Taros
Le plan était sommaire, les indications encore moins claires et Paris une très grande ville, bref, lTablier était perdu. Coincé au fond dune ruelle sombre, ressemblant étrangement à celle décrite comme sa destination et surtout aux cents autres quil avait déjà visitées depuis quil était dans le quartier, marmonnant et jurant, il songeait aux raisons qui le menaient dans ce recoin inhospitalier. Tout avait commencé avec la fin. La fin dune époque, la fin dun amour. Le début dun autre, puis sa fin encore. La deuxième fin, plus douce que la première, lavait référé à de sympathiques gaillards, soucieuse de lui assurer un avenir plaisant. Cest ainsi quil avait rencontré les Piques. La perte de son lobe gauche avait signifié son premier pas parmi eux, cest en venant à Paris quil faisait le deuxième.
Il ne regrettait rien. Ils étaient comme lui dun sens. Libres dans leurs pensées et dans leurs actes. Si leur folie était palpable, elle ne le gênait pas, il laimait, il savait posséder la sienne. Leur brutalité était désarmante, mais étonnamment attachante, elle découlait plus de la simplicité que dune quelconque malignité, malgré les airs quils se donnaient. Chacun dentre eux avait son charme. Le Poète, sa volubilité, son habileté à manier les mots, sa franchise articulée. Vic et son flair, sa clairvoyance et ce petit quelque chose de particulier, indescriptible. Et puis la Luciole. Delle, difficile den dire trop, son objectivité bridée par lenvie brûlante qui le dévorait chaque fois que quoi que ce soit lévoquait.
Trouvant une énergie nouvelle dans un bilan somme toute positif de sa situation présente, lHelvète de reprendre ses recherches, sengageant dans une nouvelle rue sordide, peuplée de personnages sombres et de mendiants cupides. Les volets fermés et les pancartes grossières des établissements moins quhonorables qui la meublaient semblaient étrangement familiers à lImberbe. Même si lespoir davoir trouvé lavait déjà pris à plusieurs reprises, cette fois-là, il lui semblait bien être sur la bonne route.
Au centre de la ruelle souvre un passage inquiétant ; au fond, une bâtisse tremblante et horriblement décorée le conforte dans son impression dêtre au bon endroit. Le Tablier de sengager dans la passage, espérant une dernière fois ne pas y perdre le peu lui restant.
Il ne regrettait rien. Ils étaient comme lui dun sens. Libres dans leurs pensées et dans leurs actes. Si leur folie était palpable, elle ne le gênait pas, il laimait, il savait posséder la sienne. Leur brutalité était désarmante, mais étonnamment attachante, elle découlait plus de la simplicité que dune quelconque malignité, malgré les airs quils se donnaient. Chacun dentre eux avait son charme. Le Poète, sa volubilité, son habileté à manier les mots, sa franchise articulée. Vic et son flair, sa clairvoyance et ce petit quelque chose de particulier, indescriptible. Et puis la Luciole. Delle, difficile den dire trop, son objectivité bridée par lenvie brûlante qui le dévorait chaque fois que quoi que ce soit lévoquait.
Trouvant une énergie nouvelle dans un bilan somme toute positif de sa situation présente, lHelvète de reprendre ses recherches, sengageant dans une nouvelle rue sordide, peuplée de personnages sombres et de mendiants cupides. Les volets fermés et les pancartes grossières des établissements moins quhonorables qui la meublaient semblaient étrangement familiers à lImberbe. Même si lespoir davoir trouvé lavait déjà pris à plusieurs reprises, cette fois-là, il lui semblait bien être sur la bonne route.
Au centre de la ruelle souvre un passage inquiétant ; au fond, une bâtisse tremblante et horriblement décorée le conforte dans son impression dêtre au bon endroit. Le Tablier de sengager dans la passage, espérant une dernière fois ne pas y perdre le peu lui restant.
Édité environ trouzes fois pour régler des erreurs mineures après consultation avec la manitou du français, elle se reconnaîtra.