Jean.de.cetzes Couchez se.. Querelia ! Couchez ! La belle remuait frénétiquement la queue et commençait à lui lécher la main ce qui était à proprement dit dégoutant vu la taille de la goule de la bestiole.
Pardon cher ami. Que disiez-vous déjà ? Et de boire histoire de ponctuer une question purement inutile. Ah oui, m'honorer, me doter, et me faire admirer votre lignage. C'est décidément confusant comme dirait Pignon.
Et bien j'accepte avec plaisir votre invitation. Cela me changera d'air pour quelque temps, et puis j'ai toujours aimé les voyages. Le turban s'abstiendra de tout commentaires sur les fiefs vu l'état du dossier.
Quant à votre nièce, il me faudra la rencontrer, vous vous en doutez, avant de me prononcer.
Elisa44
Enfin j'arrivais a Toulouse a peine ai je posé mes malles dans une quelconque auberge et prit un bon bain que je demandais l'adresse de la demeure du Comte et Prince de France. On me l'indiqua et je me mis en route. J'avais revêtue une belle toilette de couleur sombre au vu du deuil de la Reyne Angélyque.
J'arrivais enfin devant la demeure l'hotel particulier du Prince de France. Je passais les grilles et me fis annoncer a un majordome
Le bonjour sieur je suis Elisa Adéle Bernadotte de Gotland Son Altesse Royale Le Prince De Cetzes attends ma visite
Je patientais le temps que l'homme m'annonce auprès de son Princier maitre et je vérifiais que ma tenue n'est point de plis disgracieux et que les méches blonde soient bien a leur place. Jespérais beaucoup du Prince, après avoir servit deux Impératrices je priais le Très Haut de servir un Prince de France. J'avais laissé derrière moi un champs une belle et jeune Duchesse et en Bourgogne mon père mais il fallait que j'avance. Si je pouvais je servirai et la Couronne de France et le Prince. J'attendais beaucoup de Son Altesse Royale
Aryanna [Toujours le 12 Juillet]
L'oiselle était resté un cours instant les yeux perdus au dehors. Regard ensorcelé par la faible agitation de ce dimanche matin et esprit vagabondant sur les pavés toulousains. Elle réfléchissait à cette future entrevue, ne sachant réellement ce qui pouvait l'attendre au-delà de ces portes, de ces escaliers, quelque part dans une des pièce de cet hostel particulier. Plus ses yeux longeaient les pavés et plus la donzelle repensait à cette missive, arrivée un midi alors qu'elle se trouvait en dehors de la ville d'Albi, avec ses compagnons d'armes. Ce pigeon l'avait intrigué tout d'abord, réponse avait été donnée ensuite et rencontre avait été plus ou moins prévue ensuite. Après qu'on lui ai donné congé militaire, la noire était donné partie pour la capitale, en informant le Coms. Et voilà où elle était aujourd'hui, au sein de cet hostel de Cetzes, attendant le retour du maitre majordome.
Et comme elle songeait au loup, un instant après, il était là et l'accompagnait jusque le Coms. La fuxéenne tâchait de ne pas laisser son esprit vagabonder outre mesure, alors qu'elle passait dans les couloirs, à la suite du sénher. L'appréhension grandissait doucement en son for intérieur et elle tâchait de recouvrer son calme avant d'être introduite dans la pièce. Après tout, cela ne pouvait être si complexe, à moins que le Coms Philippe de Cetzes soit aussi froid et implacable que son prédécesseur, Julian de Calderon, elle pouvait être un peu plus détendue. Toutefois, le doute demeurait, ne l'ayant encore jamais rencontré, elle ne savait à quoi s'attendre, mais savait au moins qu'elle pourrait tirer partie des leçons d'ambassade reçues.
Une fois annoncée auprès du Coms, Aryanna avait été introduite dans le cabinet de travail. S'avançant lentement vers lui, elle s'arrêta à bonne distance pour effectuer la révérence d'usage et ouvrit la bouche dans le même temps : " Vostre Grandeur, Bonjorn ". Puis elle s'était tut, laissant au Coms le soin du reste : la faire se redresser, commencer la conversation, lui demander de sortir, etc.
_________________
Le sang se lave par les larmes et non par le sang. [Victor Hugo]
Elisa44 Un domestique vient a elle l'amenant dans un petit salon et lui proposa de quoi se rafraichir le gosier lui expliquant que le Prince recevait déjà une personne mais que dés qu'il sera libre il la recevrait.
Élisa devait donc patienter. Elle demanda un jus de fruit et le dégusta dés qu'il lui fut servit
Aryanna Au salut retourné, la noire sortie de sa révérence, releva la tête - ni trop haut, ni trop bas, pour ne pas paraître respectivement insolente ou réservée - et glissa ses onyx sur le Coms Philippe. Profitant de ce qu'il se déplaçait, contournant son bureau, pour le détailler davantage. Il était jeune, sans aucun doute plus qu'elle - puisqu'elle est vieille, célibataire et un peu folle ; un fort mauvais ensemble pour la vingtaine -, avait les cheveux sombres et la prestance d'un enfant issu d'une grande famille. Mais trêve d'examen, les grandes lignes avaient été perçues, le reste serait à apercevoir durant leur conversation si l'occasion lui était donnée.
Le laissant s'asseoir contre son bureau, l'oiselle adopta une posture moins rigide, détendant ses épaules, elle glissa et joignit ses mains derrière son dos. Position plus confortable et moins sérieuse que lorsqu'elle s'était relevée de cette révérence usuelle ; position qui se voulait également plus avenante et apaisante pour une conversation, plutôt que de ressembler à un mur de glace sans expression. Ce n'était ni le lieu, ni le moment pour paraître de méchante humeur, surtout qu'elle ne l'était jamais. Tout comme une posture qui lui empêcherait de glisser ses mains jusque sa longue tresse et de la faire et la défaire à loisir. Jouer avec ses cheveux ne l'aiderait certainement pas ici, quand bien même elle adorait faire cela en temps normal.
Restée silencieuse pour laisser à Sa Grandeur le choix de la conversation, elle ne pu qu'esquisser un sourire à l'écoute de ses remerciements et de sa double question. Double question tout à fait pertinente, qui la plongea un instant dans un questionnement personnel : Était-elle curieuse ? Et, surtout, curieuse à un tel point ? Son sourire s'élargissant lentement sur ses lèvres, la fuxéenne ouvrit donc la bouche : " Votre Grandeur m'a, certes, intrigué en m'envoyant cette missive à laquelle j'étais loin de m'attendre. Toutefois, la curiosité n'a pas été seule maitresse de ma venue ici. Vous aviez émis le souhait de me rencontrer et on ne saurait refuser une rencontre avec son Coms, surtout quand nous travaillons pour les Institutions Tolosana ". Elle avait stoppé là sa réponse, se laissant une seconde d'attente afin de reprendre une petite bouffée d'air, puis ajouta : " Et surtout lorsque l'on s'intéresse al Comtat ". Puis elle avait conclu, simplement : " De la curiosité il y avait, tout enfant du Très-Haut en est pourvue, mais point que cela donc ". Le sourire qui avait disparu de ses lèvres alors qu'elle répondait au Coms de Cetzes, était revenu s'y glisser, et elle tâchait de ne pas répondre avec trop d'exaltation ou de fougue, de garder la bride sur ses émotions. A cette entrée en matière franche et bien trouvée, la réponse avait été toute aussi entière, honnête. Sans doute ne manquerait-elle point de lui poser la question en retour, mais un peu plus tard, alors saurait-il peut-être quoi penser de son côté intriguant. Mais pour l'heure, Aryanna ne pouvait réellement poser de questions en retour, en tant qu'il ne savait pas pourquoi il l'avait fait venir ici, ou du moins qu'il n'en savait pas davantage par rapport à sa prime missive.
_________________
Le sang se lave par les larmes et non par le sang. [Victor Hugo]