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[RP] Visite Ducale

Lamalice
Malice avait confectionné un joli parchemin en guise d'affiche pour annoncer la visite ducale et l'avait fait placardé bien en vue sur la place de la mairie.



Elle espérait que les villageois viendraient nombreux pour faire honneur à la fois à cette visite ducale, mais aussi à leur village. Elle aimerait beaucoup qu'on puisse montrer que l'étiquette de Thiers est souvent fausse, que les villageois savent sortir de chez eux, qu'ils prouvent qu'il fait bon vivre dans ce village du BA.

A présent que c'était fait, elle s'attela aux différentes tâches à faire. C'est que ça représentait malgré tout une masse de travail en plus. Heureusement elle appréciait Arthur de longue date déjà, ainsi qu'une partie de la liste ducale qui oeuvrait depuis plus d'un mois à présent.
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Lamalice
Premier endroit à prévenir... les aubergistes de Thiers. C'est qu'il fallait bien les loger et les nourrir tous ces gens, du plus noble comme le Duc en personne, au plus humble de ses serviteurs.






Malice avait eu de la chance, elle trouva à Clermont une troupe de troubadours qu'elle embaucha pour animer les rues et la soirée.



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Lamalice
Pour préparer le buffet Malice partit à la recherche de Mejo. Le soleil ne boudait pas, on pourrait prendre éventuellement une collation dans le jardin de la mairie. Oui, bonne idée se dit-elle. Mais où est passée sa fille adoptive ? Telle est la question ! Mais la bourgmestre se doutait bien où elle pouvait être... le nez dans ses livres pardi ! Vu le beau temps, assis au pied de son arbre favori, avec deux trois pommes sans doute à portée de mains.

MEJOOOO ? pas la peine de te cacher, j'ai besoin de toi !


Malice avait vu juste. Elle la trouva bien installée, assise sur une vieille couverture à même le sol, les jambes repliées et un gros livre dessus. Et devinez ? une pomme à la main, bien rouge et brillante.

Coucou toi ! Dis tu peux te charger de l'intendance stp ? Faudrait préparer un buffet avec quelques mets simples et de quoi boire aussi. Pendant ce temps j'vais voir pour le menu à l'auberge et puis faut me rendre chez le coutelier aussi. Je te laisse faire, je sais que tu feras ça très bien.

Sans même lui laisser vraiment le temps de répondre, elle déposa une bise sur sa joue et fila.

En chemin les idées se bousculaient dans sa tête, mais la plus lumineuse fut de rejoindre Taigi pour l'envoyer chez le coutelier à sa place.
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Mejoada
Un beau soleil comme celui-là, dès le matin, fallait en profiter, surtout que ça n'allât pas durer si longtemps que ça.

Son panier remplit de quelques fruits, d'un godet et surtout d''un très petit fût de bois, fabriqué par un de ses amis charpentier exprès pour elle, ainsi elle pouvait transporter un peu de bière partout ou elle allait sans être trop encombré.

Et bien entendu son livre, car même si elle voulait lézarder au soleil, elle devait aussi finir ses études, et rien de tel qu'un coin de verdure au calme pour continuer son apprentissage.

La voilà, chantonnant et joyeux, se diriger vers son grand chêne favori, un plaid jeté négligemment sur son épaule, le pas tranquille, la journée lui paraît si belle à ce moment-là, s'imaginant même s'endormir sur un coin de couverture, elle sourit, se sentant si bien, légère et sans souci et surtout si libre.

Elle s'adosse contre l'énorme tronc, fermant les yeux un moment, prenant une grande bouffée d'air pur, ce que cela pouvait changer de l'université, toujours derrière ses hauts murs, enfermée dans une pièce sombre et humide, assise sur une chaise quelque peu bancale devant une table usée.
Bon ce n'est pas tout de rêvasser, mais fallait s'y mettre, surtout Qu'apprendre le grec, ce n'était pas facile, quelle idée aussi de vouloir parler des langues étrangères.

Repliant les jambes pour se faire un pupitre, le livre posé contre ces cuisses, tenant presque un peu debout, le panier posé non loin, un godet pose juste à côté d'elle, une pomme en main et les yeux allant et venant en suivant les lignes qui s'étalaient sur le vélin, elle relevait la tête soir pour mordre dans la pomme, soit pour boire une gorgée, puis retourner à sa lecture.

"Γεια σας, πώς είστε ?"

Et de long soupirs, la langue était aussi dur que l'arabe.
Alors qu'elle tentait de reconnaître quelques lettres, une voix se fit entendre au loin, reconnaissable entre toutes, elle fit mine de ne pas entendre, c'est que déjà que ces études étaient longues, alors si en plus elle prenait des poses.

Seulement, sa mère, en bonne mairesse qui soit, savait parfaitement ou elle se trouvait, quelle idée aussi d'avoir choisi son coin préféré sous le vieux chêne.
Elle fut donc bien obligée de lever les yeux vers la silhouette qui avait apparu devant elle, lui souriant.


Citation:
MEJOOOO ? pas la peine de te cacher, j'ai besoin de toi !
Coucou toi ! Dis tu peux te charger de l'intendance stp ? Faudrait préparer un buffet avec quelques mets simples et de quoi boire aussi. Pendant ce temps j'vais voir pour le menu à l'auberge et puis faut me rendre chez le coutelier aussi. Je te laisse faire, je sais que tu feras ça très bien.


Un petit coucou en guise de réponse, un petit sourire qui ne dure pas très longtemps, un bon pour se relever, la bouche qui s'ouvre pour protester, mais trop tard, la voilà déjà repartie, un soupir de résignation et la voila qui ramassent ses affaires et qui rentrent, si elle avait su, elle serait partie s'enfermer dans l'université.

Le temps de déposer ses affaires dans sa chambre, de ressortir rejoindre Hubert, non sans être passé cherché la viande à la boucherie ainsi que la charcuterie et surtout des couteaux et plats histoire de pouvoir installer un grand buffet.

Et la voilà, en plein air, au côté d'Hubert, en plein milieu du parc, à dresser de longue table, vacant entre l'installation et l'arrosage des cochons embrochés qui grillé au-dessus du feu.

si bien qu'au bout de quelques heures, on pouvait voir apparaître des tables bien garnis de mets différent, pâtes jambon, grillades, saucisson, ainsi que notre de boisson comme des fûts de bière et eaux-de-vie.



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Arthurdayne
Le voyage se poursuivait. Deux jours par ville. C'était court, mais il fallait visiter dix municipalités, ce qui n'était pas de tout repos... S'il connaissait peu Montluçon, et n'avait pas voyagé jusqu'à Bourbon depuis de longs mois, il comptait en revanche des visites beaucoup plus récentes à Montpensier et Thiers.

C'était cette dernière dont ils avaient passé les remparts le matin même. Thiers, ville où ils comptaient nombre de connaissances, et une bonne poignée d'amis. Ville qui était jumelée à Moulins. Il se souvenait d'un mémorable match de soule, ou encore d'un jeu autour d'un tonneau. Et de très nombreux échanges commerciaux. Et même d'un début de fronde, lorsque le duché avait voulu mettre deux maires, celui de Moulins et celui de Thiers, en procès pour haute-trahison.

Le maire de Moulins, à cette époque, c'était lui. Et aujourd'hui, il passait les portes de Thiers en tant que Duc. Belle ironie du sort, qui faisait sûrement sourire ses amis thiernois, et laissaient un goût amer dans la gorge bilée de quelques fossiles et cadavres. Le temps de se poser dans une auberge, de prendre un peu de repos et de se rafraîchir, et Arthur était à nouveau dehors, Bors sur ses talons, collé à lui comme une ombre. Le soldat était la seule protection qu'il avait acceptée, quand on avait voulu lui coller toute une garde pour lui barrer le paysage.

Et outre Bors, il pouvait compter sur une belle escorte pour ce voyage ducal. Il comptait surtout sur eux pour se faire le relais du conseil, pour aller à la rencontre des habitants, et pour écumer les tavernes. Il savait que tous seraient très efficaces pour le dernier point. Chacun avait pris ses quartiers, et ils se rejoindraient tous à la manière spontanée dont ils l'avaient fait jusque là: autour d'un verre, quel que soit l'endroit. Comme s'ils répondaient tous à un appel commun qui les amenait, miraculeusement, dans le même lieu, au même moment.

Pour l'heure, trouver Malice. Naturellement, il se dirigea vers la mairie, Bors collé au train. La seule stature du soldat faisait s'écarter les villageois, dont la plupart ignoraient sans doute qu'il croisait le Duc du Bourbonnais-Auvergne. Il fallait bien avouer qu'Arthur manquait singulièrement d'apparat. Et sauf à l'avoir rencontré auparavant, et à savoir que c'était sa vieille carcasse qui portait la couronne ducale, il était impossible de deviner, en croisant ce vieux bourru mal rasé, que l'on avait sous les yeux le Duc régnant.

Arrivé à la mairie, il accosta la première personne qu'il vit.


Bonjour. Pardonnez-moi, je cherche Malice. J'ai comme qui dirait rendez-vous avec elle...
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Xelia69
Xelia se tenait en direction du buffet. Quelle vue magnifique ! Lorgner sur les jambons à la broche, les pâtés en croûte, les saucissons, le jarret de porc, la longe de veau, les pieds de porc...Autant de saveurs qui la laissaient rêveuse.

Elle était loin la guerre, quoi qu'il y a quelques mois elle avait bien été amochée, et ils s'en étaient presque retrouvés sans nourriture dans la ville de Muret. Xelia se demandait à cet instant précis si le village de Muret avait pu à nouveau achalander ces étales. Drôle de pensée, mais après avoir fantasmé quelques peu sur toute cette nourriture alléchante, un certain mal être lui rappela à l'esprit que des malheureux manquaient peut être de quoi se nourrir.

Elle décida donc qu'elle mangerait en petite quantité afin de ne rien gaspiller.

Tout en observant les préparatifs, elle vit Mejo à la tâche comme à son habitude. Elle était presque devenue l'assistante de Lamalice pour chaque manifestation. Peut-être était elle même responsable des animations, mais Xelia n'avait pas été lire le tableau d'affichage depuis bien longtemps...C'était la musique qui l'avait amené jusqu'ici par curiosité.
Évidemment, elle se doutait que quelque chose d'important se tramait. Elle n'était pas tombée de la dernière pluie. On était pas le 31 octobre, ni le 25 décembre, encore moins le 31 décembre ou 14 février. Ni le jour de Pâques, l'évidence était là, c'était le conseil ducal qui avait décidé de faire une tournée.
Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait plu vu ça. A une époque c'était la mode, puis on avait arrêté ce genre de déplacement, et c'était à nouveau à la mode. Ma foi, peut être que le prochain Duc estimera que cela ne sert à rien. Probablement que certains opposants soulèveront leurs voix au conseil ducal pour souligner la nécessité de ce genre de manifestations à savoir : vie sur la halle, vie en taverne, etc.
Encore une fois, elle s'était écartée depuis longtemps de la vie politique, quoi qu'il en soit Xelia se doutait que c'était important pour Lamalice, sinon elle n'aurait pas entendu celle-ci s’affairer avec Mejoada dans la maison pendant des jours et des jours à savoir comment tout préparer.
Elle ne s'en était point intéressée, préférant vaquer à ces occupations à savoir : études, moutons, études, moulin, études, champs et défense ?! et elle ne rentrait que tard pour le souper, sachant Malice à la mairie bien souvent, et Mejo en taverne à vider ou à astiquer les fûts.

Soudain, une voix la sortit de son engourdissement cérébral et elle se tourna vers la personne :


Bien le bonjour Messire...Petit arrêt sur image - son visage me dit quelque chose - reprise - je m'appelle Xelia, je vais vous conduire à elle si vous le voulez bien, je pense savoir où elle se trouve.
Hésitante...Quelle affaire vous mène à notre grande bienfaitrice ?

Tout en entamant une conversation des plus banales, elle entraîna l'homme bourru d'aspect avec elle en direction de la mairie, à son bureau.


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Taigi
Cela faisait bien longtemps que Taigi n'avait pas vu Thiers dans une ambiance aussi festive. Depuis plusieurs jours, tout le monde avait été prévenu de la tournée du conseil ducal dans les villes du BA et Thiers ne ferait pas exception. C'est donc tout naturellement que Malice avait pris l'initiative en bonne mairesse d'organiser un banquet pour recevoir tout ce petit monde. Il n'avait pas non plus échapper aux corvées dictées par sa belle, aller ici, chercher cela, s'habiller convenablement... bref, les demandes avaient fusé!
Mais voilà, tout semblait en ordre, Mejo avait fait un superbe travail, les tables regorgeaient de mets en tout genre, la musique résonnait déjà pour inviter tous les Thiernois à se joindre à la fête, et pourquoi pas rencontrer le Duc!

En attendant, Taigi arriva prés du buffet, bien décidé à profiter de toutes ces bonnes choses!

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Nutrisco & extinguo
Lamalice
Malice ne savait plus où donner de la tête. Faut dire qu'elle est pénible aussi. A toujours vouloir en faire de trop, vérifier et revérifier encore et encore si les ordres avaient été suivis et respectés. Non pas qu'elle ne fait pas confiance, non non, ce n'est pas ça, c'est juste une angoissée sous ses airs de femme assurée et sûre d'elle. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences. Bien sûr tout était en place pour recevoir dignement le Duc et tous les visiteurs et bien entendu les villageois eux-mêmes. Elle venait de faire sa tournée d'inspection et rassurée, c'est dans son bureau qu'elle se réfugia. La visite ducale n'interrompait pas les affaires du village et en tant que bourgmestre elle devait malgré tout régler au minimum les affaires courantes.

C'est donc installée à son bureau, penchée sur ses parchemins, qu'elle fut troublée par des voix et des bruits de pas qui se dirigeaint sans aucun doute vers son bureau. Plus elles s'approchaient et plus Malice put les reconnaitre, enfin les voix évidemment. Xelia sans aucun doute, la deuxième lui sembla être... non non pas Taigi.. bien qu'un instant elle y avait songé, mais... Arthur. Elle ne fut donc pas surprise lorsque la porte s'ouvrit et c'est avec un grand sourire que Malice se leva... instant d'hésitation... protocole ou pas ? Rhoo puis non, il n'y avait pas âme qui vive aux alentours, même pas Xelia qui à peine dit bonjour s'en retourna d'où elle venait.

Bonjour Votre... bonjour Arthur. Dois-je respecter le protocole dis-moi ?

Des yeux pétillants, un petit sourire malicieux comme à son habitude... après tout si on l'appelait La malice ou Malice depuis son plus jeune âge, ce n'était pas pour rien non plus.... elle s'approcha du Duc.

Je suis honorée par cette visite qui permet à tous de rencontrer le Duc... donc toi, ainsi que certains de tes conseillers. Honorée certes, mais surtout contente de te voir ailleurs qu'au château. Voilà bien longtemps je crois que tu n'as pas eu l'occasion de venir à Thiers, malgré les liens privilégiés avec Moulins. Faut bien reconnaître que nos charges respectives ne nous permettent pas toujours de faire ce qu'on aimerait.

Mais je parle je parle... tu as sans doute besoin de te rafraîchir voir te reposer un peu avant d'affronter la cohue.^^ Nous vous avons préparé vos chambres et de quoi tous nous restaurer. Si qui que ce soit à besoin de quelque chose, n'hésitez surtout pas à demander.


Malice fort heureusement une fois en présence du Duc n'éprouva aucune appréhension ni timidité. Elle le connaissait bien et depuis fort longtemps, et jamais il n'y avait eu entre eux des bisbilles, pas même un mot plus haut que l'autre. Cela tenait sans aucun doute au caractère d'Arthur, qui possède patience, charisme, et diplomatie. A dire vrai , une grande partie de ce qui aux yeux de la bourgmestre, fait d'un personnage politique qu'il soit bon ou mauvais. Arthur sait défendre ses idées en les étayant, sans imposer de prime abord, expliquant encore et encore pour convaincre son entourage. Puis il savait écouter, une qualité qu'elle même n'avait pas toujours. Rester ensuite l'autorité, mais là, elle ne savait pas trop. Il lui aurait fallu pour cela être de l'autre côté de la barrière.

Avant de conduire personnellement le Duc dans ses quartiers, elle tenait à lui offrir dès à présent un cadeau réservé aux personnes de son range, mais bien plus encore à l'ami. C'est pourquoi elle opta pour lui donner de suite, juste entre quatre yeux, plutôt que de façon très protocolaire.

Tiens, j'ai quelque chose pour toi, mais je te demanderai de me donner un denier stp. Je préfère te l'offrir ici, parce que je crains fort oublier plus tard... surtout si je me lâche un peu sur le bon vin. Les clés de la ville Moulins les a déjà, j'ai innové, avec la spécialité de Thiers... alors attention, ne te blesse pas.

Cette dernière remarque la fit rire. Un cadeau qu'il faut payer, voilà bien étrange. Elle lui tend un paquet enveloppé dans du papier de soie.

contenu du paquet cadeau
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Hulrika
Arrivée de la délégation ducale à Thiers et Hul en faisait partie, en tant que Juge du BA. Vu que le petit groupe avait eu quartier libre, elle avait hésité entre aller en taverne se boire une chope, se mettre un coup d'eau sur la tronche à la fontaine du village, aller poser ses affaires chez Malice ou se rendre directement à la mairie où elle était sure que Malice avait prévu un petit accueil pour eux. Elle opta pour le dernier choix et s'arrêta dans les jardins. Et fut assez surprise de ce qu'elle vit.

Si l'accueil n'avait été toujours à la hauteur dans les villages traversés jusque là, elle se disait que Malice n'avait pas lésiné sur les moyens. Z'ont des écus à dépenser ici!

Un véritable festin se tenait devant eux dans les jardins municipaux, notamment quelques pièces de viandes embrochées, surement des porcelets. Des troubadours jouaient des airs entrainants.
Hul sourit, elle reconnaissait bien là la patte de la bourgmestre de Thiers, respectueuse du protocole et toujours partante pour faire la fête.
Et évidemment, qu'une visite ducale était l'occasion de mettre les p'tits plats dans les grands.

Hul ne payait pas vraiment de mine, comme d'habitude vêtue simplement de braies, d'une chemise et de bottes, la besace flanquée sur l'épaule, les cheveux un peu en bataille, la hache fièrement portée à la ceinture, elle se demandait si elle devait se changer vite fait pour faire honneur à tout ça.

Si Hul n'avait que peu de besoins, quand elle pouvait manger à sa faim ou goûter au luxe que lui mettait à disposition les autres, elle ne se gênait pas et appréciait d'autant plus ces moments de faste.

Hésitation alors à se montrer telle qu'elle était quand elle vit Mejo, et là hors de question d'attendre, elle alla à son encontre, tout sourire et la serra dans ses bras, la flanquant d'une grosse bise.

B'jour toi! Oh p'tain ça fait du bien de te retrouver un peu, et j'ai toujours autant d'plaisir à v'nir à Thiers.
Mais dis-moi, Malice a reçu un héritage?
Wahou! Impressionnant ce que vous avez fait!
Ricane douc'ment puis salue Taigi de la tête.
Bonjour!
Au cas où, je suis Hulrika, juge du BA et donc représentante du Conseil Ducal.
Si vous avez des doléances à exprimer, c'est Erandil qui prend les notes, mais j'suis à votre disposition pour les écouter.
Sourit à celui qu'elle savait être l'élu du cœur de Malice.
J'suppose qu'on attend l'arrivée du Duc pour les réjouissances?
Hul avait faim et ne saurait attendre très longtemps ceci-dit, jetant un œil aux divers mets, à défaut d'oser se servir, elle imaginait son menu à venir.
Par contre, je veux bien une chope pour patienter. C'est possible ça Mejo?
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