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[RP] Fers & Bouillon - Tour éliminatoire

Hadelize
L’heure approchait, fini l’entraînement.
Habillée comme un homme, une armure qui bien qu’elle fut faite à sa taille ne rendait pas sa féminité des plus voyante, elle s’en retourne sur le pré.
Ses cheveux d’or relevés en chignon, le casque sous le bras, elle s’installe pour assister au combat qui précède le sien.

Ne connaissant pas les premiers duellistes, c’est celui d’Etienne qu’elle attend avec enthousiasme et crainte.
Le beau blond que soutient toute l’assistance de femelles présentes va –t-il être blessé ?
Comment va-t-elle réagir si elle voit son sang coulé ?
Des cris comme la foule ou planter son arme dans l’adversaire?
Elle en serait bien capable et elle n’ose imaginer la réaction de la juge.

Mais s’il gagne……Et elle aussi ?

Elle est remonté à bloc et croit en sa victoire.
Aucune idée négative ne la traverse. Elle est venue pour la Guyenne, pas question de penser perdre.

Un combat contre lui? Elle ne veut pas envisager cette possibilité.

Appuyée sur la barrière, elle joue nerveusement avec ses gantelets.

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Zeiss
[Zeiss d'Acoma vs Chlodwig Von Frayner]

Son adversaire était Chlodwig Von Frayner. Sacré coïncidence. Vu le nombre de participants, ça aurait pu être n'importe qui d'autre, mais c'est un autre lorrain qu'il devait combattre. Enfin, ça aurait pu être sa soeur aussi. D'ailleurs, son tour était juste après le sien.

Quand son nom fut appelé, Zeiss se rendit dans la lice, revêtu d'un plastron ainsi que quelques protection sur les bras et les jambes. Rien de bien lourd, juste histoire de garder sa mobilité, sans forcément mourir au premier coup d'épée émoussé. C'eut été fort dommage.
Curieusement, il fut plutôt bien reçu par la foule. Son adversaire étant de la famille de la maîtresse des lieux, il ne s'attendait pas vraiment à un accueil chaleureux.

Son heaume posé sur son crâne, seuls sa longue chevelure brune dépassant de son heaume et les billes de glace lui servant d'yeux étaient désormais visibles.
Salutations et autres politesses faites, le temps était venu d'entrer dans le vif du sujet.

Le Von Frayner semblait sûr de lui. Zeiss décida de commencer fort, afin d'entamer cette confiance. Mais il frappa avec une violence rare, et Chlodwig fut incapable de parer ou de se soustraire à la lame émoussée qui se dirigeait vers lui, et reçu un choc qui dut être fort douloureux dans la cuisse.
Le Duc tenta de passer outre la défense du Commandeur à deux reprises, mais celui-ci parvint à déjouer ces tentatives. Chlodwig réitéra une fois de trop, et le d'Acoma repoussa la lame du Duc fatigué et blessé sur le côté non sans aisance, et envoya son pommeau dans le torse du Von Frayner qui chancela et finit à terre.

Adversaire vaincu, Zeiss releva la tête et fixa son regard sur celui de la rouge, attendant un verdict. Verdict en sa faveur, bien sûr.
Le Cavalier ôta son heaume et sortit de la lice, sans une rayure de plus sur son armure. Sans chercher à se défaire des pièces de métal qui l'enserraient, l'homme alla directement dans les gradins et se fraya une place vers l'avant. Sa soeur Elektra passerait juste après lui.

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Arcadhias
[Actarius VS Christopher - le matin]

Il s'était levé bien avant le Comte afin de veiller à la bonne tenue de l'équipement de ce dernier.
Examinant avec soin chaque pièce, il veilla à ce que chaque rivet de la brigantine soit convenablement fixée et touchant de ses mains, veilla à ce qu'aucune anomalie ne soit décelée entre les deux couches de vêtement et les lames de métal qui se trouvaient au milieu.
Vint le tour de l'épée, large et lourde claymore volontairement émoussé, qui ne demandait plus qu'à être tenu fermement par les deux mains de son propriétaire

Ultimes vérifications faites et avec l'apparition de son maître, l'écuyer se hâta d'attacher et de serrer les sangles de la tenue sur Actarius, sans oublier la touche finale, le ruban noir.

Tout semblait aller pour le mieux, jusqu'à ce que le Phénix lui pose une question.
Arcadhias resta un instant interdit.
Oserait-il lui dire que la "Dame" en question, lui avait révélé ses ambitions personnelles, ses envies de pouvoir ?
Qu'importaient les sentiments et les qualités d'un homme, d'un écuyer au service de l'un des hommes les plus puissants du Royaume, face au titre et à la Couronne d'un Comte ?
Alors qu'il grimaça, il fut ravis de voir un page couper net à la conversation, il était à présent temps de combattre.


« Selon vos souhaits votre Seigneurie, même si ce que je vous raconterai vous décevra au moins autant que moi »

Car après tout, c'était l'une des raisons pour laquelle Arcadhias s'était mis au service du Pair, dans l'espoir de se faire un jour un nom, de posséder titre et terre, et ainsi devenir un meilleur parti pour la femme.
Mais plus le temps passait, et plus il se rendait compte qu'un seigneur ne pouvait détourner son regard d'une couronne comtale.
Finalement, son dévolu s'était tourné vers une autre personne. Plus simple, plus agréable, plus aimante, mais rien de concret jusqu'à présent.
Ce qui était néanmoins sûr, c'est que l'ambition de posséder un titre pour plaire avait disparue. Néanmoins sa volonté, sa ferveur et son dévouement envers le Prince n'avait en aucun cas disparus et s'étaient même renforcés au fur et à mesure qu'il fréquentait Actarius.


Secouement de tête, il sortit de ses pensées pour se focaliser à nouveau vers son maître, prêt à combattre.
C'est toujours humblement qu'il désigna son adversaire, et la tête froide qu'il visualisé l'issue du combat. On voyait par cela l'homme d'expérience, l'homme de guerre entrer dans la l'arène.

Drapeau baissé, les deux hommes s'élancent.
C'est en voyant la chevelure du Comte qu'il écarquilla les yeux, recherchant autour de lui, l'air inquiet « Le casque, le casque ! »
Oublie volontaire ? Faute de l'écuyer ? Dans le doute il pensa plus sérieusement à la seconde hypothèse, ayant totalement oublié la Salade.
Déjà qu'il combattait avec une arme à deux mais, sans rondache, le voir ainsi partir avec si peu de protection l'inquiéta grandement, même s'il avait confiance en les aptitudes de son maître.


La victoire fut sienne !
Mais au prix de plusieurs blessures plus ou moins importantes.

Dès lors que le Comte revint auprès de lui, il le pria de se rendre au plus vite sous sa tente où l'écuyer pourra examiner l'étendue des blessures tout en appliquant baumes et bandages.
Durant le trajet, il balbutia


« Hâtez vous votre Altesse, je ne sais quelles sont la gravité de vos blessures et je m'en voudrais qu'elles vous handicapent !

En ce qui concerne le heaume .. s'agit-il .. s'agit-il d'un oublie de ma part, ou cela était-il voulu ? »

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Elektra.
Résumé du duel a écrit:
__________Kelso de Clervaux VS Elektra d'Acoma

Duel surprise.

Pour ce tout dernier duel du jour, ce sont deux voisins de Bouillon qui sont représentés en la personne Kelso de Clervaux pour la Champagne et d’Elektra d’Acoma –encore une, ils se suivent et ne se ressemblent pas- pour la Lorraine.
Les présentations et saluts d’usages vite expédiés, c’est le Chevalier qui démarre les hostilités, le coup est porté avec puissance mais paré, le champenois ne tarde pas à lui répondre par le fer et de manière bien cruelle, la blessant d’entrée et ce gravement* de ce que nous pouvons voir.
Même le juge grimace légèrement, se demandant comment la d’Acoma, le visage exsangue, va poursuivre son duel, ceci est sans compter sur la ressource de la lorraine, qui vaillamment porte un vigoureux coup et touche son adversaire**, le navrant légèrement, heureusement que ce dernier avait une bonne protection qui lui a amorti le choc.
La secousse semble avoir éveillé en le Duc un soubresaut d’orgueil, et la réplique se fait cinglante, jetant à terre le Chevalier lorrain et le maintenant de sa lame sous sa domination, il peut désormais en demander rançon.

Kelso de Clervaux, victorieux.


*à choix : épaule, bras (+1 semaine)
** à choix : ventre, rein (-1 semaine) malus -1 pour le prochain duel


Elle était arrivée depuis quelques jours. Faire le tour du campement, se rendre compte qu'elle ne connait pas les français, se dire qu'elle a bien fait de ne prévenir personne, savoir pertinemment que c'est une grosse bêtise que de s'être laissée entrainer ici par son frère.
Elle, Elektra d'Acoma, Chevalier Impérial et Grand Maitre de l'Ordre des Lames, participer à un tournoi où elle risque gros, où elle ne peut pas se permettre de risquer aussi gros.
Mais la jeune femme a un caractère impétueux, un tempérament fougueux, et sous l'impulsivité qui la domine elle a accepté d'emblée d'accompagner son ainé.

Dix ans les séparent. Dix ans qui font du commandeur de Lorraine un guerrier accompli. Elle regarde son combat, propre, net, sans bavure. Elle est fière de lui, elle l'a toujours été. Dans quelques instants, ce sera à elle, il faut qu'elle se prépare. Elle quitte la lice et rejoint la tente où un écuyer l'aide à s'arnacher.

Elektra a choisi une armure légère : un plastron épaulé avant/arrière qui laisse les bras entièrement à découvert mais qui descend jusqu'au bas du ventre, des protections plaquées sur ses cuisses au dessus de ses longues bottes qui remontent au delà de ses genoux, des gants de mailles qui se hissent sur ses bras presque jusqu'aux coudes. Après tout, c'est un duel amical, son adversaire n'est pas censé la tuer non plus. Elle ne fait que protéger les parties vitales de sa personne.

Enfin elle pose le casque sur sa tête. Aussitot une sensation étrange se fait sentir, l'oppresse, comme si elle étouffait à l'intérieur de ce morceau de métal. D'un geste violent, elle le retire et le jette au sol.


Au diable cet engin de torture !

Mais ... Chevalier ...

Mon épée !!

L'écuyer sait qu'il ne servira à rien d'argumenter, seulement à leur faire perdre du temps. Il lui tend son arme, une épée fine, légère, faite pour une dame, avant de se signer et de marmonner quelques mots.

Il est temps. Le moment est venu de tester ce tout premier duel. Elektra est nerveuse, c'est une évidence, son souffle est rapide et son cœur bat la chamade. Elle ne connait même pas son adversaire, l'organisatrice l'a prévenue d'un duel "surprise" au dernier moment.
Alors qu'elle entre en lice, l'homme est là, face à elle, il semble calme, tranquille, rassuré sans doute de se confronter à une jeune femme d'à peine la vingtaine et qui ne parait pas bien terrifiante à première vue.

Le chevalier lève son épée, baisse légèrement la tête pour saluer son adversaire, puis elle décide d'ouvrir le combat en se jetant sur son vis à vis. La lame fend l'air avec célérité et vient frapper avec force la lourde épée qui s'est relevée en face dans une parade évidente.

Aussitot l'homme réplique, avec autant de force, violemment, la jeune femme n'a pas le temps de contrer le mouvement et ses yeux s'ouvrent largement, presque incrédules.
La douleur lui traverse l'épaule. L'impression qu'on lui arrache le bras en un instant et la sensation du sang chaud qui poisse sa chemise se fait sentir aussitot.
A-t-elle déjà perdu ? C'était donc seulement cela ?

Elektra serre des dents. Pas question ! Elle n'a pas dit son dernier mot ! Le teint encore plus pale que d'habitude, les lèvres fébriles, mais la rage au ventre, elle empoigne son épée à deux mains pour tenter de compenser la perte de force.
Dans un cri rauque, elle fait tournoyer son épée, balançant d'un pied sur l'autre pour tromper l'ennemi, et faisant un demi cercle sur elle-même, elle abat son arme juste sous les dernières cotes de son adversaire.

Mais ce sera tout. Elle perd son sang et ses forces lui échappent. Son souffle est haletant, elle a de plus en plus de mal à tenir son arme. Elle est prête à se retourner vers le juge pour "jeter l'éponge" lorsque la terre se met à tourner dans tous les sens.

Ah non ... c'est elle ! L'homme s'est jeté sur elle, la déséquilibrant, mais la jeune femme n'ayant plus la moindre énergie à fournir choit au sol alors que l'épée vient se poser sur sa gorge. Son cœur manque un battement. Ses yeux verts sombres remontent le long de l'arme, et dans un clignement se figent sur le visage du vainqueur.


« Par Dieu, ce fut un bref mais intense combat, soyez tous deux félicités.
Les règles de Bouillon sont claires, Duc vous gagnez et vous êtes en droit de mander rançon de votre valeureuse adversaire. Le souhaitez-vous ? Si oui, la dette étant d’honneur, vous aurez loisir de réclamer après réflexion votre dû, néanmoins, ne tardez pas à la faire soigner, sinon votre rançon y perdra sa valeur. »


Rançon ? Rançon ?? Mais qu'est ce que c'est cette histoire de rançon ?

Elektra ouvre la bouche, prête à protester, mais l'air n'entre plus, les couleurs disparaissent, les bruits s'estompent, et sa dernière pensée l'envoie au domaine de Bouvignes ... Pardon ...
Il n'y a plus rien, le chevalier sombre dans les limbes de l'inconscience.

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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Etienne_lahire
L'heure a sonné. Souris, très pénétré de l'importance de son rôle, a présenté à Etienne l'épée qu'il va utiliser. C'est une épée à deux mains, conformément au règlement mais Etienne l'a choisie bâtarde pour être plus à l'aise. Les séances d'entrainement avec le Grand Guillerm l'ont amplement conforté dans l'idée qu'il ne faut pas trop sortir de ses spécialités, surtout en tournoi.

Le Nivernais avance sur l'herbe piétinée par les combats précédents. Le sol est assez régulier mais la végétation, que de récentes pluies automnales ont réveillée, prolifère sans retenue. Il faudra prendre garde aux appuis, éviter de glisser sur une touffe d'herbe trop grasse. Etienne a ignoré le haubert que lui tendait son écuyer improvisé. Quoique légère, l'armure le corsète un peu trop à son goût. Etienne a décidé de maximiser ses atouts : souplesse et rapidité. Il se s'agit pas d'amortir les attaques ou d'absorber une frappe mais de les devancer et de les esquiver. Etienne mise sur un combat rapide et intense pour déborder l'adversaire.

L'homme parcourt du regard les gradins et les barrières. La blonde chevelure d'Hadelize émerge sans peine dans un océan coiffures plus sombres. Il lui faut un petit signe de la main, sachant qu'elle aura son tour en lice peu de temps après lui. Pas d'autres visages connus. Jusoor est certainement dans les environs mais Etienne ne parvient pas à repérer la discrète Corbelette.

L'appel du cor résonne enfin. Le Bourguignon se tourne lentement vers son adversaire. Son attention se focalise sur l'homme qu'il a en face de lui. Gradins, clameurs, rumeurs, odeur, peur... tout s'efface à l'arrière-plan. C'est un Champenois du nom d'Aimelin de Millelieues. Tout ce qu'on lui a dit c'est que l'homme est un soldat. Un adversaire expérimenté par conséquent, mais un adversaire familier. Soldat lui-même dès la sortie de l'enfance, soldat dès son retour en Bourgogne, Etienne connait les soldats. Cette familiarité supposée le rassure.

Les deux hommes se font face. Aimelin porte un curieux bandeau figurant une tête de mort qui intrigue un instant Etienne mais le détail vestimentaire est promptement évacué lui aussi. La posture de l'homme lui donnera plus d'indication. Aimelin tient son arme avec la décontraction d'une longue habitude mais surtout, comme l'espérait le Bourguignon, il est nettement plus cuirassé que lui ; il sera donc moins mobile.

Le coup d'envoi est donné. Etienne rejoint en trois pas l'homme qui s'est mis en garde, portant immédiatement de feintes attaques pour tester ses réactions. Placide, Aimelin le tient à distance sans efforts. Commence alors une danse tendue ou alternent tantôt de lents pas croisés où l'on cherche à se placer en tournant l'adversaire, tantôt de brèves escarmouches où l'on mesure les réactions de l'autre.

C'est un léger mouvement d'Aimelin qui provoque le déclic chez Etienne. Le Champenois affaiblit un tout petit peu sa prise en étirant très légèrement le bras gauche qui semble un peu le gêner. Le Bourguignon plonge derechef, fendu de tout son long, pivotant les hanches pour esquiver la lame adverse autant que pour gagner de l'allonge sur son bras droit. L'attaque est explosive. Sa fulgurance surprend le Champenois qui encaisse le coup à l'épaule gauche. La cuirasse absorbe une partie du choc mais l'estoc a porté.

L'homme contre attaque d'un balayage mais Etienne a déjà repris ses distances. La lame siffle à quelques millimètres de sa poitrine et le Bourguignon, maintenant la pression, bondit à nouveau dans le sillage de la bâtarde. Trop proche pour porter un coup avec l'arme qu'il a en mains mais à la bonne distance pour tenter de balayer du pied la jambe d'appui de l'adversaire. Les techniques de corps à corps n'ont pas été interdites après tout, hmmm ?

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Etienne LaHire, dit Herode
Jusoor
[Barrière de la lice, à l'approche des combats...]

C'est d'un œil amusé que la Corbelette détaille le sourire circonspect du camarade rusé ainsi que l'indécision entre usages et élans naturels qui le dévore .
Après un silence attendri -jamais elle ne l'avouera- elle lance dans un éclat de rire qui s'éteint sur l'épaule de l'écossais dans l'étreinte qu'elle lui prodigue :
Idiot va !

Le temps de se remémorer quand et où, l'accolade prend fin et le compagnon désigne la brune voisine, interpellant ainsi l'attention de Jusoor sur elle. Quoique son presque étouffement aurait suffi...

Marvailh Canmore... une de tes compatriotes ? Jusoor se saisit de la main offerte et la serre. Enchantée de même. Je devine que vous n'accompagnez pas l'Ecossais s'il connaît si peu de vous... Soit vous venez ferrailler donc, soit vous venez dépouiller non pas les perdants mais bel et bien les vivants qui aiment se jouer du sort. D'ailleurs, moi Ju-soor, articule bien pour la brune, reconnaît aisément être de ceux-là. Ainsi oui je vais prendre un pari. Mais au préalable, laissez-moi vous présenter tous deux Effelissanior, fidèle et juste bourguignonne.

Désigne alors la bourguignonne amie puis quelques minutes plus tard se faufile jusqu'aux barrières et s'y accoude.

Voyons ce que nous avons là...
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Arthanagor
{...Barrière de la Lice...}

Justement en parlant de souvenirs,
L'accolade qu'elle lui donne le surprend dans les premières secondes, peu habitué à tant d’effusions de la part d'une princesse, mais ne dit-on pas qu'en chassant le naturel, il revient au galop ? Il lui rend l’étreinte.

Puis, lorsqu'elle l'interroge sur la brune qui se tient à ses coté, il laisse celle-ci répondre, opinant juste de tête au mot « compatriote » et saluant l'autre dame...celle qui a un nom visiblement aussi facile a prononcer que le sien que Jusoor présente comme « fidèle et juste », Bourguignonne de surcroît.
Voyant que la brune se faufile jusqu'à la barrière qui ceint l'arène, le Nessien se débrouille pour se frayer un chemin, se retournant pour voir si les deux autres suivent ou pas, et va s'accouder lui aussi
.
- Voyons ce que nous avons là...dit-elle, presque parlant à elle même.
- Esan(*). ..Arth désigne discretement un combattant...le prince d'Amphore, il à l'air assez....le Nessien cherche le mot...Sgileil (**)...il se reprend, et traduit...Adroit, pardon...puis grimaçant...d'façon je connais personne, c'est ce que je disais à Marvailh un peu avant ton arrivée. D'ailleurs où est elle encore passée ?

C'est elle qui lance l'idée des paris et la voilà de nouveau volatilisée.
Highlander se retourne brièvement pour voir s'il ne voit pas la fille de Glasgow avant de l’appeler:

- MARVAILH !!!...il regarde Jusoor, précisant a voix basse...c'est une Lowlander, de Glasgow, ...presque Angloyse quoi....elle est aussi épaisse qu'un carreau d’arbalète mais elle à déjà engloutie quatre brochettes de sangliers en moins de temps qu'il faut pour cuir une botte d'asperges..dont deux lui revenait, mais ça, il le taira.
Reportant son attention sur la lice, il regarde les deux prochains duellistes se préparer, cherchant a savoir lequel aurait le dessus sur l'autre
.

Et puisqu'on en est au combat, l'air de rien, il dit parlant de celui qu'elle avait livré peu avant.
- Bréagha sabaid (***)

Traduction du Gaélique Écossais.
(*)Lui
(**) Adroit
(***) Beau combat

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Marvailh
Encore un nom impossible. Marvailh râle intérieurement, en se demandant ce qui passait par la tête de certains parents, des fois.

- Enchantée, Esse... Elless... Effa... madame ! dit-elle en s'inclinant brièvement.

Elle aperçoit alors un vendeur de fanions aux couleurs de Bouillon, les trouve jolis, et part s'en acheter un. Elle tend à peine sa monnaie qu'elle entend un tonitruant "MARVAILH !" qui la fait sursauter. Elle grogne un juron, et retourne en vitesse vers Arthanagor.

- Mais quoiiii ?! s'écrie-t-elle. Rahlàlà, pire qu'un chaperon ! Ils sont tous comme ça, dans le nord ? Ça doit être le manque d'air des Highlands, ça...

Elle se pique son fanion bariolé dans sa masse de cheveux noirs.

- Voilà, comme ça, vous me repèrerez de loin ! Non mais !
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Lancelot.
[Bouillon, début de journée]

Il crapahutait dans les ruelles de Bouillon depuis quelques heures déjà, à la recherche d’une auberge pour s’abreuver. Il était souvent ralenti par la meute qui s’extasiait pour le fameux tournoi de bretteur, bousculade pour celui qui entrerait rapidement afin de rejoindre les gradins. C’est ainsi qu’au détour d’un carrefour, il vint prendre connaissance du tirage au sort pour la phase éliminatoire, ses ténébreux se posèrent sur l’affiche placardée sur un panneau où les groupes étaient détaillés.
Il ne connaissait aucun nom parmi les participants mais son intérêt se porta sur le premier duel du groupe trois.
Ainsi donc, le hasard avait voulu que le Bénoïc soit dès le départ confronté à quelqu’un, un certain Arnan. Etait-ce un homme ? Une femme ? Peu importait au final puisque le Phénix avait laissé de côté son humanisme et sa pitié envers ses semblables, son seul but n’était autre que se battre et risquer sa vie.
Ce tournoi ne répondrait surement pas à ses attentes, des lames émoussées seraient utilisées pendant les affrontements, ainsi donc le brun pourrait se complaire à faire fracasser son arme comme une bête avide de sang, une bête enragée qui ne souhaite que prendre du plaisir à massacrer son rival, sentir son palpitant vibrer à chaque fois que les lames se heurteraient.

La matinée s’était bien déroulée, une petite rencontre bien amusante avec la Rouge, enfin amusante pour lui. Il n’espérait pas moins d’elle lorsqu’il lui apporta de précieux présents inertes et sentant la putréfaction des chairs. Au-delà de cette vision que l’on pourrait comprendre, dans un esprit mal tourné, comme une provocation de sa part, il avait eu la délicatesse de laisser bijoux et bourses sur les cadavres de brigand fraîchement fauchés la veille.
N’était-ce pas une preuve d’amitié ? Un remerciement pour l’hospitalité offerte par les organisateurs ?
C’est par un léger sourire qu’il laissa les cadeaux à ses pieds avant de faire demi-tour à la découverte de ce lieu étrange et surprenant.
Bouillon ne ressemblait à rien des lieux visités par Lancelot et des lieux, il en avait visité dans sa vie de mercenaire. Les lois étaient particulières ici, tout comme les bas-fonds de la ville rassemblaient d’étranges individus, les raclures de la pire espèce. On les reconnaissait facilement par leur tenue, leur regard malsain et les marques physiques comme des cicatrices.  Comment ça des préjugés? Mais non!

Le soleil brillait au-dessus de lui d’une façon brûlante et éclatante, l’heure était venue de descendre à la première auberge du coin afin de chasser la migraine avec quelques chopes bien remplies. La porte s’ouvrit, un grincement irritant fit converger les regards dans sa direction, puis un long silence de cimetière vint achever son entrée. Léger rictus, il se dirigea vers le comptoir et s’adressa au tavernier.

Donne-moi ta meilleure bouteille d’eau-de….non donne-moi du whisky.

L’eau-de-vie, un goût fort et brûlant qui lui rappela d’un coup le caractère insupportable de sa rousse d’épouse, elle était celle qui lui avait fait découvrir cet alcool et elle était la raison de sa présence en ce lieu. Petit à petit, le temps s’écoule dans le sablier, les verres s’enchaînent dans son gosier, la bouteille se vide, les tourments dans sa tête s’envolent comme l’eau devient vapeur sous la chaleur, le brun est détendu. Son ouïe ne perçoit qu’à peine les mots du tavernier.

Par ma foy ! z'étions pas du coin, vous ! vot'trogn'me r'vient pas !
Non…je viens gagner le tournoi.


Éclat de rire dans la salle, était-il trop présomptueux sur ce coup-là?

Feriez mieux d'passer vot'chemin mon gars, tout l'monde sait icy bas et sur l'cul d'Frénégonde, qu'c'est un protecteur d'Bouillon qu'va l’emporter..

Ses sourcils se froncèrent, le verre vola en éclat contre le sol lorsque son bras le balaya d’un coup. Chance ? La chance n’existe pas pour le Bénoïc, c’est un mot de faible ou de désespéré, qui au bord du désespoir compte sur un miracle du Très-Haut pour s’en sortir. Un sourire vint se dessiner sur ses lèvres, la loi du plus fort, c’est ce qui faisait avancer ce mercenaire dans ses aventures. Pour survivre, il faut éliminer les faibles, pour vivre, il faut savoir tuer, voilà la vision des choses dans sa tête.

Nous verrons...

Il se leva, heureux de sentir un air de défi en plus du plaisir de faire mal, il ne regretta pas d’être venu. Une bourse en cuir vola en direction du tavernier afin de payer son dû, puis d’un ton grave et assuré alors qu’il le regarda d’un coin de l’œil.

Si je gagne, cette taverne deviendra mienne.

[Bouillon, 16h à l’arène]

Les cornes de brume retentirent dans le ciel, d'un son grave, afin d’appeler les prochains combattants dans la lice.
Lance pénétra dans l’enceinte de l’arène, posant un pied après l'autre dans une allure lente mais bien décidé à profiter de son match contre son adversaire. Son regard était profond, sa démarche assurée alors que son cœur s’affolait en lui, son épée n’était pas encore sortie de son fourreau qu’il bouillonnait déjà intérieurement, une bête déchaîné qui n’attendait qu’une chose, qu’on lui brise les chaînes pour se jeter sur sa proie. Il ne portait qu’une seule et unique protection, une cuirasse légère pour protéger son cœur, enfin encore eut-il fallu qu’il en possède un. Le reste de sa tenue était simple, une paire de braies en cuir noir et une chemise blanche. Il n’y aurait eu aucun amusement à se battre en armure, aucun plaisir à ne pas être blessé, ainsi donc, il se donnerait corps et âme pour survivre aux attaques.


[Tout ce que j'ai toujours voulu
C'était une destinée bien remplie
C'est dans mes mains, je ne dois pas faillir
Je ne dois pas faillir*]


La foule criait, la foule s’impatientait, sa dextre se posa sur le pommeau pour extraire sa lame, ses yeux sombres observèrent Arnan alors que mentalement, le Bénoïc tentait de maîtriser sa furie, il y aurait donc deux affrontements, un combat physique contre l’autre compétiteur mais aussi un interne, contre sa propre bestialité.
La corne sonna à nouveau et sans une once d’hésitation, le Phénix se porta à l’assaut d’Arnan, obnubilé par le désir de le faire souffrir comme tous ceux qu’il aurait en face de lui dans sa vie. Aussi, il se délecterait de chacune des blessures infligées. Les lames se croisèrent sans retenue, ses prunelles cherchent chacune ouverture de sa part et dès qu’une seule se présente, c’est son arme qui s’enfouit dans celle-ci.


[Et alors que le terrain est accidenté
La Foi commence à briller
Tourner le dos à hier
Demain est devant mes yeux*]


La résistance était là, sa victime se débattait pour le plus grand bonheur de l’Indispensable, il éprouvait de la jouissance à sentir du répondant, son corps frissonnait au son des lames qui se fracassaient l’une contre l’autre, la folie s’empara de lui lorsque sa cuirasse fut touchée par un coup d’estoc. Ce duel n’était rien d’autre qu’une partie de chasse, il était le chasseur et son opposant le gibier. Même s’il y a des pièges, la fin est toujours la même, le gibier est dévoré.
Son esprit n’était plus là, c’était désormais l’instinct animal qui prit le pas sur la raison, ses mouvements n’étaient guidés que par des réflexes d’anciens combats menés dans son passé, Lancelot parait les coups et les rendaient au centuple.


[Ne plus jamais être englouti
Par les vagues contre moi.
Ne plus jamais être délaissé
Cette journée est à moi.*]


Ne pas crier victoire trop vite au risque de tout perdre. Il préféra lui laisser croire qu’il avait le dessus. La stratégie changea rapidement, le brun se mit solidement en garde, prêt à subir la prochaine attaque et esquiva rapidement en faisant un pas de côté tandis que la pointe de l’épée trainait encore sur le chemin d’Arnan, parvenant une première fois à meurtrir sa peau d’une plaie superficielle. Et d’Une se dit-il rapidement.
Reculer, c’est se soumettre, la confrontation était belle à voir et gagnait rapidement en intensité, les lames voltigeaient frénétiquement sous des échos métalliques qui raisonnaient dans les oreilles d’un public enchanté.


[Je ne renoncerai pas en cette dernière heure
Je ne renoncerai pas, cette journée est la mienne
Cette passion brûle en moi, brûle
Cette passion brûle en moi, brûle*]


L’orgueil fut touché, il fallait en profiter. Le Bénoïc se mit à courir en direction de son semblable pour lâcher un déluge d’attaques, beaucoup de hargne et d’assurance dans ses gestes sans toutefois être précis, la bête était sortie de sa cachette cette-fois pour achever le travail et se régaler de son festin. Sa respiration s’accélérait alors qu’il prenait de plus en plus l’avantage sur un homme fatigué qui frappa dans le vide. Ça y est !
Ses ténébreux perçurent à nouveau une belle ouverture,  que son arme ne loupa pas cette fois-ci, imprimant une marque inoubliable sur la chair. Sous l’euphorie de son coup victorieux, sa garde se baissa automatiquement et voilà que son bras gauche était touché, laissant la manche de sa blanche chemise se colorer d’un pourpre précieux.
Blessé, il était blessé, cette douleur était si délicieuse qu’il plongea dans un état second, l’expression de son visage n’était plus la même. Le regard empli de cruauté se posa sur l’homme tandis que la langue se glissa dans l’interstice faite par la lame, à la manche, pour en savourer le carmin.
Le combat venait de prendre fin et Lancelot remportait la victoire sous la décision de la Rouge, laissant un regret, un goût d’inachevé dans cet affrontement. Ses ténébreux se posèrent sur la Von Frayner, dommage, il ferait mieux au prochain combat.


*Musique de Killswitch Engage, "This Fire Burns"

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Arthanagor
Barrière de la lice...

Après avoir affiché un léger sourire en coin en entendant un « mais quoiiii ?! » suivi d'une remarque pus ou moins audible sur les Highlanders, le Nessien se retourne pour regarder la râleuse qui se tient droite au milieu de la foule un bout de tissu piqué dans sa tignasse de jais:
- Voilà, comme ça, vous me repérerez de loin ! Non mais !!
Arth plus amusé qu'autre chose, hoche affirmativement la tête avant d'ajouter :
- Tha sin cinnteach (*) dit- il ça va être dur de vous rater là !!...

Puis se repositionnant accoudé à la barrière, il ne peut s'empêcher d'en rajouter un peu. Il jette un regard dans sa direction par dessus son épaule :
- Je vous rappelle que c'est vous qui avez lancé l'idée du pari, hein ?! Dit-il...faudrait voir a ne pas vous défiler !! z'allez pas me faire le coup de l'hypocras ou de la brochette de sangliers à Tout les coups !....hein ? Mais non il n'est pas de mauvaise foi !

Le Nessien réfléchit un moment.
L'ennui c'est que, ne connaissant personne, comment juger de qui pourrait être le vainqueur d'un combat entre deux ?
Alors il eut une idée, qui certes valait ce qu'elle valait, mais permettait néanmoins d'avoir une approche plus différente, voir peut être plus....amusante.
Aussi lança-t-il un peu au hasard
:
- Et si au lieu du nom du vainqueur,...on si misait sur le nombre d'assauts néscessaires à la victoire ?...Non ?

Traduction du Gaélique Ecossais
(*) C'est sûre...

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Hadelize
      Hadelize de Gerlaud VS Aliénor de Sabran

Et c’est à elle !

La démarche est toujours aussi déhanchée malgré l’armure qu’elle a revêtue.
Hadelize, concentrée sur son but mener la Guyenne en final (Et oui elle est pleine d’ambition), sa lame tenue à deux mains, ses iris bleu océan dans celle de la jeune fille face en elle, n’a aucun état d’âme.
Faut dire qu’elle est à bonne école avec son Mentor. Penser à soi et réussir, c’est ce qu’elle a retenu.

La première attaque de son adversaire, elle l’esquive facilement et profite de son désarroi pour avancer et toucher sa cuirasse hélas sans grand effet.
La blonde recule légèrement, laissant la vicomtesse la provoquer, perdre son souffle dans des attaques sans but.
Sa souplesse lui permet d’esquiver les coups ainsi que sa connaissance des pas de danse.
Subjuguer par la grâce des pas, le public applaudit ce qui ne dérange pas les deux donzelles qui continuent à ferrailler.

Habituée au combat, Hadelize voit l’erreur que commet son adversaire et avançant sauvagement, réussit à déséquilibrer la Vicomtesse qui s’étale au sol.
L’annonce de sa victoire lui permet de s’échapper, laissant son adversaire qui s’est relevée promptement, prête à continuer.

La Guyenne est qualifiée. C’est avec fierté qu’elle attend de savoir qui sera son prochain adversaire.

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Astana
    [Premier duel du matin]

Résumé du duel a écrit:
__________Astana Sørensen VS Sean Mac Lane

La chauve sourit et le troubadour badine

A peine un pied en lice que la danoise est au taquet, et semble vouloir en découdre avec tout ce qui ressemble de près ou de loin à un gaélique, sans sommation elle assène un puissant coup qui navre gravement son adversaire *, la réplique ne se fait pas attendre, leste, Sean frappe et Astana pare le coup de justesse.
Ah elle a bouffé du lion la nordique, et enchaîne de suite sur une frappe puissante qui atteint heureusement la cuirasse, provoquant un sérieux dommage qui coûtera bonbon à son proprio, laissant ainsi le troubadour béant qui formule sur le tard une réplique des plus molasses n’atteignant que le vide, la danoise n’a même pas eu à bouger d’un cil.
Quelques mouvements de moulinet sont pratiqués pour impressionner l’adversaire et surtout servant à reprendre souffles et forces.
C’est sans compter sur un retour de flamme du Mac Lane qui tente le tout pour le tout et s’engouffre dans une faille paré in extremis par la Sørensen. Le retour de bâton ne se fait point languir, et le fer danois sans ménagement vient s’écraser durement contre la cuirasse, le coup blesse légèrement** le Troubadour, heureusement que ce dernier s’était protégé.
On ne vous le répète jamais assez ! Sortez couvert !

Encharnée victoire nordique d’Astana Sørensen



La chauve a les boules. Fuir la Bretagne et l'Indésirable n'a pas suffit, il faut encore qu'on lui colle un Gaélique dans les pattes. L'ironie du sort est accueillie à reculons en premier lieu, puis avec une hargne restée bien trop longtemps en dormance. Tant pis, c'est le troubadour qui mangera des coups à la place de l'irlandais. On verra bien si ça passe ou ça casse. Mais si ça passe... Blondeur y verra le signe tant attendu de la vengeance. Et ce cloporte de papiste planqué là-bas aura mal. C'est une promesse.

L'Astana - ou Pastaga* - fait son entrée en lice la mâchoire nerveusement soudée, et salue l'adversaire d'un bref hochement de tête. Le palpitant accélère un brin, le sang pulse dans ses tempes, elle recule un pied, et... c'est parti pour le show ! ** La danoise fonce droit et frappe sèchement, profitant de la confusion de son ennemi du jour. Et vlan ! en plein dans sa mouille ! Sans doute n'a-t-il jamais vu de femme chauve avant elle. Vrai que ça peut en perturber certains - surtout la gent masculine -, puisque Taliesyn a lui-même défailli à la vue du crâne rasé quelques jours plus tôt. À partir de là, les coups pleuvent sur ce pauvre Sean, sans que jamais il ne réussisse à la toucher en retour. Trop rapide, trop enragée pour se laisser marquer. La Sørensen n'est peut-être pas la meilleure ferrailleuse du Royaume, mais reste une fine lame.

Elle s'apprête à lui asséner le coup de grâce lorsque la Rouge met fin à ses supplices.


- « Par trois touches dont une pleine et une semi-pleine, la danoise a marqué par le fer, je la déclare vainqueur. »

Rictus satisfait.

Un nouveau salut de la nordique, cette fois-ci uniquement tourné vers l'estrade où siègent Saint Just & Von Frayner, et la blonde décampe. D'abord à boire, ensuite zieuter les combats.

En bref : j'suis viendue, j'ai vaincu, j'suis partue. ***



[Désolée d'avoir mis du temps à poster. J'attendais après JD Sean qui ne s'est hélas pas manifesté.]
* © Etienne_Lahire pour le surnom, hinhin.
** Désolée pour vos oreilles. Et pour les miennes itou.
*** © Scathounette.

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Etienne_lahire
[Derniers duels de la journée]

Etienne avait eu le temps de serrer un bandage léger autour de son bras gauche. Le Champenois, tantôt, avait contre-attaqué élégamment, la lame avait entamé la chair. Une coupure sans gravité. Le blond avait tout de même fini par arriver à ses fins. Dansant autour de l'adversaire que ce jeu rendait un peu hésitant, le Nivernais avait guetté une faille. Une attaque un peu hâtive d'Aimelin lui avait fourni la solution. Etienne avait bondi sous la garde et fauché d'un coup de jambe le pied d'appui de son adversaire. Aimelin, déséquilibré, n'avait pu esquiver l'attaque suivante - un moulinet effectué de haut en bas - qu'en se jetant au sol. La victoire revenait au Bourguignon.

Voici notre homme revenu sur la lice. Accoudé aux barrières, il clame maintenant ses encouragements. C'est la blonde Hadelize qui se bat. Il ne veut pas rater ça. La Montalbanaise a un déhanché presque aussi étourdissant sur la lice que sur la piste de danse. Etienne en sait quelque chose pour l'avoir parfois accompagnée quand ils étaient à Toulouse. Ce qui lui rappelle qu'au terme des paris par lui remportés, la belle lui doit trois baisers. Il a donc tout intérêt à la voir gagner sans se faire esquinter.

- Cher Tres Haut, si tu permets à Lize de l'emporter bien qu'elle soit blonde, je te promets d'aller à la messe dès mon retour à Nevers même si elle est donnée par un cancrelat papiste. Je donnerai aussi des pièces pour les pauvres et j'aiderai mon prochain, surtout mes prochaines en fait car les femmes sont bien plus fragiles et démunies c'est pourquoi nous devons les aimer malgré tout.

Prudent, Etienne évite de détailler ce 'malgré tout'. Du reste, le TH est bien placé pour savoir tout ça vu qu'il est omnipotent et omnichiant, alors c'est sans doute pas la peine de les lui briser avec des détails domestiques.

Et la preuve que ça marche : Hadelize remporte son combat. Etienne, enthousiaste, attend désormais plein d'espoir la suite des événements.

- Douce Lize, en voila un moulinet épatant ! Si vous m'en refaites un comme ça à votre prochain duel, je vous épouse sur le champ.

Proposant galamment son bras à la blonde furie, le Nivernais ajoute :

- Mais d'abord vous me devez trois baisers, je crois. L'honneur commande mais je vous fais confiance. Au fait, m'accompagnez-vous ? Votre amie la Rouge ne devrait pas tarder à annoncer l'organisation des prochains combats, après quoi je pourrai vous offrir un verre pour célébrer votre belle victoire.
Dites donc, j'espère que je n'aurais pas à me battre contre vous, je serais obligé de vous demander grâce et avec le caractère pointilleux que je vous connais, nous passerions encore des heures à négocier les modalités de la reddition.

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Etienne LaHire, dit Herode
Hadelize
      [Dernier duel de la journée]


Citation:
Victoire d’Hadelize de Gerlaud


C’est fièrement qu’elle s’éloigne du terrain quand elle aperçoit Etienne, un coup d’œil autour de lui pour voir si le gamin qui le suit partout est là
Une joie de plus à rajouter à celle d'avoir gagné: il l’a regardé ferrailler.
Elle va droit sur lui et prend le bras qu’il lui tend. .


Mon Ami, pour le mariage…………
Je veux une grande cérémonie, pas sur un champ et permettez-moi de vous féliciter pour votre victoire
.


Regard brillant, encore excité par le combat et les cris des spectateurs.

Trois baisers? Il me semble que vous avez dit que si je massacrais la Sabran, elle essaie d'imiter la voix du blond. " la tournée de ce soir sera pour moi ! "
Reprenant sa voix douce.

Mais allons écouter cette chère fifille à son papa, Scath………..
Pose un regard plus qu’amusé dans celui du blond.

Et voir comment elle a accueilli avec joie ma victoire.
Elle ne veut pas penser qu'ils risquent de se retrouver face à face et combien elle aurait peur.
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Crezus
Citation:
Crezus de Montestier VS Alix du Vivier

La maréchale ferrant le Crezus

Les premiers coups sont comme un tour de chauffe pour nos deux grands, l’officiel royal tâte le terrain bourguignon on assenant une frappe que le Duc esquive avec fluidité, lui rendant une réplique tant molle qu’Alix ne bat pas d’un cil.
Tôt fait la mascarade n’a plus cours et le ferraillage sérieux s’entame par la frappe d’Alix, qui touche sans dommage la protection du Charolais, réveillant les instincts guerriers de ce dernier, imposant une riposte cinglante qui touche la maréchale et la navre légèrement*. Le bourguignon derechef pique son adversaire qui a tout juste le temps de diligenter une belle retraite, sa blessure lui affectant un peu l’élégance de son geste –boitiller et bretter n’est point chose aisée- elle rate son assaut, frappe du vide, Crezus ne bouge mie, se croyant hors d’atteinte.
Mal lui en a pris, rebuffade de la Vivier, qui a son tour, le touche et le blesse**, de quoi déstabiliser le bretteur bourguignon, qui a son tour vainement attaque, ne trouvant que du vent pour contenter sa lame.
Dans la foule des « ooooh » et « aaaah » ponctuent les mouvements, l’on avait prédit du beau spectacle, l’on ne vous avait pas menti.
La fatigue se fait légèrement ressentir, pourtant puissant dans ses ressources, Alix assène un coup puissant qui vient heurter la cuirasse bourguignonne, y en a un qui va avoir des frais de forgeron à la fin du duel. Bien que fortement secoué –nous l’avons dit, le bourguignon à la base c’est du coriace- le Duc ne manque point de répondant, prouesse technique ou épuisement de l’adversaire, les deux ont certainement joué car il réussit à mettre la maréchale à terre sans pour autant la soumettre totalement, n’obtenant point la jouissance de rançonner.

Victoire incontestable (ou du moins incontestée) de Crezus de Montestier

*à choix : jambe, pied, jarret, genou (-1 semaine)
**à choix : coude, main, avant-bras (-1 semaine/malus de -1 pour le prochain duel)


Le Duc de Bourgogne avait accepté l'invitation au tournoi, certain qu'il remporterait aisément les duels, ayant passé les dernière semaines à se battre contre la vermine de son Duché. Las c'était sans compter qu'il n'était pas le seul dans le Royaume à lutter, et que souvent, malgré ce qu'il en disait, la charge des chevaliers se faisait sans lui, occupé qu'il était à faire la sienne à sa femme. Cependant la confiance aveugle ne l'avait pas encore déserté, et c'est en conquérant qu'il s'avança pour affronter l'officier royal.

Premières passes, Alix rate, le Duc répond - sans dommages ni de l'un ni de l'autre des deux seuls côtés de la passe d'armes. Pourtant Crezus commence à transpirer sous sa ferraille, le long fleuve tranquille commence à frémir, et le Duc voyant de près un peu trop souvent l'épée de son adversaire, se fait violence et se concentre. Bon timing puisque son adversaire choisit ce moment là pour le toucher, permettant à Montestier de riposter immédiatement, et c'est avec un cri sauvage qu'il se rend compte que l'officier est navré - touchée en dessous de la ceinture, sans certitude sur où si ce n'est que la chair est touchée.

Certain de pouvoir maintenant la dominer sans effort, le Duc de Bourgogne relâcha immédiatement son attention, se gaussant alors qu'une énième passe passe à trois doigts de lui, sans voir l’esbroufe qui s'ensuit à la vitesse de l'éclair.

Touché le Crezus, ne sentant presque plus son avant bras, il se met à beugler sous le coup de la douleur & de la rage de s'être fait avoir comme un bleu. Ripostant précipitamment le Duc ne touche rien, mais en profite pour tenter de pousser son adversaire à la faute, appuyant ses coups pour la forcer à prendre appui sur ses membres inférieurs, la sachant touchée et misant sur sa fatigue.

Nouvelle tarte sur sa cuirasse, la maréchale se fait tenace, et Crezus s'énerve froidement alors qu'il fait le décompte des écus perdus pour faire décabosser son armure. Furieux de perdre ses précieuse pièces d'or le Duc pousse et tempête, pressant Alix de toute part afin de la faire craquer. De longues minutes s'écoulent, et enfin, avec soulagement Crezus réussit à la faire mettre genoux à terre, et remporte de fait l'échange armé - une légère inquiétude commence à poindre devant la difficulté déjà rencontrée, et la douleur qui le lancine.

A bout de souffle mais néanmoins courtois, Crezus relève son heaume et s'incline en direction d'Alix,


« - Votre prouesse et habilité sont admirables, vous Nous avez pressé avec une notable efficacité. Nous avons eu de la chance de vous faire rompre, bravo à vous. Notre coup ne vous fait pas trop souffrir ? »
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