Andrea.
[Une BA dans sa journée]
Tout de même, le brun pouvait se montrer généreux par moment, il comptait bien payer son ticket pour le paradis ainsi.
Après réflexion, il en faudrait des bonnes actions pour pouvoir rejoindre l'Eden ou alors plus simplement se rendre dans le sud, mais ça c'est une autre histoire.
Non, Andrea était un homme avec le coeur sur la main, il suffisait de le mériter pour s'en rendre compte : une fois il avait offert une bourse de quatre cent écus à une inconnue pour qu'elle s'achète des vêtements chauds en plein hiver, il avait aussi offert deux appartements à un couple d'amis, plus tard trois cent écus à une blonde pour qu'elle se lance comme marchande ambulante, puis plus récemment l'équivalent de mille cinq cent écus de céréales à son comté natal...
Malgré tout il essayait tant bien que mal de ne pas exposer ce côté "bon samaritain", souhaitant conserver sa réputation d'homme purement vénal et insensible qui faisait tout son charme.
Aujourd'hui donc il offrirait la pitance à une pauvre femme sans le sous et à l'immonde petite tête qui trainait dans ses guenilles.
Il dévisageait la chose comme s'il s'agissait d'une lépreuse dont le visage était déjà marqué par la maladie.
Je suppose que vous venez avec ça ?
Dites, c'est à cause de ça que vous êtes veuve à présent ?
L'attitude était désinvolte comme toujours avec le brun, mais il n'avait pas peur de provoquer.
[Plus tard, en taverne]
Le temps s'était dégradé à l'extérieur, la pluie tombait à flot et l'orage grondait.
Quel revirement en si peu de temps, alors qu'il faisait si beau quelques heures auparavant.
Faut croire que l'humeur de la dame influait sur le climat... Il y avait là matière à réfléchir.
Après avoir expulsé un homme qui dégustait son repas à une table pouvant accueillir quatre clients sous prétexte qu'il était "un abruti à la cervelle ramollie pour ne pas avoir compris qu'être attablé à une si grande table ne ferait pas venir des copains aussi crétin que lui", le jeune homme invita ses convives à s'installer confortablement.
Gertrude, j'ai faim bondiou !
Rien a faire, il n'arrivait pas à retenir le prénom de la tavernière, comme aucun autre prénom de femme qu'il côtoyait d'ailleurs.
A sa décharge, la gérante était trop en forme et aussi belle qu'un marcassin...
Cependant, depuis qu'il logeait ici, celle-ci avait opéré de changements, l'un des plus flagrant était que le brun n'avait plus à attendre de longues minutes la venue de la tavernière.
La voix peut-être...
Géraldine, les gens ici sont mes invités, ne lésine pas sur les bons plats et bons vins.
J'insiste particulièrement pour le vin...
Pour ma part je prendrais une entrecôte comme tu en as l'habitude, sans la sauce au vin avec les petites choses infâmes, tu vois bien de quoi je parle.
Pour les dames ce sera surement de la volaille sans gras, surtout pour la grande blonde
Regard inquisiteur sur les courbes de la Mary.
Un potage ou quelques feuilles de salades feront l'affaire...
Enfin, vois avec elle, je ne voudrais pas sembler impoli
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Tout de même, le brun pouvait se montrer généreux par moment, il comptait bien payer son ticket pour le paradis ainsi.
Après réflexion, il en faudrait des bonnes actions pour pouvoir rejoindre l'Eden ou alors plus simplement se rendre dans le sud, mais ça c'est une autre histoire.
Non, Andrea était un homme avec le coeur sur la main, il suffisait de le mériter pour s'en rendre compte : une fois il avait offert une bourse de quatre cent écus à une inconnue pour qu'elle s'achète des vêtements chauds en plein hiver, il avait aussi offert deux appartements à un couple d'amis, plus tard trois cent écus à une blonde pour qu'elle se lance comme marchande ambulante, puis plus récemment l'équivalent de mille cinq cent écus de céréales à son comté natal...
Malgré tout il essayait tant bien que mal de ne pas exposer ce côté "bon samaritain", souhaitant conserver sa réputation d'homme purement vénal et insensible qui faisait tout son charme.
Aujourd'hui donc il offrirait la pitance à une pauvre femme sans le sous et à l'immonde petite tête qui trainait dans ses guenilles.
Il dévisageait la chose comme s'il s'agissait d'une lépreuse dont le visage était déjà marqué par la maladie.
Je suppose que vous venez avec ça ?
Dites, c'est à cause de ça que vous êtes veuve à présent ?
L'attitude était désinvolte comme toujours avec le brun, mais il n'avait pas peur de provoquer.
[Plus tard, en taverne]
Le temps s'était dégradé à l'extérieur, la pluie tombait à flot et l'orage grondait.
Quel revirement en si peu de temps, alors qu'il faisait si beau quelques heures auparavant.
Faut croire que l'humeur de la dame influait sur le climat... Il y avait là matière à réfléchir.
Après avoir expulsé un homme qui dégustait son repas à une table pouvant accueillir quatre clients sous prétexte qu'il était "un abruti à la cervelle ramollie pour ne pas avoir compris qu'être attablé à une si grande table ne ferait pas venir des copains aussi crétin que lui", le jeune homme invita ses convives à s'installer confortablement.
Gertrude, j'ai faim bondiou !
Rien a faire, il n'arrivait pas à retenir le prénom de la tavernière, comme aucun autre prénom de femme qu'il côtoyait d'ailleurs.
A sa décharge, la gérante était trop en forme et aussi belle qu'un marcassin...
Cependant, depuis qu'il logeait ici, celle-ci avait opéré de changements, l'un des plus flagrant était que le brun n'avait plus à attendre de longues minutes la venue de la tavernière.
La voix peut-être...
Géraldine, les gens ici sont mes invités, ne lésine pas sur les bons plats et bons vins.
J'insiste particulièrement pour le vin...
Pour ma part je prendrais une entrecôte comme tu en as l'habitude, sans la sauce au vin avec les petites choses infâmes, tu vois bien de quoi je parle.
Pour les dames ce sera surement de la volaille sans gras, surtout pour la grande blonde
Regard inquisiteur sur les courbes de la Mary.
Un potage ou quelques feuilles de salades feront l'affaire...
Enfin, vois avec elle, je ne voudrais pas sembler impoli
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