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[RP] Rien n'est plus redoutable que l'homme qui s'ennuie.

Tord_fer
*Hips ! Hips ! Hips ....*

Hourra ! hahahaaaaa !

Titubant dans les rues de la Mortellerie, l'Borgne complètement saoul riait à s'en faire mal aux côtes. Une bouteille déjà bien entamé à la main, il se dirigeait sans bien même y penser vers la taverne afin de boire un dernier verre.
Pourquoi était il soûle comme ça ? Lui même ne savait plus très bien. Comme il le disait si bien, il boit pour oublier, mais oublié quoi ? " bah, j'sais plus j'ai oublié ! " Il avait soif, et il s’ennuyait. Il s'était dit que boire un coup même seul, pourrait l'occuper pour quelque heure. Même si il n'est jamais vraiment seul...Mais à quatre contre cinq on a voté et il n'est pas fou !
Ce qui se passa ensuite il ne s'en souvient pas.
La seul chose qu'on voit actuellement, c'est un borgne ivre mort, couvert de sang chantonnant dans les rues de la Mortellerie, une jambe à la main.
Rassurez vous, le Borgne ne s'est pas transformer en contorsionniste, cette jambe n'est pas la sienne...


Et j'te *hips* mets mon pied dans l'cul ! *hips*

Accompagnant sa chanson par le geste il lança la jambe devant lui et la regarda atterrir dans un bruit de fruit mûre sur le pavé en gloussant de plaisir.

Héhé il prend *hips* ses jambes à son cou ! Hé reviens enfoiré, j'en ai pas finit avec toi ! *hips*

Il tituba vers la jambe à qui il parlait, et la ramassa avant s'en servit comme canne jusqu'à la prochaine rue. La nuit était tombait depuis plusieurs heures, et les rues étaient sombre, mais le borgne, même ivre, les connaissaient comme sa poche. Apres tout, c'était leur territoire. Il regarda les rues vides autours de lui perplexe puis regarda la jambe. Il se mit a rire et a fredonner "il était un petit hommeuh, pirrouettuhe, galipetteuh, il était un petit hommeuh, avec une jambe sans calçon ! *hips*"
Une jambe.
UNE JAMBE ?!
Le borgne lorgna la jambe, puis sa main ensanglantée qui la tenait fermement. Elle était poilue, et pas qu'un peu ! Surement une jambe d'homme, mais un petit homme. Pourquoi l'avait-il à la main ? A qui appartenait elle ? Elle n'était pas palmé, c'était déjà bon signe.... Il regarda ensuite ses vêtements tachés de sang, puis ses mains qu'il porta a ses lèvres. Le sang était encore frais, et les mouches n'avait pas encore entamé la jambe, il ne devait pas l'avoir depuis plus d'une heure... Il ne s'inquiétait pas de son propriétaire, se connaissant, il avait dut le tuer peu après lui avoir pris sa jambe, enfin faudrait mieux pour lui, sinon le pauvre bougre devait se vider de son sang. Il s'assit au coin de la rue et se mit à grignoter les ongles du pied en réfléchissant pourquoi il avait cette jambe et du reste de sa soirée, en buvant de temps en temps de longues gorgées à sa bouteille l'histoire de garder son cerveau en éveille...

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Enjoy
      ~ Les écarts se collectionnent comme les escarres ~


    Course effrénée, souffle court, voici l'entremise de la détrousse et de la fuite. Le zèle l'emporte parfois sur la raison. Et des hommes arborant l'insigne de la garde s'élancent à travers les avenues pour alpaguer un tire-laine. La succession des pas les entraînent benoîtement vers les ruelles étroites. Ils s'enfoncent dans l'obscure forêt citadine, le bois maudit. Celui dont on ne revient jamais. La Cour Brissel.

    Les senteurs exquises des marchands se muent en relents des bouches avides de chair fraîche. Les colombes troquent leurs robes immaculées pour de longs manteaux noir corbeau. Ici, les vieillards ne dépassent pas le seuil des hivers oubliés. Ils périssent bien avant. Leurs jours sont comptés comme les doigts d'un voleur, comme les passes d'une catin. Dans cet étrange lieu, se fomentent de lugubres desseins, des traquenards, des escarmouches, des assassinats. Corleone ne s'y attarde jamais. Son territoire s'est égaré à l'entrée de ces terres. Elle possède comme ceux de son clan, un pied à terre dans les vestiges d'une autre cour. Celle des miracles. Plus précisément un cloaque à l'attention des damnés de la condition et des rébus de la société.

    Ses bottes souillées par les immondices du par-terre des « jardins » de Brissel, ralentissent leur cadence endiablée. Les hommes du guet étaient enfin bien loin. Son palpitant repris son calme suite à ce pique d'adrénaline. Se faire mettre aux fers pour quelques deniers, elle s'en voudrait pour une éternité. La mustélide connait la mesure des réputations. Elles se font et se défont. Et quand bien même la sienne reste à la mesure de l'anonymat pour une grande partie de la populace, il y a des choses qu'on ne peut tout bonnement pas se permettre. Ses pas l'entraînent lentement mais sûrement vers l'antre du stupre et des vices de toutes sortes. Le repaire des Piques. La Corleone sent pointer une certaine tension au creux de son ventre. Ses sens en éveillent, elle scrute la moindre ruelle, le moindre mouvement suspect. Ses doigts enserrent sa dague prête à quitter le fourreau à chaque instant.

    La nuit apporte un peu de fraîcheur à l'ombre des cadavres encore frais, des ribaudes ensemencées et des orphelins dissimulés afin de ne pas se substituer aux prostituées. A la jointure d'une intersection, un mendiant se fait dépouiller de ses haillons. Ce sont les mains agiles d'une Sulfureuse qui s'en emparent. La crainte de contracter la mort en ce lieu de débauche l'effleure à peine. Son corps a subit milles sévices, et son âme s'est forgée aux supplices. Finalement, la « civilisation » s'amenuise au fur et à mesure de son déplacement. Les ténèbres l'encerclent et seul le son grinçant d'une voix résonne à travers les murs décrépis. Si le commun des mortels sentiraient son sang se glacer en une fraction de seconde, le sien bouillonne. Sa curiosité et le frisson l'envahissent. La folie l'anime sans doute. A moins qu'il ne s'agisse d'un symptôme bien plus grave : l'inconscience.

    Ses formes se drapent d'une cape rapiécée jusqu'à recouvrir une partie de son visage. Au détour d'une ruelle, elle entraperçoit une dégaine singulière. Assis par terre, éclusant à tort et à travers avec pour unique bien celui d'un autre : une jambe. Macabre et atrocités se conjuguent. La maigre lumière émanant d'une lanterne noirâtre vacille sur la gueule cassée du débauché. La Corleone, impassible, le détaille avant de constater que ses doutes étaient avérés. Il s'agit bien du « Borgne », un de ces foutus Piques. Ils ont eu l'heur de se rencontrer à Saumur avant la déculottée en Orléanais. Lui, l'Incistude, la Mauvaise Grayne, le Bosselet et la Traître; Victorine. Les Canards n'ont aucune parole et sont sans honneur. L'envie lui prendrait bien alors de trancher la gorge d'un de ses représentants dans le but de s'en faire un magret. Lame bien prise trône sous la pèlerine des infortunés, à l'affût. Plantant ses onyx vers ce pitoyable spectacle, elle ne peut que s'inviter à la représentation. A-t-elle vraiment le choix ?


    J'vois que tu prends ton pied...

    Dit-elle d'un ton froid. Prudente, la mustélide recule d'un pas tout en observant les réactions de l'ivrogne. Puisqu'en l'occurrence, il en est un. Elle découvre son visage avec précaution afin de l'aider à se remémorer. Les faciès disgrâcieux l'attirent comme les bougies aimantent les phalènes. Pensant bien que la brève entrevue entre eux n'a pas dû se graver dans le crâne de l’alcoolisé, elle se voit contrainte de faire les présentations. Et bien que ses lèvres bavent d'acide, sa langue n'ajoutera rien de plus. Surtout pas un « Cesses donc ta partie de jambes à l'air, je te parle ! » Non, certainement pas.

    Enjoy, catin de mon état.

    Son nom ou plutôt ses noms sont volontairement omis. Qu'en a-t-il bien à foutre de savoir que c'est une Corleone ? Ou bien une Macdouggal ? Certes l'un des deux est connu dans le milieu. Mais en ce lieu, cela changera-t-il quelque chose ? Elle en doute fortement. Aussi, elle s'annonce sous le masque de l'imposture. Avec un peu de chance, il la fera grimper dans un bouge pour s'y soulager. Entre ça et passer la nuit dans les rues sordides de Brissel, c'est comme choisir l'amputation ou la mort. A deux maux, on choisit toujours le moindre mal. Alors, la cape claque dans l'air et son corps lui sert d'hameçon pour une prise inattendue que d'aucun ne voudrait voir traîner sur les étales des poissonniers.

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Tord_fer
Des bruits de pas virent brisé le fil de sa pensée. Pensée bien fragile pour un pauvre fou comme lui, qui dérive aussi rapidement qu'une - écureuil? - plume dans une tempête. Bien que âgée et soul, son ouïe et ses réflexes n’avaient pas faiblit. Apres tous, même dans leur cours les piques restaient sur leur gardes. Il observa du coin de l'oeil une silhouette s'approcher, sans en distinguer autre chose qu'une forme sombre. C'était vivant, c'est tous ce qui l'importer pour le moment. L'ombre s'approcha de lui, sans crainte, mais en restant dans l'ombre de la ruelle. Tous en continuant de grignoter son pied, il vérifia que la silhouette avait bien ses deux jambes. Bon, ce n'est pas l'heureux propriétaire de sa nouvelle amie, pas de panique que cette ombre le lui reprenne. Le Borgne avait des priorités qui souvent faisait pleurer la logique elle-même.
La silhouette se rapprocha. Ce n'était pas l'un des leurs. La démarche lui semblait plus féline que pataud. Surement une femme. Une femme. Le Borgne sourit. La chance lui souriait se soir, il avait déjà réussit a se fabriquer une nouvelle canne, aurait-il en plus trouvé une Canne ?
Le côté lubrique du borgne n'est certes plus a démontrer, mais sous l'effet de l'alcool, celui-ci dicte son comportement en prenant soin de ne pas dérangé son esprit, qui, pas souvent sollicité, préféré resté dans son bain à jouer aux canards et aux voleurs. C'est donc sans même voir, un bout de peau ni un visage, que les sens du borgne s’affûtèrent en regardant la démarche chaloupé de la silhouette venir à lui.


J'vois que tu prends ton pied...

L'borgne rit d'un rire gras et rauque. Prendre son pied. Le terme était correct, il était entrain de le prendre, et cette voix le laisser imaginer qu'il pourrait le prendre encore bien plus. Il leva son unique oeil vers la silhouette qui lentement avançait dans la lumière défraîchit d'un vieux lustre, tel la belle face à la bête. Les rôles étaient inversés. Il regarda la cape, déçut de ne point voir de chaire, avant de fixer le visage de la belle.
Les traits étaient plaisant, et lui semblait vaguement familier. L'aurait-il déjà croisé ? Avant que son cerveau ne s’éveille, le vin vînt à sa rescousse pour l'endormir de nouveau.
Il se contenta de la fixer en hoquetant.


Enjoy, catin de mon état.

Enjoy, ce nom lui disait quelque chose, autant que son visage, peu être l'avait-il croi...Catin !? L'borgne oublia tous le reste. Une catin ? une catin venue le voir lui ? Euh ? Qu'est c'que j'raconte ?! Y'a pas un écureuil qui vient de passer la ? Les hommes, ils ont deux ou trois jambes ? Il regarda la jambe puis Enjoy, puis la jambe.
Hum...La jambe.
La jambe il l'avait, au moins c'était sur, la catin, il y avait peu de chance qu'il l'est... En même temps. Une catin...seule, dans leur cour...
Il n'en fallut pas plus pour que le Lubrique remplace le Borgne. Décidément tous ses surnoms lui allait comme un gant.


Tu t'es perdu ma *hips* mignonne ? Tu veux finir les pieds d'vant a traînasser dans c'coin (coin) ?

L'borgne s'marre en mettant le pied devant avec son nouveau jouet, et fait signe a la donzelle de s'approcher de lui. Il verra bien si elle prend ses jambes a son cou, ou si la petite est plus téméraire que ce qu'elle semble être. L'un dans l'autre, la nuit risque d’être mouvementé pour le Borgne. Quand il s'agissait de courir après des belles effarouchés, le pauvre vieux n'avait pas son pareil !
Le pauvre bougre dans son hébétude oublia ses vêtements ensanglantés, ainsi que le sang qu'il avait sur le visage et les mains, sans parler de la présence de la jambe prés de lui qui ferait fuir même le plus fou des hommes.

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Enjoy
    Au premier regard, la raison se désagrège au gré des courants de la Folie. Corleone en a vu d'autres. Durant son enfance, parmi son clan, il n'était pas rare de trancher des têtes et de les arborer fièrement. Tout comme d'assister à des bains de sang dans lesquels se roulent les putains au groin déformé et l'haleine empestant la vinasse. Alors qu'en est-il de ce Borgne taquin et de sa troisième jambe ? Ses onyx le sondent pour attiser le feu entre ses braies. Aguicheuse, décomplexée, imperturbable. Son escamotage peut lui permettre de passer une nuit, certes loin d'être des plus enviables, mais loin des ruelles immondes. Aurait-elle pu espérer moins de morbidité ? Sans doute. Voleuse, elle préfère la main gauche à la main droite, la seconde lui est plus utile. Son instinct lui intime de choisir entre la dangereuse solitude à Brissel ou la compagnie hystérique et alcoolisée.

    Son visage s'éclaire au rythme nonchalant de la flamme. Écœurée. Leurs ombres s'épousent pour ne plus qu'en composer une seule. Assise à même le sol dans une mare carmine aux côtés d'un canard. Viendra tôt vite la palme de la souillure. Pour ne rien gâcher aux réjouissances lubriques, le lacet détenteur d'une poitrine généreuse s'effiloche. Téméraire. Ses doigts viennent chercher la paluche ensanglantée pour lui faire gravir le Saint des seins.


    Finir, non. Commencer, oui...

    Dit-elle d'une voix suave tout en frôlant, sur le tissu, la virilité de son « client ».
    Ne penses pas. Agis. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Dans quelques heures, le Soleil reprendra ses droits azurés. Puis l'alcool aidant sera-t-il aussi vigoureux qu'un noble impuissant ? Ne penses pas... Ses lippes s'étirent en guise de sourire charmeur, fixant sa victime concupiscente. La lumière forme des reflets mordorés au creux de ses sombres pupilles. La braise d'un échange silencieux. Faire monter la température dans une zone d'inaction avant qu'il ne commette l'acte. Mais pour l'heure voici l'entracte.


    Emmènes-moi dans le taudis de ton choix. Tant que la paille est changée, cela me va...

    Leurs visages s'effleurent, flirtent entre eux avant que sa position tendancieuse ne s'achève, qu'elle se relève espérant entraîner dans sa suite le Borgne et sa béquille. Puis son attention se reporte vers l'horizon morne. Dans laquelle, on peut ouïr des râles de plaisirs ou de déplaisirs. Hurlement de luxure ou bien de douleur. Liquide séminal, lacrymal ou lymphe s'écoulant lentement sur le pavé jusqu'au point névralgique de la cour : le caniveau.

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Tord_fer
Le borgne n'en crois pas son Oeil !
Elle s'approche, et vient près de lui. Contre lui même ! Il ne s'attendait pas à ça ! Ses pensés s'égarent.
Répugnante personnalité, mais physique plus répugnant encore, Tord Fer même avec ses deux yeux avait toujours fait fuir les donzelles. Son odeur pestilentielle n'était pas totalement innocente dans l’histoire. Les femmes se refusant à lui par principe autant que par dégoût. C'est donc tout naturellement que le Borgne chercha du réconfort vers les filles de joies. Oh déesse d'amour qu'on peut aimé pour quelque sous. Il ne pensait pas, hélas - hélas... - être fuit par ses même catins qui baiserait leur chien pour un écus. Se voyant fermer les portes des bordels au nez, insulter pire qu'un curé en perdition, le borgne, qui voyait souvent rouge , se mit a violer une femme. Puis des... Voir leurs yeux le supplier de les épargner il aimait ça. Il n'avait demandé qu'un peu de tendresse, on l'avait chassé, il leur avait fait payer. Mais le pire dans le viol ce n'est pas d'essayer, c'est d'y prendre gout. Et très vite il y avait pris gout, ne voulant plus des femmes qui se donne, il préférait aller les chercher. Et n'épargnant d'aucune, il se mit à diverger, les hommes, les bêtes, les enfants... pour lui c'était la même chose. Or cette femme qui se tenait contre lui, tout contre lui, il ne lui avait rien demandé. Il ne l'avait pas forcer.
Attendant des coups, il avait reçut des caresses.
Il la regarda de son oeil, se demandant si elle ne l'amadouer pas juste pour profiter de lui, mais il ne vit rien d'autre que le cordon de son corset qui céde petit a petit sous le gonflement de sa poitrine. Une main experte vint caresser une zone que personne n'avait jamais souhaité toucher de son propre grès depuis de longues, longues, très longues années...
L'alcool s'évapora rapidement, l'excitation avait dilué tout les restes d'alcoolémies dans son sang. Car pour être excité il l'était ! Toucher la queue d'un homme et il vous suivra au bout du monde !
Pour la première fois de sa vie, le Borgne ne sut que faire avec une donzelle dans les mains. Il savourait juste ce moment précieux car très rare.
Oh il savait au fond de lui que la donzelle n'avait certes pas succomber aux charmes d'un poivrot ensanglanté, elle devait bien vouloir quelque chose en retour, mais il s'en soucierait le moment venue. En espérant qu'elle ne voulait pas de pièce, il avait tout but l'heure d'avant.


Emmènes-moi dans le taudis de ton choix. Tant que la paille est changée, cela me va...

La donzelle se leva, sans bien même réfléchir le Borgne la suivit, enfin l’entraîna d'un pas rapide et déterminer au détour des rues. Agissant plus par instinct, que par réel sens de l'orientation, ils durent marcher une bonne centaine de mètre avant que le Borgne ne s'enfonce plus encore dans les méandre de la cours Briselle entraînant un peu brusquement sa nouvelle conquête vers un taudis glauque à l’extérieur, mais moins poussiéreux qu'il n'y parait à l’intérieur. Le Borgne s'y réfugie de temps à autre quand ça sent trop la volaille dans leur dortoire, ou quand il voulait plus d'intimité. Il fit entrée la donzelle à l’intérieur et verrouilla d'une planche de bois la porte. Cette précaution n'était pas pour que personne n'entre, personne n'oserait déranger le Borgne dans cette masure, c'était plutôt pour que personne ne sorte.
De la paille plutôt fraîche pour un endroit pareille était déposé au fond de l'unique pièce du taudis. Le Borgne alluma un fond de bougie posé dans une oge en bois puis regarda la donzelle, réalisant tout à coup qu'il n'avait pas pipé un mot, ni même demandé à celle-ci si cette endroit lui convenait. Il se mit a grommelait guère capable de plus d'intelligence à ce moment là.

Il ne se redit même pas compte qu'il en oublia la jambe au détour de la rue.

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Enjoy
    Animée par la crainte et le doute. Tout d'abord la fuite. Égarer des gardes en s'enfonçant dans les méandres de la cour. Puis ensuite, la quête d'une protection étrange. Opportunisme. Déraison dans l'action. La voici à allumer la chandelle plus qu'à converser. Ses sobriquets lui sont mérités, semble-t-il car pour raviver la flamme, Corleone a largement réussie. Le Borgne l'entraîne dans sa suite. Violentant sa conquête d'une main directrice volontairement autoritaire. Visiblement l'homme se mue en bête. Dicté par ses pulsions. Alors sans dire un mot, elle l'accompagne ne sachant à quelle sauce elle va se faire dévorer. Puisque son prédateur est un véritable loup en cette demeure. Les pas s'accélèrent jusqu'à atteindre un cloaque, la lourde baille et l'acte deux entame son récit.

    L'endroit est d'un terne à toute épreuve. En même temps que pourrions-nous attendre d'autre des bâtisses sordides de la Brissel...? Paillasse fraîche détonne parmi la crasse. Coquetterie de l'occupant ou bien plan rôdé pour emporter quelques ribaudes à se faire trousser entre ses paluches ? Lupanar froid, appauvri. De circonstance avec les entrailles de Paris. Corleone ressent une certaine tension s'emparer de son être. Avec pour point d'orgue, la porte condamnée. Elle sait. Elle sait qu'elle n'en sortira pas indemne. Désormais, seule dans la couche de son dilemme où somnolent des voies à emprunter. Toutes plus délicates les unes que les autres. Allant de la débauche avec consentement au viol en passant par le rapport de force.

    A l'instant de choisir, son cœur balance. La première solution, si elle ne lui procure aucun plaisir voire la dégoûte, peut lui sauver la vie et faire que sa nuit s'estompe sous une protection plus ou moins recherchée. Hélas, une Corleone ne peut s'offrir aussi facilement à un Pique. Question de réputation et de fierté. La seconde possibilité convient de refuser le vit récalcitrant de l'alcoolisé et de lui asséner quelques coups bien sentis, histoire de lui passer l'envie d'en tirer un. Mais son geôlier semble bien plus puissant qu'elle. Le rapport de taille, bien que compensé par son agilité, reste démesuré. En un mot comme en cent, Mustélide ne fait pas le poids.

    Dans ce contexte, son sang bouillonne. Ses pensées meurent avant même de naître au creux de son esprit. Comment peut-elle décemment s'en sortir sans être souillée d'une manière ou d'une autre. Puis l'apophtegme décapite la trogne immonde de son indécision. Soumise, perdue en terrain hostile. Mais aussi femme de pouvoir, meneuse de troupes et d'hommes, la voici à la pesée sur la balance des âmes. S'approchant d'une démarche incendiaire, ses onyx dévorent l'œil unique. Au point de sentir le souffle de son tortionnaire, une gifle claque contre la joue de l'indélicat. Elle ne se rendra pas sans combattre. Et si jamais, sa chute est sévère, l'alcool l'aidera à oublier cette nuit dans les abysses.


    Donnes-moi à boire vieux puant !

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Tord_fer
La belle s'approcha de lui et le gifla. Le Borgne grogna, comment osait-elle le gifler ? A moins qu'elle aimait l'amour vache ?! Lui aimait bien, m'enfin, il avait tous les vice possible ce pauvre fou. Le Borgne rota de façon sonore et odorante. Il avait pas envie de réfléchir à ça...

Donnes-moi à boire vieux puant !

Tord la regarda et la gifla violemment. Premier réflexe. Elle se prenait pour qui la catin de le gifler lui ?! Même saoul il ne comptait pas la laisser faire. Faut pas exagérer ! Ensuite elle lui demanda a boire. A boire ?! Oui bonne idée ça, après tout l'alcool servait a oublier. Elle oublierait peu être avec qui elle se trouvait en buvant un coup. Au pire sa l'affaiblirait. Enfin, dans tous les cas ça ne pouvait que arranger le Borgne. Il devait avoir une ou deux bouteilles la dedans. Ignorant la donzelle sonnée par la gifle qu'il lui avait retourné, il se tourna et alla chercher une vielle bouteille d'hypocras qui traînait dans sa masure. Il la déboucha et but une grosse gorgé a même le goulot. Elle était encore bonne. Il essuya les gouttes qui coulait le long de sa barbe mal rasé et tendit la bouteille a la donzelle, elle en aura surement plus besoin que lui.

Bah alors ma mignonne *hips* t'aime notre marre ?!

Le Borgne s'marre et s’affale sur la paille le dos contre le mur en la regardant de bas en haut. Sur elle lui faisait énormément d'effet la donzelle. La gifle de tout a l'heure, il l'avait déjà oublié. Il se rendait juste compte qu'elle était bien moins conciliante dans la masure que dans a rue. Il aurait peu être dut la retourner au coin de la rue. Elle se serait peu être moins sentit en confiance. Bien qu'il faut vraiment être inconscient pour se sentir en confiance enfermé dans une masure avec le Borgne en rûte !
En parlant de rue. Merde ! La jambe !!!
Foutu donzelle, elle lui avait fait oublié sa trouvaille, m'enfin, elle avait dorénavant intérêt de se faire pardonner pour cette affront, bien que le Borgne s'avait que si il retournait dans cette rue , la jambe serait toujours la même trois jours après. Enfin peu être juste un peu plus odorante. Mais une chose était sur avec le Borgne c'est que ce n'est pas les odeurs qui le dérange.

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Enjoy
    Une gifle en échange d'une autre. Le ton est donné. Le mâle de cette basse cour ne se laissera pas impressionner. Elle le sait.

    Interdite, sa main masse la trace vivace sur sa joue. La rose noire est déconfite. Clopinant vers l'escarcelle de son ivresse. Avec ses mains rugueuses, sa barbe hirsute, son plumage carmin et sa vision amoindrie. Un vrai démon. A la réflexion, la milice avait peut être plus d'attraits. Après tout le tintement des fers n'est rien d'autre que la sérénade d'un amour esclavagiste. Ride du lion emprise d'une effervescence colérique. Malmenée par la tension, désormais plus que palpable. Son palpitant tambourine la cadence menant à la potence. La nuit sera longue, bien longue, trop longue. Alors pour se redonner un semblant de contenance, elle s'adosse au mur de ses lamentions mutiques.

    Corleone cogite, Corleone s'effrite.

    Son interlocuteur est d'un tout autre bois. Lui, il savoure, il prend plaisir. Il jouit de l'instant. Là, s'affalant comme un coq en pâte. L'œil lubrique, la bouche affamée. Au creux de la pupille unique se reflète l'hésitation de sa victime. Faut dire qu'en effet, elle est beaucoup moins conciliante. Sans parler d'être consentante. La bouteille gravite entre ses doigts. L'alcool, porté à ses lèvres, s'infiltre en guise de désinfectant. Désinfecter sa raison afin de la perdre. L'ignorance resterait donc sa meilleure arme. Mais avait-elle d'autres atouts ?

    La force ? Face à ce rustre, cette bestialité sans commune mesure ? Certainement pas. L'habileté, la rapidité ne feront que de maigres alliées face à ce faquin. Un canard de la pire espèce. Un rapace devrait-on dire. A ceci, il ne lui restait plus qu'une seule carte à jouer.

    La...

    Une bonne rasade écluse, des vapeurs montantes. Corleone cherche à se saouler pour mieux oublier. Quittant sa place, elle assure une démarche diaboliquement alléchante et dévergondée. Son but est de l'allumer. De faire rejaillir la jouvence de son brasier. Le feu ardent de ses désirs inavoués. Calciner la chandelle de sa patience. L'embraser, l'embrasser avec la chaleur étouffante d'une bonne flambée.


    Il est vrai que...

    Son déhanché le provoque sans vergogne. Ses lippes, ses prunelles, sa chevelure, recèlent les armes de sa séduction. Elle en use, en usera jusqu'à l'user. Qu'il ne puisse aucunement se remettre de cette insolence. De ce méfait. La vouloir en exclusivité se paie. La Corleone a un prix, celui du sang.

    ...Tu m'es désirable.

    Dit-elle sans détour, approchant encore plus de son bourreau. Un syndrome s'instaurerait-il en elle ? A moins que ses charmes d'homme brisé n'opèrent. Certaines donzelles aiment les cassures, les fêlés. Ils ont des bossellements inespérés. Un goût sauvage. Puis de s'en retourner laissant à son client le soin d'apprécier sa silhouette. Une gorgée est avalée dans une légère grimace. La Folie a besoin de place pour subsister. Or, elle est plutôt saine d'esprit. Alors ce surplus alcoolique lui sera bénéfique pour concevoir la suite de son plan.

    Féline, et brutale. S'il n'y aucune échappatoire pour elle, il n'y en aura pas pour lui. La bouteille s'éclate contre le mur, perchoir de son geôlier, l'alcool s'écoule sur la paillasse craquante. Et la bougie, à la flamme vacillante, devient une arme redoutable. Le fléau de leur destin. Avant de lancer la source de l'incendie à venir, ses paroles claquent contre les parois. Aussi acide que déterminée.

    Brûles, enfoiré !

    La flammèche s'envole vers sa cible...

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Tord_fer
Un échange de gifle.
Le mâle avait montrait sa virilité et la voila adoucit. La marque rouge de sa main semblait briller sur la joue de la belle. Avachi sur sa paillasse il était à la meilleurs place pour apprecier la créature qui se tenait devant lui. La voila qui se rapprochait de lui, sensuelle. Buvant par gorgée l'alcool qui lui avait donné.
Oui c'est bien. Vas y boit.
Boit ma belle, boit jusqu'a ce que tu en perd la tête, que tes defenses s'amenuisent...

Le Borgne se delectait de cette silhouète féline qui semblait si radoucit. Il regardait avec un plaisir non dissimulé la croupe de la belle qui allait et venait entre lui et la bouteille. Ces formes qui semblait lui promettre une nuit agréable.

En enfin ces quelques mots : "Il est vrai que tu m'es désirable". Ces mots qui sonnèrent à l'oreille de Tord comme le glas d'un fantasme avoué. Un sourire se fendit sur ses lèvres. Ainsi donc la belle allait être sienne.
Cette pensé le mis en joie et ses braies lui semblérent plus serré qu'a l'accoutumait.
Peut être est ce à cause de cet afflut de sang qui quittait son cerveau, que le Borgne baissa sa garde, oubliant un instant que la divine crétaure devant lui n'en restait pas moins une Corléone. Une de ces ritales qu'il avait appris à respecter, autant qu'a railler.

La bouteille vola pres de sa tête et vient s'écraser contre le mur. Tord regarda un instant interdit le liquide ambré coulait le long du mur et se répendre sur sa paillasse. Une forte odeur se répendit dans la petite pièce. Vif, l'oeil du Borgne se tourna immédiatement vers Enjoy. De catins elle était redevenue Corléone dans son esprit, et le mouvement de la main de la ritale vers la bougie ne lui échappa pas.


Brûles, enfoiré !

Ces mots claquérent comme un fouet dans le silence qui était tombé à présent dans la peice et le temps semblait s'égrainait lentement. Il n'eut pas le temps de retenir le geste de la belle qui avait lancé la bougit en direction de la paillasse imbibé. Mais ses reflexes acerbé le firent roulé loin de celle-ci, juste avant que la bougie n'enflamme la paillasse.

Etoudit le Borgne se redressa plus lentement qu'il le voulait et quand il fut sur ces jambes il regarda la paillasse qui avait commencé a s'embraser. Le sang était vite revenue au cerveau de Tord et son instinct animal se relegua au second rang pour le moment. Son instinct de survie prenant le dessus. Il devait éteindre l'incendie. La Cours ne devait pas etre détruite ! Pas par la main d'une ritale ! Sachant pertinament qu'il n'y avait pas d'eau dans sa bicoque le Borgne ota précipitament sa cape, son manteau, et se retrouva rapidement torse nu. Il jeta ces habits sur le feu afin d'étouffer celui-ci avant qu'il ne prenne trop d'ampleur...
La pauvreté avait parfois du bon, la masure étant peu meublé, seul la paillasse s'était emflaé, bien que les flamme lecher aussi le mur sur lequel la bouteille s'était écrase.
Le Borgne lanca un juron qui ferait palir d'horreur un curé insultant en toute égalité le dieu le diable et la Corléones.

Quand il aura finit de s'occuper de se début d'incendie il jura qu'il s'occuperait d'elle, et qu'elle risquait de ne plus jamais l'oublier de toute sa vie.
La fumée avait commencé a envahir la piece et le borgne toussant s'échiné a etouffer les flammes.

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Enjoy
    Un début d'incendie pour quelques flammèches diverties par le remue-ménage et le manège du Cyclope. En cet instant, personne n'aurait pu prétendre que le respect envers celui-là aurait été de mise. Ici, il était plutôt question d'instinct de préservation. En guise de diversion, mettre le feu à ce cloaque pour mieux se carapater. Voici l'essence même de son plan initial. Cette nuit s'imprègne dans la vase de la violence, d'un soupçon de crainte et surtout un déferlement de folie. Furieuse, tout comme son hôte, entrain de se battre avec l'enfant de leur éréthisme. Et en tout bon hérétique, l'italienne venait de lui dresser un bûcher à son horreur et à son honneur. Tout ce qui lui restait à faire, se trouvait derrière elle. Une porte. La voie de la sortie, la voix de la survie.

    Juste quelques petits mètres à parcourir, ôter la planche barrant le passage et s'évanouir dans la pénombre. Les foulées se succèdent, elle court comme une dératée dans les ruelles étroites. Elle trébuche, se meurtrie les paumes pour mieux se relever ensuite. Peu de personnes pourront se targuer de l'avoir fait frémir d'effroi. Sur le navire à la dérive, l'équipage mourant se compte sur les doigts d'une main d'lépreux. Si rare, un nombre proche du zéro et avec pour figure de proue, le sourire inquiétant du Pique. Le seul, l'unique. Avec ce type, la vérité est tailleur confectionnant avec des poils de tonsure sa tunique. Lui, sous l'œil malveillant de Nocturne lui a appris à choisir entre la maréchaussée ou une marée de nausées propre à la cour. Le moins pire des deux maux reste les geôles. Il est toujours dangereux de croiser le Borgne, à la trogne informe, qui lorgne sur une farandole de gnôles et la picole confectionne sa camisole. La folle l'affole, l'alcool a une laideur qui lui semble si mignonne et le sérieux rayonne telle une histoire drôle.

    L'avenir enseigne que cet ivrogne possède des ressources inestimables. De quoi passer des moments jouissifs sur les remparts, à trousser une ribaude berrichonne. Ensuite ils s'étaient perdus de vue, comme ce soir-là. Sans doute la distance permet à la quiétude de perdurer. Une Belette lui déroba une burne, de quoi rééquilibrer le déséquilibré. Quoique claudiquant depuis toujours l'habitude forge sa démarche. Avec la certitude d'une nouvelle rencontre où la Corleone lui énoncera tout en réprimant un rire : « La bourse ou le vit ! ». Cependant lors de cette entrevue étrange, au milieu de la Brissel, la lionne a bien faillie miauler sous les assauts...de cet animal. Faut pas gonfler le Jean Foutre quand il cause avec Jean File pour une partie de jambes en l'air. Voici la morale de cette histoire, môa, je la trouve chouette ! Pas vous ? Ah bon.


    Une autre fois.



[M'ciii ! :)]
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