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[RP]Le couvent de Chinon

Alix_de_morlieu
Le comte revêtait son habit, quand la pore s'ouvrit. Le personnel fappait toujours avant d'entrer...
Il fronça les sourcils d'un air sévère en fixant la porte prêt à tancer celui qui se permettait d'entrer ainsi chez lui sans y avoir été duement convié.

Lorsqu'Aurèle entra, il fut si surpris de le voir là qu'il en resta un instant bouche-bée.

Derrière le jeune homme, une nonne tachait de se faire aussi petie que possible. Et dans les bras de sonfils, emmaillotée avec soin, l'enfant, source de tant de convoitise.


Citation:
Vous sortez ?


Le comte n'avait jamais été porté à l'humour et celui de Carabas, n'avait jamais eut ses faveurs.

Mais pour une fois, devant l'incongruité de la situation, le comte ébaucha un sourire.


Aurèle ! Par le diable ! Mais ! Faut-il donc toujours que vous jaillissiez d'on ne sait où ?
Nous venions justement vous chercher... Enfin vous et... votre fille.


A ces mots, le jeune homme fronça les sourcils, signe qu'il réfléchissait intensément. Il jeta alors un regard interrogatif vers Fleur qui n'eut pas le temps d'y répondre.

Aurèle ! L'affaire est sérieuse, je sais qui est à vos trousses, je ne le sais que trop bien.
Croyez-moi jeune homme, ELLE ne s'arrêtera pas tant qu'elle n'aura pas obtenu ce qu'elle veut...


Et comme Aurèle attendait, le regardant, de savoir ce que celon lui ELLE voulait...

ELLE veut... mettre un terme à notre lignée... En quelque sorte. ELLE veut votre fille...
Mon sang...
Fleur_de_songe
La porte s'ouvre...Aurèle est là,elle ne peut s'empêcher de sourire en voyant son époux.
Un apaisement s'installe en elle.

Fleur le rejoint ,glissant une main dans les cheveux d'Isil pendant que le Comte parle.

-En parlant de votre sang...C'est peut être le moment d'avouer à Aurèle que vous n'êtes pas...

La blondinette se tait avant d'en dire trop.
Elle tourne son regard dans celui de son époux,prenant sa main dans la sienne.

_________________
Alix_de_morlieu
Citation:
En parlant de votre sang...C'est peut être le moment d'avouer à Aurèle que vous n'êtes pas...


Le comte lança à Fleur un regard foudroyant sans équivoque !

Messire de Morlieu ! Puisque c'est vous qui vîntes à nous... Peut-être aurez-vous l'obligeance de nous énarrer la raison de votre arrivée impromptue ?

Le vieil homme avait retrouvé rapidement son maintien habituel et son aplomb sans faille.
Carabas
Carabas jaugait la situation d'un oeil dubitatif...

Monseigneur... L'objet de ma visite... Impromptue, c'est une... requette...

Le comte contrairement à son habitude semblait disposé à l'écouter.
Carabas, encouragé par son attitude n'hésita plus une seconde.


Voilà ! Je voulais vous dire sices mots vous parlent ? : ABEILLE, SANG, VIE...

A ces mots le comte sembla montrer une grande froideur, un supçon de doute passa dans son regard. Carabas le vit et écida de continuer son questionnement.

Ces mots ont un rapport avec notre histoire familliale... Une abeille qui pique pour... donner la vie...

Continuez...

Une abeille qui vient d'une légende ancienne. Une abeille qui fait couler le sang qu'on récupère dans un calice...

Un calice...

Un vase rituel... et vous pouvez me dire... ou il se trouve.


Mi question mi affirmation, Carabas observait son père qui ne sourcillait pas.

Soit ! Sache que j'ai taché de te préserver de cela.
Mais... Tu lui ressembles trop... Toujours à chercher la vérité, toujours... à vouloir savoir !

Suivez-moi !
Fleur_de_songe
Fleur croise le regard du Comte,sa seule réaction un haussement d'épaule.
On continuait dans les non-dit et ça avait le don d'énerver la blondinette.

Suivez-moi...

Fleur emboite le pas à celui du Comte,pas le choix si ils veulent trouver la réponse pour protèger leur fille.
Elle se met a parler tout bas à Aurèle .

-Il faut qu'il te le dise...Tu n'as pas tout les élements...Tu as le droit de savoir.

La blondinette jete un coup d'oeil vers le Comte,c'était sûr ,il ne dirait rien.
Fleur arrête Aurèle,se mettant face à lui...Elle se lance.

-Le Comte m'a dit que son frère était ton père.

Tant pis si elle s'attire les foudres du Comte,tant pis si Aurèle ne la croit pas,il fallait le dire.

_________________
Carabas
Carabas confia l'enfant à la jeune soeur et suivit le comte.

Citation:
Le Comte m'a dit que son frère était ton père.


Le jeune homme entendit la phrase mais l'état d'exitation dans lequel il se trouvait à l'approche du dénouement de cette aventure nelui permit pas de prendre l'information avec circonspection.

Il fronça les sourcils e se dit qu'il faudrait qu'il mette cette histoire au clair.

En attandant,ils suivaient le comte qui les enmmenait vers les appartements de sa mère.

Ils entrèrent dans ces lieux que personne n'occuppait plus.

Là, dans une pièce proche de la chambre, un tableau recouvert d'un drap était posé contre un mur. Derrière le comte, le jeune homme désigna à son épouse le tableau en question. Il souleva alors le drap et ils purent voir apparaître une scène champêtre : deux hommes jeunes en tenue de chasse posaient. A l'évidence, il s'agissait d'un portrait du comte. Mais, en voyant ce tableau, Carabas réalisa que les deux personnages se ressemblaient parfaitement. L'un souriant et l'air insouciant contrastait avec l'autre à l'air dur et sévère. Mais rie ne permettait de distinguer les deux hommes sinon leur expression du visage.
... Soit le comte avait posé pour les deux, soit... il s'agissait de jumeaux...

Le vieil homme poursuivait sonavance tandis que le jeune couple contemplait le tableau.
Ils durent lerejoindre en pressant le pas.


Par ici... ces appartements sont reliés à la chapelle. Une demande de mon épouse...
Ils arrivèrent donc dans la chapelle en suivant un long corridor sombre.
Un accès privé en somme.

Là, le comte ouvrit un lourd coffre de bois précieux qui se trouvait dans un recoin de la pièce. Il en sortit un coffretplus petit mais qui, bardé de métal semblait très solide.


Tiens... Aurèle... Je te laisse le soin de l'ouvrir... Tu as presque trouvé la clef... Cela ne devrait pas t'être très difficile.

Le jeune homme prit donc le coffret et l'observa.
Sur le dessus du coffret, des lettres métalliques en désordre apparent.
Le jeune marié n'hésita pas longtemps. Il pressa sur certaines lettres qui s'enfoncèrent sans difficulté.
Le comte le regardait en souriant.
ABEILLE, SANG, VIE...
Et le coffret s'ouvrit.
A l'intérieur, un bol de métal. Aurèle le sortit soigneusement.
sur le côté du bol, une abeille en relief. Carabas passa son doigt dessus et posa son autre main sur son cou...
Mais à ce moment, un groupe d'hommes armés entra dans la chapelle par l'issue publique !
Fleur_de_songe
Fleur reste impressionnée devant la toile des deux frères,la ressemblance était des plus frappantes.
Quand Aurèle ouvre le coffre,la blondinette les observe,surprise de voir le Comte sourire...ça lui va plutôt bien.

Un bruit sourd,elle se tourne vers les hommes armés,elle recule d'un pas,posant sa main sur son épée.

-Na mais on va pas devoir encore se battre,y'en a marre là!

_________________
Carabas
Citation:
Na mais on va pas devoir encore se battre,y'en a marre là!


Carabas n'hésite pas une seconde ! Il tire du fourreau son épée et fonce sur les assaillants. En passant, il confit à la soeur le coffret et la pousse vers le couloir par lequel ils sont venus.
Le jeune homme bouscule deux gaillards qui vont s'affaler contre ceux qui les suivent.
Il veut gagner du temps, il se rend bien compte que les assaillants sont trop nombreux et qu'il derva se replier... entier de préférence. Mais il doit laisser à la soeur le temps de rentrer à l'abris. Au comte aussi... enfin... Cela le préoccupe moins...

Mais contre toute attente, le comte tire lui même son épée. En un rien de temps, il embroche un homme et en blesse un autre au niveau du bras ce qui le rends hors d'état de nuire !
Une fine lame... Il n'a rien perdu.
Mais il y a du monde.
Bientôt le petit groupe doit battre en retraite. Ils reculent en tenant à distance les belliqueux. Quand soudain, les poursuivants s'écartent comme pour laisser le passage à quelqu'un... ou quelque chose.
Un carreau !
Le comte s'effondre, il est touché !
Carabas aux prises avec un lourdeau lui envoie un grand coup de pied dans le bas ventre et se précipite vers son "père".
Mais celui-ci encore alerte le repousse vigoureusement.


Sauve ta fille !

Ils sont submergés... Carabas empoigne Fleur et part en courant. Mais il se retourne pour freiner les poursuivants lorsqu'il apperçoit derrière un costaud la silhouette blanche qui le fixe et le met en joue en tandant son bras droit dans sa direction.
Le jeune homme ne voit pas l'arbalette mais la devine... une arme dissimulée dans la manche... une arme petite mais efficace assurément...
Bousculade, esquive, cris...
Carabas a agi d'instinct. Sans réfléchir. le costaud s'écroule entravant la Dame Blanche. Il emporte l'épée du jeune homme qui lui traverse le flanc. Une rivière de sang s'écoule du bras gauche de Carabas. Dans la foulée, ils se sont isolés. Elle : le fantôme blanc qui le poursuit depuis si longtemps et lui. Face à face.
Elle va tirer assurément. Carabas la voix faire un geste qui doit signifier qu'elle arme son arbalette. Il sait pertinament que si elle tire, elle ne le ratera pas. Pas à cette distance. Alors il se saisit de sa dague et vif lève le bras, tenant du bout des doigts la pointe acérée. Lui non plus ne rate jamais sa cible...
Elle lève les yeux, son arme doit être prête. Mais elle apperçoit Carabas l'arme au poing... Elle s'interrompt. Elle hésite. Elle sent bien que si elle bouge, il la tuera sans aucun doute.
Alors, calmement, elle se redresse.
Puis, lentement elle lève vers sa capuche sa main gauche.
Carabas chancelle légèrement, son épaule gauche le fait souffrir.
Mais il tient bon.


Bonsoir Aurèle. Alors, tu ne m'embrasses pas ce soir ?
La voix est douce et enjoleuse mais le ton est froid et implacable.
Carabas fronce les sourcils... Cette voix... Cette voix... C'est impossible !
Il n'en crois pas ses oreilles. Une voix venue du passé, une voix... venue d'outre tombe.

Alors, la Dame Blanche abaisse lentement sa capuche.
Une longue chevelure blanche mais encore ondulée et soyeuse. un visage marqué par l'âge mais fin, délicat et déterminé, douceur et force. Une peau très pâle.Des yeux bleus très clairs et lumineux...

Elle a vieilli certes, mais sa beauté semble intact, un ange...

Carabas laisse tomber sa dague et reste subjugué par la vision qu'il a devant lui... Incapable de réagir, il est hébété. Il essaie vainement de comprendre, de réaliser... Comment ? Comment peut-elle être là devant lui... Sa mère.

Un sourire glacial se fige sur le visage de la Dame Blanche tandis qu'elle redresse doucement son bras droit en direction de son fils. Carabas ne bouge pas, il en est incapable. Il ne la voit plus.
Dans ses yeux une lueur de folie passe comme un éclair, son doigt se raidit sur la gachette...
Fleur_de_songe
Tout va vite...Trop vite même.
Fleur se retrouve dans le passage entrainait par Aurèle,elle se retourne...Où est il?
Il était là,il y a un instant.
La jeune Soeur l'appelle.

-Dame Fleur,venez!Messire Carabas et le Comte vont s'en sortir mais par le Très Haut,venez!Pensez à votre fille!

La blondinette regarde la Soeur,son visage se ferme.

-Continuez,ne vous arrêtez pas!
Je dois retrouver Aurèle!Protègez Isil.
....Allez,partez!


Fleur fait demi-tour,épée à la main,les assaillants sont là.
Elle les évite en passant dans une autre pièce et se retrouve derrière la Dame Blanche,elle va tirait!
La blondinette est pétrifiée l'instant d'une seconde de voir son époux mit en joue.
Il a l'air sans réaction...Mais que se passe t'il?

Retrouvant son aplomb et sa rage,Fleur pointe son épée au niveau du cou de la femme.

-Je vous préviens,vous tirez,je vous tue....

_________________
Carabas
Carabas était intredit, immobile, incapable de réagir.

Lorsque Fleur menaça la Dame Blanche, il ne bougea pas plus.

Dans les yeux de la femme à la cape immaculée, une lueur de colère, de rage.
Elle n'allait pas laisser ainsi passer sa chance. Trop longtemps qu'elle attendait !

Qu'importe le risque ! Elle virevolta d'un geste aussi vif qu'imprévisible. du bras gauche elle écarta la lame tendis qu'elle se trouvait face à Fleur. Elle braqua dans le même mouvement son bras armé vers la jeune femme. Elle pressa la détente.
Un bruit de tissus déchiré précéda celui de la corde de son arbalette... une flaque de sang jaillit de son ventre de même qu'une lame éffilée...

Le comte s'était hissé jusqu'à la scène. il désespéra quand il vit Carabas lacher son arme. Il tenta alors difficilement de se relever. Il reprit espoir en constatant la réaction de Fleur. Une bonne petite ! Elle lui donna le temps de se relever. Mais sa blessure le meurtrissait. Plus que de normal. Adossé au mur pourtant, il brandit son épée. Une lame de haute qualité, parfaitement équilibrée, fine, légère, souple et résistante.
Il savait pertinemment que dans cette position, Fleur était plus en danger que la Dame Blanche. Il n'avait toujours pas vu son visage, d'où il était, il était caché encore par la capuche.
Il n'y avait qu'une chose à faire : il lança son arme à l'instant où la femme se retournait...

A peine un cri, à peine un rictus... Elle s'éffondra tandis que son carreau se fichait dans le mur derrière Fleur.
Fleur_de_songe
Tout se précipita...La Dame blanche face à elle avant qu'elle ne s'écroule.
Le bruit du carreau qui frôle son oreille.
Fleur reste sans un mouvement le temps d'un instant.
Elle se retourne et ouvre de grands yeux en voyant le Comte,se précipitant vers lui.

-Oh non!Aurèle vient m'aider!!!

Fleur aide le Comte a s'asseoir,elle lui fait un sourire et d'une voix très douce:

-Merci...Sans vous,je ne serais plus de ce monde...Ne bougez pas,on va vous soigner.

Jetant un oeil rapide vers la blessure,la blondinette se retient de grimacer,elle n'était pas belle du tout .

_________________
Carabas
La Dame Blanche tombe.

Le comte glisse le long du mur, il suffoque.
Ca n'est pas normal, sa blessure ne devrait pas le faire souffrir autant.
Carabas réalise mais semble incapable de bouger.


Citation:
Oh non!Aurèle vient m'aider!!!


Le cri de Fleur le sort de sa torpeur ! il enjambe le corps de sa mère pour s'approcher de son père.

Le carreau est resté fiché. Il a touché la clavicule droite. L'os l'a empêché de pénétrer trop profond. Mais ce qui inquiète le jeune homme c'est le visage du comte. Il est très pâle et semble presque sans vie. Manifestement il souffre beaucoup. Et il n'est pas du genre à se plaindre.

Carabas dégage la tunique du comte. Lorsque la peau apparait, il a un léger mouvement de recul. Autour de l'impact, la plaie a une couleur presque noire. La peau semble nécrosée. mais ça ne colle pas... La blessure est trop rescente !
Carabas connais ces carreaux, il sait qu'il peut lôter sans difficulté et sans risque.
IL n'hésite pas un instant, il saisit la petite flèche et la retir d'un geste vif.
Le comte trésaute à peine
Le sang qui s'écoule de la plaie est noir et malodorant.
L'évidence d'un empoisonnement ne fait aucun doute. Un poison... très puissant manifestement. Le jeune homme l'a compris. le comte aussi.
Le jeune homme plonge son regard vert dans les yeux du vieil homme.
Aucune peur.
Aucune émotion.
La, mort vient doucement prendre ses droits.
Mais avant de passer, dans un sursaut d'énergie, l'homme attrappe brusquement la manche de son fils et son regard, l'espace de quelques instants se rallume.
Difficilement, il prononce quelques mots.


Aurèle !
Parle... Parle à la mère...
supérieure...
Elle... sait...
Aurèle...
Trouve le corps...
De ta mère... Trouve-le !
Et... mon frère...


Il ne finit pas sa phrase. Sa main se relache et tombe au sol.
L_ombre_d_alix
La jeune soeur s'enfuyait vers un endroit plus sûr, à l'intérieur de la demeure.

Quand elle arriva dans les appartements, elle souffla enfin. Elle voulu s'asseoir, ses jambes ne la portait plus.
Elle regarda l'enfant qui la fixait de ses grands yeux verts.
Alors, elle eut quelques mots pour la rassurer.
Tout allait bien.

Mais un bruit lui fit lever la tête.
Devant elle se dressait une ombre imposante. Un homme probablement, couvert d'une longue cape sombre dont la capuche dissimulait totalement le visage.
Elle sursauta, elle ne l'avait pas entendu venir.

Sans un mot, l'homme tendit la main vers elle.
D'abord, elle ne comprit pas ce qu'il voulait. Mais réalisant qu'elle tenait encore le calice que lui avait confié Aurèle, elle réalisa que c'était ce qu'il attendait.
Elle hésita, elle regarda vers la porte qu'elle venait de passer espérant l'arrivée d'Aurèle ou de Fleur ou du comte... de qui que ce soit qui pourrait l'aider.
Mais personne ne vint, et la main tendue se faist plus pressante. un gant de cuir noir et usé la recouvrait et lui donnait un air plus lugubre encore.

Perdant pied la jeune femme tendit l'objet d'une main tremblante.
L'homme s'en saisit et le fit disparaître sus sa cape.

Puis, il s'abaissa lentement. Il s'agenouilla même jusqu'à ce que son visage caché soit très proche de celui de l'enfant.
La soeur qui pouvait entendre le souffle de l'homme cru qu'elle allait défaillir. Elle aurait voulu crier mais aucun son ne pouvait sortir de sa bouche.

Isil en riant attrappa d'une main la capuche et tira dessus.
L'homme ne bougea pas. Puis il sortit de nulle part un médaillon pendu à une chaînette.
Il passa alors la chaîne autour du cou de l'enfant. Se faisant, il apperçoit la petite marque à sou cou et ne peut s'empêcher de marquer une pause. La petite fille joue toujours avec la capuche sombre.
Des bruits dans le couloir !
La respiration de la soeur s'arrête, elle veut crier.
l'indexe droit de l'homme se pose sur sa bouche lui intimant ainsi l'ordre de se taire.
Elle n'ose y déroger.
La porte s'ouvre à l'autre bout de la pièce !
Mécaniquement la jeune femme y porte les yeux. Fleur, suivi de Carabas entrent dans l'appartement.
Alors son regard suppliant s'illumine, elle montre des yeux l'homme devant elle...
Il n'y a personne.
Fleur_de_songe
Fleur se tient à l'écart devant le corps du Comte,laissant faire Aurèle.
Et puis ses derniers mots...Marie-Edith?Elle sait?Pourquoi n'avoir rien dit?

Son époux l'emmène retrouver leur fille,il ne dit rien,elle préfère ne rien dire,pourtant elle aimerait savoir pourquoi il n'a pas pas bouger devant la Dame blanche.

La blondinette pousse la porte,un regard vers la Soeur.

-Quoi?Qu'est ce qu'il y a?

-Il...L'homme...Vous ne l'avez pas vu?

Fleur hausse un sourcil,prenant sa fille dans ses bras.

-Vous êtes sûre que ça va ?Il n'y a personne,voyons!

Elle dépose un baiser sur la joue de fille mais quelque chose l'intrigue.

-Aurèle...C'est toi qui a donné cette chaînette à Isil?

-Non,ce n'est pas Monsieur!C'est l'homme!

Fleur fronce les sourcils,son coeur s'emballe,ce n'est donc pas fini?
Devant la réaction de la blondinette Marie-Caroline enchaîne.

-Il était là...Grand,imposant,enveloppé dans une cape....Je...Je n'ai pas vu son visage...Il a prit le calice...Je suis désolée,j'ai préféré protèger votre fille.
Il s'est penché sur Isil...Lui mettant cette chaîne et...Vous êtes arrivés...Il a disparu!


La Soeur se signe.
Fleur se tourne vers son époux et d'une voix ferme.

-Aurèle!Qu'est ce qui se passe encore?!...Et puis,pourquoi tu n'as rien fais face à la Dame blanche?T'as vu un fantôme ou quoi?
Heureusement que ton père était là!

_________________
Carabas
Carabas entre dans la pièce encore secoué par les évènements. Son bras gauche blessé saigne beaucoup, il est douloureux. Le jeune homme confectionne un bandage de fortune d'un lambeau de tissu.

Il s'occuppera plus tard de cette estafilade qu'il sait sans gravité.

En arrivant, il s'imagine que tout cela est fini. Mais non... Il s'avère que le calice a disparu ! La soeur parle d'un homme...


Citation:
Aurèle ! Qu'est ce qui se passe encore ?!...Et puis, pourquoi tu n'as rien fais face à la Dame blanche ? T'as vu un fantôme ou quoi ?
Heureusement que ton père était là !


A ces mots, Aurèle revient à la réalité brusqement, il regarde la soeur, puis FLeur, puis Isil...
Tout le monde est là, tout va bien.
Une idée le prend, il court dans la salle où était le tableau représentant les deux hommes.
Il en retire le linge qui le couvrait. Il le soulève et le porte à la lumière.

Alors, il l'observe attentivement...


Fleur... La Dame Blanche... C'était ma mère.
Les mots jaillissent d'une voix atone. Carabas regarde toujours le tableau comme s'il y cherchait quelque chose, quelque signe...

Oui... des jumeaux.

Puis, ses yeux s'attardent sur l'arrière plan. Loin, on distingue une femme.
En s'approchant, Carabas voit qu'elle se mire dans un petit étang à londe pure.
La femme semble jeune elle aussi, très blonde et tout en elle évoque la grace et la pureté. Mais... c'est son reflet qui intrigue le jeune homme. En effet, dans l'eau, on distingue mal le reflet de la jeune femme mais le peu que l'on devine... c'est que l'image ne ressemble pas au modèle.
S'approchant encore, le nez contre la toile, le jeune homme pense distinguer un visage déformé, rouge et noir... un visage démoniaque.


Carabas montre à Fleur ce qu'ilvient de découvrir. Puis,il décide de retourner au couvent au plus vite. Il emporte le tableau.

Allons ! Je crois que la mère supérieure a des choses à nous raconter !
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