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[RP] Cérémonie d'allégeance, Septembre 1461

Arthurdayne
A l'allégeance suivante, à nouveau, des ondes féminines balayèrent l'air ambiant. Et quelles ondes... Sa Grâce préférée, Sun, celle avec qui il n'arrêtait pas de jouer au chef et au sous-chef, échangeant tour à tour les rôles au gré des institutions. Il ne savait plus depuis combien de temps ils se connaissaient tous les deux, mais ils s'étaient tellement pratiqué, dans tellement de circonstances différentes, qu'il lui semblait qu'il la connaissait depuis toujours.

Et parmi tous les petits jeux qu'il y avait entre eux, Sun avait d'évidence misé sur celui qui l'amusait elle le plus, et le mettait lui le plus mal à l'aise. Mais auquel, tout de même, il aimait participer. Et là, Sun avait sorti tous ses atouts. Certains étaient même mis très en avant... La parure avait été soigneusement choisie, la démarche savamment travaillée, et il émanait d'elle, plus que de la séduction, le magnétisme presque animal du prédateur qui jouait avec sa proie.

Votre Grâce.

Le sourire n'était pas ce qui attirait en premier l'attention. Ce que la révérence laissa entrevoir aimantait tous les regards, et l'on avait peur de se perdre dans l'échancrure vertigineuse qui semblait vouloir vous happer. L'enchantement pris fin, provisoirement, lorsque Sun se releva, puis ploya le genou.

Alors, nouvelle performance d'envoûtement, la robe déploya autour de Sun une corolle dorée, comme une fleur s'épanouissant à la lumière du Trône ducal. Tête penchée en avant, la nuque nue et offerte comme attendant l'épée d'un bourreau, mais le regard malicieux paralysant toute velléité de brutalité. Arthur remua sur le Trône, à la fois de plus en plus mal à l'aise, et furieusement curieux de ce qui allait venir.

Et l'allégeance fut à la hauteur tout à la fois de ses craintes et de ses espérances. Un festival d'ambiguïté, de taquinerie, d'embellissement, de contournement du protocole. Sourire en coin, mais rouge aux joues, Arthur réfléchit à la meilleure manière d'accepter cette allégeance. Fort heureusement, la barbe approximative qui hérissait ses joues empêchait de noter trop facilement cette brusque montée de chaleur sur son visage. Seule la balafre qui ornait sa pommette gauche, un peu plus blanche en comparaison du reste de son visage, pouvait le trahir.


Elanya de Noihlac, dicte Sunburn, Baronne de Laroquebrou, Grâce d'entre les Grâces, votre allégeance Nous va droit au coeur, droit à l'âme, droit aux sens. Elle suscite en Nous des émotions que Nous n'aurions cru pouvoir encore ressentir. Nous sommes profondément heureux d'avoir permis ce jour la réalisation de l'un de vos fantasmes.

Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons bien évidemment votre hommage, qui va bien au-delà de la simple allégeance. Nous vous garantissons en retour une protection qui prendra toutes les formes que vous souhaiterez, une justice que Nous viendrons en personne faire respecter si la nécessité s'en présentait, et une subsistance dans tous les domaines et toutes les faims qui pourraient tirailler votre corps. Par là même, nous vous assurons protection, justice et subsistance également pour vos terres de Laroquebrou, votre famille et vos gens.


Réponse donnée, il se leva et offrit ses mains à Sun pour l'aider à se relever. Mains qu'il posa ensuite sur les épaules de la Baronne de Laroquebrou, amorçant ainsi, pour sceller l'allégeance, l'accolade vassalique.

Ou feignant de l'amorcer, plutôt. Puisqu'au lieu d'attirer Sun à lui pour une chaste étreinte, il répondit au défi de son allégeance par le premier baiser vassalique de cette journée, posant sur les lèvres carmines de Sun ses lèvres qu'il savait rugueuses. Juste un contact, à peine plus qu'un frôlement.

Les lèvres déliées et l'allégeance liée, il sourit en coin, cherchant des yeux un soupçon de trouble dans le regard de Sun, amusé d'avoir, peut-être, réussi à la surprendre. Et dans un souffle, il murmura:


J'espère avoir été à la hauteur de tes fantasmes. Je m'en voudrais que, par leur réalisation, ils perdent toute leur dimension onirique. Continue d'être toi, Ta Grâce, entière, franche, honnête. Et merci pour tout ce que tu m'apportes.

Puis il regagna le Trône, en essayant de conserver une démarche digne et assurée, et se prépara à recevoir la prochaine allégeance.

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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Sunburn
La Blonde avait perçu sans difficulté tous ces petits détails. Le mouvement du corps, bien que ténu, sur le trône mais aussi, cette rougeur. Bien que sans la cicatrice, peut-être qu'elle l'aurait difficilement remarqué mais en bonne observatrice et se plaisant à guetter ce qu'elle suscitait, lorsqu'elle y mettait les formes, il ne résidait plus aucun doute. Le poil négligé de la barbe ne parvenait pas à masquer entièrement celle-ci. Satisfaite, que oui. Mais ce qu'elle craignait désormais, c'était la réponse qu'Arthur formulerait et le connaissant bien, la petite Baronne savait qu'il lui rendrait coup pour coup.
Et effectivement, ce fut le cas. Nulle surprise et bien que s'étant préparée à l'écoute, les mots prononcés en retour furent bien au delà de ce qu'elle aurait pu espérer. Elle était joueuse et provocante mais il l'était tout autant. Ravie qu'il ne se soit pas dérobé au défi qu'elle lui lançait. Une forte ambiguïté imprégnait chaque mot et surpassait même ce qu'elle venait elle-même de prononcer. La Blonde était sensible aux mots et à leur sens, lorsque l'interlocuteur méritait son attention et rares étaient ceux qui parvenaient à la troubler. Arthur sut passer par les failles qu'elle négligeait pour les êtres qu'elle affectionnait particulièrement. A mesure que les mots étaient lâchés, ses joues s'enflammaient bien qu'elle se forçait à respirer calmement. De prédateur, elle passait de plus en plus de l'autre côté, c'est à dire celui du gibier et finalement, cela l'amusa terriblement.
Les lèvres légèrement frémissantes, elle posa délicatement ses mains tièdes sur celles de son Duc afin de se redresser. Ce jeu, fort plaisant, lui avait procuré un soupçon d'excitation, elle devait bien se l'avouer. Ses prunelles avaient virées au vert plus sombre de ce fait et une petite lueur de trouble les animait. Il avait remporté le défi haut la main, comme elle-même avait su s'infiltrer au delà des barrières dont il s'entourait.
La feinte ne fut pas décelée vu le placement des mains larges sur ses épaules et aussi, car elle ressentait un léger trouble. Perception amoindrie de facto. Son visage exprima une forte surprise de bénéficier du baiser vassalique, le premier. Immense honneur également qu'il l'ait choisi pour cela. Frôlement fugace de leurs lèvres, mais elle sentit la rugosité des siennes, comparable au caractère bourru de ce Duc.
Son timbre laissait entrevoir une certaine émotion quand elle fit réponse.


Tu as été la hauteur et bien plus. Tu as su combler mon fantasme et je l'espérais. Une agréable surprise fut la finalité et j'ai apprécié cette allégeance, sois en sûr. Je continuerais, ne t'en fais pas. Quant à toi, je peux, à peu de chose près, dire la même chose. Reste tel que tu es, solide et affrontant toutes les épreuves que tu traverseras encore, sans perdre de vue l'essentiel. Je serais là, pour t'épauler et nul besoin de merci pour cela.

Inspira doucement, reprenant une certaine contenance alors qu'elle remarquait un défaut d'assurance dans la démarche de son Duc. Se détourna dans un bruissement de tissu, un sourire flottant sur ses lèvres, fière et pas qu'un peu, d'avoir étrenné le baiser vassalique.
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Toflegrand
Toflegrand arriva en salle d'allégeance, il revenait de voyage d'où son retard

il se présenta devant le nouveau Duc et ploya genou




Nous, Toflegrand de Chamblet, vous reconnaissons, Arthur Dayne, comme légitime régnant du Bourbonnais Auvergne.

Nous vous reconnaissons comme notre suzerain durant l'ensemble de votre règne.

Nous vous jurons devant le très haut et cette noble assemblée, fidélité, aide et service armé ainsi que conseil.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais Auvergne, à un tiers, nous prendrions cause pour vous.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais Auvergne, à Sa Majesté Nicolas de Firenze, Roy de France, nous prendrions cause pour Lui.


Toflegrand resta genou a terre en attendant la réponse du Duc
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Arthurdayne
Il lui fallait un homme pour se remettre de ce petit jeu qui avait dû semer quelques doutes dans les esprits, ce qui l'amusait au plus haut point. Et, chance, un homme se présenta. Tof, qu'il avait déjà croisé à plusieurs reprises, sans pour autant avoir eu l'occasion de vraiment nouer connaissance avec lui. Il était même allé à son mariage, invité par Anyenka, l'épouse, une amie de très longue date, du temps où elle était Moulinoise, et où ils avaient reconstruit l'équipe de soule des Bourrins.

L'hommage prononcé, Arthur s'éclaircit la gorge.

Toflegrand, seigneur de Chamblet, de Marcenat et de Tournemire, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, entendons ce jour votre allégeance, et l'acceptons devant cette assemblée pour témoin. Nous vous garantissons en retour protection, justice et subsistance pour vous, vos gens et les terres dont vous avez reçu l'octroi.

Hop, encore une fois debout, il alla offrir à Tof l'accolade vassalique, pour sceller l'allégeance. Puis retour au Trône, en attendant le prochain genou ployé.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Petitrusse
Petitrusse profite du départ de Toflegrand pour s'avancer à son tour. Il se présente devant le nouveau Duc, s'arrête et ploie le genou face à lui.

Nous, Petitrusse, Duc de La Mothe-Bromont, vous reconnaissons, Arthur Dayne, comme légitime régnant du Bourbonnais Auvergne.

Nous vous reconnaissons comme notre suzerain durant l'ensemble de votre règne.

Nous vous jurons devant le très haut et cette noble assemblée, fidélité, aide et service armé ainsi que conseil.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais Auvergne, à un tiers, nous prendrions cause pour vous.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais Auvergne, à Sa Majesté Nicolas de Firenze, Roy de France, nous prendrions cause pour Lui
.

Petitrusse regarde le Duc, en attendant sa réponse.
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Arthurdayne
Petitrusse fut le suivant à s'avancer. Actuel conseiller ducal, avec qui il n'avait pas toujours eu des rapports simples, ce qui toutefois ne les empêchait pas de travailler ensemble. Arthur écouta l'allégeance, et prononça les mots en retour.

Petitrusse, Duc de La Mothe-Bromont, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons ce jour et devant cette assemblée pour témoin votre allégeance à la Couronne ducale.

Nous vous garantissons en retour protection, justice et subsistance pour vous, vos gens, et les terres dont vous avez reçu l'octroi.


Il quitta le Trône ducal, une accolade de plus, et retour au Trône.

Au suivant!

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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Petitrusse
Petitrusse se retire et quitte la salle pour aller rejoindre le campement de son armée, bien plus à l'aise parmi les soldats et les civils présents avec lui sur le campement.
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Galswinthe
Galswinthe était arrivée depuis quelques temps déjà, mais attendait patiemment que la place soit libre.
Elle se réjouissait particulièrement de voir Arthur duc du bourbonnais-auvergne, aussi elle n'aurait pas voulu manquer la cérémonie.
Elle s'avança, mit un genou à terre :


Moi Galswinthe de Ludgarès, duchesse de Lapalisse, renouvelle ce jour mon allégeance au Bourbonnais Auvergne à travers son duc légitime Arthurdayne.

Je lui jure donc auxilium, obsequium et consilium.
Thibantik
Thib a fait plusieurs aller/retour au cours de cette longue journée pour prêter allégeance, mais a chaque passage la place était toujours occupée.

Cette fois c'est Gals... Thib va saluer ses connaissances et discuter un moment pour être sure d'être la prochaine ....

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Alban_de_padirotte


Seigneurie d'Epalais, Castel de Civrais.

Le gamin trépignait d'impatience à l'idée d'aller voir LE spectacle des changements de souverain: la cérémonie d'Allégeance de la Noblesse du Bourbonnais Auvergne. Bien que son père n'était pas noble de mérite et lui avait formellement interdit de se mêler à ces gens là, Alban se décida a y'aller au grand damne de son maître d'armes, Archibald qui déclara en soupirant: "Votre père va m'étriper s'il vous sait à Clermont... mais bon, après tout si le Vicomte est là bas, j'aurais peut être le droit de conserver mes tripes dans mon ventre..."

Alban s'esclaffa, se prépara et déclara: "Ne vous en faites pas pour vos entrailles... Je veux simplement voir si le Vicomte est à Clermont."

Le Vicomte de Hérisson, le suzerain de son père, jouissait d'un grand prestige auprès d'Alban. En effet, Fabien de la Fléchère Marigny et le jeune Alban s'étaient rencontrés au cours d'une de ces cérémonies et l'esprit du Vicomte et surtout son humour grinçant avaient plût à Alban, doté lui aussi d'une ironie sur la noblesse qui faisait quelque peu sourire son militaire de père.
Le jeune écuyer de 8 ans fut donc conduit par Archibald et 5 cavaliers, de la Garde d'Epalais, au Château Ducal de Clermont.


Suivi de son escorte, Alban entra par une porte dérobée et saisi au vol un laquais qui traînait dans le coin afin de lui demander où en était la cérémonie.
L'enfant était vêtu d'un uniforme de la Garde d'Epalais recouvert d'une longue cape bleue azur aux armes du fief paternel. Beaucoup moins célèbre que son père, le jeune Alban se faufila sans mal dans les rangs de la noblesse auvergnate à la recherche de son Vicomte favori. Déçu, il soupira légèrement et regarda la cérémonie d'un air distrait lorsqu'Archibald lui murmura:
"Vous voyez bien qu'il n'est pas là, alors, je vous en conjure, allons nous en.... Si le Sénéchal apprend votre venue ici, il sera fou de rage..."

Alban sourit évasivement et reprit en chuchotant: "Rhoo quel rabat joie vous faîtes, Maître. Profitez donc du spectacle... Comment père appelles t-il ces mondanités déjà??" Archibald sembla désemparé et souffla: "La corruption du pouvoir me semble t-il... mais ca ne règle pas votre présence ici..."

Alban lança un sourire à son maître d'armes et regarda le trône et tous les courtisans rassemblés ici: "Eh bien, en voilà une belle illustration... Je ne vois pas ce que Père aime dans tout ce faste, toute cette débauche de luxe et de richesses..."

Doté d'une grande sagesse pour son âge, en partie due aux absences répétées de son père mais aux longues leçons de morales qu'il lui donnait le peu de jours qu'ils passaient ensemble, Alban regarda Archibald qui sourit et posa une main paternelle sur l'épaule du gamin. "Ne soyez pas si dur avec votre père. Vous savez ce qu'il vénère par dessus tout, vous connaissez son idéal et sa conception de la Noblesse. C'est pour cela qu'il se bat et porte avec fierté les couleurs de la noblesse auvergnates. Les joutes du Tournel ne vous ont donc rien apprises??"

Alban observa les scènes d’allégeances et déclara: "Les idéaux de chevalerie et de purification de son Honneur par le sang de ses ennemis... Père me les a expliqués et j'avoue ne pas y être insensible... mais tout ce luxe et cette débauche est elle nécessaire??" Alban sourit à son maître d'armes et lui dit: "Croyez vous que le Sénéchal saura que nous avons été ici sans sa permission??"

Archibald le regarda et lui dit: "Si c'est le cas, nous lui dirons que nous le cherchions et surtout, que nous agissions dans le cadre d'une leçon sur l'idéal de la chevalerie en particulier sur les rapports vassaliques."
Natafael
Les sœurs du couvent avaient été méchantes, réellement méchantes! Enfin c'est ce que Nata se répétait dans sa tête sans cesse. En réalité, elles l'avaient soigné longuement puis elles la laissèrent enfin sortir.
Le retour fut difficile, que s'était il passé depuis......?

Bref Nata se hâta de rejoindre la salle de la Cérémonie
Fouillouille, elle était pas la première hein, ça c'"est certain, elle devait même être parmi les dernières..

Gals se trouvait devant le Duc
Nata se glissa entre les personnes présentes et les salua tour à tour discrètement

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Clothilde
Tout juste de retour d'escorte... Enfin, le terme "escorte" étant bien pompeux, pas vraiment adapté en réalité...
Donc...

Tout juste de retour d'un voyage en compagnie de sa très chère amie, de sa Kory adorée, Clothilde prit le temps de passer à Laveissière remettre ses enfants sous la haute de garde de leur dévouée Manon, avant de se rendre à Clermont, en la salle du trône, afin d'y renouveler son serment d'allégeance...

Elle n'était pas spécialement en avance... Mais elle fut rassurée en constatant que la cérémonie n'était pas close...

Elle salua les personnes déjà présentes, et alla prendre place à côté de Natafael, qui visiblement venait d'arriver elle aussi...

Non loin d'elle, Thib semblait attendre son tour également...

Clothilde en profita pour déposer discrètement une bise sur la joue de chaque de ses amies de quasiment toujours... ravie de les revoir !

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Arthurdayne
Celle qui s'avança ensuite était pour beaucoup dans la présence d'Arthur aujourd'hui sur le Trône. Gals avait été la première personne à l'accueillir en chambre des maires, lorsqu'il avait été élu maire de Moulins, des années auparavant. Elle était alors CaC. Et par la suite, elle avait été une des rares personnalités du jeu politique qu'il avait toujours admirée, même lorsqu'ils étaient en désaccord. Ils avaient travaillé ensemble à plusieurs reprises, et toujours dans un esprit constructif, malgré parfois de sacrées mésententes. Mais ils avaient toujours su mettre en commun accords et désaccords, et avancer toujours un peu plus loin. C'était comme si, à chaque étape de sa vie publique, Gals avait été là, comme une marraine.

A la voir ployer le genou devant lui, il ressentit plus encore l'étrangeté de la situation, et moins encore se sentit à sa place. Mais Gals ne ployait pas le genou devant lui, mais devant le pouvoir ducal, dont il était seulement le provisoire représentant. Ce qui lui rendait la situation moins aberrante. C'était plutôt à lui de faire acte de reconnaissance envers Gals, pour tout ce qu'elle lui avait apporté, par le passé et jusqu'à ce mandat ducal.


Galswinthe de Ludgarès, duchesse de Lapalisse, baronne d'Herment et d'Arfeuilles, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons ce jour, et avec cette assemblée pour témoin, votre allégeance au duché du Bourbonnais-Auvergne dont Nous sommes aujourd'hui le représentant.

En retour, Nous vous garantissons, au nom du pouvoir ducal du Bourbonnais-Auvergne, protection, justice et subsistance pour vous, vos gens et les terres dont vous avez reçu l'octroi.


A nouveau debout, Arthur alla offrir à Gals son bras pour qu'elle se relève, et exécuta une accolade vassalique plus proche d'une étreinte que d'un acte protocolaire.

Merci pour tout Gals, pour ta présence toutes ces années, dès que j'avais besoin d'aide ou de conseils. Merci d'avoir été cette petite fée qui m'a toujours guidé. J'aime nos discussions, et j'aime aussi nos désaccords, qui n'ont jamais été assez profonds pour qu'on ne puisse pas les dépasser. Merci.

Et l'étreinte détachée, le lien vassalique scellé et leur lien d'amitié encore renforcé, Arthur regagna le Trône, dans l'attente de la prochaine allégeance.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Thibantik
L’étreinte vassalique donné a Gals, Thib lui laisse a peine le temps de tourner les talons avant de s'avancer.

Genoux a terre, elle se grattouille la gorge avant de prononcer son serment

- Nous, Thibantik de Bourbon, prêtons en ce jour Allégeance pour les terres de Cérilly.

Nous vous reconnaissons, vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne, par la grâce des urnes.
Nous vous jurons aides et services armés (auxilium), fidélité (obsequium) et conseil (consilium).

Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, à un tiers, nous prendrions cause pour vous.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, à Sa Majesté le Roy de France, nous prendrions cause pour lui.


Elle ne traine pas, les autres retardataires piaffent d'impatience ....

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Arthurdayne
Aussitôt la place laissée vacante par Gals, celle-ci fut occupée par Thib, avec la rapidité et l'efficacité qu'Arthur connaissait à l'éternelle maire de Bourbon. Elle devait d'ailleurs désormais être celle qui comptait le plus de mandats municipaux en Bourbonnais-Auvergne, au coude à coude avec Malice. Une fois l'hommage prononcé, Arthur prit la parole.

Thibantik de Bourbon, dame de Cérilly, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons votre allégeance et vous garantissons en retour protection, justice et subsistance.

Hop, debout, un genou qui craque, une grimace, c'est qu'il commençait à en avoir fait pas mal, des mouvements de ce genre, et que sa vieille carcasse montrait les premiers signes de faiblesse. Il alla offrir un bras charitable à Thib, et scella l'allégeance par une accolade vassalique.

Ma vieille amie, continue d'être aussi présente que tu l'es pour ta ville et ton duché. Si chaque ville en Bourbonnais-Auvergne comptait une Thibantik, il n'y aurait même pas besoin de Duc...


Accolade desserrée, il revint à sa place, se masse discrètement le genou récalcitrant, et attendit le prochain volontaire.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
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