--Ombre.rouge
Ruelles Propre Odeur nauséabonde trop convenable ? trop placide ? la vie oui fleurer lessence
Loup y es-tu loup entends-tu comptine enfantine goût âpre besoin impérieux sirupeux
Où es-tu époque chérie où tes rues sentaient la mort Où sont-elles ces effluves rances qui piquaient au nez Le rire de tes catins le cri de tes émissaires lépée à la main
Ton sang se mélangeant à la souillure
Je me souviens des pillages je me souviens de lexcitation La Faucheuse larme au poing pénétrant les entrailles des égarés douce innocence rompu par le poignard frisson au moment de sentir la chair rompre chant suave raisonnant dans ma tête du sang liqueur incommensurable ivresse
Artères immaculées dégout
Loup que fais-tu comptine enfantine qui me retourne mélodie entêtante mes lèvres dans un appel forme un rictus à peine perceptible dans le noir dans le calme je me cache Loup
Où est-elle cette ère du chaos où sont tes enfants chéris ques-tu donc devenue, une chimère ? Tes bas fonds que jaffectionnais tant ont-ils disparu sous cette couche de je secoue la tête non tu ne peux têtre laissé ensevelir tu es là quelque part, je le sais je le sens
Tes murs sont à présent lisses jenrage je bouillonne beauté dépouillée comment ont-ils osé glacé mes muscles se figent Promenons nous dans les bois relent Susurrer pour ne pas crier loup ? Mordre ma lèvre jusquà laisser se répandre sur ma langue et mon menton le précieux nectar ferreux
Passer mon chemin et laisser intact cette pourriture décomposition quils appellent bonheur effroi parcourant chacune de mes artères Et si échine soumise à rude épreuve oui partir poussière détoiles dans lobscurité mon regard sonde réfléchir tourner la page je ne peux Je meffondre las
Un rire enfantin un rire cristallin dans une chaumière troublé mon oreille se tend une bougie danse follement un âtre craque et si et si je me faufilais et si juste une fois petite infime rajouter des couleurs dans ce semblant de vie tonalité enchanteresse pigment acidulé mon poil se dresse automate je me lève pas dansant fils suspendus me guident marionnette désarticulée
Bois inviolable inviolé impossible je ne peux entrer mes doigts senroulent autour de la poignée « Clac » raisonne en moi le bruit de la puissance pauvre pauvre inconsciente rire retenu de peu jubilation enfin enfin je respire la chaleur dun bond se jette sur moi je grogne une paire dyeux me regarde un familier se rue vers la porte surprise incompréhension je bondis bâillonne de ma main de mon corps jhurle jhurle à la mort à plein poumons
Loup que fais-tu voile suspendu pupilles rétrécies
me voilà Me voilà