleur se repasse les images de la nuit.

Quand son époux prend sans ménagement la brunette sous ses yeux,à ce moment là,elle ne ressentit aucune jalousie.
Bien au contraire...Une envie,un désir,une pulsion,une excitation extrême...La blondinette avait ressenti toute ses émotions.

Les cris et les caresses d'Augustine ainsi que les coups de butoir d'Aurèle envers la nourrice l'avaient poussés à une jouissance qu'elle n'avait jamais ressenti jusque là.

Fleur sourit,elle se lève,s'habille sans bruit,les premiers rayons du soleil apparaissent.
Avant de quitter la chambre,elle remonte les draps sur les deux amants,son époux vient se serrer contre Augustine,passant un bras autour de sa taille,dans son sommeil il doit penser que c'est elle.

La blondinette a besoin de prendre l'air,la fraîcheur du matin la surprend.
Respirant à pleins poumons,elle essaye de faire passer cette sensation de nausées.
Sa mère a t'elle raison?
Un autre bébé serait en route?

_________________
Augustine_
Augustine s'éveilla doucement.
La première chose qui lui arriva à l'esprit ,c'était cette nuit torride.
Jamais elle n'eut cru un jour faire ce qu'elle avait fait hier.

Sur sa taille,la brune vit la main du Comte sur elle.
Lentement,la nourrice se retourna,Dame Fleur n'était pas là à sa grande surprise.
Alors elle profita de l'instant pour observer Carabas.
Un petit sourire s'échappa de ses lèvres,qu'il était beau.
Augustine ne put se retenir de déposer un baiser sur sa bouche.

Elle l'avait tant désiré...Il lui avait fait l'amour.
Même si elle ne s'était pas imaginée que sa première fois avec Aurèle serait comme ça.

Augustine écrasa sa poitrine contre celle du Comte,glissant sa cuisse sur lui dans un geste provocateur.
Elle le voulait mais cette fois-ci,rien que pour elle.
Carabas
Aurèle s'endormit dans les bras de son épouse. Il dormit profondément, il dormit d'un sommeil lourd, le cœur léger, un sommeil intensément réparateur, assurément, il se réveillerait en plein forme !

Mais son réveil lui fut inattendu : des lèvres tendres posées sur les siennes... qui esquissèrent alors un léger sourire.
Il n'ouvrit pas les yeux pourtant, il ne voulait pas de la brûlure du jour sur ses iris d'un vert profond.
Il enlaçait tendrement le corps de Fleur et elle ne semblait pas disposer à se lever de suite... Pourquoi pas ?
La nuit avait commencé d'une manière si étrange, comment pouvait elle mieux finir qu'avec Fleur, dans un souffle, dans une étreinte ?
Il la sentit se blottir contre lui, sa poitrine venant se tasser contre son torse.
Quelle douce sensation que ces éminences charnue qui venaient éveiller si délicieusement ses sens...
Et puis ce fut sa cuisse qui se glissait sur la sienne.
Il n'y avait plus de doute sur l'intention de la belle blonde... La journée s'annonçait radieuse !
Il rendit son baiser à la bouche qui le pressait. Il glissa sa cuisse entre celles de la jeune femme au point de toucher à son intimité. Elle en profita pour commencer à se frotter contre sa cuisse en imprimant à ses hanches de légers mouvements de va et viens.
Il la serra dans ses bras...
Fallait-il qu'il ouvrit les yeux ?
Tout allait si bien... Bientôt, alors qu'elle venait sur lui doucement, il prit sa poitrine dans ses mains tandis qu'elle se redressait.
C'est là que quelque chose le troubla... Il avait suffisamment et longuement caressé la poitrine de son épouse pour se rendre compte que quelque chose avait changé...
Surpris, il ouvrit ses yeux brusquement.
Mais la lumière pourtant faible encore qui inondait la pièce et le contrejour dans lequel sa silhouette se dessinait le firent douter un instant.
Instant qui ne fut pas perdu pour tout le monde car fort de son succès et poussée par son envie dévorante, celle qui n'était pas Fleur devenait très entreprenante... Elle se plaçait assise sur le jeune homme de telle sorte qu'elle puisse très bientôt le sentir en elle... Elle voulait l'aimer... Son désir était brûlant.
Portant, se rendant compte de sa méprise, Carabas fut sur l'instant presque horrifié de ce qu'il était en train de faire !
Il bascula sur le côté et repoussa doucement mais fermement Augustine qui ne comprit pas de suite ce qui se passait.
Avant qu'elle saisisse toute l'implication de ce geste, il était debout.
Il ramassait ses vêtement et sortait de la pièce.

Il s'habilla avec célérité tendis que dans sa tête, une multitude de questions se bousculaient !
Mais où était Fleur bon sang !!!
Comment avait-elle pu le laisser seul avec Augustine ?
Il se rendit compte que d'avoir cette nuit pu posséder la jeune nourrice avait curieusement renforcé son attachement à son épouse.
Il en venait même à se demander comment il avait désirer cette femme...
Et puis, ces derniers instants auprès d'elle vinrent s'imposer à sa mémoire...
Oui, évidemment... Difficile de lui résister.
Il avait besoin de prendre l'air, il du sortir quelques instants.
Fleur_de_songe
Assise sur un des tonneaux près de l'auberge,Fleur regarde la ville se réveiller.
Le marché,a deux pas de là,commence a se remplir,le calme disparait pour laisser place aux bruits de la ville.

En tournant la tête,la blondinette aperçoit Aurèle sortir de l'auberge.
Elle se demande si il a profité de nouveau d'Augustine mais la question ne réveille rien en elle...Pas de jalousie,pas d'envie...Rien.
Cela lui fait même peur ,elle,si jalouse,si possessive d'habitude.
Elle devrait l'être pourtant!Même en colère...Fleur l'a trompé plusieurs fois,pourtant elle n'a jamais offert son corps à un autre.
La blondinette ne se comprend pas.

Fleur descend du tonneau,s'avançant vers lui,en lui souriant.

-Bonjour toi!Tu es bien matinal.

Glissant ses bras autour de lui,elle l'enlace amoureusement,déposant un baiser sur ses lèvres.

_________________
--Celia.
Debout de bonne heure,Célia alla prendre des nouvelles d'Augustine,elle frappa à la porte de la chambre,entrant sans bruit.
Elle trouva la jeune nourrice en larmes dans le lit.

-Et bien,et bien...Que se passe t'il?

Augustine essuya ses larmes.

-Oh...Euh...Rien...Je...

-On ne pleure pas pour rien!
J'ai pu entendre votre nuit...Oui,les murs ne sont pas épais...Je ne sais avec qui et cela ne me regarde pas mais est ce pour cela que tu pleurs?Tu as trouvé un homme qui t'as fait croire des choses et qui t'as laissé tomber au petit matin?


La nourrice se mit a rougir,complétement gênée.
Célia lui fit un sourire.

-Il n'y a pas de mal ...A se faire du bien...Tu es très jolie,tu trouveras quelqu'un...

-...Non!C'est lui que je veux!Je l'aime!

Célia haussa les sourcils.

-Ne me dis pas...Que...Oh!Par Aristote!...Dis moi que je me trompe!
Si Fleur apprend ça,tu es morte!


-Dame Fleur le sait...Elle...

-Quoi?!Et elle n'a rien fait pour vous empêcher!

Augustine se mit a rougir encore plus,Célia comprit.

-Oh...D'accord...Je comprends...Hum...Enfin non,je ne comprends pas...Bref....ça ne me regarde pas...
Mais pourquoi pleurs tu alors?
Ils ne t'ont pas forcé à le faire?


-Non..Mais ce matin,Dame Fleur n'était pas là...Et...J'étais seule avec le Comte...Je pensais que ...Et...Il est parti sans un mot...

Célia l'écoutait mais que d'une oreille,comment Fleur avait pu accepter ça?
Tromper sans être tromper...Donnant son accord.
Elle regarda Augustine.

-Tu sais...Fleur a donné son accord pour une fois...Peut être pour assouvir un fantasme...Pour vaincre sa jalousie...Pour se dire qu'Aurèle ne le fasse pas dans son dos...Que sais je encore!
Mais par le Très Haut!Arrête de vouloir Carabas,ma fille ne le lâchera pas comme ça!


-Je le sais bien Célia...Mais si Dame Fleur l'a voulu une fois....Peut être qu'elle ne dira rien si lui et moi on se retrouve à nouveau...Même sans elle...

-Ne joue pas avec ça,oublie le et puis c'est tout!
Ou demande à Fleur...


La situation l'a dépassé totalement,elle n'en parlerait pas à sa fille,ni à Aurèle,c'était leur vie,pas la sienne.

-Augustine...Il faut que tu saches....D'après ce que j'ai pu constater...Fleur serait enceinte...Alors garde tes distances avec Aurèle,laisse les ...

La nourrice ouvrit de grands yeux,Dame Fleur enceinte?
Cela voulait dire que le Comte allait se rapprocher encore plus de son épouse.
Elle soupira,hochant de la tête.

Célia la laissa tranquille et s'en alla.
Augustine se leva,s'approchant de la fenêtre.
Elle put voir Carabas et Fleur qui l'enlaçait.
L'expérience de la nuit dernière avait fait qu'il semblaient encore plus proches,plus complices,elle les enviait...
Carabas
Un peu d'air frais...
Les embruns.
Un matin ensoleillé... Quel bonheur !

A peine sorti, le jeune comte croisa son épouse qui prenait le soleil matinal, assise sur un tonneau.


Citation:
-Bonjour toi! Tu es bien matinal.


Oui... j'ai été réveillé...

Un baiser une embrassade.
Il prend Fleur dans ses bras, la soulève de son tonneau et la fait tourner.
Quand il la repose, il l'embrasse encore, une fois, deux...
Leurs yeux ne se quittent plus.
Il l'aime énormément, il se sent heureux.
Il la désire. Son corps svelte, sa poitrine ferme, sa façon de prendre du plaisir quand ils s'enlacent... Il s ne seraient pas là en pleine rue qu'il lui ferait l'amour de suite. Sans préambule... Juste pour être là avec elle, liés intimement.

Mais il y avait du monde.

Alors il la reposa doucement et puis il lui parla de la mer.

Après quelque mots il eut besoin de lui dire ce qui c'était passé à son réveil.


Tu sais ma Fleur, j'ai eu une drôle de surprise ce matin... Je ne m'y attendais pas. Mais tu m'as laissée avec Augustine...
Eh bien... c'est elle qui m'a réveillée...
Elle était très entreprenante.


Carabas fronça les sourcils.

J'ai d'abord cru que c'était toi... Mais.. Heureusement, je me suis aperçu de ma méprise. Je l'ai laissée la haut.
Je ne pouvais pas... Tu comprends ? Ce n'est pas comme cette nuit... Et puis... c'est curieux... Je n'avais pas envie. Enfin pas envie d'elle.


Carabas prit le tems de réfléchir.

Tout de même... je n'en reviens pas de cette folle nuit.
Tu sais ma Fleur... c'était...Incroyable... Pour moi, ça a été très intense...
Je n'aurai jamais cru.


Il la regarde avec des yeux très amoureux.

Mais j'ai l'impression que tu n'étais pas en reste !

Alors, il l'embrassa à nouveau.
Puis il lui chuchotta à l'oreille :


Tu sais que tu n'es jamais aussi belle que dans la jouissance ?

Alors, ton étoile brille plus fort que jamais. C'est vraiment magique.
Mathilde_de_mornay
Encapuchonné, discrète, la jeune femme blonde n'était ce matin là pas suivie de ses deux acolytes musclés.
Elle voulait pouvoir parler avec les Morlieu sans qu'ils ne se sentent menacés.
D'ailleurs, ces hommes n'étaient pas des plus efficaces... leur présence pouvait arrêter un voleur de grand chemin mais pas le danger dont elle se sentait menacée...

Lorsqu'elle s'approcha de l'auberge où restait la famille de Morlieu, elle aperçu le jeune couple qui, impudiquement enlacé respirait la passion.
Elle ne pu s'interdire de marquer une pause. Elle les observa un long moment avant de les interrompre.
Ils riaient, ils s'embrassaient.
Il étaient tout deux d'une beauté saisissante.
Et leur couple dégageait une lumière et une chaleur qui la troublèrent profondément.
Aussitôt, elle se prit à les envier.

Quand enfin elle se décida à s'approcher, elle se présenta face à eux. Sa capuche toujours lui couvrant le visage. Une longue cape dissimulant son corps.


Messire de Morlieu. Dame...

Carabas la reconnu et la présenta à Fleur.

Oh oui, j'avais oublié Fleur... Dame de Mornay... Mathilde je crois...
Elle est passée pour te voir hier soir.


Aussitôt le regard de Fleur s'enflamma !
Mais la Dame de Mornay semblait avoir prévu le coup ! Elle sortit de sa cape une longue dague effilée. et menaça Fleur de la pointe.

Carabas fut surpris mais pas inquiet. La Dame était trop loin pour frapper Fleur et il l'aurait arrêtée bien avant qu'elle n'agisse.
Fleur s'arrêta net, manifestement prête à se défendre.
Mais la Dame de Mornay n'en voulait pas à ses jours. La dague n'était là que pour empêche Fleur de lui sauter à la gorge une fois encore.


Dame de Morlieu ! Je ne suis pas venu pour m'en prendre à vous. Mais si vous me frappez encore, je n'hésiterai pas me servir de cela.

La jeune femme tenait la dague comme une plume... Elle était incapable de s'en servir !
Mais elle ne pensait pas que cela se verrait.


Je suis venu vous parler... Au cimetière vous m'avez agressée... Je n'en sais pas la raison. Mais sachez... que les mots que vous avez prononcé m'ont laissé entendre...
Qu'Alci... Le prêtre de Serres... Vous a fait du mal.
Alors, je veux que vous sachiez que si d'une manière ou d'une autre il m'a mêlée à votre histoire... c'est bien malgré moi.
Croyez-moi... Si j'avais pu ne jamais croiser sa route ! Mais il est mon cousin. Je le connais depuis toujours.
Et...


Elle hésita puis prenant une profonde inspiration, elle sortit d'une traite son histoire.

Voilà... Pour tout vous dire, il m'a fait aussi beaucoup de mal...
Il y a trois ans... C'est vrai qu'il me courait après depuis longtemps, mais j'avais toujours repoussé ses avances.
Et puis un jour, alors que j'allais me fiancer, il nous a surpris... avec mon amant.
Il s'en est suivi une scène... il était en colère, il était... transfiguré.
Mon compagnon s'est interposé et j'ai bien cru qu'ils allaient en venir aux mains.
Mais Alcide est parti en m'invectivant...

Mais le pire vint après. Un jour que nous étions en visite dans sa famille, ils sont très puissants... Il est... était l'héritier d'une grosse fortune. Il se montra très doux et même charmant. Il m'entraîna à visiter les jardins... puis un cabanon qu'il avait aménagé pour recevoir. c'était très joli... très innocent.
Il m'a offert à boire... j'ai bu, je n'aurai pas du...


Là, elle marqua une autre pause pour se reprendre et empêcher ses larmes de couler.

Après... je, j'étais comme inconsciente... enfin si mais... Je ne pouvais plus bouger...
Et il a... Il a abusé de moi.
Je me suis évanouie.
Et à mon réveil, il était parti, le soir tombait... je rejoignis ma famille et nous partîmes.
J'étais effondrée. Je n'ai osé en parler à personne.
Mais mon fiancé dut avoir des soupçons... je n'étais pas comme d'habitude sans doute...
Je le vis le lendemain et... ce fut la dernière fois.
Il fut assassiné le soir même... On n'a jamais su qui était le coupable.

Dame de Morlieu... Je ne sais par quelles épreuves vous avez passée... Mais je veux que vous croyez que je compatis à votre douleur quelle qu'elle soit. Mon cousin était un monstre ! Je suis heureuse qu'il soit mort, j'attendais cela depuis longtemps.
Oh... Aussi... je voulais vous montrer une trace... que je ne pourrais jamais effacer...


Alors, elle abaissa d'abord sa capuche et montra son visage qui était tuméfié par les coups que lui avait porté Fleur au cimetière.
Mais cela passerait. Ce qu'elle montra surtout, c'était son ventre... Elle ouvrit sa cape et releva son bustier tout en abaissant légèrement sa jupe...


Pardonnez cette impudeur... Je ne l'ai jamais montré à personne...

Sous le nombril, elle présentait une marque de brûlure... Un pentacle... ses chaires avaient été marquées au vif comme on marque le bétail.
Elle pleurait maintenant sans retenue.

Face à elle le jeune couple était très embarrassé et bouleversé par son récit.

Elle se reprit pourtant et remit sa capuche pour cacher les marques de coup à son visage.


Dame Fleur, je ne vous en veux pas de m'avoir frappée... Vous ne pouviez pas savoir. Et c'est peu cher payé pour savoir cette ordure morte à jamais !

Mais je voulais vous dire... Et puis aussi... Il faut vous méfier.
Sa famille... Ils cherchent le coupable. Depuis l'incident du cimetière... Ils pensent que c'est vous... les Morlieu. Ou bien moi... Je sais qu'ils me soupçonnent.
Alors... soyez sur vos gardes. Alcide avait un frère qui est soldat. Quand il sera de retour... Je crains qu'il ne cherche à venger sa mort. Il s'appelle Auguste.


La jeune femme se retourna alors et vérifia qu'on ne la suivait pas.
Puis elle repartit laissant pensifs les deux amoureux.
Fleur_de_songe
Alors il n'a pas cédé aux avances d'Augustine...
Fleur hésite entre le "C'est un amour!" ou "Bah quoi!Il fallait!"
Ses sentiments sont troublés depuis la nuit dernière mais une chose est sûre,la blondinette l'aime toujours autant.

Elle s'apprête à lui annoncer la nouvelle quand une Dame vient les interrompre.
De la haine,Fleur passe à la colère qui laisse place à la compassion et à la méfiance face à ce Auguste.
Quand cette Mathilde fut parti,la blondinette interroge Aurèle du regard avant de parler.

-Bon...Comment fait-on?...Pas nous qui l'avons tué,on a rien fait!
Pas notre faute si il avait perdu toute raison.


Fleur fait la moue,croisant les bras.

-Seule solution,c'est de retrouver l'homme mystérieux....Pas le choix!Allons en parler aux parents!

La blondinette se dirige vers l'auberge.
Pas encore cette fois-ci qu'elle allait lui dire la nouvelle.

_________________
--Celia.
Le jeune couple avait demandé à Célia et Adénor ainsi qu'à Marie de venir dans le fond de la salle de l'auberge,loin des oreilles indiscrètes.

Célia écouta attentivement.
Adénor secouait la tête,cela l'agacé d'accuser les gens sans preuve.
Marie était prête a défendre toute la petite famille,Aurèle la calma,lui expliquant que le danger n'était pas encore là.

-J'suis bien d'accord mon cher beau-fils...Mais si nous fuyons,c'est plaider coupable.

-Et attendre ce fameux Auguste?Voir s'il a la ferme attention de venger son frère?
Qu'est ce qui fait dire que cette Mathilde dit la vérité?
Et l'homme mystérieux,où se trouve t'il maintenant?Il nous surveille?


-En parlant de lui...Marie,vous l'avez vu!

-Na M'dame,pas eu l'temps!Pis il avait une cape,il faisait noir,on voyait rien.
Tout cas,il est très rapide!


Célia croisa le regard de sa fille,elle était là sans l'être.

-Un souci,Fleur?
Tu as l'air d'être absente.


-Hum?....Euh...Non,non...Tout va bien.

La mère tourna la tête vers Aurèle.

-Avant toute chose,il faut que les enfants soient en sécurité...Et Fleur aussi...

-Quoi?!...Mais non!...Pourquoi?

Rien de tel pour réveiller la blondinette que de la mettre loin de l'action.
Célia ne prêta pas d'attention aux paroles de sa fille.

-Aurèle...Elle doit se ménager,ça ne sert a rien qu'elle prenne des risques inutiles.

-Mais...

-Ta mère a raison.

-Papaaaa...S'te plaiiiit....Tu vas pas t'y mettre!

Fleur croisa les bras en prenant une mine boudeuse tout en marmonnant.

-C'est bon...Sais me défendre....Pfff...Suis plus une enfant...

-Arrête de bouder Fleur!Si tu n'es plus une enfant comme tu dis ,agis comme mère!

-Eeeh justement je veux protèger Isil!

-Je ne parlais pas que d'elle!

-Agnès?C'est bon,Augustine peut se débrouiller...

-Fleur...Tu le fais exprès ou quoi?

-De?

-Je ne parlais ni d'Isil,ni d'Agnès.

Célia lui montra son ventre.
Fleur jeta un oeil furtif vers son époux avant de massacrer du regard sa mère,lui faisant un geste de se taire immédiatement.

-Fleur!Tu ne lui as rien dit?!T'exagère vraiment!

-Oooh c'est bon!J'ai pas eu le temps...Ni trouvé le bon moment!

-Aah ça...On ne peut pas faires des choses indécentes,frapper les inconnus et se concentrer sur le plus important.

La blondinette ouvrit de grands yeux.

-Haan...C'est bas,maman...Très bas comme coup!

-Bon...Maintenant vous allez arrêter toutes les deux!

Tout le monde regarda Adénor avec surprise,il venait d'élèver la voix,chose qui ne faisait que très rarement.

-Aurèle,on vous écoute.
Que faisons nous?
Carabas
Carabas suivait la conversation avec grand intérêt.
Il compris que Fleur était sans doute plus enceinte qu'elle ne le laissait entendre.
Au fond de lui, la nouvelle lui faisait énormément plaisir. Mais il se demandait pourquoi Fleur ne lui en parlait pas. Est-ce qu'elle aurait pu ne pas désirer cet enfant ?
Il devaient avoir une conversation à ce sujet.
D'ailleurs, il la trouvait changée ces derniers temps. Transfigurée. La nuit qu'ils avaient passé, son revirement vis à vis d'Augustine, son absence de jalousie soudaine... Tout cela lui semblait étrange. Non pas qu'il regretta ces dernières heurs mais il se demandait si son épouse allait bien. Elle semblait en pleine forme pourtant.
Elle était plus belle que jamais. Et son défoulement sur la pauvre Mathilde de Mornay semblait lui avoir permis d'évacuer une part de la colère qu'elle avait nourrit envers son agresseur.

Quand Adénor l'apostropha, il fut surpris. Il s'était perdu dans ses pensées.
Il sursauta et constata que tout le monde attendait qu'il se prononce.
Cela n'était pas dans sa nature ni dans ses convictions que de décider pour autrui.
Mais sans doute son statu de père de famille l'obligeait-il à changer ses habitudes.

Il prit alors une longue inspiration et tenta de faire le point de la situation.


Eh bien... de ces menaces qui pèseraient sur nous... nous ne savons que ce que nous en a dit de Mornay... c'est à dire pas grand chose. Et de plus, elle me semble nous cacher quelque chose. Je ne lui fait pas confiance.
Quant à cet Auguste... Je crois que je vais me renseigner sur lui. Sur sa famille d'ailleurs.
S'il devait être notre ennemi... Mieux vaut le connaître.
Marie veillera sur la famille : Les enfants, Célia et Augustine.
Adénor Fleur et moi... nous sommes de taille à nous défendre. Nous serons sur nos gardes.
Partir...
Il sera toujours temps de partir si le besoin s'en fait sentir.
Alors moi... je serai pour que l'on reste, que l'on se renseigne et que l'on soit vigilants.

D'ailleurs... Augustine n'est pas avec nous ce soir... Je crois qu'il vaut mieux éviter de rester seuls...
Mais bon... On ne va pas non plus vivre dans la peur !

Ce prêtre était un monstre, dieu seul sait qui l'a occis... Mais nous n'allons pas le regretter !

Carabas commanda alors du vin et servit la tablée.
Fleur_de_songe
Fleur est toute contente,elle reste près d'Aurèle pour défendre au cas où.
Quand il se met a parler d'Augustine,la blondinette ne l'écoute déjà plus.
Célia l'observe,elle a l'air d'être contrarié par le choix que Fleur sache se défendre.
Après tout,c'est le rôle d'une mère de s'inquièter pour ses enfants.
La blondinette ne s'en fait pas plus que ça.

Son père se penche vers elle.

-Tu devrais en parler à Aurèle...Maintenant.

Fleur soupire,se levant de table.

-Aurèle,tu viens avec moi,s'il te plait.

Elle va à l'étage,dans le couloir,ils croisent Augustine,Fleur ne la regarde même pas,l'ignorant totalement.
La blondinette rentre dans la chambre.
S'assoir sur le lit?Rester debout?
Lui annoncer comme ça?Tourner autour du pot?
Sourire?Sauter de joie?
Prendre un air indifférent?
Elle n'a pas du tout réfléchit à tout ça!

Alors...Fleur se tourne vers son époux.

-Bon...Ma mère a raison...Suis enceinte.
Mais je ne veux pas rester sans rien faire!Je sais me défendre enceinte ou pas!
Alors pas question de rester sous la surveillance de Marie!
...De toute façon,tu me connais,j'arriverais a m'échapper de sa vigilance


_________________
Carabas
Carabas suis volontiers son épouse.
Quand ils croisent Augustine, il est surpris de voir que Fleur ne lui prête pas la moindre attention.
Mais lui, il voit que la jeune femme ne va pas bien, il voit qu'elle a pleuré.

Alors il s'interroge. Est-ce la nuit qu'elle a passé ? Fleur l'a forcée à venir sur elle... à faire ce qu'elle n'avait surement jamais imaginé faire un jour.
Lui-même, il l'a prise sans qu'elle s'y attende, d'une façon qui ne lui était sans doute pas familière... Mais surtout, il l'a prise sans amour... et brutalement.
Le jeune homme se demande ce qu'elle peut ressentir à cet instant.
Il n'est pas très fier de lui. L'idée d'avoir blessé quelqu'un comme elle lui renvoie de lui-même une image qui lui déplait.
alors, il aurait envie de lui parler. De lui dire quelques mots gentils, apaisants. De s'excuser peut-être. Ce matin, il est parti sans même lui dire un mot ! Alors qu'elle semblait attendre tellement plus. Augustine est sous leur responsabilité... Depuis qu'elle est avec eux, elle a vécu des mésaventures très difficiles... A peine sortit de l'emprise du pois on qui l'avait pétrifiée, à peine tirée des bras envieux de la mort qu'ils lui sautent dessus. après toutes les menaces que Fleur lui a faite, après tous les espoir qu'il lui a laissé nourrir...
Vraiment, la voyant au plus mal, il se sent mal à l'aise.
Mais Fleur l'entraine. pas question de différer. Augustine devra attendre. Mais il ira lui parler, il se le promet.

Et puis Ce sont les mots magiques.
Fleur est embarrassée... elle veut lui dire quelque chose et ça sort brut !
Enceinte...
Voilà, c'était bien ça.
Carabas ne peut s'empêcher de sourire. De vieux rêves lui reviennent à l'esprit... Un lit près duquel il est penché... une femme... qui accouche. tendis que dehors on entends rire et jouer un enfant...
L'image ne l'a jamais vraiment quitté. Elle vient de prendre une force nouvelle !
Alors, le jeune homme prend sa femme dans ses bras et l'embrasse avec passion.
Puis, il se met à genoux devant elle. Il pose ses mains sur son ventre. C'est vrai... on dirait qu'il s'est un peu arrondi.
Il dépose un baiser sur ce ventre qu'il aime plus que tout.


Bonjour toi... Je te souhaite la bienvenue parmi nous. Tu seras forcément quelqu'un de merveilleux, et déjà... je t'aime plus que tout.
Puis, se redressant.

N'aie crainte ma Fleur. Ton garde du corps, c'est moi ! Je ne te quitte plus.

Alors, il pose sur les deux seins de Fleur un baiser doux. Puis sur son menton, puis sur son front.

Dehors dans le couloir on passe... Célia ? Augustine ?...

Qu'importe...
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