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[RP] Fers & Bouillon - Tour éliminatoire

Scath_la_grande
[Lice – matin : 9 heures]


Dans son écrin noir, la rousse traverse de sa démarche brève le champ de tentes qui jonchent le terrain dévolu à la quintaine et aux joutes
Sur ses épaules, elle a jeté une capeline noire bordée de fourrure blanche qui lui recouvre sa couronne de rouille, nattée et garnie de deux peignes d’argent représentants des coquelicots.
Une fois montée dans la large tribune de son Altesse ou quelques courageux invités de la noblesse s’étaient déjà installé pour avoir de meilleures places et suivre en tout confort les débuts des éliminatoires , Musteile passe, les salue d’un mouvement sec du chef sans leur accordé ni mot ni miette cherchant de son regard son hôte de Retz.

Puis s’avançant, elle mande d’un geste de la main qu’on fasse retentir une cloche pour attirer l’attention des présents et rapatrie dans son giron un verre de vin chaud épicé dont elle déleste une bonne partie.
C’est que le matin en Bouillon c’est brumeux et frisquet.


« Votre attention je vous prie. Silence… SILENCE !!! Nan mais c’est vrai quoi, 'peuvent pas fermer leur clapet. Se racle la gorge. Soyez remercié de vote présence en cet instant, quand bien même ce n’est pas à proprement parlé le début du tournoi il y aura dans les bretteurs tant de grands noms et de fines lames se mêlant à l’anonyme ou au débutant qu'il nous faut les saluer.

Que les bretteurs annoncés pour cette matinée s’avancent et montrent leurs hardiesses de fiers combattants.


Dépliant un petit parchemin aide-mémoire, quoique pour la première, nul besoin de plonger en sa lointaine remembrance, le souvenir y est vivace.

Astana Sørensen fine lame danoise, froide comme glace affrontera le troubadour Sean Mac Lane maniant certainement fort habilement le stylet et le fer.

En provenance direct des Aïegueland*, un jeune cossais venant éprouver taille et estoc en pays de Bouillon le nommé Fearghass
–énonce avec soin le nom- Mac Lean se trouvera face à celui qui a survécu aux pirates, à la peste, qui a vu Alexandrie et touché le testament d’Aristote… Verrazzano.

L’homme de foi en la personne du guyennois Théodore du Lourdon, seigneur de Tombeboeuf et pasteur de la Réforme devra manier sa lame aussi bien que ses prêches car il aura à faire à la hardie bouillonnante, digne fille d’Eusaias, Jusoor de Blanc-Combaz, baronne d'Uchon, chancelière et chevalier banneret de Bouillon, dame de la Guiche

Cuche de Fronsac, baron de Mont-Saint-Vincent, Seigneur de Fulvy est notre premier bretteur bourguignon, homme de prime valeur assurément aura à faire à la verdeur d’un fer breton en le tout jeune homme Varek Salaun de Kerkreñv.

La matinée ce clos en beauté, nous avons droit à la présence d’un champion de la joute en Sa Seigneurie Actarius d'Euphor…
prend une large goulée d’air avant d’énoncer les titres tout dret. Pair-de-France- marquis-de-Dourdan-et-en-plus-de-La-Roche-duc-de-Namour-et-encore-d’Auxerre- mazette-elle-finit-quand-cette-liste-comte-du-Tournel-vicomte-de-Durbuy-baron-de-Donzy-et-de-Florac…

Reprend son souffle et jette un regard sur le languedocien pour observer qu’elle n’ait pas commis d’impair avec le pair.
Nerveusement, la rousse se mordille la pulpe de sa lèvre, le cœur battant à annoncer le prochain concurrent.

…se frottera avec la crème des angloys, Christopher Daemon Watson mèstre ès canons »

Au moins c’est vite dit pour celui-ci.

« Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Aanor Scáthach von Frayner, Capitaine, Prévôt, et banneret de Bouillon mais surtout juge de ce tournoi et en cette qualité, je me dois de vous énoncer quelques règles spécifiques inhérentes aux tournois sis sur les terres de Bouillon.

Le bretteur qui mettra son adversaire à terre aura remporté le duel, qu’importent les coups portés avant. Le combat cessera net.
Le bretteur qui réussira à mettre son adversaire à terre et en sus à le tenir suffisamment sous le joug de sa lame ne lui offrant aucune retraite possible, aura gagné et le duel, et le droit de rançonner son adversaire si tel est son souhait.
Seuls les bretteurs de Bouillon ne seront pas rançonnable, il ferait beau à voir de nous demander cliquailles sur nos terres.

Tous les coups sont permis tant que cela reste dans le cadre du duel, si nous observons une volonté d’une mise à mort intentionnelle de son adversaire, nous pouvons décider de stopper le combat et déférer devant notre justice le responsable.

Nous avons une notation complexe et le juge est seul à même de stopper un duel lorsque qu’il estime que celui-ci est terminé car l’un des bretteurs est gagnant.**

Je rappelle qu’il est obligatoire de porter un élément de protection pour le buste ainsi que l’épée, la salade ou morion sont à la discrétion du bretteur. »


Petite gorgée avant de bailler une œillade en arrière pour voir si les retardataires attendus étaient enfin arrivés. Moue contrariée.

« Dans l’attente que son Altesse Royale Agnès de Saint-Just vienne donner le départ que les concurrents s’échauffent et que l’on serve un peu de vin à tous… omagad ça va nous ruiner sa race en vin cette affaire-là… »

*comprendre : Highlands
** : J'utilise une table de résolutions qui couple une action avec un nombre de points assimilés, dés qu'un certain chiffre est atteint, le combat cesse, ce qui fait qu'il peut y avoir un nombre différent d'échanges durant les duels (z'avez compris ? *.*)

_________________
Gnia
[Lice - matin : 9 heures et quart(s)... (de vin)]


Car voyez-vous, mon oncle, je trouve tout de même étrange que de braves picards aient été se perdre en Orient.
Je vois pas ce que vous y trouvez à cet Orient puisque invariablement vous en êtes tous revenus.
Regardez cousin Scopolie - quoique lui il est reparti mais chez les Anglois ce fol, oncle Gaspard qui a finit par se fixer en Savoie ou je ne sais quelle province sauvage transalpine.
Et puis vous...


Elle s'arrêta pour saluer quelques marchands et notables de la citadelle qui s'étaient postés sur le chemin de la Duchesse, alors qu'ils finissaient de parcourir le court chemin entre la forteresse et la lice. Un salut ici, une promesse d'audience par là, un hochement de tête à une matrone qui présentait fièrement le costaud nouveau né d'une impressionnante marmaille et de reprendre l'échange à sens unique, puisque Simeon se contentait peu ou prou de grommèlements en guise de discussion.
Un peu comme un médecin qui vous ferai raconter vos maux tandis que vous êtes allongés, en vous chargeant la consultation un paquet d'écus tandis qu'il se contente de hocher la tête et de quelques vagues "hmm... hmm..."


Non mais non, pour Oncle Aubert on ne saura jamais vraiment tout à fait s'il a engrossé c'te lavandière... On sait juste que le patriarche a tapé une gueulante dont, malgré mon jeune âge à l'époque, je me souviens encore, mais allez savoir pourquoi finalement... Ceux qui auraient pu le dire sont morts... Donc bon.
Ca s'trouve c'est l'vieil Amaury qui s'la tringlait la Guillemette, après tout y savait pas trop garder ses roubignoles au chaud dans ses braies, puisque vous êtes là...


Et tandis que fusait la vilaine pique à l'adresse de son demi oncle, elle conservait mine altière, comme si elle n'avait parlé que du menu du souper, et arrivée en bas des marches de la tribune des spectateurs, elle poussa la garcitude à tendre sa main gantée pour que Simeon lui offre son poing afin de lui servir d'étai pour monter les marches.

Oubliant l'homme au visage buriné, elle prit, une fois hissée sur son piédestal, la mesure du spectacle qui s'offrait à sa vue.

Au premier plan, la Dame de Bertrix dans son enveloppe de grossesse et bien évidemment déjà beurrée comme un P'tit LU.
C’est que le matin en Bouillon, c’est brumeux et frisquet.
En léger contrebas, les duellistes prêt à en découdre et plus loin encore, derrière les murailles, le gris bleuté du ciel et le vert sombre de la forêt qui se mêlent en un camaïeu flouté par la brume.
S'approchant de la Rouge, elle hume bruyamment ce qui reste au fond du verre posé sur la rambarde de bois brut.


J'vais prendre la même chose.


Et tandis qu'un jeune commis s'affaire au dessus de la marmite qu'il a peiné à faire monter jusque là afin de faire oublier les matins brumeux et frisquets des Ardennes aux hôtes de Bouillon, elle compulse le pense-belette de sa rousse éponyme par dessus son épaule.

Hmmm... Hmmm...


Si la Saint Just se sent, en ce frais matin, d'humeur espiègle, elle ne sait trop ce qui est attendu qu'elle dise ou qu'elle fasse pour que les gens commencent enfin à se mettre sur la gueule et qu'on puisse faire les commères dans les gradins, vantant la musculature de l'un, moquant la tronche trouée de vérole de l'autre, riant des esquives maladroites, se tordant les mains à la vue du favori pris en difficulté.
Et accessoirement repérer d'un oeil adroit et rompu à l'exercice celui qui égayerait la couche ducale pour la nuit.
Car la nuit aussi était frisquette et brumeuse en Bouillon.


Hahem...

Une lampée de vin aromatisé plus tard, et le godet posé dans la main du commis relégué à l'office de porte gobelet humain, la Saint Just fait sonner à nouveau la cloche et avise de son regard sombre et froid les épéistes en contrebas, la foule, les invités de la tribune derrière les volutes de vapeur de vin chaud et d'haleines.


La bien venue à tous en nos terres de Bouillon.
Nous sommes honorés que ces humbles festivités aient attirés foule, gens de renom et aux grands noms.


Silence théâtral de rigueur puisque destiné à s'envoyer une nouvelle lampée de vin dans le gorgeon.


Car Bouillon, ce sont les armes et les joies tout à la fois, fidèle à ce que représente pour nous notre Duché, nous souhaitons le partager avec vous.

Qu'en ses jours de fêtes tinte le fer et résonne le rire !


A ce rythme, elle était partie pour un discours façon tribune électorale qui finirait par arracher une larme aux émotifs et des ronflements aux impatients.
Dès lors, embrassant à pleine bouche - et avec la langue - son légendaire pragmatisme, elle ouvrit le premier tournoi de bretteurs de Bouillon par un laconique.


Bretteurs !
En Garde !


Et de dérouler de son poignet la fine écharpe de soie grège qui y était lovée pour la laisser voguer au gré de la brise - frisquette, on le répètera jamais assez - jusqu'à ce qu'elle s'étale avec la nonchalance d'une favorite de sérail sur la terre de la lice.
Signal que l'on pouvait enfin commencer.

_________________
Agnès de Saint Just
Ne pouvant se corriger de sa folie elle lui donnait l'apparence de la raison.

Simeon.charles
Et blablabla et blablabla et blablabla… La gueule toujours ouverte comme son père et garce comme sa mère. Le Serpent gardait cependant sa langue fourchue bien soigneusement rangée derrière ses crochets, car cette garce là était le chef de famille, ou plutôt de sa demie-famille puisqu’il était bâtard à souhait.

Il lui offrit son poing pour l’aider à grimper alors que son œil non-bandé dévisageait la foule. Dans cette masse une personne allait devoir essuyer ses coups et Siméon le préférerait costaud afin de marquer les esprits.

Tout enferraillé, dans son armure vieille, mais dont les marques montraient qu’elle avait fortement servi par le passé, il rejoignit alors la foule des bretteurs cherchant toujours à deviner qui il devrait défaire.


Emstrang Gram
Bigà bigà ic calle Gram
Bure bure ic raede tan
Emstrang Gram*




* Incantation des francs utilisée lors des veillées funèbres, Grain étant le loup célèste que l’ont retrouve dans Ysengrin. Cette incantation serait l'origine de la comptine : "Am Stram Gram"
La traduction étant :
Toujours fort Grain
Viens donc viens, j'appelle Grain,
Surviens car je mande au brin (sceptre magique),
Toujours fort Grain.
À manger !


_________________
Scath_la_grande
[Lice – matin : groupe I]



Cinq gobelets de vin plus tard, la rouquine revigorée accueille d'un fin sourire agrémenté d'un de ses grêles saluts sa suzeraine.
Le début des festivités enfin lancé -et les gobelets remplis, c'est très important ça !- la Bertrix prend place à la dextre d'Agnès, la place lui étant habituellement dévolue par son statut de banneret et capitaine.



Résumé du duel a écrit:
__________Astana Sørensen VS Sean Mac Lane

La chauve sourit et le troubadour badine

A peine un pied en lice que la danoise est au taquet, et semble vouloir en découdre avec tout ce qui ressemble de près ou de loin à un gaélique, sans sommation elle assène un puissant coup qui navre gravement son adversaire *, la réplique ne se fait pas attendre, leste, Sean frappe et Astana pare le coup de justesse.
Ah elle a bouffé du lion la nordique, et enchaîne de suite sur une frappe puissante qui atteint heureusement la cuirasse, provoquant un sérieux dommage qui coûtera bonbon à son proprio, laissant ainsi le troubadour béant qui formule sur le tard une réplique des plus molasses n’atteignant que le vide, la danoise n’a même pas eu à bouger d’un cil.
Quelques mouvements de moulinet sont pratiqués pour impressionner l’adversaire et surtout servant à reprendre souffles et forces.
C’est sans compter sur un retour de flamme du Mac Lane qui tente le tout pour le tout et s’engouffre dans une faille paré in extremis par la Sørensen. Le retour de bâton ne se fait point languir, et le fer danois sans ménagement vient s’écraser durement contre la cuirasse, le coup blesse légèrement** le Troubadour, heureusement que ce dernier s’était protégé.
On ne vous le répète jamais assez ! Sortez couvert !

Encharnée victoire nordique d’Astana Sørensen


*A choix : épaule/ bras (+ 1 semaine)
** A choix : ventre/rein (- de 1 semaine)



Se penchant à l'oreille de la Saint-Just, elle ne peut réprimer un petit commentaire sur sa championne.

« Elle est bonne hein ! ... Nan mais pour le combat.... j'disais... Humpf ! »

« Par trois touches dont une pleine et une semi-pleine -on vous avait prévenu, la notation est spéciale à Bouillon- la danoise a marqué par le fer, je la déclare vainqueur. »



Résumé du duel a écrit:
__________Fearghass Mac Lean VS Verrazzano

Tartan & tarté

Du bourrinage en perspective avec ces deux candidats à gnons qui s’avancent en lice.
Fi de politesse, le Aïglandeur annonce de suite la couleur en frappant puissamment l’italien qui dans un mouvement de prompt recul -malgré la sonnée- ne se fait qu’esquinter la cuirasse, il en aura pour ses frais à la remettre en état. Verrazzano réussit dans sa parade à toucher son adversaire mais sans grande conséquence, le fer glisse sur la protection cuirassée du Mac Lean.
L’italien réitère, et tente de s’engouffrer dans une faille défensive de l’écossais qui n’est pas à bout de ressource, et pratique une magnifique esquive.
Et sans tant languir le Fearghass achève son combat par une très belle botte, il est plus fin qu’il n’y paraît, et met sans ménagement l’italien sous le terrible joug de sa lame.

Eclatante victoire de Fearghass Mac Lean


Toujours à l'oreille de sa suzeraine

« Et le cossais là ? Hmm il est plutôt pas mal... nan mais... comme bretteur aussi ! »

Et à tous.

« Verrazzano à terre, la règle étant la règle, Fearghass vous êtes vainqueur mais vous ne pouvez avoir de droit de rançonner cet homme qui est mien et donc appartient à Bouillon. »



Résumé du duel a écrit:
__________Jusoor de Blanc-Combaz VS Théodore du Lourdou

Corbelette vole et tombe le boeuf

A l’entrée de la Blanc-Combaz en lice, la foule se déchaine, c’est le délire, la liesse populaire est palpable dans ces cris de joie et applaudissements. Comment va se débrouiller le Guyennois alors que le public est acquis à son redoutable adversaire.
D’ailleurs, à peine en place, que le banneret ne fait pas tant de manière, probablement portée par le populaire de Bouillon, la Corbelette assène sans semonce et met à terre son adversaire sans pitié aucune, tenant au bout de sa lame le Pasteur.
Ah ! C’est bien la digne fille du Légendaire, impatiente et implacable dans le geste.
La Baronne d’Uchon a désormais toute liberté de rançonner le Seigneur de Tombeboeuf.

Victoire éclaire de Jusoor de Blanc-Combaz


Ah ? Même pas le temps de cancaner que le duel s'achève.
Sanguienne !


« Ahem ! Quelle célérité... Jusoor, veux-tu user de ton droit à la rançon ? »


Résumé du duel a écrit:
__________Cuche de Fronsac VS Varek Salaun de Kerkreñv


Hargneux barbare se fait (le) diplomate

C’est le bourguignon qui en premier veut éprouver par le fer la juvénile fougue du Varek, le Fronsac porte un vigoureux coup que le breton avec une certaine difficulté contre, se reprenant de justesse celui-ci fait montre de son impétuosité dans une riposte brutale, touchant sévèrement* le Baron bourguignon, heureusement que ce dernier était remparé de métal, sinon on aurait pu voir des bouts de son intérieur à l’extérieur, ce qui aurait fait un peu désordre.
La reprise du chamaillis risque d’être difficile, mais c’est coriace un bourguignon, et malgré la face fort pâle de Cuche, le juge décide de laisser poursuivre le duel.
Le Fronsac lance une attaque de front qui aurait pu être payante si le jeune Varek n’avait pas de si diligents reflexes, le breton n’hérite que d’une estafilade** sans conséquence.
Mais à chaque assaut le Varek semble décupler une énergie de tous les diables et habillement (ou accidentellement) il arrive à mettre à terre son adversaire sans pour autant le soumettre totalement.
On vous l’a dit, c’est co-ria-ce un bourguignon.

Brillante victoire de Varek Salaun de Kerkreñv


*à choix : ventre / rein (+1 semaine)
** où qu’il veut, ne prête pas à conséquence dans le combat


« Monsieur le Baron, la règle étant la règle, vous avez été jeté à terre, vous perdez. Jeune Varek, n’ayant pu totalement soumettre ton adversaire, tu ne gagnes pas le droit de le rançonner néanmoins la victoire est belle et bien remportée. »

Le prochain duel l'intéresse au moins tout autant que le premier qui concernait Astana, par la curiosité, en premier lieu, de voir ce que vaut l'Euphor ailleurs que sur un champ de bataille et parce qu'elle nourrit encore, malgré tout, une affection pour l'Anglois bien que celle-ci se soit littéralement réduite en cendre depuis l'épisode de Genève.
Dans la foule, une certaine agitation réside.


Résumé du duel a écrit:
__________Actarius d'Euphor VS Christopher Daemon Watson

Emérites téméraires en duel

A leur entrée en lice, nous devons évacuer quelques jeunes filles hystériques qui se pâment après avoir huché leurs noms à s’en crever les poumons (et nous, nos tympans) tout en s’arrachant les cheveux et jetant sur le terrain corsage et jupons. C’est fou l’effet que font ces deux épéistes sur le doux sexe.
Après avoir mis de l’ordre dans la foule et nettoyer ce débordement, le duel peut enfin commencer, et le multi-titrés-que-c’est-trop-long-de-chaque-fois-tout-citer se montre déjà un vif et redoutable adversaire en piquant sur l’anglois-que-c’est-moins-long-à-dire qui se retire promptement n’essuyant qu’une vétille éraflure*.
Reprenant position, s’évaluant et se contre-évaluant, ils laissent filer quelques longues secondes sans bouger mie avant de se mouvoir à nouveau.
Actarius toujours le prime à l’offensive, navre sérieusement **le Watson qui chancelle à peine, et mettant à profit la garde baissée du languedocien le touche à son tour, moindrement mais le blessant néanmoins légèrement***.
Dans la tribune, certains se lèvent pour mieux suivre ce duel digne d’un quart de final, voire d’une demi-finale.
Mais quelle ténacité, le Pair ne lâche pas une once de terrain, et attaque brutalement derechef le Watson, lui assénant un coup qui ne parvient qu’à toucher sans mal la cuirasse angloise.
Ce dernier semble s’être vidé de toute force vive, maladroitement il tente de frapper en vain le Phénix qui enveloppé dans sa superbe n’a nul besoin d’esquiver.

Sublime victoire d’Actarius d’Euphor Pair et tout ça… tout ça


*où qu’il veut, ne porte aucune conséquence au combat
**membre inférieur (jambe, pied, jarret, genou) (+1 semaine)
***à choix : fesses, hanches, cuisses (-1 semaine, pénalité sur la prochaine lice)


Cette fois, la rousse se penche à sa droite, posant une main pour y prendre appui sur le bras de l'Altesse de Retz qu'elle a subtilement -ou pas- placée là.

« J'espère que vous ne l'aurez point comme adversaire... ou... pas de suite...»

La Musteile se redresse et quittant un instant de vue le breton pour reporter son attention pleinement sur les deux derniers bretteurs de la matinée dont elle vient à peine de stopper le duel.

« Par trois touches dont une pleine contre une seule touche semi-pleine, je déclare Actarius d'Euphor vainqueur de cet ultime duel matinal. En aparté.
La mercé pour ce superbe échange, quel art vous avez mis là ! Vous êtes un redoutable adversaire Votre Seigneurie. »

Mande à faire retentir la cloche annonçant la pause, faut dire que de rester assis sur ces chaises lui a tannée le fion et de plus la faim lui ronge la tripe comme de l'acide.

« Le deuxième groupe passera à une heure après le midi... faites bombances et tout ça... »


Hrp : Balisez vos Posts siouplé et je posterai la suite demain ou après demain (irl chargé le WE).
Bon j'espère votre indulgence, n'ayant jamais fait ça avant, j'espère que les résolutions de combat ne sont pas trop longuettes ou trop restrictives dans leur description. Si jamais il faut se dire que ce n'est qu'un point de vue externe au combat, rien de plus.
Pour information pour ceux qui se posent la question.
Touche pleine -> l'adversaire est gravement blessé pour au moins plus d'une semaine, il a un malus de - 2 pour le combat et le suivant, et de - 1 pour le troisième (après)
Touche semi-pleine -> l'adversaire a subit une blessure légère qui dure moins d'une semaine, malus de -1 pour le combat et le suivant.


_________________
Varek
[Lice au matin - Discours d'une couronnée]

Trompettes et tout le barda, au loin les intonations qui résonnaient dans l'air annonçaient le début tout prochain des festivités. Il était plus que l'heure pour le jeune homme de se préparer, et surtout démerger des profondeurs de son sommeil. On a pas idée de lancer des tournois si tôt le matin, tout ça pour déranger les bonnes gens à n'en pas douter.
M'enfin quand c'est l'heure, c'est l'heure et les préparatif fût vite fait, point de chichi, point de traquas, pas d'armure pour Varek, pas de heaume ni de bouclier à porter. D'une il n'était pas équipé pour faire la guerre, c'est que la guerre c'est nul et en plus ça n'a rien d’honorable. Au yeux de Varek, seul le vrai duel est honorable dans le fait qu'il fait honneur à la véritable qualités du combattant et non pas mettre l'honneur sur une force armée d'hommes suant et puant misant sur la force brute pour casser du crâne. Seul le stratège en sort auréolé de gloire, quand le guerrier en sort auréolé de sang, vomi et autre résidu corporel...
Dans ce sens, le jeune homme n'avait pas pour objectif de se recouvrir de métal. De plus, du fait de son âge et de sa carrure, il savait ne pas avoir le dessus en force brute face à des combattants plus âgés, mais la vivacité et l'agilité était sa force. Donc pour ne pas s'alourdir plus que nécessaire, Varek n'enfila qu'une cuirasse en cuire bouillie et de long gants de cuir, remontant jusqu'au coudes.
Point de couleurs, point de blason, ni noble, ni vraiment Breton, il n'avait personne, ni aucune terre à honorer.

C'est donc le plus simplement équipé et sa fine lame qu'il alla jouer des coudes pour se faire spectateur du discours d'introduction.
Bien des mots, bien du blabla, chose bien forcée et obligée. En tout cas l'une comme l'autre firent l'effort de ne point trop parler, allant au but au plus grand plaisir de Varek.
Discours fini ? Début des combats ?
C'est donc plus ce lancement que le discours en lui même que Varek acclama avec la foule, criant à pleins poumons des houra et autres mots pleins de ferveur.
Epée au claire, pommeau tapant sur les barricades en bois pour faire encore plus de bruit, quand l'autre main verse des rasades de goutte dans le gosier du Varek, point trop n'en faut, mais juste de quoi le détendre un peu de son stresse naissant.


- YAHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !! HOURAAAAAAAAAAAAAAAAA !! AGNES AGNES AGNES AGNES AGNES

Il fallait bien acclamer la personne pour qui le tournois avait lieu et puis pour une fois qu'une noblionne fait pas trop de lèche à d'autre noble présent, ça méritait bien des acclamations.
Mais ne connaissant pas plus ses titres que les grains de bottés de son fessier, c'est avec un brin de familiarité qu'il acclama de toutes ses forces.


Petit à petit la ferveur se calma et les badaud prirent de la hauteur quand les duellistes restaient plus ou moins autour de la lice pour assister aux combats.

Quelques combats avant le sien, de belle victoires, quelques blessures que Varek espérait mettre à contribution si jamais il passait se premier tour !!


[ Duel Cuche de Fronsac VS Varek Salaun de Kerkreñv ]

Le combat juste avant le sien pris fin, et c'était à son tour de s'avancer sur la lice, épée au fourreau et la peau transpirant sous le cuir et surtout sous le soleil de plomb...
On lui avait toujours dit qu'avant un duel y a des hommages et les présentations à l'organisatrice et à la personne à l'honneur.
Idiot ou totalement ignorant de ce qui ce fait et ne ce fait pas pendant un duel, c'est tout naturellement que Varek ramassa sur la lice une fine écharpe de soie que Agnès de Saint Juste avait lâchée à la fin de son discours... Surement la brise l'avait elle fait s'envoler, ou autre phénomène. En tout cas sa nourrice lui avait appris que lorsqu'une femme fait tomber quelque choses on lui ramasse, et personne ne l'avait encore fait. Ses pensées pestèrent contre l'ignorance des duellistes présent, se disant que finalement il n'y avait pas que les Bretons de barbare...
Se présentant devant la tribune officiel, après avoir saluer d'un signe de tête son adversaire, Varek s'avança tout contre la tribune, sur la pointe des pieds, les petits gris qui lui servaient d'yeux levés vers la Duchesse, pour lui tendre son écharpe !


- T'nez vôtre Grâce, z'avez laissée tomber votre écharpe tout à l'heure !!

Donnant de petit coup de la main sur la soie pour en retirer les grains de sable encore collés dessus.
Une fois l'affaire fini, Varek se recula pour prendre place au côté de son adversaire prêt aux présentations d'usages.

_________________
Aimelin
[Lice au matin, esgourdes grandes ouvertes]


Lui n’avait ni PEB, ni chébèque puisqu’il était venu à cheval, se trimbalant sur des chemins depuis la Champagne, où même les corbeaux n’osaient montrer leur groin, si tant est dit qu’ils en ait un, ni harnois dernier cri, seulement sa brigandine.
Harnois harnois... petit sourire fugasse et amusé, en repensant à une certaine joute du lavardin et à un certain harnois en pièces détachées.

Bras gauche replié sur sa poitrine, coude droit appuyé sur la main gauche tandis que la droite gratouillait le menton du visage perplexe d’un ébouriffé dont les aciers parcouraient les lieux.
Bien qu’il n’en ai pas que diable venait il faire dans cette chébèque encore. Non mais au lieu de répondre à l’invit de l’Infâme du genre : ok ma poule j’arrive te saluer, d'accord il l'aurait dit en d'autres termes, non il avait fallu qu’il veuille participer à ce genre de distraction qui risquait bien de lui coûter un bras ou un œil, parce que si les joutes étaient son élément ce genre de combat il n’avait encore jamais pratiqué, du moins en civilisé.
Pour lui, l’épée, il la maniait sur les champs de bataille ou à l’entrainement.


Nom d'une nonne, des éliminatoires, même ici...

Et puisque le mauvais sort avait décidé qu'il en ferait partie à son grand désarroi, il opterait donc pour son épée batarde et le haut de sa brigandine en protection, et se contenterait de confier sa vie au destin.
Mais prudent, il était venu assister aux duels précédents le sien, non sans avoir suivi du regard l'étoffe qui voletant s'était posée telle une plume sur le sable, gageant que lui, s'y poserait moins légèrement sans doute.

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passage à vide côté rp ... désolé
Enzo
    [ Quelque part… Mais à Bouillon, la veille ]


- « Tu vas voir, elles vont devenir hystériques les filles en te voyant. Surtout que pour une fois, je ne te ferais pas concurrence ! »


Et Enzo de toucher à gauche, sur le bras de l’angloys en riant, reprenant position, les mains bien positionnées sur sa garde, les yeux rivés sur son ami. Un petit duel matinal la veille du tournoi, pour s’entrainer. Avec des épées émoussées, bien entendu, et torses nus, parce qu’il faut chaud. Et il n’y a personne. Enfin, normalement.

- « Tu es plus rapide que moi, non ? Ça doit être un avantage. Moi je frappe fort, mais je suis lent »

Christopher le touche, ce qui vient confirmer la chose, puisqu’Enzo n’a pas eu le temps de bloquer l’attaque pourtant simple. Léger rire à nouveau alors que le jeune homme recule d’un pas et tente une attaque d’estoc, suivie d’une de taille, enchainant pour éviter de laisser une brèche, son ami bloquant à la presque perfection, ce qui fait sourire le jeune homme.

- « Pas mal… »

    [ Dans les tribunes, ou dans le genre, le lendemain ]


Comme prévu, le jeune homme s’était rendu vers la lice des bretteurs pour venir regarder son ami, dont il avait appris qu'il ferait partie des éliminatoires et bretterait dans les derniers. Il n’était donc pas arrivé en avance, n’ayant pas plus envie que ça de regarder les autres, un homme de sa Compagnie étant de toute façon présent pour voir les possibles talents à recruter ou pas, même si Enzo se doutait que la rousse Von Frayner ne le laisserait pas faire du recrutement sur son terrain. Il avait d’ailleurs des doutes à savoir si ça n’était pas une des raisons de se tournois, trouver de nouveaux chevalier pour Bouillon. Déjà qu’elle avait pris la cousine de Brekthas, qui en théorie aurait du les suivre… Enfin, Enzo n’avait même pas compris pourquoi le brave homme avait dit oui à la demande, alors qu’il faisait partie d’une autre Compagnie. À croire que le Brekthas était facilement impressionnable et influençable. Ayant apprit plus tôt que l’angloys serait contre Actarius, le jeune Montbray-Sempère espérait que Christopher allait bien se vêtir en conséquence, puisqu’ici, dans ce tournoi, les épées étaient bien tranchantes, et que les blessures ça arrivait vite. Mais l’Euphor n’oserait sans doute pas attaquer avec violence et dans le but de faire véritable du mal, sinon il y avait des chances qu’il lui en veuille à vie, au Pair de France. Déjà qu’Enzo se disait qu’il n’avait rien à faire dans un Tournois de Bretteur ou à se retrouver contre de la roture ne sachant pas tenir une épée… mais, ça c’était autre chose. Prenant place, il regarda le combat avec attention, grimaçant quand Actarius vient blesser l’Angloys et proclamant un « yeah » silencieux lorsque ce dernier arrive à toucher son adversaire. Finalement, le combat prend fin, et c’est l’angloys qui perd. Soupirant quelque peu, le jeune homme quitte l’endroit où il se trouve, et rejoint l’angloys, souriant légèrement.

- « Tu te débrouilles vraiment bien, surtout que tu avais un adversaire de taille. Viens, on va aller te soigner ça et après boire quelques verres. Ça fera du bien, c’est qu’il fait chaud par ici aussi et j’ai bien envie de vider un peu la réserve de ta très chère amie rousse. »

_________________
Arthanagor
{… L'occasion fait le larron...}

Visiblement les combats avaient commencer.
Déjà on pouvait entendre le bruit de lames d'acier s’entrechoquant et les cris des combattants maniant leurs épées. A ceux-ci se mêlaient ceux des anonymes : La foule était présente dans les gradins ponctuant les coups de « Aaah !! » et « Ooooh !! » suivant les cas.
Fendant la foule qui se pressait aux abords de la lice, l'Écossais tente de s’approcher au plus près des barrières, jetant de temps en temps un œil par dessus son épaules pour voir si la brune le suivait.

Il lui tardait de voir les autres a l’œuvre en fait.
D'autant plus qu'il aurait certainement a faire avec l'un deux lorsque son tour viendra, alors, pourquoi ne pas étudier un peu leur technique, et commencer a réfléchir comment parer quelques bottes dont certains avaient le secret
.
- Par trois touches dont une pleine et une semi-pleine la Danoise a marqué par le fer, je la déclare vainqueur !! entendit-il en se frayant un chemin a coups d'épaules
- Galla !! (*) On a raté le premier visiblement...
Forcément si les pécores locaux se mettent a discuter du prix de la betterave au beau milieu des allées, sans compter les écuyers qui, les bas chargés d'épées de toutes sortes, marchaient en prêtant plus d'attention aux fessard des donzelles qu'au fait qu'ils risquaient d’embrocher ce qu'il y avait autour d'eux, le chemin n'était pas spécialement des plus rapides
- ...Fearghass vous êtes vainqueur...
Tiens ben voilà....celui là aussi il l'a raté !
Le Nessien tourne ses émeraudes vers la brunette
.
- A rithist aon albannaich (*)...lui dit-il

Quand enfin ils arrivent aux barrières, il lui faut encore jouer des coudes pour pouvoir y pendre appuie sur les avant bras, et profiter des dernier combats de la matinée.
La victoire expéditive de Jusoor lui arrache un sourire de satisfaction tandis qu'il applaudit la prestation. Celle du Breton , obtenue d'âpre lutte, laisse quand même présage un adversaire a ne pas sous estimer
Désignant le jeune homme blond:

- Esean ?!...grimace...amharasach.... (***)
Le derniers combat le réjouit particulièrement.
D'abord par sa qualité, et enfin, parce que tous digne fils d’Écosse ne peut qu'avoir le cœur en liesse de voir un Angloys mordre la poussière.
Donnant un coup de coude a sa voisine, il montre l'homme a bout de forces dans la lice
.
- Mairvailh !! Seal sin !! (****) dit-il ne se rendant même pas compte dans l'euphorie du tutoiement,...s'il fallait un prétexte pour boire une godet..le voici !!!

Traduction du Gaélique Ecossais.
(*) Merd...
(**) Encore un Écossais …
(***) Lui ?!...avec méfiance
(****) Mairvailh ! Regarde ça !!

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Marvailh
Se repérant au pommeau brillant de sa claymore, Marvailh suit tant bien que mal sa nouvelle connaissance. C'est qu'il joue bien des coudes pour se frayer un passage, le bougre, mais elle, à force de donner des coups d'épaule à droite et à gauche, elle a vite fait de s'essouffler dans cette cohue. Plusieurs fois, elle tente de le freiner quelque peu, mais sans succès.
Lorsqu'il s'arrête à la première lice, elle est soulagée de se reposer enfin, mais le combat est fini. Arthanagor tourne alors les talons vers la suivante, et Marvailh le suit en traînant les pieds. La seconde et la troisième lice sont elles aussi en train de se vider. La jeune femme regagne un peu d'énergie lorsqu'elle entend le nom du vainqueur de la deuxième rencontre. Décidément, on dirait presque qu'elle n'a jamais croisé autant d'Ecossais qu'en France !
Quand enfin ils parviennent tous deux devant la lice du dernier tournoi, elle pousse un long soupir de soulagement. Elle lit l'affiche présentant les deux concurrents, et remarque le nom sophistiqué d'outre-mur d'Hadrien. Elle ne peut s'empêcher de faire une moue approbative. Ils savent avoir la classe, les Anglois, il faut bien l'avouer...
Elle reçoit un coup de coude alors que le Watson est à terre.


- Mairvailh !! Seal sin !!

Arthanagor, profitant enfin du spectacle, et ayant perdu son air fermé, lui paraît aussi heureux que s'il partait à la guerre. Elle sourit, presque attendrie, en massant son bras douloureux.

- Oui, j'ai vu, dit-elle. Une très belle passe !

Lorsqu'il lui parle d'un éventuel godet, Marvailh distingue facilement le message caché : paye-moi à boire, femme ! En souriant, elle hèle un jeune garçon qui passait justement près d'eux, tout un attirail de victuailles sur le dos.

- Deux hypocras du coin, lui demande-t-elle. Des bouteilles, hein, pas des coupes ! Oh, et puis tu me mettras deux brochettes de sanglier, aussi, tu seras bien urbain. Arth, un petit quelque chose à manger ? C'est moi qui offre !
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Cuche
[ Duel Cuche de Fronsac VS Varek Salaun de Kerkreñv ]

Le voyage vers Bouillon avait été des plus agréable. Oublier la politique, Saint André, le Ban... Un été plus qu'excellence pour le Fastueux et la joie au coeur.
C'est donc bien en forme que le Chambellan arriva sur les terres de Bouillon, non sans garder à l'esprit le souvenir d'un Roy de France qui jadis occupa ces lieux après avoir laissé une empreinte indélébile en Bourgogne.

Le campement fût établis, sur le même modèle que celui des joutes auxquelles il avait jadis participé. Deux mauvaises blessures lui avait été infligées au pied des remparts de Dijon. L'une l'avait même laissé pour mort et il en avait fallu de peu pour qu'il s'en sorte.
Doucement mais surement il récupérait, serait-ce déjà suffisant pour combattre d'ici peu? Le baron s'en contrefoutait. Il vivait pour s'amuser et aurait tout le loisir de récupérer quand il serait mort. D'ici là, il vivait comme bon lui semblait.

Le jour-J, un discours, l'annonce des combats... Mince, ici aussi des éliminatoires? Mah, ça ferait toujours plus de spectacles.

Presque quasiment équipé, il se tenait près du campement des bretteurs et assistait aux premiers combats, accompagné de son fidèle écuyer très désireux d'apprendre.

Les deux premiers combattants portaient des noms qui semblaient sonner étranger. Le combat fût vite réglé et la dame l'emportant. Elle devait avoir mangé quelque chose de pas règlementaire... Un vin étranger, assurément.

Le deuxième combat, le bourguignon le manqua. Ayant préféré aller se rechercher à boire avant d'y passer à son tour. Il faut toujours bien s'hydrater avant de ferrailler!


Regarde ce combat petit, la Blanc-Combaz, elle en a dans la tête et dans les bras. Elle va lui pourrir la vie!

Et effectivement le combat fût des plus brefs.
Son tour étant venu, il en profita pour saluer son amie alors qu'elle quittait la lice et que lui y rentrait.


Le Bonjour et félicitations pour ce premier combat rudement mené, Altesse.
J'espère que nous aurons l'occasion de nous recroiser après et discuter autour d'un bon godet!


Il réajusta une dernière fois son armure et serra son épée. Arrivé au centre de la lice, il fût amusé de voir son adversaire se rendre directement vers la tribune d'honneur et y ramasser l'écharpe. Il allait affronter un novice, visiblement.
Le laissant faire, il attendit que celui-ci le rejoindre pour le saluer.

Quelques instants plus tard, après lui avoir présenté les armes et abaissé son heaume, les deux hommes se fixèrent quelques instants, dans l'attente de savoir qui lancerait l'attaque.

Il ne fallut pas attendre longtemps pour que le Baron lève son épée et, accompagné d'un cri déchirant, l'abaisse avec force sur son adversaire.
Coup contré, bien que difficilement. Et presque immédiatement, la riposte ne se fit pas attendre. Un bruit métallique bientôt amorti par les vêtements qu'il portait en dessous.


Haaaan.

Un pas en arrière et une main portée sur son flanc droit. Le pourri l'avait blessé!*
Et pile au même endroit que ce maudit brigand qui lui avait infligé une sale blessure allant jusqu'au rein. Il n'y a pas à dire, son adversaire avait visé juste et avait trouvé son point faible. Un coup de chance? S'étaient-ils déjà rencontrés dans d'autres circonstances? Non, on était ici entre gens de bonne compagnie. Il était face à un veinard.


Bien vu gamin...

Le juge semblait hésiter mais le Baron fit signe du pouce qu'il pouvait continuer. On n'allait pas s'arrêter en si bon chemin! Sentant plus qu'un lancement dans ses côtes du côté droit, il repris son souffle et se redressa. Un second signe à son adversaire lui indiquant qu'il continuait le combat et on pourrait reprendre les choses sérieuses.

Quelques instants plus tard, après s'être tournés autour et dévisagés, le Baron relanca une seconde attaque et touche le breton.


Citation:
*Blessure: rein (+1 semaine)

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Daemon.watson
Résumé du duel a écrit:
__________Actarius d'Euphor VS Christopher Daemon Watson

Emérites téméraires en duel

A leur entrée en lice, nous devons évacuer quelques jeunes filles hystériques qui se pâment après avoir huché leurs noms à s’en crever les poumons (et nous, nos tympans) tout en s’arrachant les cheveux et jetant sur le terrain corsage et jupons. C’est fou l’effet que font ces deux épéistes sur le doux sexe.
Après avoir mis de l’ordre dans la foule et nettoyer ce débordement, le duel peut enfin commencer, et le multi-titrés-que-c’est-trop-long-de-chaque-fois-tout-citer se montre déjà un vif et redoutable adversaire en piquant sur l’anglois-que-c’est-moins-long-à-dire qui se retire promptement n’essuyant qu’une vétille éraflure*.
Reprenant position, s’évaluant et se contre-évaluant, ils laissent filer quelques longues secondes sans bouger mie avant de se mouvoir à nouveau.
Actarius toujours le prime à l’offensive, navre sérieusement **le Watson qui chancelle à peine, et mettant à profit la garde baissée du languedocien le touche à son tour, moindrement mais le blessant néanmoins légèrement***.
Dans la tribune, certains se lèvent pour mieux suivre ce duel digne d’un quart de final, voire d’une demi-finale.
Mais quelle ténacité, le Pair ne lâche pas une once de terrain, et attaque brutalement derechef le Watson, lui assénant un coup qui ne parvient qu’à toucher sans mal la cuirasse angloise.
Ce dernier semble s’être vidé de toute force vive, maladroitement il tente de frapper en vain le Phénix qui enveloppé dans sa superbe n’a nul besoin d’esquiver.

Sublime victoire d’Actarius d’Euphor Pair et tout ça… tout ça


*où qu’il veut, ne porte aucune conséquence au combat
**membre inférieur (jambe, pied, jarret, genou) (+1 semaine)
***à choix : fesses, hanches, cuisses (-1 semaine, pénalité sur la prochaine lice)



Holy shit, elle était bonnasse la femme de feue sa Majesté « je me suis battu pour toi des mois durant mais tu ne l’as jamais su », je ne l’avais jamais vu avant, au Tournel peut-être, mais jamais d’aussi prêt en tout cas, je l’aurais remarqué sinon. Et heureusement qu’elle avait de quoi, parce que me faire lever aussi tôt pour un tournoi, ou pour autre chose d’ailleurs, c’est comme les muscles du Lord, pas humain. Pas con d’ailleurs le Lord, il n’est pas venu aussi tôt, il a bien raison, et puis il est quelle heure là en fait ? Je boirais bien un whisky, ça me réveillerait, normalement à cette heure-ci je ne bois pas, mais je dors, je vis la nuit moi, quand j’étais encore marin, j’étais toujours volontaire pour les gardes ou les manoeuvres nocturnes, on est tranquille et on s’évite les nuits avec un équipage malodorant qui ronfle. J’ai quitté les bateaux mais pas les putains ni les tables de jeu, et ça tombe bien le Lord est aussi un oiseau nocturne et il n’exige pas ma présence à des heures aussi indécente que celle-ci, et heureusement, sinon je crois bien que le bras droit se ferait la malle. Je tente de ne pas bailler quand la rousse Scath puis la brune propriétaire des lieux, la belle Agnès donc, font leur petit laïus, c’est que c’est vexable ces petites créatures, en tout cas la rousse l’est, éminemment.

J’ai heureusement le temps de reprendre mes esprits puisque d’autres passent avant moi, le droit de se faire rançonner, ça change de l’ambiance plus cadrée du Tournel, je suis chez les soudards, mais je ne me plains pas, la rousse aurait bien pu décider de lancer la mode des duels à mort mais juste quand c’est un ultra titré-que-c’est-trop-long-à-dire qui rencontre un anglois-qu’est-rien-qu’un-salaud-et-je-lui-fais-la-tête.

Actarius d’Euphor donc, l’homme qui n’aime pas les anglois, en face de moi, une épée bien aiguisée à la main, un homme probablement bien meilleur épéiste que je ne le suis, je me défends et je crois même être assez bon sur un champ de bataille, j’ai sauvé les fesses de Gabrielle plus d’une fois pendant tout ces mois, et celle du Lord aussi, mais ça, il n’y a que Brekthas et moi qui le savons, on ne laisse pas son commandant prendre trop de risque en temps de guerre, même s’il ronchonne que vous l’empêchez de se battre.
Je salue mon adversaire, avec tout le respect dû à son rang, et parce que chez nous les anglois, c’est comme ça que ça se passe, nous sommes polis nous autres, sauf avec les irlandais, mais eux ce sont des bouffeurs de moutons, et surtout pas avec les écossais, eux, on est poli avec par pure hypocrisie parce que leur alcool est un cadeau de Dieu.
J'invite, il est bien plus haut que moi dans la hiérachie, ça me parait donc normal, et il attaque fort le pair de France, mais malgré ma petite nuit, j’arrive à esquiver son coup qui ne fait que m’effleurer le genou, là où évidemment, je n’ai pas mis de protection, je ne porte qu’une brigandine de cuir. Je le toise, il me toise, je l’évalue, il m’évalue, nous nous regardons, nous jeaugeons de la suite.

Il attaque de nouveau, je lui laisse ce plaisir, il n’envahira jamais l’Angleterre ce brave homme, il peut bien se défouler sur un des rares exemplaires de l’ennemi suprême qui se trouve en ce royaume, je m’évite la grimace quand cette fois ci le genou est entaillé, et je riposte sans lui laisser le temps de parer ni d’esquiver, je touche, ça saigne aussi chez la haute noblesse française. Avec un adversaire de ce niveau, le plaisir du duel, même sans touche, est plein, et le cliquetis des épées qui se confrontent me rappelle mes cours d’escrime avec mon maitre d’armes français lorsque j’étais encore un jeune garçon, s’il me voyait actuellement, il me dirait certainement « de l’élégance jeune homme, toujours plus d’élégance », je ne suis plus un jeune homme hélas mais je crois être assez élégant tout de même. Si seulement j’avais dormi plus, j’aurais pu l’esquiver son coup, ou tenter de le parer, là, il me prend en traitre, enfin par surprise soyons beau joueur et je le laisse me toucher comme la pucelle se laisse embobiner par le beau chevalier, je tente une réplique mais mon genou se dérobe et ma tentative est totalement vaine.


« Très beau duel, votre Seigneurie, je vous remercie du plaisir que vous m’avez offert. Je n’ai maintenant plus qu’à espérer que je ne resterais pas boiteux à vie, je pourrais vous en vouloir, nous autres anglois avons la rancune tenance »

Humour anglois, second degré et toute cette sorte de chose, je salue aimablement et respectueusement mon adversaire triomphant et je vais rejoindre le Lord en boitillant.

« La prochaine fois, je protège le bas, my Lord, imagine si j’avais du bretter contre Scath, elle aurait été capable de me couper les couilles dans l’affolement du duel. »
Etienne_lahire


Etienne et le môme sont arrivés à temps pour les premiers duels. La place est bonne, aux premières loges. Non pas dans les gradins qui ont été montés pour dominer la lice, on ne trouve céans que la fleur de France et de Bouillon, mais tout contre les barrières qui délimitent le terrain. Une vue imprenable. Souris s'est juché sur le plus haut montant, un assez beau rondin qu'un môme un peu fluet peut chevaucher confortablement.

- Et ta princesse, elle est où ? s'enquiert-il une fois de plus, fort inquiet à l'idée qu'il pourrait rater l’héroïne du jour.

Silence...

Le gamin tourne les yeux vers son maître, du moins l'appelle-t'il comme ça par devers lui puisqu'Etienne l'a fait venir ici pour lui servir d'écuyer. Tout à l'heure, quand le blond se battra, c'est lui, Souris, qui lui présentera son arme et qui gardera ses affaires ! Pardi, autant dire que personne n'osera s'approcher car il s'est fort entraîné à prendre l'air farouche. Ça marche plutôt bien avec les chiens des rues (quand ils sont assez petits), les filles et les papillons. Reste à tester la méthode sur les humains.


Etienne ne répond pas. Il s'est encore abîmé dans un silence amer. Ce matin, il a rabroué le môme par trois fois. Ho, il en faut plus pour émouvoir Souris. Son père dans le temps, c'est à coup de torgnolles qu'il manifestait ses accès de mauvaise humeur. Pourquoi le blond, d'ordinaire plutôt bienveillant, est-il maintenant si lointain, Souris n'en a toujours aucune idée mais il doit à son jeune âge d'être d'un naturel confiant. Laisser passer l'orage, cela ira.

Avec les premiers combats, Etienne semble sortir de sa torpeur. Il commente à mi-voix à l'adresse du môme.

- Alors la blonde toute escagassée là, c'est heu... Pastaga. Je l'ai croisée pendant la guerre d'Anjou, elle était déjà un peu amochée mais ça ne s'est pas arrangé. L'autre, c'est heu... Mac de Laine, un gars qui tenait un bordiau à Nevers dans le temps. Pablo m'avait demandé d'aller les espionner un peu mais ils ont fait faillite tous seuls sans même qu'on aie besoin de les pousser.
- Ha j'me souviens, un bordiau pour les bourgeois ! Pablo voulait les faire brûler !


Sans doute. Le patron de "la Gueuse et l'Oubli", le plus célèbre coupe-gorge des bas fonds de Nevers, n'aimait pas trop la concurrence, et puis il avait toujours eu des tendances mystiques : le bûcher lui évoquait ces jolis feux de joie où se consument d'un même cri sorcières, hérétiques et tous les péchés du monde. Brûler un concurrent, de son point de vue, c'était presque lui faire honneur. Les minables, il se contentait de les faire égorger.

Quoi qu'il en soit, le troubadour tenancier de bordel n'avait pas tenu bien longtemps face à la blonde échevelée. Au suivant !

- Ha, le grand Ecossais là je ne le connais pas mais le brun, c'est Verrazzano.
- Cui qu'tas battu en duel ?


De fait, l'Italien n'était pas dans son jour de chance. Les duels ne lui réussissaient pas ces temps-ci, voilà qui ne risquait pas d'arranger son humeur déjà fort peu aimable.

Etienne observe attentivement les combats. L'ardeur des duellistes, l'attention qu'il porte aux coups et aux techniques utilisés éloignent de son esprit les pensées qu'il remâche bien vainement. S'il passe les éliminatoires, Etienne aura peut-être à affronter l'un de ceux-là, plus il en apprend sur leur compte, mieux il se portera.

Parmi les duellistes suivants, il est un couple qu'il ne connait pas du tout. Le dernier combat annoncé concerne Actarius, qu'il a croisé lors de la guerre en Anjou, et l'anglais Watson qu'il a croisé en Armagnac. Etienne est curieux de voir qui va gagner. Ses préférences vont à l'Anglais, d'autant qu'il a avec lui un duel en attente en dehors de ce tournoi, autant qu'il ne se fasse pas abîmer trop vite. Mais pour l'homme comme pour le gamin, voici enfin le clou du spectacle.


- Ha, la voilà !

Jusoor, introuvable ces derniers jours, est revenue à temps.

- Tu vois, je t'avais bien dit qu'elle serait là pour le tournoi.

Etienne connait la Corbelette. Il y a des choses avec lesquelles elle ne transige pas. Découper un adversaire à coup d'épée, par exemple, cela ne souffre pas de retard.

Souris ne pipe plus mot. Il n'a d'yeux que pour la déesse brune qui s'avance sur la lice. Etienne semble s'être débarrassé de ses humeurs chagrines. Il joint sa voix aux vivats qui accueillent l'arrivée du banneret de Bouillon. La Corbelette, à l'évidence, a quelque popularité ici. Souris ne boude pas son plaisir et joint son enthousiasme braillard à celui de la foule.


- Tu crois qu'elle va gagner ?
- Y'a intérêt. De toutes manières s'il la touche, je lui fais la peau.
- Ouaaiiiiiis !


Etienne sourit. La Corbelette porte quand même bien l'épée. A sa manière hautaine, mais très chic et sexy. Oublieux de tout le reste, il guette les premiers coups.

- Découpe-le Princesse ! (Etienne)
- Arrachez-z'y les tripes ! (Souris)
- Jusoor pour toujours ! (la foule en délire).

Hé oui, y'en a un qui n'avait aucune chance, tant pis pour lui !
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Etienne LaHire, dit Herode
Marie_du_lourdou
Marie et ses enfants étaient venus assister au premier combat de l'époux et père de la famille, Theodore du Lourdou.

Junior : Dit M'man ? Il va gagné P'pa ?
Marie : Je le souhaite ardemment.
Amiel : Bah P'pa est le plus fort de toute façon.
Morgan : Oui ! Père devrait arriver sans encombre à se débarrasser de son adversaire.
Guy : Oui ! Oui ! Oui ! B'avo P'pa
Marie : Chuuutt !! Ça commence.

Silence dans les rangs du Lourdou, le combat va commencer. Les deux bretteurs sont face à face. Puis....

...

Theodore est au sol sans que quiconque est pu comprendre ce qui c'était passé.


Junior : Hoooooooooooooooo !!!
Amiel : Hannnnnnnnn !!!
Marie : Aie ! Aie ! Aie ! Votre père va être de méchante humeur.
Morgan : Oh ! Père ! Le pauvre. Quelle méchante femme.
Marie : Oui mais c'est le jeu ma Douce.
Morgan : Et bien je n'aime pas du tout quand Père est humilié de la sorte.
Guy : B'avooooooooo P'pa.

Marie se mit à rire en entendant le petit dernier qui ne se rendait pas compte de ce qui se passait et lui donna un baiser.
Marie regarda vers son Theo, inquiète pour lui et prête à bondir sur la femelle qui venait de mettre à bas l'homme de sa vie, toute fille du défunt Roy qu'elle était. Elle donnerait sa vie pour son Theo et décidée à en découdre avec la dame s'il était besoin.

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Scath_la_grande
[Aparté entre le groupe I & II]


L’écharpe de soie grège ramassée plus tôt est soigneusement pliée, une lettre teintée de rousseur l’accompagne. C’est un des jeunes pages de la Musteile qui a été chargé de ce petit office, remettre une lettre au blond Varek-il-sait-plus-trop-quoi, ainsi qu’une autre à l’anglois, mais lui il le connait, il l’aime bien même, toujours aimable, toujours souriant, il lui manquerait presque le temps où les poulets s’échangeaient entre sa maîtresse et le brun avec une douce régularité, Scath en était presque aimable.

Monsieur Varek ? Un pli de ma maîtresse pour vous et ceci.

Tend l’étole et le pli, s’incline et le laisse à la lecture.

Citation:
Jeune Varek,

    Son Altesse Agnès de Saint-Just m'a autorisée à te bailler cette écharpe, porte la et qu’elle te donne chance pour le tournoi, ou du moins qu’elle te tienne chaud pour l’hiver.
    De mon avis, malgré la verdeur de ta technique dépourvue de finesse et de constance dans la frappe, tu as le geste plein de promesse qui ne fera que se confirmer et s’aiguiser avec la pratique. Les qualités sont là, bien présentes mais il te faudra apprendre à maîtriser toute la fougue et la hargne qui t’agitent.
    Néanmoins tu peux te targuer d’avoir pu me surprendre de manière fort agréablement.

    Que le Très-Hauct te veille.




Trottinant, il rejoint le fameux Christopher après avoir musé entre les étals et les tentes, offrant un cordial sourire au destinataire des grêles lignes roussies et une œillade un peu torve au Seigneur Enzo, lui il l’aime pas, juste parce que sa maîtresse le déteste et qu’il a entendu dire de son propre bec « çui-là, il mériterait d’chier ses dents… » en même temps, le jeune page n’était pas certain d’avoir saisi le pourquoi…


Citation:
De l’amère au miel

    Soyez assuré que j’ai tremblé pour vous, je n’ai point l’envie de vous voir mort comme vous semblez l'apenser, bien le rebours et c'est ce qui me navre le plus.
    Je suis juste déçue, et qui me déçoit se voit banni de mon estime.
    Si vous le souhaitez je peux vous envoyer un barbier-chirurgien de ma connaissance et ce à mes frais mais point ne vous attendez à ma visite.
    A la rue dite « tape-cul » vous trouverez la chair que vous appétez, d’accortes garcelettes vous bailleront pour quelques menues cliquailles leurs grâces et bénignités et vu votre mignarde face, il se peut que vous n’aurez mie à les payer.




    P.S. : Dites à Enzo qu’il oublie son idée, fracturer les serrures chez le prévôt et lui rober sa cave peut lui attirer de très gros ennuis.

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Arthanagor
Vers les barrières, quelques part entres les lices...

Une très belle passe....C'est le moins qu'on puisse dire !!
C'est forcément une belle passe d'envoyer un représentant de la perfide Albion manger la poussière, fusse-t-elle celle de Bouillon
.

Et puis voilà où ça mène de porter toute cette ferraille : On se fatigue vite !!! Sans compter que si jamais le type d'en face vous colle un coup du plat de la lame dans le heaume, vous avez l'impression d'avoir la tête dans le bourdon de la cathédrales de Reims.
Ça brille...ça fait son petit effet sur les jouvencelles qui tombent en pâmoison devant,...ça donne de l’éclat a certaines cérémonies...là dessus, on est d'accord.
Mais question combats pour le Nessien, c'est plus une gêne qu'autres chose...


C'est en gros ce qu'il allait lui rétorquer quand il l'entend héler un garnement local, et lui passe commande de deux hypocras, et deux brochettes de sangliers.
C'est vrai, a ce qu'on dit, il paraît que la région en regorge
Voyant que le gamin opinait du chef, l'Highlander le retint par le bras doucement avant de se baisser pour être à sa hauteur
...
- Beag !! Fuirich mionaid ... (*) fouillant dans son Sporan, Arth en sort quelques pièces de bronzes....Deux Hypocras du Pays, et des brochettes de sangliers...
- Voui m'sire !!! c'est ça qu'elle a dit la dame...
- Tha fois agam [/b](**)....dit l'écossais, lui collant les pièces dans la paume de la main...[b]mais c'est moi qui paye...
- Pourquoi ? Elle a point d'écus ?
- Question de principes...dit le Nessien.

Le gamin opine du chef, sûrement sans vraiment comprendre et file quérir la commande.
Arth s'accoude a la barrière, et regardant la brune
:
- La prochaine sera pour vous, ...dit-il. Puis revenant a la compétition, il regarde les combattants venus de tous horizons passer un peu autour d'eux et demande....Vous en connaissez quelques uns ?

Traduction du gaélique Ecossais
(*) Petit !! Attends une minute...
(**) Je sais...

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