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[RP] Soyez l'arc et le trait...

Isleen
"...l'énergie et l'attraction de votre vie." de Olivier Lockert

Rp ouvert à tous bien évidemment, hésitez surtout pas, ma rouquine promis ne plantera de flèche dans le derrière de personne, sauf des volontaires
Pour le tir à l’arc c’est ici : http://ntco.free.fr/81.swf



"La Flèche a déjà atteint sa cible avant d'avoir laissé l'arc. "
Proverbe zen

Voilà pour la théorie. C’est toujours ça d’ailleurs, la théorie, une phrase pleine de sens dont le débutant même s’il en comprend la signification se demande bien comment faire pour la mettre en pratique. La théorie se poursuit avec les " tu gardes tes pieds bien parallèles l’un à l’autre, le dos droit, le bras tendu…tu ne bouges plus….blablabla ". Et le débutant, il tente de suivre les directives. De loin, il se repère de suite, vous le reconnaissez à son visage rouge de l’effort de tendre son arc, c’est qu’il en faut un minimum dans les bras pour y arriver, surtout si on complique le tout en rentrant le ventre, bombant le torse dans l’espoir d’avoir le dos bien droit, les pieds bien parallèles, et blablabla….ha ça il ne bouge plus, il ne peut pas tétaniser qu’il est, il attend le verdict, la note artistique, le levé de carton avec un beau et grand "10" dessus et il n’a pas encore décoché sa flèche c’est dire ! Pire que les épreuves de Miss Royaume, là dans un grand coup de pas de bol, vous avez le risque de vous prendre une corde qui rompt en pleine tronche et si vous ne respectez pas les quelques consignes de sécurité, la flèche du voisin dans les fesses ! " Vois ta cible, ta flèche est déjà dedans" Pauvre débutant, le voilà achevé avec la dernière phrase, il visera enfin lâchera la corde et la flèche ira se figer en dehors de la cible, concentré sur tellement de détails qu’il en oublie le principal : la cible. Note technique : 0

La théorie, la rouquine connaît, elle a quelques heures de mise en pratique derrière elle, à force de persévérance, elle a passé le cap humiliant du débutant, et c’est bien pour s’exercer qu’elle est là de si bon matin, dans cet endroit dégagé et déjà équipé, qu’elle avait remarqué lors de ses pérégrinations sur les terres guyennoises, où elle vient de fraichement s’installer soit dit en passant. Fallait une invitation ? une autorisation ? c’est une propriété privée ? La rouquine ne s’est absolument pas posée la question, elle a vu, elle est venue, elle a pris possession des lieux, comme à son habitude et selon le proverbe très connu qui énonce que "tout ce qui est à toi est à moi et, tout ce qui est à moi est à moi " !

Aujourd’hui, sur une envie, elle renoue donc avec l’exercice qu’elle a honteusement oublié de pratiquer, depuis trop longtemps. Devant elle, s’offrent à son regard, plusieurs cibles en paille, toutes alignées sur différents niveaux, un instant de réflexion, un instant de décision, elle en choisit une assez proche, pour reprendre avec la pratique c’est mieux. Plus tard, si elle met toutes ses flèches, dedans et proche du centre, elle passera à plus loin. La cible est donc choisie, et l’irlandaise s’installe, accrochant à un piquet son carquois, histoire d’avoir les flèches à portée de main – dans le dos, ça ne vaut qu’en déplacement ou pour les gars ultra souples du bras et du poignet genre "elastic man", en gros absolument pas pratique pour un débit régulier de flèches.

Cape et sacoche sont laissées au sol à ses cotés, afin de ne pas la déranger dans son tir. La position se prend, le souffle se fait plus profond, plus régulier, son longbow dans la main gauche, le corps perpendiculaire à la cible, la première flèche est mise, le bras est tendu au devant, alors qu’index, majeur et annulaire de l’autre viennent attraper la corde, la tendre, jusqu’à ce que la main vienne sous la joue, amenant la flèche au niveau de l’onyx droit. Instinctivement le souffle s’arrête….l’esprit irlandais divague un instant là ou il ne devrait pas…."Lambach n'a jamais du me voir faire..."… l’œil gauche se ferme et dans le millième de seconde d’après la corde se lâche projetant la flèche au loin….au pied de la cible !


Fichtre, j’n’aurais jamais du arrêter si lon’gtemps !

L’irlandaise prend une nouvelle flèche, certes elle a arrêté depuis longtemps, mais elle devrait surtout se concentrer, éviter de laisser ses émotions l’envahir, ne voir que la cible, éviter que son bras gauche ne plie au dernier moment sous le poids de son longbow.
Lâché à nouveau de corde, flèche qui s’envole et vient cette fois ci touchée la cible ! Sourire satisfait, c’est mieux. Nouvelle prise, le bras se tend à nouveau, se fait pierre pour ne plus bouger, la flèche part l’instant d’après, vole jusqu’à sa cible et s’y plante bruyante presque en son centre, tandis qu’une autre vient prendre le même chemin dans la seconde qui suit, jusqu’à ce que six soient tirées.

Léger sourire presque satisfait alors que son regard se pose sur la cible, pas trop mal pour une reprise, pas encore ça, mais pas trop mal. Maintenant il lui faut récupérer ses flèches et continuer l’entrainement, peut être que d’autres viendront se joindre à elle ou la virer sans ménagement du terrain…

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Lambach
"un arc, la plus lâche des armes ..."
Euripide


Il est la dans un recoin, et il l'observe. Il est surpris qu'elle s'en tire aussi bien avec un arc, un des talents cachés de la rouquine. Il préfère attendre qu'elle en ait terminé avec sa prochaine volée pour lui faire savoir qu'il est la, sinon en cas de mauvais tirs elle dirait que c'est de sa faute. Quoi que cela pourrait créer une faille.

Il patiente donc et détaille la position des ses pieds, de ses mains, de ses doigts qui tendent la corde, il voit un de ses yeux qui se ferme, son front qui se plisse, sa croupe qui... Errr, son esprit s'égare. Elle est concentrée, elle ne fait plus qu'un avec son arme, ses doigts se relâchent et la flèche part. Elle n'a pas encore atteint sa cible que l'archère est déjà en train d'encocher une autre flèche. On sent une certaine maitrise, on sent de la pratique, de l'entrainement, de l'habitude.


Lui c'est pas compliqué, il est nullissime en arc, au moins autant qu'en couture, il n'a jamais vraiment eu l'occasion de pratiquer, l'un comme l'autre, mais pour des raisons différentes. La couture, et bien parce que, quoi on va pas apprendre à un gentilhomme à coudre quand même ! Et l'arc, parce que, quoi on va pas apprendre à un gentilhomme à tirer à l'arc !

On lui avait mis une épée à la main dès son plus jeune âge et un cheval sous les fesses, et les discussions sur le maniement de l'arc étaient tabous. Le maître d'armes, engagé à l'époque pour lui enseigner le maniement de l'épée, avait été bien clair la dessus.

Elle en a terminé et commence à se diriger vers les cibles, il est temps pour lui de se montrer.

CLAP ! CLAP ! CLAP ! Applaudissements règlementaires paumes contres paumes avec la main du dessous qui ne bouge pas et celle du dessus seule fait mouvement.

Bravo ma belle ! Je ne savais pas que tu étais passée maître dans l'art de décocher des flèches. Dit il en se rapprochant d'elle.
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Isleen
"Apprends tout, et tu verras que rien n'est superflu. "
Hugues de Saint-Victor


Alors qu’elle se dirige vers la cible, les CLAP ! CLAP ! CLAP ! viennent à ses oreilles, ses yeux s’écarquillent d’étonnement, comment CLAP ! CLAP ! CLAP ! ??? Il y a du monde à l’observer et elle ne s’en est pas rendue compte ? Elle se retourne donc promptement vers l’émetteur des applaudissements et ses onyx se posent sur l’objet de ses pensées divagantes du moment précédent.

Bravo ma belle ! Je ne savais pas que tu étais passée maître dans l'art de décocher des flèches.

Un sourire illumine alors son visage, non sous le compliment donné, l’irlandaise n’est jamais très à l’aise lorsqu’elle en reçoit un, pas qu’elle n’aime pas en avoir, mais elle n’a point trop eu l’habitude d’en recevoir, et bien souvent comme en cet instant, une légère couleur rose teinte ses joues en réaction. Non le sourire, il est pour son brun, dont la marque de fabrique est de créer ce qu’il appelle des failles, des petites par ci par là, parfois des plus grandes, histoire de voir les réactions en chaine qui peuvent en découler. Une faille, une ribambelle de réactions possibles. Ce qui est certain, c’est que son brun est loin de la laisser indifférente peut importe la manière dont il s’y prend.

Je te remercie, mais je suis loin d’être un maître dans cet art, cela fait longtem'ps que je ne me suis pas entrai'née.

Regard vers la cible et vers sa première flèche plantée au sol.

J’ai encore quelques progrès à faire, ce n’est pas encore aussi bien que l’écossaise qui m’a appris il y a quelques années de ça.

Elle s'est rapprochée et sa dextre se glisse dans la senestre de Lambach, ses doigts se mêlent aux siens, et ses lèvres viennent aux siennes pour un chaste baiser. Oui oui, un chaste baiser, rien à voir avec les baisers passionnés que les amants se donnent lorsqu'ils sont seuls, ceux ou les langues se mêlent, dansent endiablées l'une avec l'autre, ou les corps se rapprochent, se serrent, se pressent l'un à l'autre pour en accentuer le plaisir, non non rien à voir avec ces baisers qui font s'embrasser l'Irlande en elle, juste un chaste baiser mais oh combien appréciable quand même. C’est qu’il ne faudrait pas qu’elle oublie le pourquoi du comment elle est là, et plus serait risqué pour la suite de l’entrainement, vraiment.

Charlyelle qu’elle s’appelait. Elle m’a un jour proposé de m’apprendre, et moi, vois tu, on m’a enseigner à apprendre le plus possible, à ne jamais dire non lorsqu’on propose de m’enseigner quelque chose. Alors j’ai dit oui.

Son sourire se fait léger, avec un rien de nostalgie, alors qu’elle l’entraine doucement vers la cible pour y récupérer ses flèches.

Et toi, tu sais décocher avec brio ?
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Lambach
Il la regarde s'approcher de lui, lui prendre la main et l'embrasser. Il l'écoute tout en se rapprochant de la cible.

Si je sais décocher ? Mes seules flèches sont mes mots et ils sont bien plus aiguisés que toutes les flèches de ton carquois. Il lui sourit.

Et bien non, je ne sais pas me servir d'un arc, car vois tu on m'a enseigné que l'arc était une arme diabolique, qui n'est point une arme noble, et qui ne permet pas d'affronter honorablement son adversaire en face à face, dans un combat au corps à corps, d'homme à homme, d'épée à épée.

Petite pause puis il reprend sa diatribe.

Comment briller sur un champ de bataille en étant au loin et en décochant de vicieuses flèches sur de braves chevalier ?
Comment faire de prestigieux prisonniers et monnayer leur libération contre de fortes rançons ?

Comment aussi montrer sa bravoure à de charmantes rouquines irlandaises ?
Sourire carnassier aux bord des lèvres.

Puis d'ajouter d'un ton ironique de rigueur :
Pour terminer, j'ajouterai que l'arc est une arme d'angloys, tout bon françoys ne devrait point y toucher.
Mais je suis prêt à te regarder faire et profiter du spectacle.
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Isleen
Elle a parlé, il l’a écouté, elle en fait de même, tout en retirant ses flèches une à une de la cible. Un sourire s’esquisse à sa réflexion sur ses flèches, elle savait qu’il allait lui dire cela, elle s’y attendait, elle n’avait jamais le dernier mot avec lui. Bien plus habile à manier le verbe qu’elle, bien plus habile que beaucoup. Mais rien n’empêche d’essayer.

Son sourire s’efface, l’arc une arme diabolique ? Hommes stupides que de mettre le mot diabolique sur tout ce qui leur fait peur, tout ce qu’ils ne comprennent pas. C’est avec de pareilles croyances qu’elle avait du se battre, plus d’une fois, pour échapper aux buchés qu’on avait montés spécialement pour elle, lors de ces premières années en ce Royaume. Elle était rousse et ne parlait pas la langue, il n’en avait pas fallu plus.

Un regard amusé pour la réflexion sur la bravoure et elle termine de retirer sa dernière flèche. Retour vers la cible alors qu’il continue . Les flèches retrouvent leur carquois, sauf une. On inverse les rôles. Il écoute, il regarde, elle parle, elle décoche.


Bien, alors regarde, et profite du spectacle…et il ne se situe pas au niveau de mes fesses le spectacle .

Sourire amusé, la position est à nouveau prise tandis qu'elle continue sa réflexion .

Pourtant toutes les armées possè’dent leurs archers, ont gagné de nombreux combats avec des de tels hommes et femmes dans leurs rangs et en gagneront certaine’ment encore.

Elle attend qu’il se place légèrement en retrait d’elle, puis décoche sa première flèche, avant d’en reprendre une autre, sans se regarder ou la première c’est planté.

Quant au coté diabolique…c’est avec de pareils raisonne’ments que plus d’une fois j’ai failli me faire bruler’. Les hommes mettent le mot diabolique sur ce qui leur fait peur, sur ce qu’ils ne comprennent pas. Me voici doublement diabolique alors, je suis rousse et j’utilise un arc !

Léger sourire mi figue mi-raisin. Elle avait une part d’ombre, comme tout un chacun, Le souffle est retenu, le bras tendu fermement, la flèche vient effleurer sa joue, et d’un seul coup les doigts lâchent la corde, laissant partir le trait vers sa destination.

Vicieuses flèches, braves chevaliers. Si je peu être d’accord sur le coté vicieux de la flèche, encore que ton "brave chevalier" les voit arriver les flèches.

Une nouvelle flèche est prise, installé sur le longbow, et va s’en rejoindre ses sœurs.

Je n’emploierais pas "braves" en parlant des chevaliers. Certains le sont peu être, mais sont-ils "braves" les chevaliers qui pillent, violent, incendient ? Ou est la bravoure à faire des prisonniers et à demander des rançons ?

Nouvelle flèche mise en place. Regard planté dans la cible en son centre qu’elle s’évertue à atteindre, le bras qui tient l’arc se tend, se fige solide. Viser. Décocher. Le trait dans la cible.

Les charmantes rouquines irlandaises, elles ne jugent pas un homme qu’à leur bravoure au combat, ce serait bien insuffisant.

Les onyx irlandais cherchent les prunelles Lambachiennes, viennent s’y plonger avec un léger sourire.

Mais là on parle de combats, de guerriers, de braves soldats, l’arc sert aussi à la chasse, il ne faut pas l’oublier.

La cinquième vient se planter non loin du centre de la cible.


Comment tirer sur un faisan, une perdrix, ou tout animal volant et comestible sinon qu’avec un arc ? Bien qu’angloys, il sert à nourrir, il ne faut pas se priver de ce qui est positif, et qui est utile sous prétexte que cela vient de l’ennemi. Et c’est une irlandaise qui te dit ça !

C’est qu’entre anglais et irlandais, on ne peut pas dire que ce soit l’amour fou, le conflit durait depuis des lustres. Une haine ancestrale d’une certaine manière. Dernière flèche, dernier envoi. Les irlandaises prunelles observent alors avec plus de détails la Cible et un sourire satisfait se fait.
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Lambach
Pour le coup, cette faille ci marchait du tonnerre. La rouquine était partie au grand galop. Lui il aime ça, il la regarde, il l'écoute, il lui sourit.

En même temps elle reste concentrée sur la cible et enchaine les flèches.

Lui aussi reste concentré sur sa cible. Au spectacle il y est déjà, et elle a pas vraiment tort sur sa vision du spectacle qui se situerait plus sur la croupe de l'irlandaise que sur la cible la bas au loin. Mais il est tranquille, il peut mater en toute discrétion, on ne peut pas tirer à l'arc sans regarder la cible devant soit, ce qui lui laisse tout loisir à lui de la reluquer sans vergogne.

Elle enchaine avec son histoire d'archers dans les armées, et de combats gagnés grâce à eux. Ensuite il ressent un certain malaise quand elle lui explique la corrélation entre les armes soi disant diaboliques que sont les arcs, et sa propre expérience personnelle comme étant considérée par certains comme diabolique elle même uniquement pour la couleur de ses cheveux.

Ils apprennent à se connaitre mutuellement au fil du temps, à se découvrir, sans s'emballer, en toute simplicité. C'est aussi un des traits de sa rouquine qu'il apprécie.

Il se perd dans le fil de ses pensées, et elle, elle enchaine sur les chevaliers, leur bravoure, puis sur les irlandaises qui ne jugent pas les hommes uniquement sur leur bravoure au combat.


Puis vient le tour des explications sur la chasse et l'utilité des arcs en de telles circonstances.

Oui bien sur ! La chasse ! Évidemment, c'est plus dur de décocher un espadon de deux mètres de long et qui pèse un âne mort sur un faisan en plein vol.

C'est pas faux.


Il tente, assez maladroitement il faut le dire, de montrer que son intérêt ne se porte pas uniquement sur la Demoiselle, mais aussi sur le contenu de ce qu'elle lui raconte. Il a pas été bon sur ce coup la, il le sait. Tout comme il sait qu'elle va pas tarder à le réprimander.

D'ailleurs il ne peut empêcher un fin sourire de venir sur ses lèvres à cette dernière idée.


En plus, ce jour il n'y a pas de vent, c'est mieux quand on utilise un arc, et ça me permet de constater que tu sembles avoir fait mouche une fois de plus.

Lui dit il en montrant le centre de la cible criblé des flèches qu'elle vient juste de décocher.

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Isleen
Il la sait prompte à réagir, il en profite. Elle le sait prompt à titiller, à créer ses failles, elle y plonge consciente. Bien souvent il pense failles, elle pense conversations, confrontations des idées, qu’elles soient loufoques, stupides, ou plus sérieuses. Mais peut importe s’ils ne mettent les mêmes mots sur une même situation, le résultat est le même : ils discutent, parlent, échangent, apprenant ainsi à sentir l’autre, à se découvrir, à se connaître vraiment. Doucement à un rythme d’escargot perclus de rhumatismes pour sa part, ils prennent le temps, et elle apprécie cela, elle apprécie qu’il ne la presse pas de savoir absolument tout d’elle.
C’est ce qui fait la particularité de leur relation.

Un sourire amusé aux lèvres irlandaises, en réponse à l’espadon, à l’extrême limite d’un rire. Un espadon pesant un âne mort sur le dos d’un faisan. Idée loufoque, image irréaliste qui se forme à l’esprit. Le ton se fait doucement grondeur, lueur mi-amusée mi-sérieuse dans les onyx.


Toi, tu n’es pas très concen'tré, voir pas du tout sur ce que je viens de dire. Un espa'don sur le dos d’un faisan. Quelle idée !

Elle lève les yeux au ciel. Parfois, il lui arrive de se demander s’ils sont capables d’avoir une conversation sérieuse plus de dix minutes.Si ce n’est pas lui qui divague, c’est elle. Mais à ce jeu là, il est bien plus doué, bien plus habile avec les mots…d’ordinaire. Car oui, il a écouté mais d’une oreille distraite, sa concentration étant portée bien ailleurs, absolument pas sur la conversation en cours, absolument pas sur la cible qu’il lui montre pourtant. Elle esquisse un sourire et regarde ses flèches plantées, se dirige vers elles. Elle se laisse distraire, elle le sait.

Et bien oui, c’est pas trop mal, mais tu vois cette flèche là à failli ne pas atteindre la cible

Regard et main qui se lève en direction de la flèche la plus à l’extérieur de la cible.

Il suffit d’une légère inclinaison du bras qui tient l’arc, et paf la flèche dévie du centre, on positionne mal ses doigts et c’est pareil. Décocher c’est facile, atteindre la cible c’est plus compliqué. Effecti’vement s’entrainer sans vent, c’est plus simple, ça évite de compenser celui-ci….

Tout en parlant, l’irlandaise c’est rapprochée de la cible. Lancée sur un sujet, il est parfois difficile de l’arrêter la rouquine, ce n'est qu'une fois arrivée, qu'elle tourne, à nouveau, son regard vers Lambach.

Dis tu m’écoutes au moins ?

Sourcils qui s’arquent, main droite qui se plante sur la hanche, attention bientôt, il y aura le petit tapotement du pied impatient.
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Lambach
Dis tu m'écoutes au moins ?

Il lui sort le grand jeu. Mine de buse apeurée, bredouillement, frétillement de la lèvre inférieure, yeux de petit chaton, il a un moment pensé à la larme à l’œil, mais la ce serait trop gros, il le sait, il est déjà allé bien loin dans la Comedia dell'arte.

Mais, mais, mais ....

Je suis absolument concentré, je bois tes paroles, tous mes sens sont en éveil, et j'ai bien vu que tes tirs ont tous fait mouche. Je t'en félicite donc, et tu me le reproches, et si je n'étais pas si fort mentalement j'en serais désœuvré.

Bon, la, on est en plein dedans, on peut pas revenir en arrière, il sait qu'elle sait qu'il est dans un de ses délires Lambesque. Il va tenter de revenir à la réalité des débats, si c'est encore possible.


Oui je la vois bien celle ci de flèche, elle a failli ne pas atteindre la cible, mais au final elle l'a fait, je suis donc vaincu sans même tirer, je connais mes limites en archerie

Il a bien vu son changement de position, la modification de ses traits du visage, il est temps de renvoyer la balle dans l'autre camp, pour voir la réaction.


Et maintenant ?
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Isleen
Yeux de biche, regard qui papillonne, moue frémissante…délire, délire Lambesque ? Vous avez dit délire ? Et bien oui vous avez gagné nous sommes en plein dedans ! C’est les JO du délire d’ailleurs ! Du grand art, toute la panoplie ou presque est de sortie, juste un manque cruel de finesse, mais là c’est fait exprès. Dommage ! Mais quel dommage, cela va faire baisser d’un peu la note technique. Attention, attention, la note artistique va arriver les juges vont donner le verdict et …et c’est un 3.3 ! Quoi ? Comment est ce possible ? La performance était pourtant à la hauteur ! Mais voyons peut être la note technique rattrapera tout …et c’est un 5.1, presque la note maximal, presque le 6.0. Mieux mais pas suffisant pour monter sur le podium. Hélas ! Il faudra revenir pour les prochains JO .

Là ceux ne sont pas les prunelles qui se lèvent vers le ciel, mais le soupire-sourire qui se retient. Limite amusée, limite agacée. Il a le don de la faire naviguer entre les extrêmes, de l’empêcher de se situer exactement dans ses sensations. Elle ne s’ennuie que très rarement en sa compagnie, il a la répartie, qui lui fait défaut. Elle apprécie cela chez lui, tout autant que cela peut l’agacer avec force. Alors oui elle est entre les deux, « agamusé » contraction de agacée et amusée.


Et maintenant ? Et bien, je retire les flèches et je continue de m’entrainer.

Légère pause, le temps de retirer justement une à une les flèches, avant de plonger à nouveau son regard dans celui de son brun.

A moins que tu ne me proposes une activité plus intéressante ?

Oui parce que l’irlandaise n’aime pas rester sans rien faire, ou vraiment peu de temps, et que ces derniers temps, elle a besoin de s’occuper le corps et l’esprit.

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Lambach
"La cuisine, c'est comme l'amour, il faut goûter à tout pour reconnaître ce qui est bon"
(Lili Gulliver)


A moins que tu ne me proposes une activité plus intéressante ?

Bon la c'est clair, faut pas rater son coup. C'est pas une perche c'est le Pont de Normandie. Lambach, réfléchit, vite !


Hmm.
Le Hmm qui mange pas de pain et qui fait gagner un peu de temps.

Le tir à l'arc, ça va un moment mais pas trop. L'occasion est trop belle d'amener la rouquine vers d'autres occupations plus intéressantes.

La voix est posée, grave à souhaits, à la limite envoutante, son sourire, qu'il ne sort que très rarement, celui en parallélépipède rectangle orne sa figure. Il va falloir au moins cela.

Ma bichette, des activités plus intéressantes que le tir à l'arc, comme cela, vite fait, j'en vois une bonne ... trentaine.
Que dirais tu d'une session de cuisine ? Tu sais combien j'aime que l'on cuisine tous les deux.
En voila une activité intéressante, qui met nos papilles et nos sens en émoi.

Allez prend ton attirail de chasse à la grenouille avec toi on rentre à la maison.

Il est content de lui même, il a l'impression d'avoir été bon, plus qu'à attendre la réaction de la damoiselle.
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Isleen
« La cuisine c'est un art qui, pour ne pas s'abâtardir, a besoin de fantaisie, d'un petit grain de folie. »
Yves Courrière

Rouages, rouages. Elles les voit presque là dans le cerveau Lambesque tourner à toute vitesse, dans tous les sens. Il réfléchi à tout allure, alors qu’ils reviennent vers le pas de tir. Elle sait qu’il va lui proposer autre chose, elle le connait, il va sauter sur l’occassion qu’avec générosité elle lui a donné. Bon générosité et aussi intérêt, elle apprécie d’être seule, d’avoir ses moments à elle, mais elle aime tout autant, les moments qu’ils passent à deux, peut importe l’activité. Elle reviendra seule, une autre fois pour s’entrainer. Elle n’a nul besoin de partenaire pour cet entrainement là. Depuis longtemps d’ailleurs, elle s’entraine seule au maniement des armes. Bon excepté les moments ou elle était en armée, et ou Brekthas jouait son rôle de maître d’armes. Sourire amusé alors qu’elle se souvient de sa paire de fesses musclées surprises alors qu’elle venait lui subtiliser ses oripeaux. Direction le feu et nouvelle mise de rigueur. Il avait été obligé de prendre un bain, le pauvre,et elle s’était acquitté de la rude tache de le mettre devant le fait accompli avec impossibilité de reculer ! Il ne connaisait pas les bienfaits de l’eau chaude, les biens faits d’un bain à deux...

Reprise avec le moment par la voix grave et envoutante qui s'adresse à elle, doublé d’un regard intense, et de ce sourire charmeur qui lui mettent des papillons dans tout le ventre. Il sait y faire lorsqu'il le veut.


Plus interessantes pour toi , peut être pas pour moi.

Ben oui aussi, faut pas pousser mémée dans les orties. Elle veut bien comprendre qu’il n’est pas un grand fan du tir à l’arc et que ça l’ennuie au plus haut point. Mais replaçons les choses dans leur juste contexte et à leur juste valeur, sur la trentaine d’activité qui lui viennent en tête, il doit y en avoir à peine quinze qu’elle trouvera plus interessantes que son tir à l’arc.

Ha oui une cession cuisine

Là elle s’incline, la cuisine avec Lambach, c’est bien plus interessant que le tir à l’arc toute seule, y a pas photo, c’est certain. Mais le sourire est espiégle, elle fait mine d’y réfléchir. Il ne s’y laissera pas compter, elle le sait, et il sait qu’elle sait qu’il sait. Vous saissisiez ? Car il sait tout le plaisir qu’elle a elle aussi, de cette cuisine à deux.

Oui, c’est vrai, je sais combien tu aimes notre cuisine. Et nous nous débrouillons plutôt bien, quoi que ces derniers temps, nous avons laissé plus d’une fois refroidir le repas.

Les flèches sont remises dans le carquois, qui fut passé en bandouillère dans le dos, l’arc quand à lui resta dans sa main gauche. D’un sourire taquin, elle continue.

Chasser la grenouille dis tu…je ne chasse pas que ça ! Les cerfs, les lapins….et tiens nous passerons par le jardin, je vais te montrer que je chasse très bien...depuis quelques temps, je chasse même une espèce rare... le papillon comédien...il y en a un par chez nous....et nul besoin d’un filet ou d'un arc pour l'attraper.

Onyx plongés dans les prunelles lambesques avant que sa dextre ne passe sous son bras, s’y pose, s’y accroche délicatement et que la route soit prise pour rentrer. Sourire statisfait. Il s’est trouvé bon jusque là, elle espère bien qu’il va continuer à l’être et se montrer à la hauteur de ce qu'il propose. A parler cuisine, cela donne faim.
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