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[RP] Cérémonie d'allégeance, Septembre 1461

Martymcfly
Et pour une fois, Marty se présenta de vive voix. Pour deux raisons. Montrer aux yeux de tous que, même s’il n’était plus de prime fraicheur, il était bien en vie. Et voir un Moulinois sur le trône ducal, ca valait son pesant de châtaignes !

Observant le défilé de têtes couronnées, Billy profita d’un moment d’inattention de certains qui patientaient pour leur passer devant. Et de se présenter devant le nouveau régnant.


Bien le bonjour à vous, Sire Songeur. Sourire en coin. Quel plaisir de venir en personne saluer Sa Grâce !

Et d’ajouter que pour lui.

Laisse-moi te dire que la couronne ducale te sied à merveille. Puisses-tu en faire bon usage durant ton mandat.

Genou à terre... diantre que la terre est basse... Le moment du rituel discours.

Nous, Martymcfly de Montfort-Balmyr, Duc de Billy, Baron de Calvinet et Villemontée, Seigneur de Terves et de Gondole, Pair émérite de France.

En ce jour, pour nous même, notre épouse, Sa Grâce Beths de Montfort-Balmyr, nos vassaux, nos gens, serfs et paysans et pour le fief et le domaine de Billy, duché de retraite sis en les terres du glorieux Bourbonnais-Auvergne, et pour le fief et le domaine de Villemontée, fief baronnal de mérite octroyé par la volonté de Sa Seigneurie Thibaud-Xavier de Ludgarès, et pour le fief et le domaine de Calvinet, fief baronnal de mérite octroyé à notre épouse par la volonté de Sa Grâce Laure d’Orsennac, renouvelons notre allégeance à la couronne ducale du Bourbonnais-Auvergne, représentée par vous, Votre Grâce, Arthur Dayne, duc régnant reconnu par le conseil ducal.

Ainsi, nous renouvelons notre serment d'allégeance et jurons de demeurer toujours fidèle au Duché du Bourbonnais-Auvergne en apportant notre conseil éclairé, notre aide par les armes si le besoin s'en fait ressentir, et notre respect.

Nous jurons que si un conflit venait à vous opposer vous, Sire Arthur Dayne, à la Couronne de France, nous prendrions cause pour Elle tant par nos convictions que par nos charges.

Nous assurons que si un conflit venait vous opposer vous, Sire Arthur Dayne, à un tiers nous prendrions cause pour la couronne du Bourbonnais-Auvergne afin que nuls dommages ne puisse rendre à néant notre glorieuse Province à ne plus s'en relever.

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Martymcfly de Montfort-Balmyr, Duc de Billy, Pair émérite de France
Legowen
S’il était une allégeance qu’elle ne voulait rater pour rien au monde , c’était bien celle qui s’annonçait et que le courrier d’Auvergne venait de lui rappeler
Elle se souvint d’une phrase dite pas un ami italien « Vedi Napoli e poi muori « ….Vedi Arthur Duca e poi muori …………sourire en coin , gris pétillant en s’imaginant déclamer cette phrase avec emphase en pleine salle du trône , imagine certaines réactions et ne peut retenir un rire léger qui emplit la bibliothèque , rebondit , cherche un partenaire en écho et trouve Emelyne
Un azur qui s étonne , s’éclaire par une explication fournie pour se rembrunir un peu
Depuis le dernier Ban la mère et la fille sont devenues encore plus complices qu’avant , il est des expériences qui rapprochent , des confidences inachevées qui n’ont pas besoin de plus de détails , elle aurait aimé que sa fille n’en fasse pas l’expérience mais il sera dit que les KdR sont nés pour combattre

Emelyne , ce ne sont que des paroles qui se disent souvent lorsqu’une chose exceptionnelle arrive , bien sûr que je ne vais pas " muori " comme le disait notre Alberto , d’ailleurs je te rassure , il est toujours bien là , avec la faconde que tu lui connais

Une caresse sur une joue veloutée , un gris tendresse , Leg se souviendra toujours de ce matin où elle a vu débarquer une Emelyne éreintée , à la joie de revoir son ainée saine et sauve succéda La colère des Rhiannon et Montbazon-Navailles réunis
Aucune aide , aucune escorte , rien , sa fille était remontée seule de Toulouse à Moulins avec tous les dangers que cela impliquait ,sans rien dire pour ne pas l’inquiéter , elle avait eu de la chance , qu’on ne lui parle plus de BAN elle saurait quoi répondre

Se calmer et alléger l’atmosphère par une question purement féminine , question importante , essentielle , que dis- je .. V I T A L E

QUOI METTRE ?????


Celle qui énerve , générant crises de larmes ou de nerf au choix chez les servantes et leur maitresse au choix ? non les deux
Lorsque le lit disparait sous un monceau de robes toutes plus chatoyantes les unes que les autres , que l’une s écrit je n’ai plus rien à me mettre !!!! et que l’autre pense qu’elle en aura pour la soirée à ranger et encore si elle arrive enfin à trouver la perle qui plaira ce qui prend souvent encore quelques heures sans compter la coiffure et les bijoux ………

Leg n’en était pas là , loin s’en fallait mais elle voulait quand même marquer l’évènement , montrer que la Sénéchal pouvait aussi être femme
Un garçon manqué , c’était l’expression de Pol , Pol qui veillissait doucement et serait ravie pour une fois

le choix s’était donc porté sur une robe qu’elle avait jusque là réservée pour une certaine occasion , espoir chimérique dont elle était à présent guérie
Elle la porterait pour Arthur , cette robe qui révélait un peu d’elle même dans le chatoiement des couleurs d’un tissu irisé aux reflets changeant de verts soutenus et de bleus en contraste évoquant tour à tour les profondeurs sylvestres ou l’azur d’un ciel éclairant l’orée

Epée ceinte , retenue par une large ceinture dorée qui marquait sa taille fine , pas vraiment le temps de s’empâter , tiens elle pourrait le mettre dans les courriers pour la COBA , Mesdames , vous voulez garder la ligne , ? engagez vous , vous ferez de l’exercice très bon pour la forme ^^

Chevelure brune simplement retenue par le diadème marquant son rang , une entorse à la mode ? ses bottes , non mais vous voyez Leg avec ces chaussures qui font mal aux pieds ? pi d’ailleurs les bottes sont beaucoup plus pratiques

la Baronne débarqua donc au château en compagnie d ‘Emelyne en robe aussi , pas de raison ^^, qui avait tenu à l’accompagner , instant de flottement lorsque l’ un des gardes lança qu’il l’avait reconnu grâce à Illuin , ça fait toujours plaisir

Est ce à dire mon brave que je suis habituellement mal fagotée ? que vous trouvez l’uniforme de Sénéchal de la COBA moins plaisant qu’ une simple robe ?

( en y réfléchissant , vu le décolleté sans doute oui ^^)

Rougeur , pâleur subite du pauvre diable , regard désespéré vers son double qui l’ignora dans un geste de survie individuelle , il fut bien obligé de croiser un gris plutôt ironique et s’empêtra dans ses excuses en conduisant lui-même ces dames en salle du trône , se fendant d’un salut à faire pâlir d’envie tous les nobles réunis en leur tenant la porte

Leg répliqua par un "royal " merci , se retenant pour ne pas rire , et pénétra dans la salle du trône avec sa fille

Déjà une surprise , la présence de Martycmfly en pleine allégeance , lui qui ne sortait plus de ses terres était venu , dans un sens cela ne l’étonnait pas et elle était ravie de voir son ami et suzerain

Gris qui fixe les deux hommes , deux amis chers , se dit que décidemment , ça lui va bien cette couronne Ducale à Arthur , un sourire erre sur ses lèvres , instant émotion , bon elle va attendre un peu avant de s’avancer


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Fabien74
Il était là, bien après le top du départ, en retard diraient certains, en temps voulu dira-t-il.

Le vicomte entra discrètement dans la salle du trône auvergnat, venu prêter serment, il le ferait aussi au nom de son épouse, que l'on ne voyait guère plus dans le duché. Ci et là des têtes connues, d'autres non, dieu que le temps passait vite ici. Si jeune et déjà dépassé, son temps n'était plus: place à de plus jeunes et à de plus motivés.

Bref, il attendait son tour et envisageait d'aller saluer quelques personnes. Tiens, le jeune Padirotte était là, aussi prompt que le père!

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Galswinthe
La cérémonie s'était mise à avancer à une cadence accélérée. Il faut dire que la journée était déjà bien entamée et qu'il ne restait que peu de temps.
Le duc lui avait tendu le bras afin qu'elle puisse se relever sans trop de difficultés, il faut dire qu'elle n'avait plus la forme de ses vingt ans.
Elle fut touchée par les quelques mots qu'il lui dit à voix basse, mais ne put s'empêcher de remettre certaines choses à leur place.


Je suis fière de venir en personne prêter allégeance devant toi pour le duché.
Et merci pour nos nombreux échanges parfois animés, je pense qu'ils ont contribué à faire évoluer ma vision des choses sur certains points et notamment en économie.


Puis elle s'était éloignée rapidement, laissant la place pour les suivants.
Alban_de_padirotte
Alban regarda évasivement la cérémonie quand Archibald lui tira le bras. L'écuyer se retourna et lui dit sèchement: "Mais quel couard faîtes vous donc mon pauvre ami... Que se passe t-il encore?? Auriez vous la lame du Sénéchal sous la gorge??"

Archibald se retint de soufleter son jeune maître et bredouilla: "Le Vicomte est là, jeune homme..." Il désigna le Vicomte à l'opposé de la salle des cérémonies. Alban sourit mais ne se fondit pas en excuses devant son maître d'armes, dont la crainte du Seigneur d'Epalais était si grande que même les paysans en riaient. Et pourtant, c'était un merveilleux homme d'armes.
Le Gamin sourit et lui dit :
« Eh bien tes entrailles sont sauves, très cher. »

Alban traversa la salle, salua poliment d'une révérence la Sénéchale Legowen et lui déclara: "Mes Hommages Ma dame la Baronne. Je sais que vous ne me connaissez pas personnellement donc je me présente: Je suis Alban de Padirotte, le fils du Sénéchal Bernard de Padirotte, Seigneur d’Epalais »

Bien plus à l’aise que son père dans les mondanités, Alban sourit galamment à Emelyne et s’adressa à Legowen : « Je vous prie de m’excuser mais mon devoir m’appelle. Il est vital que le Hérisson ne demeure pas seul sans garde pour assurer sa protection. » Là-dessus, Alban désigna Fabien de la Fléchère Marigny et ôta sa longue cape qui cachait son uniforme de la Garde d’Epalais et ses armes. Après une dernière révérence à la collègue de son père, il s’approcha du Vicomte et le salua d’une gracieuse révérence : « Mes hommages Monseigneur. Le voyage a-t-il été agréable ?? »
Alban observa Fabien en souriant.
Arthurdayne
Si Gals avait été une sorte de marraine, celui qui se présenta devant lui était son mentor, son guide, celui dans les pas duquel il s'était efforcé de marcher, quitter à s'en éloigner parfois pour mieux y revenir. S'il n'avait dû retenir qu'un Duc dans son panthéon personnel, il aurait choisi Marty sans l'ombre d'une hésitation, du fait autant de ses qualités politiques que de ses qualités personnelles. Sans l'ombre d'un doute, il considérait Marty comme ce que devrait être tout homme politique, exemple d'intégrité, de modestie, de sérieux.

Et si le Duc de Billy jouissait à présent d'une retraite des plus méritées, Arthur fut heureux et ému de constater qu'il avait choisi de faire personnellement le déplacement pour cette cérémonie d'allégeance. Sourire en coin lorsque son vieil ami choisit son sobriquet moulinois pour s'adresser à lui. Songeur...


Le bonjour également, Sire Altruiste. Je suis honoré de votre présence.

Et, à voix basse également, il poursuivit :

J'espère en être aussi digne que possible, aussi digne que tu en auras été.

Place au protocole. Et quelle étrangeté à nouveau, de voir Marty ployer le genou devant lui... Devant le Trône ducal. Et de prêter une allégeance parfaite dans le choix des mots, à la hauteur du Héraut qu'il avait été. Léger tremblement dans la voix, il prononça sa part du protocole.

Martymcfly de Montfort-Balmyr, Duc de Billy, Baron de Calvinet et de Villementée, Seigneur de Terves et de Gondole, Pair émérite de France, ancien Duc Régnant parmi les plus illustres qu'ait connu le Bourbonnais-Auvergne, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons ce jour et devant cette assemblée pour témoin votre allégeance, ainsi que celle de votre épouse, au Trône ducal, dont nous sommes le provisoire occupant.

Nous vous garantissons en retour protection, justice et subsistance pour vous, votre famille, vos gens et les terres dont vous avez reçu l'octroi. Nous vous assurons également de notre plus grand respect, et que jamais Nous ne vous demanderons d'aller à l'encontre du pouvoir royal, ni dans un conflit qui forcerait vos convictions, que Nous partageons entièrement.

A nouveau debout, il se dirigea vers Marty, le coeur lui martelant la poitrine. Si la cérémonie d'allégeance devait se résumer à un seul lien, à une seule accolade qui lui donnerait tout son sens, qui à elle seule valait qu'il se trouve là aujourd'hui, c'était celle-ci. Marty était la source même de son engagement politique, du jour où il lui avait proposé de prendre sa succession à la mairie de Moulins. Un engagement qui atteignait à l'instant son point culminant. Les quelques pas qui le rapprochèrent de Marty faisaient écho à toutes ces années d'investissement, de labeur, à ce chemin semé d'embûches, qu'il avait su éviter en partie grâce à ce que lui avait légué l'homme vers lequel il se dirigeait en cet instant.

Les deux hommes se firent face, comme au travers d'un miroir. Un miroir peu fidèle, bien sûr. Marty et Arthur n'était en rien semblable, physiquement parlant. Un miroir pourtant qui révélait une similitude d'esprit, une communauté d'idées, une vision identique de l'engagement politique. Une continuité entre eux, comme un fil ténu, à peine visible, et pourtant d'une solidité que le temps ne pouvait rompre.

Sourire en coin, Arthur étreignit Marty dans une accolade qui n'était pas seulement vassalique, mais au travers de laquelle se disait tout ce qui liait ses deux hommes, depuis Moulins jusqu'à la Couronne ducale. Jusqu'à la couleur de leurs mots... Et en passant par elle, son Horizon, celle qui depuis le début de cette journée, depuis le début de ce mandat, trottait plus que jamais au détour de chaque décision qu'il prenait, de chaque mot qu'il prononçait.


Merci Marty, pour avoir cru que je pouvais faire ce dont moi-même je doutais. Merci pour ce soutien discret mais tellement important durant toutes ces années. Moulins et le Bourbonnais-Auvergne ne seraient pas les mêmes si tu n'avais pas été là, et je ne serais pas le même si tu n'avais pas semé les graines qui ont poussé en moi. Merci. Et pense à venir boire une chope en taverne un de ces jours, en souvenir du bon vieux temps...


L'accolade terminée, Arthur regagna le Trône, se demandant s'il tiendrait jusqu'au bout de cette journée riche en émotions.[/b]
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Natafael
Gals...Thibounette...elle alla s'avancer quand soudain...ooohhh Marty!!!
Des siecles qu'elle ne l'avait pas vu!
Nata souriante laissa le Billy s'avancer au devant du Duc.
Un petit signe de tête à son passage afin de le saluer. Il avait pris un p'tit coup de vieux, mais gardait la prestance qu'on lui connaissait.

Lorsque l'accolade des deux hommes se termina, Nata s'avança à son tour vers le trône.
Devant le Duc, elle mit genou à terre, leva son regard puis prit parole


Nous, Natafael de Roserey, Vicomtesse de Salers, Dame de Paslières, renouvellons en ce jour notre allégeance à la couronne Ducal pour le fief de Salers et vous reconnaissons, donc, vous, Arthur Dayne, comme légitime régnant du Bourbonnais Auvergne.

Nous vous jurons fidélité (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais Auvergne, à un tiers, nous prendrions cause pour vous.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais Auvergne, à Sa Majesté Nicolas de Firenze, Roy de France, nous prendrions cause pour Lui.


Nata ne bougea point, inclina respectueusement la tête puis attendit ...
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Arthurdayne
Après Marty s'avança Natafael. Il avait peu eu l'occasion de la fréquenter en personne, si ce n'était au travers de diverses cérémonies, mais il connaissait son investissement, à la Chancellerie notamment.

Natafael de Roserey, Vicomtesse de Salers, dame de Paslières, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons, devant cette assemblée pour témoin, votre allégeance à la Couronne ducale dont Nous sommes aujourd'hui le porteur.

Nous vous assurons en retour protection, justice et subsistance pour vous, vos gens et vos terres.


A nouveau, il se leva, pria pour que ses genoux tinssent, ce qu'ils firent, et offrit ses mains à Natafael pour l'aider à se relever. Puis l'accolade pour sceller le lien vassalique.

Je sais que la Chancellerie peut compter sur vous, en particulier quand les temps sont difficiles... Puisse-t-elle toujours pouvoir vous compter dans ses rangs.

Et retour dans le giron du Trône ducal dans l'attente de la prochaine allégeance.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Natafael
Relevant son regard vers le Duc, Nata posa ses mains dans les siennes, puis se releva.
Elle reçu l'accolade et remercia le régnant
.

Merci Votre Grace
puis plus bas
La Chancellerie sera toujours ma seconde demeure et sachez que vous pouvez compter sur moi mon Duc, je ferais de mon mieux, même si ce n'est pas toujours simple, afin de servir et représenter notre beau Duché

Elle sourit au Duc puis recula doucement tête baissée avant de faire demi-tour pour rejoindre ses amies Chlo, Thib et Fabien, qui se trouvait non loin, avec un petit signe de tête à l'attention de Kami en passant pour le saluer
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Legowen
attente de la prochaine allégeance ......and the winner was ….Leg^^

Elle s’avança après avoir répondu au salut du jeune Alban de Padirotte


Nous nous sommes croisés à Moulins il y a quelques années mais brièvement , c’est un plaisir de rencontrer en cette cérémonie l’un des fils du Sénéchal Bernadotte

Aux excuses du jeune Padirotte , Leg répondit

Faites jeune homme , je ne voudrais pas vous faire manquer à votre devoir , je reconnais par cette préoccupation , l’Excellence des Seigneurs d’ Epalais

La Baronne regarda s’éloigner le jeune Alban , il faudrait qu’elle pense à féliciter son père pour l’ éducation de son fils
Prit un air amusé en remarquant qu’Emelyne suivait aussi la progression du jeune homme parmi les nobles et chuchota à sa fille

Sors de ton petit nuage et attends - moi , puisque personne ne s’avance je vais rejoindre Arthur

Elle fit comme si elle ne voyait le regard indigné d’Emelyne style " moi sur un petit nuage ? pfff "
et s’approcha pas à pas du trône entre la haie que formaient les courtisans

Les bottes résonnent à peine sur le dallage en marbre , les étoffes de la robe bruissent légèrement et renvoient en chatoyant la lumière des candélabres , le gris a capté le regard ducal , ne le quitte plus au fur et à mesure qu’elle s’avance et le bruit des conversations s’estompe
Une amitié solide et profonde la lie à lui qui a accepté cette charge par amour de son Duché , une amitié qui a commencé non par une rencontre en taverne quoique cela aurait pu , ni en travaillant à la mairie de Moulins , mais de manière originale diraient certains , une amitié épistolaire qui s’est ensuite confirmée lors de leur première rencontre , il y a de cela ....un bon moment .....

La vie , les charges les a parfois éloignés mais jamais au point de ne pas répondre à un appel de l’autre , et en cet instant elle est devant lui

Et oui à force de s’avancer , faut bien qu’ elle arrive au trône

Dégaine son épée , lame qui la suit dans tous ses combats , héritage d’une marraine chère à son cœur qu’elle a voulu associer à ce moment et qui doit jubiler là -haut sur son nuage

un coup d ‘œil aux gardes ….. Pas d’ Panique les gars , vous n’avez jamais vu une allégeance avec une épée ?
La présente horizontalement à Arthur , tandis qu’elle plonge en grande révérence et que la masse de sa chevelure brune glisse sur ses épaules

Décide à ce moment de faire simple et d’oublier ses titres en espérant qu’Auvergne ne s’en formalisera pas


Moi Legowen , et au nom de Guy_KdR , renouvelle notre allégeance au Bourbonnais Auvergne

S’interrompt , lève brièvement les yeux vers Arthur , un sourire et reprend

Je vous reconnais , vous ArthurDayne , comme notre Suzerain avec un plaisir certain , vous qui avez accepté cette charge pour notre Duché et non pour vous-même
Je jure sur cette épée de vous rester fidèle à vous et au Duché , de donner tout conseil que vous jugerez utile , et aide par les armes afin de contribuer à porter haut les valeurs du Bourbonnais Auvergne



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Arthurdayne
Après Sun, après Gals, après Marty, le coeur d'Arthur battit encore un peu plus fort lorsque le léger claquement de bottes lui parvint aux oreilles, accompagné d'un étrange et paradoxal bruissement d'étoffe. Comme attendu, ce fut Leg que la rangée de courtisans laissa apparaître. Les bottes habituelles, celles du soldat, de la combattante, et, en une opposition qui aurait pu sembler discordante, mais qui chez elle faisait naître une harmonie presque onirique.

Le gris de son regard, celui du ciel avant la pluie, celui de l'onde d'une rivière alors que la nuit tombe, celui de ce moment si particulier lorsque le soir étend ses bras, cet instant aux couleurs indéfinissables que l'on nomme entre chien et loup, s'accrocha au sien, comme elle aurait lancé un grappin pour se rapprocher de lui. Comme ce fil noué entre eux depuis tant d'année, par ces lettres qu'ils s'envoyaient par delà la distance. Ce fil noué autour d'elle, encore, son Horizon, autour de son absence.

Arrivée au pied de Trône, Legowen dégaina son épée. La garde, de chaque côté du Trône, s'agita, et Bors, le colossal soldat de la COBA qui était le seul qu'Arthur acceptât de jour comme de nuit à ses côtés, sortit de l'ombre, derrière le Trône, et fit en pas en avant. Infime hésitation, les soldats connaissaient leur sénéchal, mais il s'agissait de protéger le Duc.

D'un geste de la main, Arthur rassura Bors et les autres soldats. Parce qu'il savait que ni cette épée ni sa porteuse ne lui ferait jamais de mal. Parce que cette épée, à peine sortie du fourreau, lui fit manquer un battement de coeur. Au coin de son oeil naquit une larme, une larme invisible pour toute la salle, sauf peut-être pour Leg, ou pour un observateur sacrément averti. Et un sourire, un sourire plein et entier, somme de deux demi-sourires et tellement plus qu'une simple somme, bref instant de plénitude retrouvée, apparut sur son visage.

Leg n'aurait pu choisir geste plus fort, plus symbolique, plus puissant à ses yeux que celui-là. Cette épée, il l'avait bien sûr reconnue, au premier coup d'oeil, à peine la lame à demi sortie du fourreau. Celle de son Horizon éteint, à jamais inatteignable, celle qu'elle avait léguée à sa filleule, à celle qu'alors il ne connaissait pas encore. Legowen.

L'épée à l'horizontale dans les mains de Leg, comme le symbole de cette absence douloureuse qui les avait rapprochés, son amie prêta allégeance. Arthur entendit à peine les mots, mais se leva, pour la première fois, avant d'avoir prononcé les siens. En quelques pas, il avait rejoint Leg, et s'agenouilla face à elle. Il posa les mains sur le plat de la lame de l'épée, paumes sur celles de Leg.


Legowen de Nivrim, Baronne de Yolet, Dame de Chaptuzat, du Soleillant et de Cheval-Rigon, Legowen la Volontaire, habitante de Nöthrim, cavalière d'Illuin, filleule d'Apolonie de Nerra, qui serait tellement fière de vous voir aujourd'hui, et surtout et avant tout mon amie, ma très chère amie, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons votre allégeance, et celle du Guy du Kastel de Rhiannon. Ajoutons à nos liens déjà si solides ce provisoire lien de vassalité.

Ainsi, Nous vous garantissons en retour protection, justice et subsistance pour vous, votre famille, vos gens et vos terres, ainsi que notre amitié, qui vous est acquise pour les siècles à venir.


Les mots prononcés, il ôta ses paumes du plat de l'épée, se releva et aida Leg à faire de même. Le regard plus que jamais perdu dans le gris des yeux de Leg où vivait, il le savait, des souvenirs si semblables aux siens, et si différents pourtant... Le souvenir d'un azur éteint, de son rire, du plissement de son nez obstiné, le terrible souvenir de Varennes, aussi, mais comme étouffé, masqué par tous les autres, ces souvenirs heureux qu'ils aimaient à partager. Des souvenirs comme Leg et Arthur en avaient construit eux-même par la suite, de cette amitié chaque jour un peu plus forte, malgré leurs occupations qui les tenaient souvent éloignés l'un de l'autre, malgré le temps qui passait. La Source. Moulins. La Bête. Iliana, Emelyne, Eilwen.

Et pour la deuxième fois de cette journée, ce fut un baiser qui noua le lien vassalique. Un baiser d'amitié, sans arrière pensée, un simple baiser comme les mots qu'ils s'écrivaient: simples, sincères, s'écoulant comme l'eau d'une source. Un simple frôlement, et pourtant, tant de sentiments puissants à travers lui. Un simple frôlement qui évoquait celui du vents dans les feuilles d'automne, qui évoquait le murmure d'une rivière au matin, le ronronnement d'un chat au coin du feu, les chuchotements d'une nuit d'été, le susurrement rassurant d'une forêt endormie. Tout ce en quoi ils croyaient, tout ce qui les unissait.

Et le baiser fut suivi d'une étreinte.


Leg, merci d'avoir toujours été là, merci pour tous ces mots partagés. Merci d'avoir participé à tous les moments importants de ma vie depuis des années, et d'avoir rendu celui-ci plus fort encore. Que le murmure du vent et le bruissement de l'eau veillent sur toi, mon amie.


Etreinte desserrée, allégeance finie, et moment d'une intense émotion qui resterait longtemps gravé dans son esprit, comme tant d'autres. Et alors qu'il regagnait le Trône ducal, il jura sentir un souffle d'approbation venir lui chatouiller la nuque...

Retour sur terre. Au suivant. Il ne devait plus rester énormément d'allégeance... Il fallait aussi procéder aux anoblissements, et enfin répondre aux courriers de ceux qui n'avaient pu se déplacer...

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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Kami.
Kami regarda dans la salle et par la fenêtre...le soleil commençait à se coucher, ce qui signifiait la fin de la cérémonie. Il se leva pour bientôt conclure.

Bien votre Grâce, la cérémonie va bientôt se terminer mais il reste quelques allégeances.

Il se tourna vers l'assemblée...

Que s'avance Miss_anne pour venir ployer le genou.
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Miss_anne
La Murataise se dirigea vers le duc Arthur, son coeur battait de plus en fort, non elle n'avait pas le coup de foudre, seulement qu'elle était toujours gênée de devoir s'avancer devant tout le monde, pourtant elle était devenue sergent chef et faisait même des discours de temps à temps mais en garnison c'était plus rassurant apparemment.

La voilà arrivé à destination, elle sourit avant de ployer le genou.

Votre Grâce

Se demande ce qu'elle devait dire, elle releva la tête et regarde un peu gêné Arthur puis Auvergne.
Taigi
Taigi était venu délibérément tard à la cérémonie d'allégeance. Il n'était pas noble donc n'avait rien à y faire normalement, mais le jour était particulier pour une personne chère à son cœur, Lamalice. Alors, il était venu spécialement de Thiers pour l'accompagner dans ce moment si officiel. Elle méritait largement l'honneur d'être annoblie après tout ce qu'elle avait fait pour sa ville. Elle n'avait plus rien à prouver tant son dévouement faisait l'unanimité.
Il entra dans la salle, ne sachant pas trop en fait si il avait le droit d'être là... Il salua tout de même les quelques personnes qui s'étaient retournées à son arrivée, d'un signe de tête poli.
Il balaya la salle du regard mais n'aperçut pas Malice, il trouva donc une place discrète, au fond de la salle, espérant la voir ployer le genou devant le duc.
Kami.
Et kami d'enchainer.

Dame Miss_anne, vous voici devant le Duc du Bourbonnais-Auvergne.
Le genou ployé, il vous demandera si vous acceptez de devenir sa vassale. Vous pouvez refuser et nous nous arrêterons là. Sinon dans le cas où vous acceptez, vous devrez prêter allégeance à la couronne ducale pour le fief qui vous aura été octroyé, à savoir la seigneurie de Cheylade.

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