Fearghass
[Tartan & Tarté - Avant le duel]
La lettre était claire. Une tenue officielle était requise.
Fearghass dépoussiéra son kilt qu'il n'avait plus porté depuis son arrivée en France. Sacrilège la poussière avait osé se poser sur cette étoffe si précieuse pour entamer une conquête. Mais personne ne peut conquérir l'Écosse. Après quelques grands battements de bras, le kilt était comme neuf et fût rapidement enfilé.
Attardons-nous quelques instants sur ce vêtement qui fait la fierté de l'Écossais.
Le kilt, K-I-L-T, que Fearghass portait parce que... ben c'est... Ce sont les fringues tendances de là où il vient, été comme hiver.
Avec ce kilt il portait ce que l'on nomme le "feileadh mor", démerdez-vous pour la prononciation, une étoffe enroulée puis ceinturée autour de la taille. Ce pan de tissus pouvait être rabattu sur l'épaule pour mieux couvrir. Bref un manteau dissimulé dirons-nous, où lancêtre du "k way" banane. Ingénieux ces Écossais.
Porter cette "jupe" était et est un véritable honneur en soi, et c'est perçu comme une véritable consécration du statut d'homme. Le summum de la virilité. Aucune femme n'étaient autorisées à porter ce qui ressemblait de près ou de loin à un kilt.
Et bien sûr le tout aux couleurs du tartan Familial, pour le coup vert et noir.
Avec cela la bonne vieille claymore, une large et grande épée qui se manie à deux mains ou...une main et demie, ça dépend, qui avait pour avantage d'offrir parade et attaque, qu'il portait dans le dos au repos.
Bref, c'était fringué comme ça qu'il se trouvait au tournoi de Bouillon. Espérons que la rouquine soit satisfaite de voir qu'il acceptait volontiers de ce plier à cette demande. La cloche retentit signifiant que l'attention des participants était requise et tout le monde fit silence parce que... c'était gentiment demandé. Pour sûre si l'Écossais avait eu quelqu'un avec qui causer il l'aurait fait mais là par le choix d'écouter.
Les Aïegueland?
Il fronça les sourcils et répéta plusieurs fois le mot dans son esprit pour essayer de décrypter la signification. Et comprit quand il entendit son nom, étrangement bien prononcé pour une fois, qu'il devait s'agir de sa chère patrie. Il soupira:
Ha cette femme...
[Tartan & Tarté - Le duel]
Il profita de ce que le premier duel était lancé pour s'essayer au portage d'armure. Une grande première pour lui et se fut compliqué. Très compliqué d'enfiler le tout, et puis il avait l'impression de peser deux tonnes avec toute la panoplie. Ses mouvements nécessitaient plus de force pour être exécutés, certains étaient même devenu impossibles, ce qui avait pour effet une diminution de son temps de réaction. Il laissa volontiers le casque derrière lui, trouvant qu'il était plus dérangeant plus qu'autre chose pour la vision.
Lorsqu'il s'avança sur l'air de duel, il se jura que jamais plus, Jamais, il ne porterait un attirail pareil.
Chaque nation avait son style de combat et sa façon de s'y préparer. le port de l'armure n'était visiblement pas son truc. Mais il avait eu le mérite de tester.
Une fois dans le feu de l'action tout se passa très vite et seul obtenir la victoire comptait. Il lança la première offensive, partant de l'idée que, généralement les premiers coups son décisif et qu'il préférable d'imposer son rythme à ladversaire. Son épée s'abattit sur l'armure de Verrazzano et n'eut quasiment aucun effet sur lui, la cuirasse semblait avoir absorbé le choc. Foutue armure...
L'adversaire contre-attaqua et entama à son tour la cuirasse de l'Écossais.
Fallait admettre que ces armures avaient l'avantage d'absorber pas mal de choc mais il préférait largement se battre sans.
Au final le combat se joua à peu de chose près, mais Fearghass réussit à remporter la victoire.
Un peu essoufflé, il planta son épée dans le sol et observa la foule afin de savoir comment avait été perçue sa prestation. Et au coup d'oeil ça semblait être pas trop mal. Il salua son adversaire:
Tapadh leibh...*
Tapadh leibh, pour ce combat. Qui sait peut-être que nos lames se recroiseront et auront le plaisir de s'exprimer à nouveau.
Et il quitta les lieux pour aller se débarrasser de sa ferrailles. L'idée de rançonner son adversaire ne lui avait pas vraiment traverser l'esprit. Peut être que dans d'autres lieux, dans d'autres conditions, il aurait pût y penser.
Hors que question de se la taper au prochain tour.
_________________
~~Je ne déteste pas tout le monde, je n'aime juste personne ~~
La lettre était claire. Une tenue officielle était requise.
Fearghass dépoussiéra son kilt qu'il n'avait plus porté depuis son arrivée en France. Sacrilège la poussière avait osé se poser sur cette étoffe si précieuse pour entamer une conquête. Mais personne ne peut conquérir l'Écosse. Après quelques grands battements de bras, le kilt était comme neuf et fût rapidement enfilé.
Attardons-nous quelques instants sur ce vêtement qui fait la fierté de l'Écossais.
Le kilt, K-I-L-T, que Fearghass portait parce que... ben c'est... Ce sont les fringues tendances de là où il vient, été comme hiver.
Avec ce kilt il portait ce que l'on nomme le "feileadh mor", démerdez-vous pour la prononciation, une étoffe enroulée puis ceinturée autour de la taille. Ce pan de tissus pouvait être rabattu sur l'épaule pour mieux couvrir. Bref un manteau dissimulé dirons-nous, où lancêtre du "k way" banane. Ingénieux ces Écossais.
Porter cette "jupe" était et est un véritable honneur en soi, et c'est perçu comme une véritable consécration du statut d'homme. Le summum de la virilité. Aucune femme n'étaient autorisées à porter ce qui ressemblait de près ou de loin à un kilt.
Et bien sûr le tout aux couleurs du tartan Familial, pour le coup vert et noir.
Avec cela la bonne vieille claymore, une large et grande épée qui se manie à deux mains ou...une main et demie, ça dépend, qui avait pour avantage d'offrir parade et attaque, qu'il portait dans le dos au repos.
Bref, c'était fringué comme ça qu'il se trouvait au tournoi de Bouillon. Espérons que la rouquine soit satisfaite de voir qu'il acceptait volontiers de ce plier à cette demande. La cloche retentit signifiant que l'attention des participants était requise et tout le monde fit silence parce que... c'était gentiment demandé. Pour sûre si l'Écossais avait eu quelqu'un avec qui causer il l'aurait fait mais là par le choix d'écouter.
Les Aïegueland?
Il fronça les sourcils et répéta plusieurs fois le mot dans son esprit pour essayer de décrypter la signification. Et comprit quand il entendit son nom, étrangement bien prononcé pour une fois, qu'il devait s'agir de sa chère patrie. Il soupira:
Ha cette femme...
[Tartan & Tarté - Le duel]
Il profita de ce que le premier duel était lancé pour s'essayer au portage d'armure. Une grande première pour lui et se fut compliqué. Très compliqué d'enfiler le tout, et puis il avait l'impression de peser deux tonnes avec toute la panoplie. Ses mouvements nécessitaient plus de force pour être exécutés, certains étaient même devenu impossibles, ce qui avait pour effet une diminution de son temps de réaction. Il laissa volontiers le casque derrière lui, trouvant qu'il était plus dérangeant plus qu'autre chose pour la vision.
Lorsqu'il s'avança sur l'air de duel, il se jura que jamais plus, Jamais, il ne porterait un attirail pareil.
Chaque nation avait son style de combat et sa façon de s'y préparer. le port de l'armure n'était visiblement pas son truc. Mais il avait eu le mérite de tester.
Une fois dans le feu de l'action tout se passa très vite et seul obtenir la victoire comptait. Il lança la première offensive, partant de l'idée que, généralement les premiers coups son décisif et qu'il préférable d'imposer son rythme à ladversaire. Son épée s'abattit sur l'armure de Verrazzano et n'eut quasiment aucun effet sur lui, la cuirasse semblait avoir absorbé le choc. Foutue armure...
L'adversaire contre-attaqua et entama à son tour la cuirasse de l'Écossais.
Fallait admettre que ces armures avaient l'avantage d'absorber pas mal de choc mais il préférait largement se battre sans.
Au final le combat se joua à peu de chose près, mais Fearghass réussit à remporter la victoire.
Un peu essoufflé, il planta son épée dans le sol et observa la foule afin de savoir comment avait été perçue sa prestation. Et au coup d'oeil ça semblait être pas trop mal. Il salua son adversaire:
Tapadh leibh...*
Tapadh leibh, pour ce combat. Qui sait peut-être que nos lames se recroiseront et auront le plaisir de s'exprimer à nouveau.
Et il quitta les lieux pour aller se débarrasser de sa ferrailles. L'idée de rançonner son adversaire ne lui avait pas vraiment traverser l'esprit. Peut être que dans d'autres lieux, dans d'autres conditions, il aurait pût y penser.
Hors que question de se la taper au prochain tour.
*merci
_________________
~~Je ne déteste pas tout le monde, je n'aime juste personne ~~