[RP]Indignation face au pouvoir.

Après plusieurs mois à marcher sur les routes, les bottes troués, les vêtements cousu et recousu,... Medecis remet enfin les pieds dans son cher duché, le Bourbonnais-Auvergne. Ah quel accueil, vraiment digne... une assignation à résidence.

Medecis range son courrier avec une autre enveloppe qu'il avait reçu pendant son voyage, lui demandant de payer ses impôts avec quelques menaces, le pouvoir est une arme après tout.

Hmmmm Il prend sa plume et répond au courrier, espérant trouver un arrangement au plus vite, devant reprendre la route sous peu. Medecis passe une nuit fort agitée pleine de réflexion et surtout d'indignation.



Il est 10h15, celui-ci se rend à la place et monte sur l'estrade.
Habitants du Bourbonnais-Auvergne!!! Je demande votre attention, s'il vous plaît!
Je suis indigné!!!
Indigné par ce pouvoir qui ne sait prendre et assumer ses responsabilités.
Ce matin j'ai reçu un courrier m'assignant à résidence, pour " taxes sur taverne non régularisées depuis des mois''. C'est un affront que d'oser envoyer à ses habitants une telle chose, quand on sait qu'aucun haut placé n'a veillé à prévenir la population de cet important changement afin que chacun prenne les mesures nécessaires, en fermant sa taverne!
Pas un courrier n'a été envoyé pour nous informer, mais on hésite pas à nous harceler pour payer des impôts,...illégitimes.

Aujourd'hui le pouvoir, par son manque de responsabilité et son refus d'assumer, profite de la situation afin de voler sa population!
Nombre de personnes doivent payer plus de centaines voir plus d'un millier d'écus pour abreuver l'avarice de certains.

Nous ne pouvons rester silencieux face une telle injustice, c'est honteux!
Demandons l'annulation de ces taxes que nous devons payer que si une déclaration officielle annonce le retour de la taxe. Tant que cette déclaration ne voit pas le jour, aucune taxe tavernière ne doit être prise en compte!



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Alors qu'Hulrika se dirige d'un pas pressé au tribunal. C'pas les affaires qui manquent comme on dit... elle fut interpellée par le discours d'un gars en place publique, et revint sur ses pas afin de l'écouter.
Hum... La population gronde. Fin... un habitant râle.

Elle avait peu de verdicts à rendre ce jour, elle pouvait bien lui accorder quelques minutes.
B'jour M'sire!
En tant que représentante du Conseil Ducal en place, et donc de ce pouvoir que vous conspuez de la sorte, je peux peut-être vous apporter quelques réponses sur le sujet.
S'approchant du crieur.
Voulez-vous bien descendre de cette estrade et m'accorder votre écoute? J'suis prête à dialoguer un peu avec vous à propos des taxes de taverne si ça vous dit.
L'regarde, la balle est dans son camp.
S'il accepte, il aura des réponses. S'il refuse, elle a autre chose à foutre donc tant pis pour lui, qu'il continue à s'égosiller.
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Cerise marchait dans les ruelles de la Capitale, en prenant soin de lire son courrier. La veille, par sa nouvelle fonction, en tant que Prévôt, elle avait du assigner un habitant de son propre village et ce dernier l'avait très mal pris. Certains mots avaient été posé sur le vélin, et impossible de les oublier. Pas que cela l'avait touchée personnellement, mais elle détestait par dessus tout la méchanceté gratuite, quand il n'y avait pas lieu d'être, comme lors de cette assignation, elle n'avait fait que son travail, face à l'escroquerie. Le villageois avait mélangé ses deux affaires, ses impôts du village sur ses champs et ses impôts de la taxe sur la taverne.

La Prévôt prit donc sa plume pour lui répondre et expliquer la différence des deux affaires. La première, il y avait eu un accord entre l'ex mairesse et ce villageois pour que cela soit réglé à son arrivée. Chaque parties avaient tenu ses engagements. Pour la seconde affaire, elle était en cours à la procure, elle lui avait donc détaillé au mieux le pourquoi de son assignation.

Le pli envoyé au villageois, la réponse n'avait pas tardé, c'était celle ci que Griotte prenait connaissance en marchant dans les rues de Clermont. Elle lut ses explications, ses semi excuses, mais elle fut embêter, elle ne pouvait prendre telle décision. Peut être que la juge serait conciliante. Bien perplexe, elle rangea la missive dans sa besace, quand elle entendit des haussements de voix. Petit tout d'horizon avec son regard, au loin elle reconnut la silhouette de la juge, super ça tombait bien. Elle s'avança et sourit en voyant la personne en face de Hul. Bah ça alors! Le monde était petit, la juge et le fameux villageois.
- M'dame la Juge! Sieur Medecis! bien le bonjour.

Léger signe de tête pour les saluer avant de poursuivre.
- Ravie de vous revoir, bon retour parmi nous en Auvergne malgré vostre colère. Ça tombe bien voici nostre juge, acceptez vous que je lui montre vostre lettre, pour lui faire part de vostre proposition?

Attend l'accord du sieur Medecis pour la sortir.
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Quelques personnes s'arrêtent pour regarder mais à l’exception d'une dame courageuse, personne n'osa encore prendre part ou s'approcher.
''Représentante du Conseil Ducal'' , ces mots ont résonné dans la tête de Medecis qui descend l'estrade.

Bonjour, ça tombe bien je suis quelqu'un d'ouvert au dialogue.
Vous êtes le premier habitant que je croise et je serai ravis de vous donner mon point de vue sur la question. Aujourd'hui je me retrouve à payer des taxes qui dépassent les 2000 écus avec les majorations, et qui atteignent exactement 780 écus sans majorations. Sans regarder le fait qu'une taverne ne rapporte absolument aucun bénéfice, je la considère comme une arnaque. Ce n'est pas une arnaque parce que vous nous demandez de régler une taxe, mais c'est une arnaque parce qu'aucun tavernier n'a été prévenu de l'apparition de la taxe, qui été suspendu depuis des années. Et ''vous'' avez attendu que l'on accumule une taxe colossale pour nous prévenir, enfin non pas prévenir mais plutôt demandez d'étaler le pognon, de lourdes économies, de lourdes sueurs.

Maintenant, moi ce qui m'int..."M'dame la Juge! Sieur Medecis! bien le bonjour"
Medecis reconnait Cerise, son ex-maire. Bonjour Madame.

Il écoute le prévôt,
La proposition que je vous ai faites ne tient plus, tant de personnes sont dans mon cas, il serait égoïste que je règle le problème de la sorte. Il faut qu'on trouve une solution commune, pour tous.
Quelle est votre avis sur la question? Medecis regarde la représentante du conseil Ducal.

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Mathilde qui avait très bien suivi le sujet et son parcours, se permis de s'approcher, un regard vers Cerise et Hulrika qui demande si elle peut prendre la parole pour répondre au sire.

Et se contente en attendant de saluer tout le monde.
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La force de son caractère vaut la puissance de son amour. Pour le BA ! Pour Eux..

En cours ..

La proposition que je vous ai faites ne tient plus, tant de personnes sont dans mon cas, il serait égoïste que je règle le problème de la sorte. Il faut qu'on trouve une solution commune, pour tous.

Et de sourire en entendant cela, elle hocha la tête avant de lui répondre.
- Ah?!? Très bien, je laisse vostre courrier aux oubliettes tel est vostre désir sieur Medecis. Dans un sens tant mieux, car je ne pense pas qu'il soit possible de tel arrangement, mais j'aurais fait mon possible pour vous aider à faire entendre vos choix pour régler cette affaire au plus vite vu vostre départ imminent. La vous refusez, parfait, n'en parlons plus.


Et de poursuivre, mais avant elle salua Mathilde, l'ex Duchesse Auvergnate, qui venait d'arriver.
- Pour ma part, je vais prendre congé, j'ai du travail qui m'attend ailleurs, de plus ici, ma présence ne servira plus à rien.

Je vous remercie encore une fois d'avoir tenu votre engagement auprès de la mairie de Montbrisson comme il était convenu entre nous. Vous m'en voyez soulagée et ravie. Je vous souhaite à tous la bonne journée.


Salue tout le monde et retourne à ses occupations.
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Voyant l'homme descendre de son estrade et disposé au dialogue, Hul le salue d'la tête et s'présente.
Tout d'abord, j'me présente, Hulrika, juge du Bourbonnais-Auvergne, et avant toute chose, j'tiens à vous dire que je ne prendrais pas partie dans cette affaire dû à mes attributions, ce dont vous pourrez convenir j'espère.

Je peux comprendre votre colère mais les propriétaires de tavernes ont été prévenu au même titre que tous les habitants car notre Codex a été modifié le 4 septembre 1460, par Sofio de Valmonte alors juge du BA et qu'une annonce ducale a été affichée comme la coutûme veut pour informer le peuple.
Ouvre son codex qu'elle tient sous l'bras et lui montre la dite loi.

Après, peut-être ne lisez-vous pas les parutions ducales, peut-être étiez-vous en voyage, peut-être que vous n'avez fait attention...
Hausse les épaules.

Nul n'est sensé ignorer la loi.
Or, je ne pense pas que le Conseil Ducal soit fermé comme vous semblez l'croire. Un accord amiable a été proposé à tous les propriétaires de tavernes, et ceux qui y ont répondu en cherchant un terrain d'entente ne se retrouvent aux mains de la Justice actuellement.

Sachez seulement que si vous ne payez pas, vous serez en infraction avec nos lois, et donc, accusé de fraude fiscale ou d'escroquerie, et là seulement, j'aurai à prendre partie sur cette affaire, vous sur le banc des accusés, moi derrière mon bureau de juge, au tribunal.

Et un casier judiciaire a bon nombre de conséquences dans votre évolution possible en notre duché.

Si vous êtes assigné à résidence, je vous conseille de la respecter, sinon vous serez dès lors en infraction.

Et Cerise qui débarque.
Salut Griotte!
La salue d'la tête un sourire en prime, puis se tourne vers Medecis.
Je n'ai nulle connaissance de votre affaire M'sire. Par contre, j'ai deux verdicts à rendre pour des faits similaires. J'aurai aimé que ces deux personnes fassent preuve comme vous d'une ouverture de dialogue, car sans dialogue, ils aggravent leur cas.
Hausse le nez vers Cerise.
Quelle proposition?
Puis r'garde l'propriétaire de taverne.
Si la proposition ne tient plus...

Trouver une solution commune pour tous est possible à condition que le tous le veuille, non?
R'garde Medecis et sourit en coin.
Ils sont où les autres propriétaires concernés?
En particulier ceux qui attendent que le verdict tombe?
Vous voulez quoi? Une audience?
L'observe.
Je veux bien discuter de tout cela avec mes collègues, mais si je peux comprendre que vous demander un paiement conséquent est un souci, pour prouver votre bonne foi, il aurait fallu répondre aux baillis précédents sur l'arrangement qu'ils proposaient.
L'avez-vous fait?

Salue d'la tête Cerise qui prend congé, et r'garde Mathilde qui s'pointe.
B'jour Mathilde.
La salue d'la tête puis reporte de nouveau son regard vers Medecis, attendant ses réponses.
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Bonne journée Dame Cerise. Medecis regarde Hilruka et l'écoute

Nul n'est sensé ignorer la loi?! Medecis éclate de rire, ah... merci, il essuie ses larmes. Que c'est lâche comme phrase... haha, que voulez-vous que je réponde à ça, si ce n'est "oh oui sainteté, je me soumet à votre grandeur, je mérite d'être brûlé vif pour avoir été un ignorant, passant mes journées au fond des mines à l'époque où cette loi a été réformé".

Enfin bref , c'est pas en me comportant comme ça qu'on va trouver un arrangement. Mais j'aime dire le fond de ma pensée. Tout comme je me plais à constater que l'on ne reçoit du courrier que lorsque la période électorale approche et que les parties se disputent le trône. Dans ces moments, ces gens la savent comment faire pour être certains que chaque habitants soit informé.

Bon. C'est vrai que j'avais déjà reçu un courrier m'informant de la taxe non payée, mais je n'avais pas reçu... Medecis plisse les yeux et approche son doigt du codex... ce passage de l'article 5. Medecis approche sa tête. Mmmm, la loi c'est beaucoup plus parlant quand on ne l'ignore pas, effectivement.

Medecis se redresse en souriant, Étant donné que le conseil ducal s'est montré compréhensif avec ceux qui étaient dans le même cas que le mien, je ne peux que saluer son geste. J'ignore pourquoi ''les autres'' n'ont pas accepté une solution commune, mais en tout cas moi je la veux.

Si vous êtes d'accord, je suis prêt à entendre et accepter l'arrangement que vous me proposeriez, après que le conseil ducal en aura discuté bien sûr.

Medecis soulève son chapeau d'un geste de salut et s'apprête à partir.
Ah oui dernière chose, vais-je recevoir un courrier ou dois-je passer quelque part pour avoir des nouvelles de l'état d'avancement?

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