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[RP]Le couvent de Chinon

Fleur_de_songe
Fleur... La Dame Blanche... C'était ma mère.

-Quoi?!!Mais c'est impossible!
Pourquoi te vouloir du mal?
Pis elle était morte aux dernières nouvelles!
Cela voudrait dire que ta soeur est vivante aussi?...Na mais on sait jamais!
Mais non,suis pas d'accord!Rien n'est logique!


Fleur soupire,elle ne comprend vraiment rien.

Des jumeaux...Un reflet démoniaque,elle regarde le tableau avec intérêt.

Allons ! Je crois que la mère supérieure a des choses à nous raconter !

La blondinette suit Aurèle.
Q'allait annoncer Marie-Edith?
Elle avait peur de savoir pourquoi elle n'avait rien dit.
Fleur lui faisait confiance,elle ne pouvait pas imaginer une seule seconde que la Mère lui cache des choses...

_________________
Carabas
Rien de mieux à faire que de retourner au couvent.

Le tableau sous le bras, suivi de toute la petite famille et de la soeur qui peine à se remettre de ses émotions, ils filent vers le lieu de recueil.

Arrivés au couvent, ils demandent à voir la mère supérieure.
Encore dans tous ces états, elle semble particulièrementémue de les revoir en vie !

Comme a son habitude, très caressante, elle s'empresse de prendre de leurs nouvelles et de celles de l'enfant.

Remerciant mille fois le très haut, elle n'a de cesse de joindre les mains et de regarder le plafond en récitant à mi voix des prières.


Mais rapidement, Carabas l'interrompt.

Ma Soeur...
Pardonnez-moi si je vous suis par trop abrupt... Mais... Messire de Morlieu nous a laissé entendre que vous aviez des révélations à nous faire !


A ces mots, la soeur semble figée d'effroi et manque de s'évanouir.

Des... révélations ?
Non ! Enfin... Je ne sais...
C'est que...


Enfin ! Mais dites ma soeur !

La vieille femme baisse les yeux et joint à nouveau ces mains.

Mon cher Aurèle, c'est que le comte m'a bien dit de ne vous remettre le coffret qu'après sa mort... Je ne sais que faire...

Après sa mort ?
A la bonne heure ma soeur ! Croyez donc qu'il est bien temps ! A cette heure, le comte a rendu l'âme !


Cette foi, c'en est trop ! La pauvre femme semble avoir reçu trop d'émotion pour la journée, elle s'effondre littéralement.

Carabas s'emploie alors à lui permettre de reprendre ses esprits tout en regardant Fleur d'un air coupable.

Ben quoi ? c'est vrai qu'il est mort !!
Fleur_de_songe
Fleur regarde et écoute la scène sans un mot.


Ben quoi ? c'est vrai qu'il est mort !!


Elle lève les yeux au ciel avant de les reporter sur son époux.

-Oui mais y'avait peut être une autre solution pour lui annoncer,non?

La blondinette ne peut s'empêcher de sourire .
Elle s'approche de la Mère,lui collant sa fiole d'alcool de poire sous le nez,petit à petit Marie-Edith ouvre les yeux.

-Aaah!Je m'en doutais que ça allait fonctionné!Cet alcool réveillerait un mort!...
Oups...Pardon...

Euuh...Bah ...Racontez nous tout Ma Mère et c'est quoi cette histoire coffre?

_________________
Carabas
Reprenant doucement ses esprits, la soeur, d'un air gêné, demanda au jeune couple de la suivre.
Ils allèrent donc, la suivant, dans son bureau.
Alors, elle se livra à un curieux manège. Derrière un tas de ossier, elle souleva une pile de couvertures. Dessous se trouvait un coffre qu'elle plaça sur son bureau.
Elle grimpa alors sur sa chaise qu'elle venait de placer devant son armoire.
Sur le haut de l'armoire, elle trouva un clef. La clef ouvrait le coffre !
Dans le coffre, une boite cachetée.
La soeur remit à Aurèle la boîte dont le sceaurévélait la marque des comtes de Morlieu...


Voilà... Il y a quelques mois... Messire de Morlieu vint me remettre cette boîte à votre intention.
Il... a largement insité pour que je ne vous remette cette boîte qu'après sa mort.
Il a dit aussi que je ne devais en parler à personne.


Carabas prit la boite et en brisa le cachet.
A l'intérieur, il trouva un petit livre sans titre et manuscrit.
Un anneau aussi : la chevalière du comte dont il ne se séparait jamais.

Carabas se trouva comme embarassé avec cet anneau, sans savoir véritablement ce qu'il devait en faire.
Il se rendait compte à cet instant que finalement, aujourd'hui, cet anneau lui revenait. Il était le nouveau comte de Morlieu...
Il plaça l'anneau dans sa besace après l'avoir montré à Fleur.
Il s'interressa alors au livret.
D'une écriture parfaite, le comte avait lui-même rédigé plusieurs pages à l'attention d'Aurèle.

Le texte commençait par ces mots : Messire Aurèle de Morleiu. LE temps m'est venu à l'évidence de répendre auprès de vous la vérité sur une histoire qui concerne notre famille et votre origine en particulier.
Fleur_de_songe
Fleur écoute la Mère,tout en la suivant dans le bureau.

La blondinette observe la chevalière qu'Aurèle lui montre et se met sur la pointe des pieds pour lire le manuscrit par dessus l'épaule de son époux.

Elle fait une légère moue .

-Allez Aurèle !Tourne la page!Je veux savoir la suite!!

Fleur trépigne d'impatience.

_________________
Carabas
Aurèle regarda Fleur en souriant. Il referma le petit livre et pris des ses mais Isil qui lui fit un grand sourire. Puis, prenant la main de Fleur, il la conduit vers leur chambre. Là, Fleur reprit La petite fille et entreprit de la coucher. Elle voulu mager, il fallut la changer... Mais bientôt, elle babillait tranquillement dans le berceau qu'était son lit.

Pendant tout ce temps, Aurèle, tâcha de soigner son épaule du mieux qu'il pouvait. Mais il gardait toujours un oeil sur Fleur qui s'afférait en parlant doucement à Isil.
Calme, douceur... Chacun des gestes de FLeur le laissait rêveur. Il aimait la regarder se mouvoir, sourire, respirer.
Il aimait la sentir appaisée. Et quand elle donnait le sein à sa fille... ce moment unique où la petite s'endormait doucement en jouant du bout des doigts avec les cheveux de sa mère.
Pour rien au monde il ne voudrait les déranger.

Puis, Fleur veint près de lui , il l'en lace tendrement. Tout deux sont assis devant l'âtre où une bûche crépite doucement.
Alors, Carabas reprend le livre.
D'une voix douce, il lit les mots laissés par le comte de Morlieu à son intention...



Aurèle. Je ne suis point né fils unique. Tu ne l'as peut-être jamais su mais j'ai eu un frère. Un frère jumeau.
Peu avant ta naissance, il a disparu. Je dois te dire Aurèle que c'est lui, mon frère qui est ton véritable père.
Mais... afin d'être clair et complet sur tes origines, je dois te compter son histoire.
Lui et moi nous ressemblions comme deux gouttes d'eau. Nous n'avions à vrai dire qu'un signe distinctif à la naissance : une petite marque sur le cou. Ton père l'avait, moi pas. Cette marque, tu la connais, tu en as hérité.
Elle est importante dans notre famille, elle est la marque de ceux qui peuvent rendre la vie.
C'est une longue histoire, mais sache que dans notre famille, toutes les femmes portant la marque, nous l'appelons l'abeille, ont la possibilité en donnant leur sang de rendre la vie ou de la prolonger. Cela à condition que leur sang soit recueilli dans un calice particulier qui est aujourd'hui dissimulé dans la chapelle. Tu sauras le trouver. Et tu devras pour l'extraire du coffre où il est enfermé penser aux trois mots : abeille vie et sang.

CEtte marque est... sans doute à la fois un don et une malédiction. Mais nous devons faire avec.

Mais tu dois savoir aussi qu'une famille depuis que nous somme touchés par cette marque cherche à nous éliminer. Une vieille rancoeur...
Ils seront toujours à l'affut du moindre faux pas et feront tout ce qu'ils peuvent pour mettre fin à notre lignée.
C'est pour cela, pour nous protéger que nos parents ont pris la décision à notre naissance de cacher l'un d'entre nous... Celui qui avait la marque : mon frère.

Ainsi, ils cachèrent au monde son existence et firent dire par le monde que la marque avait disparu de notre famille.

Le stratagème fonctionna, nous grandirent danns une relative sécurité.
Seuls quelques personnes très attachées à notre famille avait connaissance de l'existence de mon frère.

Mais... Un jour, alors qu'il voyageait sous un faux nom (il était très libre de ses mouvements et détaché de toute responsabilité puisqu'il était censé ne pas exister) il rencontra une femme.
Cette femme, d'une beauté sans égal et d'un esprit sans pareil le rendit fou amoureux.
Il revint donc ici avec elle. Très vite, elle fut appréciés par tous ici. Elle avait la stature et le port d'une reine.
Cette femme... c'est ta mère.
Tout se passait jusqu'au jour où curieuse, elle en vint à poser des questions sur la situation de mon frère.
Evidemment, cet anonymat lui paraissait difficile à comprendre et à accepter.
Je ne sais exactement ce qui se passa mais du jour au lendemain elle changea. Mon frère avait du lui parler probablement.
Elle devint secrète et passa beaucoup de temps à lire dans notre bibliothèque.
Je soupçonnait que quelque chose n'allait pas mais je ne savias que faire.
Mon frère, quand je lui parlais de mes préccupations, dans sa grande désinvolture ne sembla pas prendre mes remarques au sérieux.
C'était un insouciant, un frivole.
Pourtant, bientôt je le vis s'agiter. Il ne sortait plus sans son arme et semblait troublé.
A ma demande, il me narra qu'il avait été agressé et qu'il avait bien failli perdre la vie quelques jours auparavant.
Il craiganit pour sa vie mais surtout pour celle de sa compagne et... de l'enfant qu'elle portait.
Alors, je décidais de ne plus les quitter pour les protéger.
Il faut que tu saches Aurèle que parmi les agresseurs de ton père, il y avait une femme. Elle dissimulait son visage sous la capuche d'une cape blanche et elle semblait glacer le sang de mon frère, il en parlait avec une regard et un effroid dans la voix qui en disait long car il n'était pas de ceux qui s'inquiètent facilement...

A cet instant, Carabas marque une longue pose, il se leva et remit du bois dans l'âtre avant de revenir auprès de Fleur pour reprendre sa lecture.
Fleur_de_songe
Fleur l'écoute ,l'observant du coin de l'oeil,guettant ses expressions mais Aurèle ne laisse paraitre aucune émotion.

Un regard vers le berceau,Isil dort à poings fermés,on dirait un ange.

Quand il revient près d'elle,la blondinette se met contre lui,attendant sagement la suite.

_________________
Carabas
Aurèle regarda Fleur. son doux regard de jade le transporta de joie. Il sentait son coeur bouillonner par le simple fait de sa présence. Il ne put résister à l'attrait de ses lèvres qu'il caressa du bout des siennes dans un élan de douceur et de passion.
Le livre tomba sur le sol ce qui le ramena à la triste réalité de cet écrit boulversant.
Le jeune homme délaissa donc les lèvre de sa bien aimée pour ramasser l'ouvrage.
Il retrouva sa page et reprit sa lecture.




Je décidai donc de retsre près de lui. Nous sortîmes chaque soir afin de retrouver cette "Dame Blanche" qui l'avait mis en danger. Il semblait obnubilé par cette femme et me disait qu'elle le suivait partout, qu'il la sentait mais qu'il ne la voyait jamais. Je crois qu'elle le terrorisait autant qu'elle le fascinait.

Un soir, dans une taverne, nous étions attablés.
La nuit tombait on n'y voyait presque plus rien.
SOudain mon frère se dresse et fixe un instant la fenêtre.
Puis il se jetta vers la porte tout en saisissant son épée ! Il avait manifestement apperçu quelque chose ou quelqu'un.
Mais il était trop tard, à l'instant où il approchait de la porte, des hommes en arme firent irruption !

Très vite une rixe mortelle se déclara. Ils étaient venus pour nous tuer.
Je n'ai jamais eu à rencontrer d'adversaires à ma taille avec une épée en main, je ne risquais pas grand chose. Mais mon frère était moins doué, pourtant, il se débattaiat comme un beau diable.
Nous allions vite avoir le dessus mais la femme blanche entra.
Je pus la voir tendre le bras en direction.

Il me semble qu'elle dissimulait une arme dans sa manche. Mais mon frère ne lui laissa pas le temps de s'en servir. IL bondit sur elle pour la saisir à la gorge !
Hélas. un sbire de la dame l'intercepta et le fit chuter lourdement tout en bousculant la dame qui elle aussi perdit l'équilibre.
Il y eur une confusion à peine descriptible car dans la bousculade, de l'alcool avait été renversé, et une chandelle y mit le feu.
Mon frère... Mon frère fut très gravement brûlé. Il se battait toujours tandis que les flammes s'en prenaient à ses vêtements.
Je ne saurai dire tout ce qui se passa alors... Mais quand je sortit mon frère des de la taverne embrasée... Il était mourant.

Alors... Nous avons fait tout ce qui nous était possible pour le sauver... Mais en vain.

Je garde encore sur mon âme le remord de son décès. J'aurai du pouvoir le sauver.
Aurèle, ton père était quelqu'un de bien. Je l'aimais profondément.
Je veux te dire que toute ma vie je n'ai jamais cessé de penser à lui et je veux te dire que tu lui ressemble. Enormément.

Mon frère n'existait pas officiellement.
Nous l'avons enterré au couvent. Dans une tombe sans nom.
Chaque fois que près de cette tombe je passe... Mon coeur se serre.

Alors... J'ai épousé ta mère et je t'ai élevé comme mon fils.
Mais tu dois savoir que cette marque que tu portes... elle risque de t'attirer bien des malheurs.
J'ai ouï dire qu'on avait apperçu "la Dame Blanche" ces derniers temps.
Je croyais qu'elle avait péri dans l'incendie.

J'ai d'abord prété peu d'attention à ces rumeurs.
Mais... A la mort de ta mère. Quand tu étais parti, j'ai échappé à plusieurs tentatives d'assassinat.
Elle est revenue Aurèle.
Si tu lis ce livre, c'est que je suis mort.
Il te faut donc relever le gant, car elle ne te laissera aucun répit.
C'est un lourd fardeau que je te lègue. Je le sais. Mais, c'est ton héritage, il te faut le porter...
Carabas
Carabas reposa le livre et resta un long moment pensif.
Dans ses bras, Fleur s'endormait doucement. Alors, il la souleva et la porta dans le lit. Elle souriait.

Puis il s'assit face à la fenêtre qui donnait sur la ville.
Il resta là longtemps à méditer.
De nombreuses questions lui occupaient l'esprit et l'empêchait de dormir.

Et depuis les derniers évènements, il faisait des cauchemars chaque nuit. L'image de sa mère en Dame Blanche le hantait.

Il décida de faire le point sur la situation, sur ce qu'il savait ainsi que sur ce qu'il ignorait.

La Dame Blanche (sa mère) était morte et ne représentait plus un danger.
Elle les avait suivi, espionné, protégé jusqu'à ce qu'elle essaie de s'emparer d'Isil.
La raison pour laquelle eslle voulait récupérer Isil... Elle vieillissait donc, on pouvait suposer qu'elle voulait se préserver de la mort
La Dame Blanche avait tué son père avant sa naissance. Alors qu'elle en était la femme... Voilà un point que le jeune homme ne s'expliquait pas.
Si ce n'est que sur le tableau qu'il avait récupéré, la femme aurait bien pu être sa mère... et son reflet diabolique, serait la Dame Blanche... Carabas se dit qu'il devait retrouver l'auteur du tableau afin d'en savoir plus.
La Dame Blanche aurait fleurit une tombe au cimetière du couvent chaque semaine pendant des années. Une tombe sans nom. Mais surtout une tombe vide !
Tout laissait supposer que son père aurait du être dans cette tombe or... Il n'y était pas. Et quelqu'un était venu vérifier.
Qui d'ailleurs ?
Probablement les mêmes qui poursuivaient le couple depuis un bon moment et dont la Dame Blanche les avait plusieurs fois protégé. En les empêchant de parler par la même occasion...
Ceux-là n'en avaient pas fini et à l'évidence, ils les retrouveraient sur leur route.
Question donc : où était le corps de son père ?
Etait-il vraiment mort ?
Etait-il l'homme mystérieux qui avait récupéré le calice ?
Et où était-il maintenant ?
...
Le comte, à l'évidence ne savait pas que sa femme était aussi la Dame Blanche. Il avait écrit quelques page pour Carabas mais... SOn attitude semblait étrange à Carabas. Il avait toujours été calculatuer, manipulateur et... cruel... Son revirement rescent ne convainquait pas Carabas. Alors... que voulait-il cacher ? Pourquoi tant de mystères ?
Le jeune homme restait persuadé que le comte de Morlieu n'avait pas tout dit...


Tout cela tournait dans la tête du jeune homme qui décida qu'il fallait agir. Isil n'était pas en sécurité. Il rédigea donc quelques lettres pour organiser la gestion du domaine. Le majordome du comte connaissait parfaitement la maison, il s'en occuperait !
IL prit également quemques précautions afin d'assurer leur sécurité discrêtement.
Puis il fit les bagages... Ils partiraient sans tarder !
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