Alida.
Canard vole.
Feuille vole.
Caillou vole.
Manque de chance, le caillou ne prend pas son envol et préfère retomber à la vertical pour s'écraser sur le sol, ou plus exactement, sur le pied nu de la flamande. S'ensuit une volée d'injures fraîchement apprises qui ne tarde pas à s'évanouir dans le brouhaha de la rue de la Mortellerie. Le pied meurtri est frictionné un instant avant dêtre observé sous toutes les coutures. Il est grand temps qu'elle se trouve de nouvelles chausses, les précédentes ayant servi de projectiles sur des gamins mal intentionnés. Mais en attendant, elle fait les cent pas dans le Cour Brissel cherchant comment remplir sa journée. Plusieurs idées traversent son esprit avant dêtre reléguées dans les oubliettes encéphaliques. Par exemple, passer laprès midi en taverne ne lenchante pas réellement. La soirée à la rigueur, même si elle a toujours limpression dy perdre son temps. Traîner dans les rues parisiennes est aussi exclu tant qu'elle ne sera pas accompagnée, de peur de se perdre une nouvelle fois.
Soupire.
Encore une journée de perdue à observer les allées et venues de ses nouveaux compagnons de fortune. Elle a beaucoup appréhendé les premiers jours leur attitude vis à vis d'elle. Mais pour le moment, elle n'a pas à se plaindre. Elle vit sa vie presque comme bon lui semble, certes restreinte à la Cour Brissel, mais les Piques semblent la laisser prendre ses repères. Mais ce calme ne peut être que provisoire, elle le sait. On n'a jamais rien sans rien.
Alors, en attendant que cette nouvelle journée se passe comme les précédentes, elle lance des cailloux en l'air, faisant cette fois attention à leur trajectoire. Peut être que l'un d'eux finira par s'envoler emportant avec lui les rêves flamands.
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Feuille vole.
Caillou vole.
Manque de chance, le caillou ne prend pas son envol et préfère retomber à la vertical pour s'écraser sur le sol, ou plus exactement, sur le pied nu de la flamande. S'ensuit une volée d'injures fraîchement apprises qui ne tarde pas à s'évanouir dans le brouhaha de la rue de la Mortellerie. Le pied meurtri est frictionné un instant avant dêtre observé sous toutes les coutures. Il est grand temps qu'elle se trouve de nouvelles chausses, les précédentes ayant servi de projectiles sur des gamins mal intentionnés. Mais en attendant, elle fait les cent pas dans le Cour Brissel cherchant comment remplir sa journée. Plusieurs idées traversent son esprit avant dêtre reléguées dans les oubliettes encéphaliques. Par exemple, passer laprès midi en taverne ne lenchante pas réellement. La soirée à la rigueur, même si elle a toujours limpression dy perdre son temps. Traîner dans les rues parisiennes est aussi exclu tant qu'elle ne sera pas accompagnée, de peur de se perdre une nouvelle fois.
Soupire.
Encore une journée de perdue à observer les allées et venues de ses nouveaux compagnons de fortune. Elle a beaucoup appréhendé les premiers jours leur attitude vis à vis d'elle. Mais pour le moment, elle n'a pas à se plaindre. Elle vit sa vie presque comme bon lui semble, certes restreinte à la Cour Brissel, mais les Piques semblent la laisser prendre ses repères. Mais ce calme ne peut être que provisoire, elle le sait. On n'a jamais rien sans rien.
Alors, en attendant que cette nouvelle journée se passe comme les précédentes, elle lance des cailloux en l'air, faisant cette fois attention à leur trajectoire. Peut être que l'un d'eux finira par s'envoler emportant avec lui les rêves flamands.
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