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[RP] Cérémonie d'allégeance, Septembre 1461

Missanasthasia
La blonde suivait tranquillement la Cérémonie d'Allégeance attendant un petit passage libéré pour aller prêter à son tour Allégeance. Mais pour le moment, il était encore question de l'Allégeance de Mathilde, qui devait apparemment prononcer de nouveau la sienne, pour recevoir son fief de retraite?! Étrange... elle n'avait pas vraiment souvenir, que les anciens Régnants qui avaient reçu fief de retraite, devaient porter deux fois Allégeances! Enfin, peut-être que c'était une nouvelle façon de faire... car franchement l'Hérauderie, elle n'y connaissait fichtrement rien!

Et en voyant, le petit bout de chou qui avait sans le savoir, volé la vedette à sa mère, quelques instants plus tôt, se diriger vers elle, la blonde ne put retenir un grand sourire, elle cala rapidement sa canne contre le pilier, tout en se baissant légèrement pour pouvoir l'accueillir, tant pis si cela déclenchait une douleur dans sa jambe et son dos...

Coucou petit bonhomme, tu va bien?!

En voyant pénétrer dans la salle Malice, la blonde lui adressa un sourire, avant de prononcer doucement à son encontre, une salutation. Puis elle porta de nouveau son regard vers Mathilde, qui prononçait sa nouvelle Allégeance, tout en adressant régulièrement un regard au petit bout de chou. Elle suivit également, l'Allégeance de Kory, ainsi que celles de Gav et Malvi, qui avaient décidés d'y aller en "duo", cette situation étira un sourire amusé sur les lèvres de la blonde. Après, comme il n'y avait apparemment personne qui souhaitait avancer, elle y aurait bien été elle-même, malheureusement Mathilde n'ayant toujours pas reçu son certificat de la main d'Auvergne, elle avait toujours en garde le petit bout de chou, elle devait donc attendre encore un peu, mais elle se promit intérieurement que dès que l'occasion se présenterait, elle irait ployer le genou devant le Duc.
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Lanfeust.de.troy
Aujourd'hui le rouquin venait de faire un retour sur Clermont, non pas pour aller saluer qui que ce soit mais pour une affaire le concernant en plus haut point.
En effet, cette allégeance avait un goût assez différent, premièrement il n'était plus habitant de la capitale mais se sentait toujours auvergnat de part ses terres et son hôtel particulier.
Secondement après des années de travail pour le BA, il était enfin...oui c'est le mot...enfin anobli d'un fief de mérite.
Pour sûr qu'il n'y courrait pas après temps de temps et qu'au final il avait même cru que jamais il n'en aurait, c'est que le rouquin ne faisait parti de la clique majoritaire dans ce duché.

Lanfeust pénétra dans la salle du trône du BA où plusieurs nobles étaient présent, Auvergne et le Duc actuel Arthur Dayne.
Il ne savait guère de choses de son règne, l'éloignement rendait la communication bien moins rapide en fait.
Mathilde passa pour son fief de retraite et le rouquin se mit à sourire à ses propos avant de laisser quelques nobles se présentaient au duc.
Un petit moment de calme...personne...hop le Duc s'avance et ploie genou devant son suzerain.


Votre Grâce.

Il ne dit guère plus attendant qu'Auvergne fasse sa part.
Finalement le Duc était content car ce fief il ne le devait qu'à Volcan comme Souvigny et sûrement pas par tous ceux qui ont pu le dénigrer lui et son travail.
Jamais eut de remerciements, il n'en avait jamais demandé non plus de toute façon, il avait même quitté le duché pour passer à autre chose.
Même sa dernière fonction auvergnate il l'avait laissé tombé devant le comportement de certains, y en avait même qui a voté contre la double intendance de l'ODM, contre lui...à croire que la bêtise humaine serait constante chez certains.
Enfin revenons à nos moutons, à ce moment que certains n'aimeraient pas mais que lui apprécierait rien que pour ça.


Kami.
L'échange de serment terminé, Kami posa le coin dans un coin du bureau.
Son épouse fit alors son apparition dans la salle et à nouveau, un sourire s'afficha sur le visage de Kami.


Coucou mon cœur, bon courage, je t'abandonne un instant, je vois que le Duc n'est pas occupé et je vais en profiter.

Et bonjour toi. Oui vas y, on se retrouve après la cérémonie.

Nouvel échange de serment puis nouvel anoblissement, Kami se leva.

Messire Lanfeust86, vous voici devant le Duc du Bourbonnais-Auvergne.
Le genou ployé, il vous demandera si vous acceptez de devenir son vassal. Dans le cas où vous acceptez, vous devrez prêter allégeance à la couronne ducale pour le fief qui vous aura été octroyé, à savoir la baronnie de Dienne.


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Citation:

    Nous, Ingeburge d'Euphor, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales, validons et contresignons la demande de dame .Mathilde. de Vaucanson, duchesse sortante du Bourbonnais-Auvergne, quant à l'octroi à son bénéfice d'un fief de retraite.

      Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Chantelle est bien fief mouvant du duché du Bourbonnais-Auvergne.

      Et qu'en conséquence de quoi, dame .Mathilde. de Vaucanson se voit octroyer le fief de retraite de Chantelle, érigé en duché et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « d'or, à la bande d'azur chargée en cœur d'un rossignol d'argent », soit après dessin :




      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le vingt-sixième jour d'août de l'an de grâce MCDLXI.




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Arthurdayne
Le suivant à s'avancer fut Lanfeust. Quelques secondes de flottement, durant lesquelles Arthur essaya de se souvenir pour quel fief l'ancien régnant venait prêter allégeance. Il n'avait à sa connaissance qu'un fief de retraite, eu égard justement à ses mandats de duc. Puis les paroles d'Auvergne l'éclairèrent. Oui, il y avait cette partie là, aussi. L'attribution des nouveaux fiefs, décidés par le régnant précédent. Mathilde, en l'occurrence. Et à lui ensuite d'officialiser les choses, en octroyant le fief aux méritants. Un simple passeur, en somme. Il ne restait plus qu'à s'acquitter de la mission.

Lanfeust de Troy, Duc de Souvigny, acceptez-vous l'octroi en fief de mérite des terres de la baronnie de Dienne? Souhaitez-vous pour elles prêter allégeance à la couronne ducale, et devenir ainsi vassal du Trône?

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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Malvinas
Et voilà elle s'était agenouillée en même temps que Gav, mais ca n'avait pas l'air de déranger Arthur, notre brunette décida alors d'attendre qu'il accepte l'allégeance de la rectrice, puis la sienne. Chose qui ne tarda pas arriver, le duc fit l'accolade à Malvi en lui murmurant quelques mots à l'oreille.

Apparemment il s'était aperçu qu'elle attendait un heureux évènement. Elle lui répondit en chuchotant aussi.

Je te remercie pour ces sincères félicitations, effectivement notre famille va encore s'agrandir.

Elle lui sourit et tenta de calmer le rire qui montait en elle pour la suite de ses paroles.

Auvergne n'est en aucun cas violent et je ne le vois pas aller tuer son duc même par jalouisie.

Puis elle alla pas très loin de Kami pour attendre la fin de la journée et rentrer avec lui.
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Lanfeust.de.troy
Les paroles de Auvergne et du régnant s'enchaînèrent rapidement même si pour le Duc le temps paru long, très long.
Mais voilà on lui demandé s'il accepté le fief de Dienne, ben tiens, pour sûr qu'il allait l'accepter, d'ailleurs il y en avait fort peu qui refusaient une baronnie de mérite.
Le rouquin reprit donc la parole.

Nous, Lanfeust de Troy, acceptons en ce jour le fief octroyer par Sa Grâce Mathilde de Vaucanson, la baronnie de mérite de Dienne.

Nous, Lanfeust de Troy, Duc de Souvigny et de Riom, Baron de Creil, de Dienne, d'Ischia et Seigneur de Chamalières, en notre nom et au nom de notre épouse Laure de Troy d'Orsenac, vous reconnaissons, Arthur Dayne, comme légitime régnant du Bourbonnais Auvergne.

Nous vous reconnaissons comme notre suzerain durant l'ensemble de votre règne.

Nous vous jurons devant le très haut et cette noble assemblée, fidélité, aide et service armé ainsi que conseil.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais Auvergne, à un tiers, nous prendrions cause pour vous.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais Auvergne, à Sa Majesté Nicolas de Firenze, Roy de France, nous prendrions cause pour Lui.


Voilà tout était dit, il ne restait plus que la réponse du Duc et le contreseing d'Auvergne.

Arthurdayne
Pas de surprise, Lanfeust accepta le fief octroyé par Mathilde. Vint donc le moment de l'allégeance.

Lanfeust de Troy, Duc de Souvigny et de Riom, Baron de Creil, de Dienne, d'Ischia, Seigneur de Chamalières, Nous, Arthur Dayne, seulement Duc du Bourbonnais-Auvergne, ce qui fait bien pâle figure en face de vos titres...

Sourire en coin.

... mais fait tout de même de Nous votre suzerain pour deux mois, acceptons ce jour votre allégeance, et par là même celle de votre épouse, au Trône ducal dont Nous sommes le provisoire occupant.

Nous vous garantissons en retour protection, justice et subsistance pour vous, votre épouse, vos gens, et les terres dont vous avez reçu l'octroi.

Et, une fois Lanfeust relevé, Arthur s'avança vers lui pour l'obligatoire accolade vassalique. Bien que l'idée d'un baiser lui effleura l'esprit, pour l'ironie et la surprise qu'elle susciterait -après des accolades féminines, une embrassade masculine aurait du chien-, il s'en tint à une brève accolade, sourire en coin tout de même, et regagna le Trône ducal. Qui savait, si Laure était venue prêter serment...

Lanfeust devrait encore attendre qu'Auvergne lui donne le parchemin contresigné scellant l'octroi de la baronnie de Dienne, mais les allégeances pourraient se poursuivre en parallèle.

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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Missanasthasia
Comme Mathilde venait de recevoir son certificat, la blonde se retrouvait presque libérée du petit bout de chou, mais elle l'aimait bien, il était adorable comme tout, à l'image de sa mère, quoi! Mère, qu'il rejoignit rapidement et la blonde ne put retenir un sourire à cette belle image familiale. Et en tournant légèrement le regard, elle vit Lanfeust recevoir un fief de mérite et faire ensuite Allégeance à son tour, qui fut acceptée par le Duc.

Petit regard à gauche, à droite... la voie était libre?! Attrapant sa canne, fidèle accompagnatrice le temps que sa jambe droite soit rétablie, elle tenta sa chance, espérant que personne profiterait de sa démarche d'escargot, pour prendre sa place, car attention, elle était armée! Cette pensée, lui arracha un sourire amusée, mais l'amusement prit vite fin, quand il fallut ployer le genou devant le Duc Arthur Dayne... aie! Soufflant discrètement, espérant que la grimace de douleur était passé inaperçu ou qu'on lui en tiendra pas rigueur, la blonde annonça son Allégeance.

Nous, Anasthasia de Canchy, prêtons en ce jour Allégeance pour les terres de Lavault-Sainte-Anne.

Nous vous reconnaissons, vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne, par la grâce des urnes.
Nous vous jurons fidélité (obsequium), aides et services armés (auxilium) et conseil (consilium).

Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, à un tiers, nous prendrions cause pour vous.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, à Sa Majesté le Roy de France, nous prendrions cause pour lui.


Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre.
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Arthurdayne
La gent féminine reprit ses droits avec Miss. Ou Ana. Il ne savait plus vraiment quel surnom il lui donnait, peut-être bien les deux tour à tour. Enfin, quoi qu'il en fût, il devait aujourd'hui l'appeler par son nom complet. Il hésita à empêcher le maire de Murat de ployer le genou, au vu de ses blessures récentes, mais il savait que l'allégeance ne serait recevable que s'il y avait genou à terre.

Dès l'allégeance prononcée, il se hâta d'accepter l'hommage.


Anasthasia de Canchy, dame de Lavault-Sainte-Anne, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons ce jour votre allégeance pour les terres de Lavault-Sainte-Anne.

Nous vous assurons en retour protection, justice et subsistance pour vous, vos gens et les terres dont vous avez reçu l'octroi.


Et il quitta le Trône pour aider Ana à se relever, prenant garde de ne pas lui faire plus mal encore. Une fois qu'il se fut assuré qu'elle tenait bien sur ses deux jambes, il exécuta l'accolade vassalique.


Bravo pour ton courage et ta détermination. Et encore navré de n'avoir pas pu empêcher la prise de Murat. J'espère que la ville pourra rapidement panser ses blessures. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à me demander. Le duché devrait compter plus de noble aussi déterminée que toi.

Sourire en coin, sincère, une fois l'accolade relâchée, puis il retourna s'asseoir, attendant l'allégeance suivante.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Missanasthasia
Quand l'Allégeance fut acceptée, la blonde retrouva le sourire, sa grimace de douleur ne lui avait pas portée préjudice. Avec l'aide d'Arthur, le Duc plus précisément, elle se releva doucement et lui adressa un grand sourire en guise de remerciement, avant de recevoir l'accolade vassalique.

Merci, mais je ne fais que travailler avec mon cœur... et si celui-ci me dicte que la cause est juste, alors je suis présente sans faille. Et encore merci, pour l'aide apportée à Murat, cela nous a permit de repartir du bon pied, si je puis-dire.

Et elle s'arrêta là, car le principal était dit, puis il n'était pas question d'empêcher les autres Allégeances. Elle hésita ensuite à partir ou rester... mais la curiosité l'emportant, elle décida de rester dans la salle, retournant contre le pilier, pour suivre les anoblissements qui auraient lieu sous peu.
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Levio
Profitant d'un moment pour se glisser juste derrière Miss, Levio s'approche enfin d'Arthur et se soumet au rituel,

Moi, Levio, prête en ce jour Allégeance pour les terres de Baffie, et le domaine Pompidou.

Je vous reconnais, vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne, par la grâce des urnes.
Jure fidélité, aides et services armés, ainsi que conseil autant que faire se peut.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, à un tiers, Je n'hésiterai pas à prendre cause pour vous.
Cependant si un conflit venait à vous opposer vous, Arthur Dayne, à Sa Majesté le Roy de France, je me verrai contraint à prendre cause pour lui.

Pour notre Duché.

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Sunburn
Arthur Duc, qui l'eut cru ? Certainement pas elle, au vu des refus répétés du moulinois à mettre un pied au sein de la noblesse. Elle-même avait songé à faire de lui son vassal mais elle avait préféré ne pas tenter au vu des évènements précédents. Rares sont ceux qui refusent cela mais lui, il avait osé. Un homme qu'elle admirait depuis bien longtemps et avec lequel elle travaillait dans deux lieux bien distincts. L'un ou il était le Chef et détestait être nommé ainsi mais la Blonde le lui imposait à chaque fois et l'autre ou la mention de Chef ne s'appliquait pas réellement pour elle, vu qu'il y avait sensiblement une certaine égalité.
Cette fois ci, il y avait un facteur d'importance à prêter allégeance. Le désir réel de ployer genou devant son Duc et sans faire preuve d'hypocrisie. Mais aussi, que finalement, cette allégeance s'était transformée en ce qu'elle nommait un "fantasme". Oserait-elle le clamer devant les nobles présents ? Surprise.
La dernière touche fut mise à sa tenue par le biais de la couronne. De l'or recouvrait son corps, faisant concurrence à sa chevelure libre cascadant jusqu'en bas de ses reins. Une goutte d'ambre logeait confortablement contre sa poitrine généreuse, ainsi qu'à ses oreilles. Le décolleté, bien que discret, soulignait l'opulence des globes mammaires. Les manches s'évasaient à ses coudes. Son ventre avait retrouvé sa finesse d'avant grossesse et c'était une satisfaction pour elle, ainsi que d'avoir pu conserver l'épanouie de ses hanches et ce gras qui rendait son fessier moelleux. De fines sandales de cuir souple aux pieds, afin de profiter encore de la clémence estivale, bien que l'été tirait vers la fin.
Dans un bruissement de tissus, elle se rendit en la salle des allégeances, accompagnée d'Hulrika qui avait reçu une invitation et se devait d'être là pour une amie. En retard, comme à son habitude, elle écoutait distraitement la dernière allégeance. Regard circulaire dans la salle, ignorant si elle pourrait être la prochaine, ou non. Salut discret de la tête, assorti d'un sourire pour ceux qu'elle estimait.

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Arthurdayne
La cérémonie suivait son cours, la salle se remplissait encore un peu plus, et Levio fut le suivant à se présenter et à ployer le genou.

Levio, Seigneur de Baffie et de Pompidou, Nous, Arthur Dayne, Duc du Boubonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, prenons cette assemblée en témoin et acceptons ce jour votre allégeance à la Couronne ducale dont nous sommes aujourd'hui le porteur.

Nous vous assurons en retour protection, justice et subsistance pour vous, vos gens et vos terres.


A nouveau, Arthur se leva pour l'accolade vassalique. Une fois le lien scellé, il revint dans le giron du Trône, afin de recevoir l'allégeance suivante.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Hulrika
Hulrika était ce qu'on appelait une femme du peuple, fille de bucheron, bucheronne à son tour, fière de ses origines en digne représentante d'une lignée familiale. Gueuse et fière de l'être. Alors même si elle occupait parfois quelques responsabilités, avait réussi à se monter une petite échoppe de charpente, elle appartenait à un autre monde que celui auquel elle se mêlerait ce jour.

Jamais elle n'avait assisté à une cérémonie d'allégeance, et même si en tant que conseillère ducale, elle aurait pu vouloir y assister, ou tout simplement par curiosité, puisqu'il lui semblait que quiconque pouvait y venir, jamais cela ne lui serait venu à l'esprit.
Pour avoir assisté à quelques cérémonies d'octroy et diners mondains, on n'peut pas dire qu'elle courrait après. La seule chose qui lui plaisait dans ce genre de manifestations, c'était la bouffe et la picole à disposition et surtout à l'œil. Elle se demandait s'il en était de même pour les cérémonies d'allégeance.

Ceci-dit, même si elle était très fière qu'Arthur soit son Duc, d'être à ses côtés dans cette aventure ducale, elle n'était venu pour lui, mais pour elle. Une invitation qui l'avait surprise et à laquelle elle ne pouvait se soustraire. Sa présence amicale était requise et elle serait là pour lui apporter soutien et parce que ce fief, elle le méritait, pour toutes ses années de service envers le BA et plus particulièrement envers son village.

Aussi, un petit mot à la marraine, car bon, ça lui demandait quand même un certain effort, non pas qu'elle méprisait la Noblesse mais fallait l'avouer, elle n'en trouvait pas assez dignes et ne comprenait décidemment pas ce que titre de noblesse signifiait.

Bien mal à l'aise, elle suivit Sun jusqu'au lieu des allégeances, glissa une bise sur sa joue et lui chuchota :

Je te laisse t'engouffrer dans la foule, je préfère rester ici, contre ce mur, je vais tenter de repérer celle pour qui je suis là.
Et de s'adosser au dit mur, un genou replié, le plus discrètement possible.

De belles tenues et parures, du beau monde, du faste, Hul avait une certaine angoisse qui l'envahissait, se demandant ce qu'elle foutait ici, mais elle se disait qu'pour elle, il devait en être bien pire et la chercha donc du regard, tout en suivant à distance le cours de la Cérémonie.

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Quelle est la différence entre Hul Juge ou Hul PP? Aucune, elle a un marteau en main et est probablement dangereuse...
Sunburn
Gratifiant sa Hul d'un regard encourageant, se doutant que la bûcheronne ne serait pas particulièrement à l'aise et n'ayant pas, cette fois ci, influencée sur la vêture de la châtaine, elle traversa la salle, assez imposante. Arthur possédait un charisme certain et en imposait par son calme et le ton posé dont il usait pour tout. Atouts évidents pour la Blonde. Tandis qu'elle parcourait la distance menant au trône, elle s'interrogeait sur la finalité de l'allégeance. Il circulait que seules des accolades vassaliques avaient été faites pour l'instant.
N'aimant pas le protocole, elle s'amusa néanmoins à faire une révérence, dès parvenue devant le trône. Courbant le buste en avant, l'ambre oscilla, telle que le fit sa poitrine, devenue plongeante pour le coup. Un sourire étirant ses lèvres, elle prononça d'une voix claire.


Votre Grâce

Se redressa afin de ployer genou, la soie qui s'étalait autour d'elle, formait un halo doré. Reprit, gardant la même intonation tandis qu'une lueur taquine brillait au fond de ses prunelles émeraudes. La nuque inclinée en avant, elle jetait cependant un oeil curieux sur Arthur pour observer sa réaction. Les mots fusèrent, sans qu'elle n'ait réfléchi à un texte tout prêt.

Nous, Elanya de Noihlac, dicte Sunburn, Baronne de Laroquebrou, allons prêter allégeance ce jour pour la baronnie de Laroquebrou.
Nous n'aurions cru, dans nos rêves les plus fous, avoir un jour l'opportunité de mettre genou à terre afin de vous prêter allégeance. Ce jour est pourtant celui-ci et dans notre esprit il nous sera apparu avec une clarté limpide, que vous nous aideriez à accomplir l'un de nos fantasmes. Nulle honte ne nous habite alors que nous prononçons ces mots.
Vous, Arthur Dayne, notre Duc, l'un des rares régnants à ne pas avoir voulu occuper le trône pour le ceint de la couronne mais bien pour le travail réel que ce rôle confère. Vous, que nous n'aurions pu imaginer en tant que Suzerain malgré le respect profond que nous éprouvons pour vous car devenir vassal, vous n'avez point voulu l'être, à bien des reprises.
Vous comprendrez aisément que pour notre personne, il s'agisse réellement d'un fantasme et comme tout fantasme, il reste du domaine du rêve, en règle générale. Hors, nous allons l'accomplir, ce qui nous confère une certaine émotion mais également de la fierté.
Nous vous reconnaissons, vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne et Maitre Incontesté de Moulins, la ville du Sans Nom.
Nous vous reconnaissons, vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne, comme celui qui nous fera l'immense honneur de nous apporter assistance afin que l'un de nos fantasmes soit effectué par cette allégeance.
Nous vous jurons fidélité, aides et services armés et conseil.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, à un tiers, nous prendrions cause pour vous.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, à Sa Majesté le Roy de France, nous prendrions cause pour lui.


Son visage reprit une certaine hauteur et l'oeil pétillait de malice, bien que ses joues s'étaient quelque peu teintées après cet écart dans l'allégeance classique.
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