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[RP] « Testis unus, testis nullus...

Arsene
    … : On ne va pas bien loin avec une seule couille. » Pierre Desproges


    Le sadisme à son paroxysme. Les envies meurtrières qui déboulent. Les pulsions pyromanes qui apparaissent. Elle est en plein changement et le cap est difficile à passer. La découverte de sa famille a embarqué la gamine au plus profond d'une voie où elle avait déjà posé un pied. Les rencontres confirment et affirment ce caractère poussé à l'extrême.

    Elle s'essaye à la cruauté la rousse. Sur des chats, sur des rats, des lézards, des cadavres et prochainement sur des humains bien en vie. Un borgne, et consentant qui plus est ! La demande, cachée sous des faux semblants d'expériences médicales et scientifiques, n'est rien d'autre que de la brutalité gratuite.

    La requête avait été lancé en taverne. Ou plutôt beuglé. Avec un petit sourire pour mieux faire passer la pilule. Quelques heures plus tard, le précieux morceau de chair était vendu en l'échange d'un caramel mâchouillé par ses soins. Avec de la bave de rousse, il avait tout de suite plus de valeur !

    Et la voilà qui vient réclamer son dû. On n'arnaque pas Arsène Corleone ! Bordel ! Elle prend donc la direction de la Cour Brissel, sans vraiment savoir dans quel bourbier elle va mettre les pieds. Dans quelle mare serait peut-être plus appropriée.. Pour trouver un Pique, rien de mieux que de se rendre à la source après tout.

    Douée d'un sens de l'orientation plutôt pointu, elle avait évidemment trouvé du premier coup. Mais ouii bien sûr et les licornes existent aussi. La mioche avait pesté, injurié, fulminé, grogné, beuglé, grondé, et s'était quasiment arrachée sa courte tignasse sur une carte qu'elle ne comprenait pas. Le cartographe avait été insulté puis maudit sur une dizaine de générations. Le borgne aussi.

    Arrivée à destination, Arsène observe, attentive et méfiante la rue. Personne à droite, personne à gauche, elle peut traverser en sécurité ! Les fesses se posent sur un pavé suintant tandis qu'elle sort une petite pierre et sa dague. Elle aiguise machinalement la lame. Elle trancherait proprement les chairs.

    La garçonne patiente, assise sur son petit bout de pierre. Ou s'impatiente à vrai dire. C'est qu'elle n'est pas connue pour son impassibilité la mioche mais plutôt pour son caractère de chiotte. Empêcheuse de tourner en rond vivante. Reyne des chieuses en personne ouais.

    L'angoisse monte tout doucement. Le stress lui grimpe aux mollets pour remonter lentement et insidieusement. Les poils des avants-bras s'hérissent. Oui, elle flippe de ce qu'elle va faire la rousse. Elle n'a pas encore perdue entièrement sa conscience. Elle est là, coincée entre deux pulsions de barbarie.

    Lassée, d'attendre le borgne et sa tante, elle entreprend de se curer les ongles avec sa dague. Tandis qu'elle ouvre la bouche pour un monologue avec soi-même et l'écho que la rue renvoie.

    « P'tain. Y'a quelqu'uuuun. J'suis là pour la buuuuuurne du boooorgne. Merda ! »

    Oui, elle est toujours très polie et charmante la gamine.

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Rodrielle
Le rendez-vous avait été donné dans les quartiers concurrents. Corleone vs Pique. Chaque groupe, chaque clan, voulait faire sa place dans le Royaume, voulait que son nom résonne dans les mémoires. Chaque clan avait son honneur et celui de la Corleone était certainement le plus gonflé de tous.

Mais il arrive, parfois, que des exceptions confirment la règle. Et c'est comme cela que le Borgne avait réussi à entrer dans le clan italien avec une facilité presque déconcertante. Piques avaient répondu à de nombreux appels et, finalement, la Corleone avait revu ses opinions. Et c'est pour cela qu'elle avait décidé de suivre Rouquine dans ses idées folles. Pour cela, mais aussi pour aviver son esprit sadique. N'était-ce pas elle qui disait qu'elle avait encore un peu de conscience ? La Tatouée était là pour lui faire perdre totalement, pour forger la jeunesse Corleone au dessein qui était le leur. Aucune hésitation, aucun remords, aucun sentiment. Rodrielle participerait donc à ce petit rendez-vous.

Eyh, Bella, s'pas comme ça qu'il va t'ouvrir.

L'italienne avança, un sourire en coin offert à la Rouquine. Dans sa main, elle tenait le Fer qu'elle souhaitait offrir au Borgne. Un beau "C" qu'elle comptait marqué sur une parcelle de peau du Pique non encore définie. La Tatouée s'approcha donc de sa petite-nièce et s'appuya contre un mur.

Alors, prête ?

Qu'elle ne s'inquiète pas, la petite, la Matriarche était là pour l'aider à assouvir ses premières pulsions de barbarie. La Famiglia était là pour ça.

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Tord_fer
Occupé à dépecé des rats pour se fabriqué une bourse afin d'y rangeait ses écus, le Borgne ne se doutait pas encore que cette bourse en peau de rats pourrait bientôt lui servir pour autre chose.
Concentré a la détache minutieuse de la peau, il entendit beugler au loin une voix qu'il reconnue de suite.


« P'tain. Y'a quelqu'uuuun. J'suis là pour la buuuuuurne du boooorgne. Merda ! »

Sacrée ritale, elle l'avait donc retrouvé. Lui qui n'aimait pas trop les Ritales, s'tait plutôt bien amusée en leur compagnie lors de la prise de saint Aignan, et il faut l’avouer l'alcool aidant il avait peu être promis un peu trop de chose à ces donzelles, mais bon, ce qui est fait et fait.
Le Borgne sourit en coin et se leva. Apres tout il était un homme de parole, il avait vendu une burne contre un caramel mâchouillé, et Alida contre un autre caramel, il allait tenir ses promesses. Peu être aussi qu'on fond il aimait l'idée que des donzelles lui tripotent les brunes, même si c'était pour en couper une. Et comme on dit si bien "la douleur peu être une source de plaisir...." .
Ou pas...
Avançant d'un pas décider dans les rues de la cours Briselle, il se dirigea vers les voix qu'il l'entendait piailler au loin. La rouqu'moutte n'était pas venue seule... Haaa ces ritales, sont courageux mais pas téméraires, il y en a toujours un ou deux derrière pour assurer leurs arrières.

Le Borgne fit deux pas derrières elles puis se gratta la gorge pour attirer leur attention.


Bah alors mes poulettes, on s'est perdu ?

L'Borgne s'marra et se toucha les gonades.

C'est bien la premières fois qu'les donzelles viennent a deux pour voir mes bijoux d'familles !
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Arsene
    « Au moins, les sadiques ne sont pas indifférents aux souffrances qu'ils causent. » Nathalie Clifford Barney.


    Les pupilles émeraudes papillonnent, observent, et retiennent le moindre détail de l'environnement qui l'entoure. Un air détaché sur le minois, la mioche feint la tranquillité et l'indifférence, alors qu'intérieurement, c'est une toute autre chose. Ça bouillonne, ça s’agite, ça tremble et ça hurle. Un monstre sous-jacent couve en elle. Le rideau est à demi-ouvert, il n'attend plus que le bon moment pour faire son apparition et jouer son grand rôle.

    L'ongle de l'annulaire gauche est minutieusement curé, la lame de la dague raclant avec lenteur la saleté amassée. Les lèvres bougent, les cordes vocales s'activent. Elle parle toute seule la rousse. Paroles quasi inaudibles, relevant plus du marmonnement de mécontentement qu'autre chose. La patience, c'est sûr, elle était partie pisser au moment de sa distribution. L'ongle est propre. La bague en argent qui trône sur son doigt est tournée deux fois. Simple rituel qui commençait à tourner en trouble obsessionnel compulsif.

    L'attente ne fut finalement pas si longue, et la tête de sa blonde tante fut bientôt en vue. Bien trop de mauvaise foi pour l'avouer, elle se contenta de grogner légèrement, manifestant ainsi sa contrariété. Les épaules se haussent, une petite moue s'installe sur la trogne de la garçonne tandis qu'elle zieute de nouveau la rue.

    Petit un : Attendre la blonde Corleone. Fait.

    « Sait-on jamais. C'tait pourtant drôlement poli comme demande ! »


    Un sourire narquois s'étire sur ses lèvres alors que le frêle corps se met en mouvement et se lève. L'arme toujours en main, elle s'approche de Rodrielle. Les mirettes détaillent un instant son visage, cherchant à y déceler une quelconque trace de fatigue ou de douleurs, avant de s'attarder sur le fer qu'elle a en main. Un C, que la gamine verrait parfaitement siéger au beau milieu du torse du Pique.

    « Fin prête, bien sûr ! »

    C'est celaaa oui ! Elle adresse à son interlocutrice un large sourire assuré tandis qu'intérieurement elle se demande encore comment elle va procéder et qu'est-ce qui a bien pu lui prendre de demander ça. L'esprit recouvre sa raison et ça fait mal ! Heureusement, la blonde est là pour veiller au grain.

    Et soudain, alors qu'Arsène tergiversait avec son double invisible, une voix retentit, la coupant dans ses réflexions. La rousse se retourne, dague tendue pour découvrir le borgne. Pour un peu, son apparition aurait pu avoir l'air mystique, il ne manquait qu'un peu de brume.

    « Cyclope. »

    Elle lorgne, observe, et jauge l'homme avant de se décider à baisser sa lame. Ça y est, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Passer pour une mauviette ? Jamais ! Il en allait de sa fierté personnelle tout de même. Elle en avait dans les braies bordel !

    « Ouais, t'en as d'la chance hein. »

    Les yeux rieurs, les lèvres élargis en un rictus goguenard et une certaine appréhension dans les tripes, elle attend la bestiole. Elle est prête. Ou pas.

    Petit deux : attendre le borgne et lui couper une couille. En... Partie fait !

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Miya
Elle était là, témoin de la plus grosse arnaque, THE arnaque ! Et devinez-quoi ? TEMOIN ! ELLE ! La protagoniste de toutes sortes de filouterie ! C’est elle qui a échangé une mèche de ses cheveux contre une cape et un bouclier, un sourire contre un lobe, une promesse contre un millier d’écus, une insulte contre une bague et la liste est longue, je passe les potions pourries, l’trafic d’esclaves, les courses d’escargots, les concours d’beauté chèvres et aut’ conneries. Non mais doucement quoi ! Faut pas abuser, ces italiens qui s’croient tout permis d’un coup ! Z’avez l’accent et l’armée de gosses, deux fantasmes timidement refoulés de la luciole et maintenant on arnaque un pique ! Qui plus est, s’exalte en toutes connaissance de cause, c’pas comme si il était débile, fin si un peu, mais surtout, il s’en foutait ! PAS ELLE !
Pour un vulgaire caramel mâchouillé il offrait sa burne ! Et sa lidou pour un deuxième. Pour cette dernière faudra déjà qu’on lui passe sur le corps et j’en connais qui jubilera de le faire. Elle passera l’annonce plus tard, mais maintenant, elle cogite… sur le bilan de sa perte et elle en perd… gros, nulle parité ! Et alors, elle rage parce que y a une, deux, trois, quatre, mille raisons !

1. Le plaisir et le bien-être de sa chèvre habituée à un certain rythme de vie
2. Ce bout d’corps de pique sera ailleurs que chez les piques : captative la luciole aime s’approprier tout ce qui l’entoure, MON monde, MA burne !
3. S’il en violait 3 par jour, 90 par mois, et donc 1050 par an (en comptant une dizaine de jours de congé) demain il n’en violera qu’une par jour, 30 par mois et donc 330 par an ! 330 !!!! 720 idiotes effondrées à arnaquer en toute tranquillité en MOINS.
4. Elle peut oublier le bébé mi-chèvre mi-borgne, déjà qu’elle galérait à comprendre ce qui clochait avec deux burnes et une chèvre gavée d’herbes fertilisantes
5. La raison numéro 5
6. Et finalement parce qu’elle a bien décidé de tirer une mine de trois pied de long, juste pour le fun, autrement dit sa tronche et sans ouvrir la gueule râle et râle fort !

La rouquine, ou la reyne des chieuses comme elle aime, n’a pas tardé à rappliquer à toute pompes accompagnée de sa vieille tante, genre en bombant le front, rendez-moi ma banane ou c’est Tatie qui appelle le proviseur ! L’intention est un chouia plus sanguinaire mais tout aussi mimi… Alors c’est lorsque l’Arsène a gueulé que la luciole et son molosse ont grogné en chœur ! Un bruit qui en dit long sur l’harmonie qui règne constamment entre les deux créatures. D’ailleurs ils étaient là à faire une partie de qui bouge le moins, affalés sur un comptoir, inertes comme une souche depuis au moins 24 heures, entourés d’os, d’restes de bouffe pourrie, quelques bouts de tissu, herbes et une centaine de petits cailloux alignés. En passant par toutes les vicissitudes de de la végétation, aligner des cailloux semble être une occupation plutôt entreprenante faut croire.
La tête cogitait aussi, oui ça réflexionne une luciole, et les idées fermentent avant de crever à la surface de sa tête et cette fois cela ne faisait qu’attiser son irritation. Mais un sourire finit enfin par se peindre sur sa belle frimousse lorsque son regard perdu oblique sur la hache posée au coin. Et sans perdre du temps, le premier geste trouble le tableau et agace Zoulou, qui lui n’a pas encore l’intention de bouger. Elle baille bruyamment, s’étire les membres en râlant avant de se lever d’un bond.

A la cour brissel, les haches tombent du ciel punir inexorablement les intrus. C’est connu !

Elle traverse la taverne les mains ballantes, récupère l’arme au passage et ouvre la fenêtre avant de se pencher, tourne la tête à gauche, tourne la tête à droite, se penche encore un peu plus…Cherche son point de mire les doigts crispés sur la manche. Aaah sont là ! Juste en dessous... Elle se hisse sur la pointe des pieds en se cambrant, toise la blonde, le gobe-mouche qui arrive de loin et sourit enfin de toutes ses dents en voyant le crâne rouillé d’Arsène… Non la garçonne ne lui a pas manqué, ou quoiqu’… Non.
Le regard pétillant, elle l’observe s’curer les ongles, tournoyer la bague au doigt, s’impatienter, nerveuse… n’en déplaise à l’air impassible parfaitement installé sur les traits de son visage. La luciole s’adoucirait presque. Soyons diplomates et habiles !… Les doigts relâchent la hache pour la caler contre le mur, et les lèvres s’entrouvrent. Soyons fins et accueillants ! La langue pousse doucement sa sécrétion salivaire laissant pendre un gentil fil de bave de sa lippe, un sourire et « Bonjour ». L’immonde crachat, disparaît en dansant dans les airs jusqu’à atterrir sur la joue d’Arsène !

Wouh-wouh Arsèèèèène! wouh-wouh!!

La luciole frétille penchée à la fenêtre, jubile en balançant son bras de droite et à gauche, un grand sourire rayonnant son visage.

Entrez ! Entrez !

Pour commencer je te crache dessus!
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Rodrielle
Elles n'eurent pas longtemps à attendre, ce qui était préférable. Plus les jours passaient et plus l'impatience de l'italienne s'évanouissait (bien qu'elle en ait toujours plus que la Garçonne). Car, voyez-vous, lorsqu'il ne vous reste que quelques mois à vivre, les jours sont comptés, et attendre un borgne pour lui compter les roustons n'étaient pas forcément une activité qui lui plaisait. En d'autres termes, la Tatouée avait hâte de passer à l'action.

Le Borgne arriva enfin, tout en finesse. La Tatouée le salua avant de le zieuter de bas en haut, cherchant déjà quelle partie de son corps elle allait marquer aux fers. Bras ? Joue ? Fesse ? Cuisse ? Tout était possible. Elle laisserait son inspiration du moment guider son bras au moment propice.

Et n'va pas croire qu'on vient pour les palper. J'espère qu't'as pris ton bain annuel d'ailleurs, histoire de nous faciliter la tâche.

Elle lui fit un joli clin d'oeil avant de s'avancer, une main posée sur l'épaule d'Arsène comme toujours. Elles n'allaient pas coucher dehors non plus. Un pas, deux pas... Et l'italienne vit le crachat s'étaler sur la joue de la Rouquine. Dégoutant. La Tatouée grimaça avant de lever la tête vers la Luciole, tenant à peine une jolie hache, prête à tomber, contre le mur. Le manque de cases de la Miya l'inquiétait parfois... Rodrielle se demandait ce qui avait bien pu lui arriver. C'en était presque triste.

Laches-ça sur nous, Ragazza, et crois-moi qu'tu finis dans le même état que la burne du Borgne.

Ratatinée. Une charpie de blonde pour le dessert. Pourquoi pas ? L'idée la fit sourire alors qu'elle s'avançait, regard toujours en l'air. Peut-être devenaient-ils amis lentement mais surement, mais il ne fallait pas pousser. Dans une pointe d'agacement et d'impatience, elle rajouta ;

Bon aller, on n'est pas venu pour des mots d'amour.

Non non, les Corleone se transformaient en chirurgiennes.

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Tord_fer
Le Borgne s'avança vers les donzelles. Deux Corléones perdu dans la marre au canards. Fallait pas que d'autres arrivent, ou les pauvres italiennes repartiraient surement sans burne, et une partit de leur corps en moins. Tord les détailla. La Rouquine baissait son arme a son approche, réaction contraire aux personnes saines d’esprits et Rodrielle tenait une sorte de tisonnier entre les mains. On voyait un C a son extrémité.
C pour Corléone.
Mais C aussi pour Canard.
Le Borgne fit appel à sa mémoire et se rappela vaguement qu'il était aussi question d'une histoire de C, un autre paris stupide dont il ne se souvenait plus vraiment des termes. Faudrait peu être qu'il pense, un de ces quatre, à arrêter de promettre n'importe quoi à n'importe qui.
Surtout à des Ritales....

Le borgne sourit en coin et entendit une fenêtre s'ouvrire. Il remarqua que les deux donzelles étaient en dessous de la fenêtre de la taverne de la Cours, et il vit le visage de la Luciole apparaître, enfin sa hache d'abord, puis sa tête. Il l'entendit gueuler comme a son habitude, les invitant a entrer.
Invitation suivit de près par un crachat qui atterrit sur la joue de la Rouquine.
Le borgne sourit largement laissant apparaître ses dents noires.


Bien visée Luciole !

L'Borgne la félicita avant de répondre a la matriarche mourante de la famille que non il n'avait pas pris de bain depuis plus d'un ans et qu'il en comptais pas en prendre avant...encore bien un ans....
Il laissa les italiennes râlaient auprès de Luciole et s’avança vers la porte de la taverne qu'il ouvrit bien en grand pour les faire entrer. Il se dit qu'avoir la Luciole prêt de lui aller peu être lui servir sur ce coup...ou pas.
Comme il s'y attendait la taverne était vide a cette heure. Les piques cuvaient encore leur cuite de la veille. Il n'y avait que la Luciole armé jusqu'au dent a l'étage. La raison de sa présence en ce lieu ne l'interrogea pas plus que cela. Apres tout, ça servait a rien de réfléchir aux actes d'un Piques, ils étaient souvent dénués de sens...


Le Borgne entra donc dans la taverne, invitant les deux demoiselles a le suivre et s'avachit sur une chaise.

Bon alors, comment comptez vous récupérer ma burne ?
J'vos préviens, si vous faites ça mal et qu'j'peux plus violer d'Donzelles, j'vous pourssui'rez jusqu'en enfer..
.

Il regarde Rodrielle dans les yeux, un sourire mauvais aux lèvres.

Ça s'ra pour bientôt dans ton cas....

L'Borgne s'marre et en profite pour se gratter une dernières fois ses précieuses gonades pas encore esseulées.
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Arsene
    « Les hommes mentent quand ils assurent qu'ils ont horreur du sang. » Ivan Bounine

    L'arme avait été baissé uniquement dans le but d'appâter le Borgne, la garde n'était pas pour autant inexistante. Bien sûr qu'elle avait peur de lui et de ces réactions imprévues et incompréhensibles. Pourtant, jamais, la mioche ne l'avouerait. La fierté et l'apparence avant tout. Un sourire assuré aux lèvres et un air résigné sur la trogne, elle attend, patiente, jusqu'à son entrée en scène. Viens là, viens mon petit, que je te soulage d'un certain poids !

    Les voilà qui parlent de bain. La rousse hausse un sourcil. Et puis quoi encore, la pluie et le beau temps ? Sa burne, elle la laverait une fois extraite et séparée de son propriétaire. Elle brillerait comme un sous neuf même ! Et hop, direction un bocal remplie d'alcool. La luciole avait assuré que ça conservait bien. Le cas échéant, elle irait lui mettre dans la tronche, le bocal.

    En parlant de pluie, de beau temps et de blonde.. Une réplique cinglante en préparation, des mots sur le bout de la langue, la mioche s'apprête à parler, ton arrogant en cadeau lorsqu'elle se reçoit quelques gouttelettes sur le minois. Prémices du gros mollard qui suit. D'ailleurs, il ne tarde pas à s'étaler lamentablement et largement sur sa joue. Deux petites perles de salives suivent de près et s'écrasent de nouveau sur son visage.

    C'est gluant, humide et poisseux. Baptême à la façon Piques et un deuxième canard entre dans la place. C'est que ça se reproduit drôlement vite ces choses. Avait-elle bien fait de prendre rendez-vous dans l'antre même de ceux-ci ? Elle voulait voyager, découvrir et apprendre, au moins, elle ne se serait pas déplacée pour rien.

    Le nez en l'air, les yeux se plissent finalement, un grondement remonte lentement le long de ses entrailles jusqu'à sa bouche.

    « P'tain, t'vas payer blondasse. »

    Bonjour, ravie de te revoir, toi aussi tu m'as manqué. Ou pas. La joue n'est pas essuyé, non, la chemise de Miya s'en occupera. C'est qu'elle est drôlement gentille la rousse, elle rend son dû à son propriétaire. Son amabilité la perdra, c'est sûr.

    La carcasse de la rousse se met en route, le seuil de la taverne est passée. En Maître autoproclamée des lieux, les fesses se posent sur la table, grimpant dessus avec toute l’élégance et la grâce d'une paysanne abrutie par le travail et la gnôle. Un sourire sadique s'installe sur sa bouche tandis qu'elle examine la question du Borgne. Les techniques sont tournées et retournées dans sa caboche.

    « Ben, simple. On tranche, on extrait, on récupère, on range. »

    Le sourire s'étire un peu plus. Bestiole s'éveille lentement, attendant patiemment son heure. Tandis qu'Arsène flippe toujours, nerveuse. L'explication était maigre, il faut dire qu'elle n'avait pas encore réellement réfléchi aux détails pratiques, pensant les éluder sur le moment. Les plans c'est pour les petits joueurs voyons. Elle était au dessus de ça quelle idée !

    « C'maigre ouais, mais c'pour te laisser la surprise. C'pas amusant sinon. »

    Ni vu, ni connu je t'embrouille. La dague est de nouveau sortie du fourreau, la lame est observée, tandis que la garçonne quitte son assise, son trône pour la soirée, et s'approche de Tord, un rictus sur le coin des lèvres, et une lueur malsaine au fond des yeux.

    « Cul nu, à moins qu'tu n'veux dire en r'voir à ta burne avant ? »

    La voilà qui donne des ordres, c'est qu'elle ne voudrait pas voir débouler tout les Piques avant d'avoir fini sa petite affaire.

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Tord_fer
Le plan d’Arsène la naine grosse était simple et surement efficace. Trancher, extraire, et ranger... Un plan digne du Borgne.
Le Borgne se surpris même à se demander a quoi ça ressemblait une burne sans la peau...
Il soupira en fixant le couteau. Pauvre Burne...
Elle allait lui manquait. Mais le caramel en valait le coup ! Et puis de toute façon c'était quoi un corps ? Rien. Un assemblement de bout de peau et chaire qui se couper aussi bien que du beurre au mois d'aout. !un bout en plus. Un bout un moins. C'était bien le dernière préoccupation de Tord. Une burne contre un caramel. Soit. Même si les burnes était surement la partit la plus utiles de son corps, il en avait deux, c'est que y'en a surement une qui sert à rien.


Citation:
Cul nu, à moins qu'tu n'veux dire en r'voir à ta burne avant ?


Dire au revoir à sa burne ? Pourquoi faire. Il s'en était déjà assez bien servit et ce n'était à présent qu'un objet d'occasion, et mauvaise occasion d'ailleurs.
La Rousse avait l'aire pressé. Le Borgne aussi. Qu'on en finisse une bonne fois pour toute et que cette Burne disparaisse d'entre mes jambes !
Le Borgne se leva et ôta ses braies. Il ne pensait qu'a une chose. Une bien maigre consolation certes, mais il y pensait quand même. Arsène allait devoir le toucher si elle voulait son précieux bien. Certes la rousse n'était pas très jolie, et était bien trop maigres pour qu'on la remarque, mais elle rester une donzelle. Et puis même les chèvres excitait le Borgne. Arsène n'était pas pire.
N'ayant aucune pudeur, et n'ayant plus grand chose a caché à Arsène non plus, il se planta devant elle, ustensile à l'air, bras,sur les hanches.


J't'en pris sers toi rouq'moutte.

Inutiles de préciser que l'odeur que dégageait cette partit du corps était bien pire que toutes les odeurs corporel du Borgne, après tout, un ans sans bain c'est vraiment une horreur. Il n'était pas étonnant devant un tels manque d’hygiène que le pauvre fou passe son temps à se gratter....
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