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[RP]L'argent ne fait pas l'bonheur mais il y contribue, non?

Mary_de_birmouzant
[Mépris] 

Rabattue sur son bol de soupe, elle observait l'ingrat du coin de l'oeil. 
Elle le méprisait de minutes en minutes, il avait beau être bel homme, dés qu'il ouvrait la bouche, il devenait aussi laid qu'un porc, oops excusez moi chers amis porcins...

La tavernière était bien aimable de ne pas lui avoir écrasé le plat de sauce sur la tête, à croire que le sieur avait le cul bordé de nouilles. 

Et ben v'la qu'il se rapprochait d'elle. Et encore une fois, à défaut d'autre chose, ses chevilles enflaient.

Léger frisson au contact de sa main sur sa cuisse qu'elle s'empressa de dégager d'un coup bien porté sur celle ci. Et sans se faire prier, elle descendit de son tabouret illico presto pour s'éloigner suffisamment.

Mary refusait tout contact physique et ce même avec ses plus proches amis, ses étreintes amicales étaient rares, et sans homme dans sa vie depuis plusieurs mois, elle avait décidé de se protéger comme elle le pouvait, ça commençait donc par monter des barrières physiques avec autrui. 

Lancement de ses dettes sur le comptoir, pour sa soupe, regard fusillant vers l'inconnu alors qu'elle réajustait son châle sur ses épaules et d'un ton qui se voulait blessant:


Si votre cerveau pouvait être aussi gros que vos braies le sont, j'en connais plus d'une qui serait ravie de coucher avec autre chose qu'un lièvre. 

 
Non mais non seulement il lui volait sa viande mais en plus il voulait qu'elle lui serve de dessert? 

Petit geste du menton et cheveux qui virevoltent en même temps qu'elle lui tourne le dos pour rejoindre la porte. 

Que votre soirée soit aussi mauvaise que la mienne!

Décidément il était l'envoyé du diable pour lui pourrir la vie ou quoi? Tout en se retirant, vous ne pouvez pas imaginer combien Mary priait (et oui encore) pour qu'il finisse la nuit, seul.

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Andrea.
[Vieille fille]


Bien étonnant tout ça, elle l'avait repoussé...
Incompréhensible, lui qui était si avenant, doux et beau.
C'était bien la première fois que ça lui arrivait. Peut-être, n'avait il pas insisté autant qu'il l'aurait dû sur cette caresse de la main.
Pas le temps de tenter une nouvelle approche, sa proie déjà à nombre de pas de lui, abandonnant une poignée de deniers sur le comptoir.
Il eu quelques instants pour observer les parties charnues de la dame... C'était un fessier légèrement rebondit et ferme, surement sculpté par les travaux aux champs ou les galipettes nocturne.
Quoi que, la dernière option semblait peu probable vu le peu d'entrain que montrait la fessue envers les avances du brun.

La porte venait de claquer, laissant comme un gout amère de défaite dans la bouche entrouverte du coureur.

Sa main glissa lentement vers la seule poche que possédait ses braies pour en sortir un morceau de parchemin nettement usé par le temps, un petit morceau de charbon taillé enveloppé par ce même papier.

Ici et là quelques noms, prénoms, ou description : Lisebelle, Val, rouquine de Montpellier, brune à la peau dorée, ou encore, jumelles de Bordeaux aux petites miches.
Chacun des termes accentués d'une petite croix.
De la pointe du charbon, il griffonna rapidement : voleuse de tissu et végétarienne.

Cet étrange manuscrit n'était en fait qu'une liste personnelle ou il consignait les femmes avec qui il avait joué au docteur.

Pour une première fois, il notait le nom d'une donzelle avec qui il comptait bien jouer.
Celle ci ne se laissait pas faire et c'était là tout son charme, cependant, il n'était pas homme à abandonner si vite.
L'opération prendrait du temps, mais il ferait tomber ses défenses une à une, franchissant les portes menant à son lit de concert (ou pas).

La taverne désemplissait à présent, il se faisait tard et la tavernière époussetait déjà les tablées avoisinantes.
Deux brunes, visiblement étrangères à la ville continuaient une discussion à priori fort intéressante, entrecoupée de rires et de regards en sa direction.

Chaque chose en son temps, ce soir, il allait assaisonner de la dinde immigrée.
Toujours très sûr de lui, il s'approcha donc des jeunes dames, continuant à gribouiller très frénétiquement sur sa liste : deux brunes de l'auberge miteuse.
Une petite croix accompagnant ses derniers mots.





[Le Lendemain, dimanche matin]

Réveil tardif, à vu de nez il devait être neuf heures.
Habituellement il ne serait pas inquiet d'être encore en position allongée (qui plus est accompagné de deux brunes à la vertu bien effeuillée).

Encore une nuit ou il avait pu souiller quelques âmes innocentes. Il faudrait les marier vite, sait on jamais...

Emprisonné par la chair de ses maitresses, noyé sous des poitrines divines, assailli par des cuisses caramels, la tache serait ardue si il ne voulait pas les réveiller.
Et puis... après tout... c'était sa bicoque, son pieu...
Alors s’étalant de tout son long, les bras et les jambes écartés, pour repousser chacun des deux corps et les retrouver à terre, il concluait que la nuit avait été exquise.


Rhabillez-vous les filles, y a la messe aujourd'hui, et croyez moi, vous en avez bien besoin !




[Dernier rang de l'Eglise, quelques heures après]

... Et en Harry State, le perfide,
le fils de Mythomane et de je sais plus qui...
... Sous le Soleil attendait Harry State, le bras droit du Trèzo...
... Humến...


L'apprentissage du crédo avait été long, mais il était fier d'avoir pu mémoriser cette longue tirade.
Même si ce genre de cérémonie ne l'emballait guère, il fallait bien y participer...
L'Eglise, c'était un peu son terrain de chasse, le sanctuaire des vierges insouciantes.

Encore une fois, il avait la ferme intention de trouver une petite poule à picorer, il poursuivait donc les récitations d'usage tout en scrutant les formes féminines l'entourant.

De dos, une blonde vêtue sobrement, celle-ci serait un gibier parfait.


Défi relevé !
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Mary_de_birmouzant
[Et ça continue encore et encore ]

Sa nuit.

Encore une. Agitée et tourmentée, à tourner dans tous les sens avant de trouver le sommeil cauchemardesque de toutes les nuits. Encore une.

Pendant que certain dorment à trois, elle, se réveille, seule.

Le soleil filtrait déjà à travers les carreaux de sa chambré, alors pourquoi combattre ? On ne pouvait pas parler de fatigue au stade où elle en était, nous dirons plutôt lassitude.

Mary se leva sans plus attendre. Elle n’avait pas faim, son entrecôte invisible lui avait laissée un goût amer.
L'ingrat rencontré la veille et l'avant veille finissait par hanter ses pensées, et comme à chaque fois qu'elle lui laissait son éprit , elle bouillonnait, de rage et non de plaisir, quoique!

Ses yeux s’habituaient doucement à la lueur du jour quand elle plongea enfin son corps nu dans le baquet fumant qu’elle venait de se préparer.

Et comme sa grand-mère le lui avait soigneusement appris, elle frotta sa peau avec un peu de miel. Il ne fallait jamais prendre à la légère les conseils de nos ancêtres… Sa peau avait rougit par endroit, soit c’était le miel, soit c’était le frottage intensif, allez savoir….

Bref, c’est donc avec les joues rosies qu’elle se rendait à la messe, ça lui donnait bonne mine ce miel, comme quoi il ne faut jamais arrêter ce genre de rituel.

La tête couverte de son châle, ses cheveux retombaient en cascade le long de son dos et elle priait.

Oh non, elle n’avait rien de ces vierges bénissant dieu, mais cette habitude la, elle ne l’avait pas perdue non plus. Sa fille, à ses côtés, l’imitait à la perfection. Un peu comme un clone quoi, en miniature, bien que les clones n’existaient pas à cette époque soyons en rassuré.

Zieutant maintenant son frère du coin de l’œil pour vérifier si lui aussi s’adonnait à tout ça, un sourire s’affichait en le voyant si concentré.

Il avait bien changé le frérot, il faisait sérieux, en ces lieux. Non pardon, il était tout le temps sérieux, un peu trop à cheval sur ses principes d’ailleurs.
Il faudrait qu’elle pense à lui en tirer deux mots, pendant le repas tout à l’heure, histoire qu’il se déride un peu…

Un nouveau dimanche en famille s’annonçait donc, espérons qu’il soit un peu plus agréable qu’à l’ordinaire, les Birmouzants sont bien réputés pour leurs prises de becs incessantes.

Le brouhaha habituel du moment de la quête se fit entendre, ce qui la fit sortir de sa rêverie. Mary releva le nez, silencieuse mais surtout très curieuse, elle observait les gens qui remplissaient au fur et à mesure le petit panier de leurs écus flamboyant, et d’autres moins (flamboyant j’entend).


* Francis Cabrel

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Andrea.
[Pas d'argent pour les Aristocrétins]


Les paniers commençaient à faire le tour de la nef.

Tout juste le moment choisit chaque dimanche par le jeune homme pour s'éclipser.

Il avait une belle fortune, certes, mais pas question d'en faire profiter les pauvres, les diacres, les curés et compagnie.

Jamais, jamais, jamais.

Son regard se posait alternativement sur la blonde repérée plus tôt pendant la messe et les chargés de quête.

Ces derniers se rapprochaient dangereusement et le son des petites pièces se faisait plus intense.


 

Oh mon défi, je t'attends à la sortie.


Rapide coup d'oeil pour mémoriser la tenue de la blonde, fallait pas qu'il se trompe avec une autre lorsqu'il l'interpellerait sur le parvis.
Dans un mouvement acrobatique -oui oui, acrobatique, le brun a fait beaucoup d'exercice pour chasser les trésors du Royaume : déjouer les pièges, escalader une pente rocailleuse, sauter au-dessus d'un canyon (y a pas de canyon, on s'en fiche!), tout ça pour un bout de papier qui ne lui sert à rien...- il se faufila entre ses voisins de cérémonie au gré de quelques excuses toutes plus décousues les unes que les autres :



 

Pardon, pardon... j'ai laissé ma femme à sa mise en couche, je vais voir si elle est morte...
Excusez-moi, j'ai oublié ma bourse à l'auberge...
Bouge toi grosse truie !
Abada ba, Abadan, Abitibi Abadaba... qui veut la peste ! Ou la grippe ? Je ne sais pas trop je n'ai pas consulté de charlatans...



 

Visiblement les raisons ne tenaient pas debout, mais pourtant les gueux se poussaient, sûrement le coup de la peste ça...

L'allée centrale lui était à présent accessible et les portes de la libération s'offraient à lui comme une fille de joie céderait à la tentation de la chair.

L'homme était sain et sauf et s'en sortait de bonne manière. Il arrivait parfois que sa course soit arrétée par le ventre proéminant d'un gros badaud ahuri.

Ce jour était béni pour lui !

L'air frais commençait à s'infiltrer dans ses poumons, la sortie providentielle se trouvant à une dizaine de pas de lui.

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Mary_de_birmouzant
[Au voleurrrrrr]

Ouaip c'est ce qu'elle avait été tenté d'hurler quand elle le vit prendre la fuite comme un lâche. 

Mais revenons en à la quête, juste avant d'apercevoir le bougre d'homme qui hantait ses journées. Qui dit quête, dit fin de messe, enfin! 
Oui parce que bon, prier c'est bien, mais manger c'est mieux. Et qui dit fin de messe, dit? Repassssss! 

C'est donc avec le menton relevé et les yeux à l'affût du moindre commérage que Mary observait les paroissiens. La vieille Bertrande n'avait pas perdue un gramme, le jeune Riboulet avait un tas de pustule sur la trogne, la p'tite d'Annaelle la cousine de la belle sœur d'Eugène avait des oreilles en choux fleur.... Hannnn, bon d'accord un petit signe de croix en guise de pardon pour toutes ces vilaines pensées. 

Quatre temps:

Admiration, scepticisme, rancune et vengeance.

Ohhhhhh, hummmmm, grimace et actionnnnnn. 

Premier temps: Elle le voit, sourit en pensant: l'est classe.
Deuxième temps: Elle pense encore: classe mais tellement crétin.
Troisième temps: Elle retrousse le nez et met sa bouche de travers, elle grimace donc en repensant à ces deux jours passés. 
Quatrième temps: Elle comprend qu'il est en train de se sauver au moment où le panier arrivait à lui. Elle agit. Vengeance?

Là, elle s'apprête à crier qu'un voleur prend la fuite, mais tout en quittant son rang, elle s'imagine qu'une bonne centaine de paire d'oeil se  retournerait vers elle, alors plutôt que d'attirer l'attention, elle se faufila discrètement à travers les genoux de ses voisins de bancs. 

Pardon.... Excusez moi.... Pardon... Oops, désolé pour votre pied... Hum...

Et oui, il s'avère que elle a eu une éducation, pas comme certain!

En prenant l'aile gauche, elle arriverait avant lui à la porte, surtout si elle courrait. Alors elle courut, pas trop vite pour éviter de tomber.

Nous y voila, une demi seconde d'avance. Et c'est quand elle reprenait une bouffée d'air qu'il l'a percuta, d'ailleurs elle manqua de basculer! Brute jusqu'au bout celui la.


Aie yeuh! 

Un petit redressement de bustier, deux mains sur ses hanches, sourcils froncés, joues encore plus rouge qu'à son arrivée (ben oui la course, la soif de vengeance et le choc de son corps contre le sien ça donne ça, point).

D'un ton clair et pas si bas que voulu:


Alors comme ça on est bourré d'or et on ne donne pas un denier au curé? C'est moche ça.... Très moche meme vous savez?
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Tridant
[Surprise quand tu nous tiens]

Coutume, habitude, ou tout autre chose tout aussi inutile que cela puisse paraître, les Birmouzant aimaient, ou du moins "faisaient en sorte" d'aimer se retrouver. Non pas tout les dimanche, car d'une, Tridant ne pourrait se le permettre, Montpensier- Nevers, c'est bien, mais c'est usant, et de deux, car il ne pouvait tout simplement pas. Alors disons...une semaine sur deux...ou sur trois...si la sœur l'avait agacé.
Rapport de force était le principal objet des rencontres avec sa sœur. Un caractère bien trempé, peut être bien trop allez savoir...une vie assez paradoxale à la sienne, quoi que, avec le temps, les choses s’arrangent, du moins dans la tête j'entends, financièrement, elle n'arrivait pas sortir la tête de l'eau. Que faisait-elle? Folie des dépenses, non gestion? Ce n'était pourtant pas compliqué de savoir se tenir...Le sujet était, comme beaucoup d'autres, motif de dispute, conclusion: un sujet de plus à éviter.

Les Birmouzant avaient donc se rituel de l'église, plus pour tenter de se donner bonne raison qu'autre chose. Le Seigneur de Champaigue (oui, c'est vantard comme ça, mais c'est utile à savoir....) trouvait celle-ci amusante, surtout avec l'officier, d'un ennui à mourir....

Enfin soit, le moment de la quête. Petit soupir de soulagement, c'était signe de fin de cérémonie, et c'était bel et bien pas trop tôt! Petite main plongeante dans sa poche pour en sortir quelques pièce, attendant patiemment son tour. Alors que tout allait de bon train, la soeur se mit à disparaitre à quatre patte dans les rangs.
Surprise, étonnement, colère! Non mais celle-ci, que ne ferait-elle pas pour ne pas donner la pièce! Une vraie égoïste!

Mary! Mais! Mary! Ici, revient! Maryyyy!

Il tentait tant bien que de mal d'articuler ces quelques mots, ni trop fort pour se faire trop entendre, ni trop bas pour qu'elle puisse ne pas l'entendre, mais c'était cause perdu, elle était déjà à des dizaines de mètres, en train de chasser les souris....
Tridant les yeux au ciel. Non seulement elle avait pas participé à la quête, de plus, il s'était foutu la honte car une bonne partie des présents s'étaient retourné, en plus: c'était SA sœur! Soupir lorsque se fut son tour, il donna le double de pièce, histoire de se faire pardonner et de payer pour la sœur....nous dirons...pour se donner bonne conscience.

Mission était de retrouver Mary, sur la pointe des pieds, le regard à gauche, à droite, au fond, devant, avant de la voir courir comme une ahurie jusqu'à l'entrée.
Soupir de désapprobation...Un petit signe de croix dans un nouveau soupir avant de, lui aussi, se glisser à quatre pattes dans la foule,

Pardon!C'est pas moi! Enfin si, c'est moi, mais non! Rho poussez-vous! Aller! Non de dious qu'ils sont idiots! Bougre d’abrutis mais poussez-vous!!!

Coup de chaud, mais au moins, il était à présent sur l'aile droite, loin de la foule, une bonne occasion pour se relever. S'essuyant le frond les genoux, les fesses, les cheveux, tout était à laver. Ils l'auraient vu comme ça, par chez lui, c'était le couvant à vie pour cause de honte!
Puis, son regard se posa sur la Mary. Mais que faisait-elle encore! Qu'elle refuse de payer, c'est une chose (qu'il comptait bien lui rappeler d'ailleurs). MAIS! Qu'elle refuse d'aller payer pour se pavaner avec un homme, c'était du jamais vu!
Milles fois ils avaient débattu houleuse ment à ce sujet. Elle n'arrivait pas à en trouver un bien. Qui la supporte....Enfin ça il l'avait gardé pour lui...
Appuyé avec l'épaule contre un pilier imposant de l'édifice, il regardait, les bras croisé, la scène ridicule que sa sœur offrait
Et il n'était pas au bout de ses peines....

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Andrea.
[Hum... Quelle belle paire !]


L'impact avait été violent, sur le coup il pensait bien s'être cassé le bout du nez.

Quelle horreur, lui, défiguré ? Ce ne pouvait pas être vrai, il priait intérieurement pour que l'impensable ne ce soit pas produit.

Il avait légèrement chuté, mais son adversaire robuste comme un videur de taverne avait pu le rattraper de justesse.
Le souffle court, il respira à plein poumon, encore hébété et en prise d’appui sur la personne qui lui faisait face.


Tiens quel parfum sucré... Étrange...

Il releva doucement la tête de sa muraille vivante... en guise de brique un décolleté gonflé en conséquence, surprise et discours de circonstance :

Vache, c'est à qui ces doudous là ?

Les mains encore en appuie sur le buste de ce qui était donc une femme, sa tête termina sa course sur le visage de l'individue :

Misère... Encore vous... Mais... Vous en voulez à mon corps ? C'est ça hein ? Vous voulez mon corps? Vous savez ou je loge pourtant...
Dans une Eglise tout de même c'est moyen hein...


Dans le même temps, ses mimines agiles se faisaient aventureuses le long du corps de sa blonde voleuse de tissu et végétarienne, pendant que celles de la dite personne s'étaient arrêtées sur ses hanches.
Rapide coup d’œil sur l'ossature à présent bien dessinée par la pression de ses mains fines.

Bizarrement, il commençait à faire chaud dans l’édifice...
Pourtant le soleil était à présent dissimulé par un épais lit de nuage gris.
Ce pourrait-il que la raison de ses chaleurs soit la blonde qu'il avait en face de lui.
Il balbutia, se mordant la langue au passage :


... Euh... toutes mes excuses jolie demoiselle, je manquais un peu d'air à l'intérieur...

Une main porté sur sa longue chevelure de brun ténébreux, relevant une mèche rebelle, la seconde collée à celle de la dame.
Y a pas à dire, il prenait possession du corps de la blonde petit à petit.
Malheureusement comme tout bon instant, il y a toujours un moment ou l'un des protagonistes se charge de casser l'ambiance...


Alors comme ça on est bourré d'or et on ne donne pas un denier au curé? C'est moche ça.... Très moche même vous savez?

Le rouge envahissait ses joues, comment osait-elle ?

Il imaginait déjà les regards des fidèles transperçant de part et autre son dos... Il ne fallait pas qu'il se retourne ou un visage serait mis sur celui dont la bourse était couverte d'une peau hérisson...
Sa main, sous le choc avait relâchée son emprise, elle pendait comme morte au dessus du vide.


Voyons, ne dites pas de bêtises... Je... disons que j'attendais que tout le monde soit au dehors pour laisser une somme plus ou moins conséquente dans l'un des paniers.
Je ne suis pas homme qui aime étaler son argent aux vues de tous...


C'était peu crédible mais il essayait tout de même de se rattraper.
Se retournant alors en affrontant son public d'infortune, il reprit :


J'offre à cette Eglise, la somme de cent écus, qu'elle en fasse bonne usage !

Puis murmurant à l'oreille de la dame :

Peau de vache, je suis encore là pendant un moment, je vais vous en faire baver.

Son sourire de couverture, l'amertume d'un don non volontaire, ça bouillonnait dans son crane, mais aussi dans ses braies... bah oui, faut pas oublier que la petite blonde faisait son petit effet.
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Mary_de_birmouzant
[Ahhhh Enfin !]

Bah… Euh ? Hum… mais…. Rho ! Hum… Tsss ! Grrrr

Léger murmure ronchon au creux de son oreille :

Ôtez vous sales mains de sur moi !

Et elle frappa même dessus mais il avait réagit plus vite qu’elle ne l’avait espéré, c’est donc l’air qu’elle fouetta du bout des doigts.

L’auteur du dessus parle de joues rouges de honte mais moi je vous dis que ce n’est pas le rouge qui domine mais le vert. Vert de rage, limite vert caca d’oie même….

Un sourire lumineux s’afficha, enfin, il s’emportait ! Elle aurait presque sauté partout, serait montée sur les bancs pour danser la rumba, aurait applaudit et chanté de bon cœur….

Mais, elle se contenta de rire doucement.

Elle ne croyait pas un mot de ses excuses rocambolesques, elle commençait à cerner le personnage.

Mais oui… bien sûr… Et la marmotte elle emballe la bouse de vache dans du lin ? Le chocolat et l’alu ça sera pour dans quelques année plus tard.

Bref, et d’ajouter bien fort, d’une main le désignant théâtralement, histoire d’exagérer encore plus :


Mais quel généreux donateur nous avons là…. J’espère mes dames et mes sieurs que vous saurez le remercier comme il se doit !

Elle en riait intérieurement tellement il avait l’air coincé sur ce coup là, oups le caca d’oie se transforme en rouge violacé là…..

Sourire figé tout en lui répondant :

Peau de vache, moi ? M’enfin vous n’êtes pas à 100 malheureux écus près, si ?

Elle allait sortir pour attendre son frère et sa fille à l’air libre et à peine qu’un demi demi tour fut entrepris, le reste de son corps se figea à la suite de son sourire.

Et merde, le Tri était là, tout près, silencieux, bien trop silencieux même, ses yeux parlaient pour lui d’ailleurs : « Je vais te tuer Mary de Birmouzant, pour te donner en spectacle encore et encore »

Ce qu’il ne sait pas, c’est que ce n’est pas de sa faute, la poisse la poursuis depuis qu’elle est toute petite, elle aimerait bien vivre tranquillement, elle, mais y’a toujours un truc qui lui tombe dessus. Bon le truc en question là, avait réussis à ne pas s’exploser le nez au sol en s’agrippant à elle, mais il rentrait dans la même catégorie de toutes les catastrophes qui lui tombent dessus depuis toutes ces années !

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Tridant
Tirage discret du pantalon. Lelouna pointait le bout de son nez en face de son oncle, le regard interrogateur. Oui, le genre de regard qui veut dire "heum, tonton, elle fait quoi là, maman, en plein milieu avec un autre homme louchant sur ses attribut au beau milieu de l'église?"
Haussement d'épaule, soupir de soutient et regard dépité en direction de la petite. Si seulement il savait.... La Birmouzant avait la fâcheuse habitude de se mettre dans la mouise, au plus grand désespoir de son aîné.
Petite attention sur le Sir en question? Qui était-il pour que Mary soit à ce point ridicule? Que lui voulait-elle? Décidément, rien de bien facile. Il aurait su, il aurait remis ce dimanche à celui d'après!

Enfin relevée, Tridant se décida (força?) à aller la rejoindre. Attendant, fermement, mais sûrement des explications. Sa nièce accroché à sa main, un brin agacé. Un faux sourire affiché, le regarde interrogateur, et à voix mi-basse, mi-haute,

Quelques explications peut-être?

Quelle mouche l'avait donc encore piqué? Pourquoi faisait-elle ça? Après tout, ce qui lui manque peut-être, c'est un homme, un vrai, digne de ce nom. A distance, c'était de plus en plus compliquer à gérer. Soucis financier, menace, solitude, tristesse, ...tout plein de choses qui ne cessaient de la suivre de près. Mais il ne pouvait se rapprocher plus près de sa sœur: premièrement, car il a trop de choses en BA qui lui tiennent à cœur, deuxièmement, car de toute manière, ce serait encore pire, il ne se supportent pas plus de quelques heures.
Un nouveau regard interrogateur à l'homme, un brin prétentieux qui siégeait à côté, qui était-il?
Cette histoire méritait une chose: de la clarté!

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Mary_de_birmouzant
[Aoutch]

Plusieurs secondes furent nécessaires pour reprendre contenance,elle sentait venir la tempête, ça allait s'abattre sur elle sans attendre si elle ne faisait pas quelque chose pour se sortir de ce pétrin.

La franchise serait la meilleure solution, et puis il faut avouer que ça enfoncerait un peu plus son stupide partenaire.


Hum, Tri.... Petit sourire contrit à sa fille au passage. Je te présente le pire de mes cauchemars. Regard en coin au sieur. 

L'homme le plus riche et stupide à la fois que je connaisse. 
Un prétentieux, voleur, autoritaire, arrogant, vaniteux, orgueilleux, faraud et j'en passe...


Moui, la liste était longue, et elle éviterait de lui dire qu'il est aussi beau, attirant, désirable, charmant et affriolant, non vaudrait mieux s'abstenir de rentrer dans les détails.


Il veut faire croire qu'il est respectable mais vois tu, il allait partir sans donner un sou! 

Petite grimace à l'idée qu'il ait pu oser.

Oh et fais pas cette tronche, il à le don de me contrarier à chaque fois que je le croise, il n'est pas question qu'il s'en tire comme ça. 

Les gens commençaient à quitter l'office,  leur lançant des regards en biais quand ils passaient à leur niveau. 

Je plains sa pauvre femme, devoir supporter un mari pareil, elle doit sûrement user de force au quotidien!  

Cette idée la fit tressaillir, et elle se perdit un instant dans ses pensées. En même temps, il devait bien avoir des qualités, elles étaient seulement ensevelies sous sa livre de défauts...
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Andrea.
[Moi marié ? Folle !]


Le regard de l'homme se faisait insistant, interrogateur... Bref, tout ce qui pouvait commencer par "in".

La blonde qui était à présent à ses côtés faisait les éloges de ses qualités.
Prétentieux, voleur, autoritaire, arrogant, vaniteux, orgueilleux, faraud... fa quoi ?
Un instant de réflexion pendant lequel il se mit à compter du bout des doigts pour dénombrer les belles choses que pensait de lui cette petite effrontée.
Froncement de sourcils en s'apercevant qu'il s'agissait finalement d'un tas de reproches envers sa personne.

Y a pas à dire, elle avait trouvé de quoi vexer son homme -qui n'était pas SON homme, comme on pourrait dire son amant, son époux, son souffre douleur...-

Il allait prendre la parole, le doigt levé en l'air comme pour demander l'attention de tous, mais elle en avait décidé autrement, enchainant de plus belle sur les prétendues intention du sire.
Voilà que madame annonçait tout de go qu'il avait prévu de quitter le sanctuaire Aristochose pour ne pas s'alléger de quelques écus...
C'était bien vrai, mais qui était-elle, cette petite pecnaude pour le défier ainsi ?

En voilà une qui méritait bien de se faire fesser comme il se doit !
Petite friction de la main droite se préparant à taper là où il était sûr que sa main rebondirait, un peu, pas trop non plus, elle avait pas le derrière de la tavernière.
Attention, cela ne veut pas dire qu'il s'était occupé du derrière de la tenancière, c'est là juste une comparaison du morceau.

A la réflexion, ce n'était sûrement pas encore le bon moment pour lui donner une petite correction... y avait tout de même le frère à côté, encore quelques paroissiens qui dévisageaient les deux comme l'on pouvait le faire en croisant un lépreux.
Il aurait dû profiter du court instant ou ses mains se baladaient le long de ses hanches pour aller tâter la chose... Dommage...

Le petit monologue de la blonde continuait, il découvrait à présent qu'il pouvait contrarier une femme -impossible, lui qui est si doux, si avenant, doit y avoir erreur sur la personne-, et qu'il était marié...


Comment ? Je vous prie de m'excusez dame, mais j'apprends ici même que je suis marié.

Je suis un peu troublé tout de même, z'auriez pas un gobelet d'eau?
Serait-il possible que j'eus oublié ce passage de ma vie ? On ne peut pas oublier qu'on est marié tout de même.
Qui est-ce que j'aurai pu demander en épousailles? Réfléchissons, réfléchissons... Personne


Puis se tournant vers la blonde :

Non non, je vous confirme, je n'ai pas d'épouse.

Grand sourire sur le visage du coureur puis de reprendre de plus belle :

Et vous ? Êtes-vous une femme comblée par l'Union ?
Mais je m'égare.


Politesse oblige, il délaissa le doux regard de sa blonde voleuse de tissu et végétarienne pour engager la discussion avec l'homme qui avait interrompu leur petite dispute, toujours le regard interrogateur :

Enchanté sire, je suis Andrea de Mortemart Amnell, en séjour par ici, j'ai cru comprendre qu'il s'agit de la Bourgogne.
Vous me voyez bien embarrassé par les dires qui sont avancés ici, je ne suis pas homme à me montrer aussi désobligeant et l'impolitesse dont parle cette demoiselle ne me ressemble pas.
A vrai dire, je ne sais même pas qui elle est... Je suis un peu surpris par tout ça... C'est assez intense...

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Tridant
[Contradiction?]

Comme à chaque coup foireux de sa sœur, Tridant écoutait avec forte attention les propos de celles-ci.
Ainsi donc il était question de cauchemars?
"L'homme le plus riche et stupide à la fois que je connaisse.
Un prétentieux, voleur, autoritaire, arrogant, vaniteux, orgueilleux, faraud et j'en passe... "

Si l'on passe sur le stupide et voleur, le reste était tout de même des qualité d'homme essentiel à la bonne tenue d'une femme...Quoi de mieux que de la prétention pour se faire aimer? A proportion mesuré j'entends!
"Il veut faire croire qu'il est respectable mais vois tu, il allait partir sans donner un sou! "
Sans s'en empêcher, le Birmouzant sorti,

C'est vrai tu as donné ta part toi....En fuyant à quatre pattes parmi les fidèles!

Tridant secoua la tête de désapprobation. Décidément, peut être que ses mandats de Bourgmestre l'ont rendu avare? Tout de même il ne l'espérait pas.
Là-dessus, le père de famille, oui, on peut dire ainsi, c'est une belle image après tout, se retourna en direction de ce fameux Démon venu des profondeurs pour hanter sa pauvre sœur. Le regard interrogatif sur celui-ci, il n'eut même pas à poser de question, que celui-ci répondit aux attaques de sa soeur.
Passif, curieux, et, il faut l'avouer, un brin amusé de la situation, il écoutait la tirade.
Il savait parler. Les mots défilaient les uns derrières les autres avec une certaines prestance. On pouvait comprendre une certaines éducation, bonne ou mauvaise, il ne savait guère, mais efficace. Nouveaux froncement de sourcil destiné à l'homme, signe d'un grand moment de réflexion de la part de Tridant. Après tout, il ne semblait pas mauvais, et si tout ce que racontait sa soeur à son sujet était vrai, il ferait sans aucun doute un beau frère fréquentable! Elle avait besoin d'un homme tenace, qui résiste à son caractère et qui puisse répondre à ses besoins. Peu importe s'il avait quelques soucis d’ego surdimensionné.

Allons Mary, tu vois bien que cette homme n'est pas...si terrible que ça!
Je vois plutôt quelqu'un de raisonné!


Et la dessus, Tridant se tourna vers le Sir, préférant présenter sa sœur,

Mary, elle se nomme Mary de Birmouzant. Jeune femme prometteuse! Un brin colérique, mais toujours au service des autres, voir même un peu trop...
Ne vous fiez pas au premier contact, elle cache quelqu'un de très attentionné et doux...


Il sentait déjà le regard mitrailleur de sa soeur derrière son dos. Après tout, c'était pour son bien...

N'est-ce pas Mary?

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Mary_de_birmouzant
[Non mais je rêve encore ?]

Et ses prunelles de s’agrandir de seconde en seconde. Son frère, le sang de son sang, était en train de choisir son camp, et quel camp ?

Je te… hum, demande pardon ???

Petit clignement de paupières répétitif, ouai ça aidait à digérer la chose là….


Un homme raisonné ? Parce que toi tu t’y connais en raisonnement ?

Et de lever les yeux au ciel, ouai, l’était là l’Aristote, normalement, l’pourrait intervenir en sa faveur pour une fois, allo monseigneurrrrrrr???????

Aie, ben voilà qu’elle se mordillait l’intérieur de la joue, oui parce que l’extérieur ça devenait déjà plus difficile, toc nerveux, un parmi tant d’autres.


Je ne suis aucunement colérique, je manque de chance c’est tout.
Ca c’était parce qu’il fallait bien relativiser et ne pas voir le mal partout, après tout la chance y était certainement pour quelque chose.

Et d’un geste rapide, elle attire sa fille à elle pour répondre au sieur.


Je suis veuve voyez vous, et j’étais comblée par l’union oui… Non mais après tout ça ne le regardait pas, et puis ce n’était pas le moment d’aborder ce sujet, là, devant la petite.
Son deuil, elle l’avait fait depuis longtemps mais l’absence d’un père n’était pas aussi facile à vivre.

Et maintenant ? Elle ne savait plus quoi dire, l’envie de partir en courant lui donnait des fourmilles aux gambettes. Lui tourner le dos sinon? Histoire de clore la conversation?


Hum, si il est si parfait, sa future femme sera des plus heureuses, j’en suis sûre
tout ça en essayant de sortir sans le toucher, chose plus raisonnable pour éviter de réveiller des pulsions animales, peut être qu’en prenant de l’élan, un coup d’épaule lui ouvrirait le passage ? maintenant si vous voulez bien me laisser aller me remplir la panse je vous en serais reconnaissante !

Manger pour oublier.

Illusions.

Les deux prunelles vertes plantées dans celle du sieur.


Andrea de Mortemart Amnell poussez vous de mon chemin et veillez à m’oublier je vous prie ! Grand dieu qu’il soit possible d’être aussi beau ? Petit signe de croix pour chasser ses pensées et empêcher ses yeux de dévorer ses lèvres. Bah voilà, elle se re-mordille la joue...

Lélouna ! On y va !
Changement de couleur d’œil en se tournant vers son frère. Regard noir donc pour être exacte.

Tu viens casser la croûte ou tu restes à ses côtés avec sa si charmante compagnie?
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Andrea.

[Bla bla bla... Tiens tiens, elle est pas mariée]



Enfin quelqu'un reconnaissait qu'il était un homme bon ! Cet homme était donc sain d'esprit, réaliste et censé.
Bon, le brun ne savait toujours pas qui il était, mais ce n'était pas très important, celui-ci faisait un travail d'orfèvre en matière de médiation.
Il était ici bien question d'arbitrage entre les deux jeunes gens, l'un était parfait et l'autre -la femme comme d'habitude- refusait de l'admettre.

Andrea était un homme à marier et l'homme qui s'était infiltré dans leur conversation le reconnaissait volontiers, sinon pourquoi essayerait-il de faire les éloges d'une femme aussi... désastreuse, étonnante..?
Les mots se bousculaient dans sa tête, tantôt se terminant par 'euse ou 'ante : arrogante, capricieuse, amusante, captivante, envoutante, charmante...
Encore une fois, il s'était perdu dans ses pensées, jusqu'à trouver des qualités à la jeune dame.

Il se mit à taper frénétiquement du pied sur le sol, provoquant quelques bruits raisonnant dans l'édifice.
Tout pendant que la blonde s'exprimait, celui ci n’eut de cesse que de la dévisager, guettant le moindre défaut physique s'affichant sur son visage... mais rien, rien ne venait perturber l'attrait qu'il ressentait pour cette dame.

Il n'était pas exaspéré, par ses pics pourtant sanglante, au contraire il les attrapaient au vol comme on pourrait capturer dans la plus simple délicatesse un papillon monarque.

Il savait à présent qu'elle était veuve... tout ce qu'il fallait pour qu'il reprenne ses esprits.
S'il jouait finement, peut-être pourrait-il s'occuper de son cas.

Alors qu'elle lui ordonnait de la laisser passer ses lèvres encore comme anesthésiées se mirent en mouvement :

Pardonnez moi, je... hum... que diriez vous de m'accompagner jusqu'à l'auberge ou je séjourne. L'hôte y cuisine une entrecôte comme je n'en ai jamais mangé avant.
J'ai cru comprendre que vous mangiez léger, cependant la soupe c'est pour les vieux, un bon morceau de viande ne fait jamais de mal.
Je vous invite.


Sans attendre sa réaction il poursuivait :

Par contre, la petite chose là c'est à vous ?

Voilà qu'il souriait, pas un sourire niais, plutôt un sourire de victoire. Elle avait perdue et il était sûr qu'elle bouillonnait intérieurement.
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Mary_de_birmouzant
[Non mais il est impossible celui la!]

Et ben voyons, y'a vraiment des gens sur terre qui sont insupportable. Cet Andrea fait partie de l'un d'eux croyez nous. Pour deux raisons, la première, elle n'arrive jamais à avoir le dernier mot avec lui et la deuxième il est beau comme ce n'est pas permis. 

Sourcils foncés, nez retroussé, bouche légèrement de travers, une once de colère? Meuh non.....


Rassurez vous mon cher, ma soupe aurait volontiers finie sur votre tête si je n'avais pas eu un minimum d'éducation! Léger regard envers son frère.

Quel culot il avait! Tout pour la faire grimper sur ses grands chevaux.


J'ose espérer qu'Aristote n'écoutera pas mes prières ou nous devrons vous enterrer pour mort par suffocation. Et ça c'est pour m'avoir volé ma viande!

La chose qu'elle tenait par le bras gesticulait dans tous les sens, signe d'agacement précoce.

Maman.... J'ai faim moi.

Regard interloqué sur sa fille, quelques secondes nécessaires pour revenir à la situation, ah oui sa fille donc, avait faim.

Cette petite chose n'est point une chose mais une fillette, et oui elle m'appartient! Et comme vous le voyez elle a faim!

Maman moi je veux bien manger à l'auberge!

Soupire de désole, un regard sur Tri, un regard sur Lelouna, à leurs expressions, il serait encore prouvé que Mary n'aurait pas son mot à dire.

Pffff, vous avez vraiment un don pour me pourrir mes journées.

Les yeux au ciel, les épaules levées, elle leur emboita le pas et elle aussi avait le ventre qui commençait à faire du bruit.

Allons y alors, mais je vous préviens, je ne débourse pas un denier. 

Ben oui quoi d'abord elle en avait pas pour se le permettre. Et peut être que pour une fois, il saurait l'impressionner autrement qu'avec son charme. 

Résiste Mary, résiste. 

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