Karyka
Elles s'étaient donné rendez vous pour la première leçon que la blonde voulait donné à la brune. Étrange leçon que voici mais quand il fallait se préparer pour un projet, il fallait y mettre les bouchées doubles. La blonde était persuadée que c'était une excellente idée. LE projet, avait quelque chose de féérique et combien même l'opinion locale, elle, ce qui l'intéressait c'était le voyage, en premier lieu et ensuite, ne pas perdre de vue ses deux amis. Deux personnes qui l'avaient convaincu, qu'elle pouvait encore une fois, faire confiance à la vie et au hasard.
Le crépuscule allait touché l'horizon et tout autour d'elle se teintait d'orangé et d'ocre profond. Le moment du jour que la blonde préférait d'entre tous. Elle avait toujours eu l'impression, qu'à ce moment là, les ombres qui s'étiraient étaient tout simplement le rallongement de l'âme, qui tendait vers les ténèbres. Noirceur silencieuse qui suivrait cette luminescente candeur de la nature. La belle était sortie de chez elle. Une petite cabane située à l'orée de la forêt qui environnait les chemins et les limites sud du village de Dié. Petite cabane qui avait sans doute connu de meilleurs jours mais qui ne serait pas occupée assez longuement pour mériter des rénovations. Non loin, un champ de blé poussait longuement. Ses longues brindilles de céréales qui se dorait au soleil tout le jour, semblait d'un jaune mât sous le soleil couchant. La blonde sourit, les bonheurs simples avaient toujours fait partit de sa vie. Travailler la terre, faire pousser ses simples et ... la surprise de Zak. La deuxième récolte serait bientôt prête à ce sujet d'ailleurs et elle était satisfaite de l'état de l'herbe divinatoire pour l'y avoir goûté en compagne de sa belle brune.
La belle brune... C'est justement vers chez elle, que ses pas se dirige. Deux seaux à la main, quatre chaine munie d'une anneau de cuir d'un côté et d'une sorte d'éponge huileuse de l'autre. Sa besace à bras le corps, ce sac qu'elle ne quittait que rarement. Seul vestige et témoin de ses secrets et de ses mystères, étaient garni du nécessaire en cas de brûlure. Des linges déchirés en lanières avaient été pliés et soigneusement placé dans la besace en plus d'une bouteille de Clairette dont la blonde savait que la brunette serait ravie. La belle marchait d'un pas sur, la bonne humeur était revenu et le plaisir de visiter son amie y était pour quelque chose. Elle savait que Zak était alité et que la belle brune s'était inquiétée et tourmentée à son sujet. Quoi de plus normal, quand l'on aime, nous les femmes, ce n'est pas à moitié. Enfin, pour la plupart des femmes...
La blonde renifla avec dédain et serra légèrement les dents.
Elle finirait par apprendre à contrôler ses impulsions mais depuis longtemps qu'elle n'y arrive plus. Et depuis la mort lointaine de A. Plus rien n'a la même saveur. L'on pourrait presque dire qu'il a entrainé dans sa chute une part de la blonde mais celle-ci est coriace et ne baisse pas les bras facilement. Certainement un aspect dû à son mauvais caractère.
Toutes ses pensées pour finalement arriver chez sa brune. Kary n'osait pas entrer, "l'autre" y vivait et elle ne désirait pas le croiser, pas même en peinture. Alors la blonde contourne la masure de son amie et va posé son bardas non loin de la terre battue qui aurait eu franchement besoin d'être labourer si elle voulait y faire pousser quelque chose mais n'était pas le cas...
Karyka s'approche un peu de la masure, les volets de bois des meurtrières étaient ouvert.
Elle n'avait pas terminer sa phrase, ses deux mains empoignaient déjà les deux seaux pour les remplir d'eau au ruisseau qui coulait juste au pied du terrain et ramenant les deux seaux, elle en posa un et commença à en verser ici et la, un peu comme si elle arrosait son champ en temps de sécheresse mais il n'en était rien. Elle ne voulait juste pas, malgré le fait que la terre ne contenait rien de combustible, mettre le feu sans en avoir eu elle même le contrôle. La blonde regarda vers la masure quand elle posa le premier seau vide. Kary ne s'inquiétait pas mais commençait à se demander si elle avait oublié le rendez vous. Le deuxième seau en main, elle imbiba la terre encore sur l'autre côté. Imbibant suffisamment grand pour qu'elles deux puisse y évoluer sans gêne malgré la longueur des chaines.
La blonde était ravie de constater que Lyze n'avait pas oublié de préparer un petit brasier. Parfait pour enflammer les bouts cotonneux et huilés.
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Le crépuscule allait touché l'horizon et tout autour d'elle se teintait d'orangé et d'ocre profond. Le moment du jour que la blonde préférait d'entre tous. Elle avait toujours eu l'impression, qu'à ce moment là, les ombres qui s'étiraient étaient tout simplement le rallongement de l'âme, qui tendait vers les ténèbres. Noirceur silencieuse qui suivrait cette luminescente candeur de la nature. La belle était sortie de chez elle. Une petite cabane située à l'orée de la forêt qui environnait les chemins et les limites sud du village de Dié. Petite cabane qui avait sans doute connu de meilleurs jours mais qui ne serait pas occupée assez longuement pour mériter des rénovations. Non loin, un champ de blé poussait longuement. Ses longues brindilles de céréales qui se dorait au soleil tout le jour, semblait d'un jaune mât sous le soleil couchant. La blonde sourit, les bonheurs simples avaient toujours fait partit de sa vie. Travailler la terre, faire pousser ses simples et ... la surprise de Zak. La deuxième récolte serait bientôt prête à ce sujet d'ailleurs et elle était satisfaite de l'état de l'herbe divinatoire pour l'y avoir goûté en compagne de sa belle brune.
La belle brune... C'est justement vers chez elle, que ses pas se dirige. Deux seaux à la main, quatre chaine munie d'une anneau de cuir d'un côté et d'une sorte d'éponge huileuse de l'autre. Sa besace à bras le corps, ce sac qu'elle ne quittait que rarement. Seul vestige et témoin de ses secrets et de ses mystères, étaient garni du nécessaire en cas de brûlure. Des linges déchirés en lanières avaient été pliés et soigneusement placé dans la besace en plus d'une bouteille de Clairette dont la blonde savait que la brunette serait ravie. La belle marchait d'un pas sur, la bonne humeur était revenu et le plaisir de visiter son amie y était pour quelque chose. Elle savait que Zak était alité et que la belle brune s'était inquiétée et tourmentée à son sujet. Quoi de plus normal, quand l'on aime, nous les femmes, ce n'est pas à moitié. Enfin, pour la plupart des femmes...
La blonde renifla avec dédain et serra légèrement les dents.
Elle finirait par apprendre à contrôler ses impulsions mais depuis longtemps qu'elle n'y arrive plus. Et depuis la mort lointaine de A. Plus rien n'a la même saveur. L'on pourrait presque dire qu'il a entrainé dans sa chute une part de la blonde mais celle-ci est coriace et ne baisse pas les bras facilement. Certainement un aspect dû à son mauvais caractère.
Toutes ses pensées pour finalement arriver chez sa brune. Kary n'osait pas entrer, "l'autre" y vivait et elle ne désirait pas le croiser, pas même en peinture. Alors la blonde contourne la masure de son amie et va posé son bardas non loin de la terre battue qui aurait eu franchement besoin d'être labourer si elle voulait y faire pousser quelque chose mais n'était pas le cas...
- « Lyze? Je suis arrivée! »
Karyka s'approche un peu de la masure, les volets de bois des meurtrières étaient ouvert.
- «Lyze! Je commence à préparer le terrain... Je t'attends.»
Elle n'avait pas terminer sa phrase, ses deux mains empoignaient déjà les deux seaux pour les remplir d'eau au ruisseau qui coulait juste au pied du terrain et ramenant les deux seaux, elle en posa un et commença à en verser ici et la, un peu comme si elle arrosait son champ en temps de sécheresse mais il n'en était rien. Elle ne voulait juste pas, malgré le fait que la terre ne contenait rien de combustible, mettre le feu sans en avoir eu elle même le contrôle. La blonde regarda vers la masure quand elle posa le premier seau vide. Kary ne s'inquiétait pas mais commençait à se demander si elle avait oublié le rendez vous. Le deuxième seau en main, elle imbiba la terre encore sur l'autre côté. Imbibant suffisamment grand pour qu'elles deux puisse y évoluer sans gêne malgré la longueur des chaines.
La blonde était ravie de constater que Lyze n'avait pas oublié de préparer un petit brasier. Parfait pour enflammer les bouts cotonneux et huilés.
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