--Lejournaleux
Le journaliste était arrivé en gargotte, toujours impeccable, ses lorgnons brillant sur son nez droit. La tête haute, tenant fermement sa valisette de parchemins. Il l'ouvrit, en sortir un document qu'il garda à la main et entama la discussion.
Un concordat a été proposé en Armagnac et Comminges, pouvant aussi toucher les comtés de Toulouse et du Béarn puisque l'Eglise est représentée en Armagnac par l'Archevêque d'Auch, l'Archevêque de toulouse et l'Evêque de Tarbes. Le voici :
Un concordat a été proposé en Armagnac et Comminges, pouvant aussi toucher les comtés de Toulouse et du Béarn puisque l'Eglise est représentée en Armagnac par l'Archevêque d'Auch, l'Archevêque de toulouse et l'Evêque de Tarbes. Le voici :
Proposition de concordat a écrit:
Concordat entre le Comté d'Armagnac et de Comminges et la Trés Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine
C'est conscients de la nécessité d'un rapprochement entre le Comté d'Armagnac et de Comminges et l'Eglise Aristotélicienne; afin d'établir une amitié durable; afin de travailler ensemble au salut du peuple armagnacais, qu'il puisse vivre en paix et en tout quiétude sur les terres Armagnacaises; et afin que l'Armagnac Comminges soit un modèle de foi pour le reste des royaumes; que le Comté d'Armagnac et de Comminges et l'Eglise Aristotélicienne promulguent, sous les auspices du Trés-Haut, des prophètes Aristote et Christos et de tout les saints, le présent concordat.
Partie I : Le rôle de l'Eglise dans l'organisation spirituelle du Comté d'Armagnac et de Comminges.
I.1. Le Concordat fait de lEglise Aristotélicienne Universelle et Romaine, la religion d'Etat du Comté d'Armagnac et Comminges.
Religion d'Etat définissant la couronne comtale comme légitimée par l'Eglise, la charge de conseiller comtal étant considérée comme aristotélicienne et les ecclésiastiques armagnacais devant se revendiquer comme tels.
I.2. Ce statut dote l'Eglise Aristotélicienne d'une légitimité dont ne disposent pas les autres cultes. Toutefois, le Comte reste le garant de la liberté de foi des Armagnacais hors laquelle il ne saurait y avoir de foi sincère. Le Comte prend acte de l'accord de l'église aristotélicienne pour l'exercice des cultes Spinoziste et Averroïstes selon des conditions définies ci-après.
I.3. Le Comté lié à l'Eglise Aristotélicienne reconnaît au nombre des privilèges afférents au statut de religion officielle tous ceux découlant du prosélythisme religieux : par contre, l'exercice des cultes spinoziste et averroïste sera confiné à l'espace privé. Il leur sera également permis d'édifier un temple et d'établir un cimetière dans les villes et villages où l'une de leur communauté sera présente. Les mariages célébrés dans leurs temples ne seront authentifiés et ne seront valides qu'à leurs yeux.
En dehors de ce temple et de ce cimetière, seul le culte Aristotélicien pourra être exercé en public (Gargote, Halle, Taverne), et faire acte de prosélytisme sur le territoire Amagnacais, sous le contrôle du Comte et des Bourgmestres, garants de la paix publique.
I.4. Toute violation des dispositions du présent concordat sera considérée comme un acte d'hérésie, et poursuivie dans les conditions énumérées par le corpus des règles du droit canon. Si cette violation intervenait du fait des représentants de l'Eglise Aristotélicienne en Armagnac et Comminges, elle serait passible du tribunal civil et jugée selon les lois royales et armagnacaises. En ce cas, la protection clericale, expliquée dans la partie III du présent concordat ne s'appliquerait pas.
I.5. Le corpus des règles du droit canon a validité sur les terres administrées par le comte, comte par la Grâce de Dieu et la volonté du peuple. Ces règles ne concernent toutefois que la gestion du domaine spirituel ; la gestion du domaine temporel continue de ressortir au Comte et à son Conseil.
S'il advenait que les règles énoncées par le corpus iuris canonici soient modifiées significativement en tout ou partie, et que ces modifications entraînent des répercussions directes sur les relations entre le Comté d'Armagnac et comminges et le clergé armagnacais, un conseil restreint composé du Comte d'Armagnac, du juge d'Armagnac et des deux évêques des diocèses armagnacais, ou de leurs représentants, serait tenu de se réunir.
Dans le cas où les représentants du pouvoir temporel seraient également ecclésiastiques, un ou deux autres conseillers devraient alors les remplacer.
Afin de statuer sur l'abrogation, totale ou partielle, ou encore sur la modification du présent concordat, le pouvoir temporel et l'autorité spirituelle devront trouver un compromis satisfaisant les deux parties.
I.6. Le domaine spirituel est à la charge unique de l'Eglise Aristotélicienne. Par conséquent l'Eglise a une compétence juridique concernant les affaires spirituelles, qui sera relayée par l'Eglise Nationale de France à travers les différents diocèses du Comté d'Armagnac, et qui sera appuyée, autant que faire se peut, par les juridictions de l'ordre temporel.
A ce titre, il est reconnu aux officialités des Diocèses d'Auch, de Tarbes et de Narbonne dont relève Muret, le pouvoir de juger les crimes et délits spirituels suivant le corpus iuris canonici en Armagnac; puis de livrer les comdamnés aux autorités temporelles afin que le châtiment leur soit appliqué.
Néanmoins, lorsqu'il s'agit d'un conseiller, la mise en procès sera effective mais le verdict ne sera appliqué qu'à la fin du mandat afin de laisser une gestion optimale du Conseil, mais cela reste à la seule appréciation du Comte et du Juge d'Armagnac.
Partie II : Du rôle de lEglise dans lorganisation temporelle du Comté d'Armagnac et de Comminges.
II.1. Les membres du clergé aristotélicien sont admissibles à toutes fonctions de l'ordre temporel hormis Comte pour les prélâts, pour éviter les surcharges de travail ainsi que Prévôt et Capitaine qui ont attrait aux armes.
II.2. Le Comte d'Armagnac et son conseil, quelle que soit leur religion en privé, représentent en public le Comté d'Amagnac et de Comminges, à ce titre, ne peuvent se comporter contre l'aristotélicisme en publique et contre le présent concordat.
Le Comte d'Armagnac et de Comminges est couronné par l'Eglise aristotélicienne suivant un Ordo défini dans une loi annexe; ce rite montre que la seigneurerie temporelle sur l'Armagnac est accordée divinement, par l'intermédiaire du vote populaire.
Les prélats disposent d'une liberté de parole totale. Cependant, ils sont tenus de respecter le pouvoir en place. En aucun cas ils ne pourront lancer en public des discussions allant contre le pouvoir temporel sans avoir débattu en privé avec celui-ci. Si le pouvoir temporel ne répond pas et ne participe pas aux discussions, celles-ci pourront être lancées en public. Politesse, retenue et vertu doivent inspirer leurs discours. Si abus il y a, le conseil devra en référer à l'instance suprême de l'Eglise, à savoir la Curie.
Partie III: De la protection clericale.
III.1. Les cardinaux, archevêques et évêques demeurant ou se déplaçant sur le sol armagnacais bénéficient du privilège de clergie, et ne sont donc justiciables que des tribunaux dEglise ou de la Haute Cour de Justice (HCJ), tant que le présent Concordat est respecté. Libre au comte d'Armagnac de choisir le tribunal qui instruira le procès.
III.2. Néanmoins, avec accord préalable de l'Archevêque d'Auch et de l'Evêque de Tarbes et après demande du Conseil d'Armagnac, certains dossiers peuvent être traités par la Justice armagnacaise et le(s) prélât(s) concerné(s) peut/peuvent alors y être mis en procès, annulant l'article III.1.. Lancer un tel procès sans l'accord requis sera considéré comme une infraction au présent concordat.
III.3. La protection clericale ne peut être relevée que par décision exceptionnelle de la Haute Cour de Justice du Royaume de France, ou par une décision exceptionnelle de la Congrégation de l'Inquisition.
III.4. Exception est faite, en cas de mise en accusation d'un prélat à propos d'un crime de sang qu'il aurait perpétré, la justice armagnacaise est apte à juger de sa culpabilité ou de son innocence. La protection clericale ne s'applique donc pas. Les autorités temporelles d'Armagnac doivent cependant tenir informées les autorités écclesiastiques romaines de la mise en procés du dit prélat.
Partie IV : Du rôle de lEglise dans la vie civile.
IV.1. Les mariages aristotéliciens sont les seuls mariages reconnus comme valides. ("mariages" païens, cf I.3)
IV.2. LEglise se donne pour mission daider les plus démunis. Dans ce cadre, ses représentants devront de manière active participer aux actions de charité et, autant que possible, coordonner leurs efforts avec les autorités municipales et comtales.
IV.3. LEglise se donne pour mission de participer le plus activement possible à léducation du peuple. Ainsi toute personne le souhaitant pourra être aidée par ceux-ci.
IV.4. L'Eglise se donne pour mission d'enterrer les corps des de cujus en leur donnant les derniers sacrements. Les membres des cultes averroïste ou spinoziste sont autorisés à enterrer leurs morts dans les lieux qui leurs ont été donnés (forum annexe). Cependant les personnes qui ont souhaité ne pas recevoir de rites religieux avant leur décès pourront partir comme bon leur semble.
Partie V : Du fonctionnement interne de lEglise en Armagnac et Comminges.
V.1. LEglise aristotélicienne est représentée par sa Sainteté le Pape. La Curie romaine est, après le souverain pontife, l'autorité suprême de l'Eglise.
V.2. L'Eglise est représentée en Armagnac par l'Archevêque d'Auch, l'Archevêque de toulouse et l'Evêque de Tarbes.
C'est conscients de la nécessité d'un rapprochement entre le Comté d'Armagnac et de Comminges et l'Eglise Aristotélicienne; afin d'établir une amitié durable; afin de travailler ensemble au salut du peuple armagnacais, qu'il puisse vivre en paix et en tout quiétude sur les terres Armagnacaises; et afin que l'Armagnac Comminges soit un modèle de foi pour le reste des royaumes; que le Comté d'Armagnac et de Comminges et l'Eglise Aristotélicienne promulguent, sous les auspices du Trés-Haut, des prophètes Aristote et Christos et de tout les saints, le présent concordat.
Partie I : Le rôle de l'Eglise dans l'organisation spirituelle du Comté d'Armagnac et de Comminges.
I.1. Le Concordat fait de lEglise Aristotélicienne Universelle et Romaine, la religion d'Etat du Comté d'Armagnac et Comminges.
Religion d'Etat définissant la couronne comtale comme légitimée par l'Eglise, la charge de conseiller comtal étant considérée comme aristotélicienne et les ecclésiastiques armagnacais devant se revendiquer comme tels.
I.2. Ce statut dote l'Eglise Aristotélicienne d'une légitimité dont ne disposent pas les autres cultes. Toutefois, le Comte reste le garant de la liberté de foi des Armagnacais hors laquelle il ne saurait y avoir de foi sincère. Le Comte prend acte de l'accord de l'église aristotélicienne pour l'exercice des cultes Spinoziste et Averroïstes selon des conditions définies ci-après.
I.3. Le Comté lié à l'Eglise Aristotélicienne reconnaît au nombre des privilèges afférents au statut de religion officielle tous ceux découlant du prosélythisme religieux : par contre, l'exercice des cultes spinoziste et averroïste sera confiné à l'espace privé. Il leur sera également permis d'édifier un temple et d'établir un cimetière dans les villes et villages où l'une de leur communauté sera présente. Les mariages célébrés dans leurs temples ne seront authentifiés et ne seront valides qu'à leurs yeux.
En dehors de ce temple et de ce cimetière, seul le culte Aristotélicien pourra être exercé en public (Gargote, Halle, Taverne), et faire acte de prosélytisme sur le territoire Amagnacais, sous le contrôle du Comte et des Bourgmestres, garants de la paix publique.
I.4. Toute violation des dispositions du présent concordat sera considérée comme un acte d'hérésie, et poursuivie dans les conditions énumérées par le corpus des règles du droit canon. Si cette violation intervenait du fait des représentants de l'Eglise Aristotélicienne en Armagnac et Comminges, elle serait passible du tribunal civil et jugée selon les lois royales et armagnacaises. En ce cas, la protection clericale, expliquée dans la partie III du présent concordat ne s'appliquerait pas.
I.5. Le corpus des règles du droit canon a validité sur les terres administrées par le comte, comte par la Grâce de Dieu et la volonté du peuple. Ces règles ne concernent toutefois que la gestion du domaine spirituel ; la gestion du domaine temporel continue de ressortir au Comte et à son Conseil.
S'il advenait que les règles énoncées par le corpus iuris canonici soient modifiées significativement en tout ou partie, et que ces modifications entraînent des répercussions directes sur les relations entre le Comté d'Armagnac et comminges et le clergé armagnacais, un conseil restreint composé du Comte d'Armagnac, du juge d'Armagnac et des deux évêques des diocèses armagnacais, ou de leurs représentants, serait tenu de se réunir.
Dans le cas où les représentants du pouvoir temporel seraient également ecclésiastiques, un ou deux autres conseillers devraient alors les remplacer.
Afin de statuer sur l'abrogation, totale ou partielle, ou encore sur la modification du présent concordat, le pouvoir temporel et l'autorité spirituelle devront trouver un compromis satisfaisant les deux parties.
I.6. Le domaine spirituel est à la charge unique de l'Eglise Aristotélicienne. Par conséquent l'Eglise a une compétence juridique concernant les affaires spirituelles, qui sera relayée par l'Eglise Nationale de France à travers les différents diocèses du Comté d'Armagnac, et qui sera appuyée, autant que faire se peut, par les juridictions de l'ordre temporel.
A ce titre, il est reconnu aux officialités des Diocèses d'Auch, de Tarbes et de Narbonne dont relève Muret, le pouvoir de juger les crimes et délits spirituels suivant le corpus iuris canonici en Armagnac; puis de livrer les comdamnés aux autorités temporelles afin que le châtiment leur soit appliqué.
Néanmoins, lorsqu'il s'agit d'un conseiller, la mise en procès sera effective mais le verdict ne sera appliqué qu'à la fin du mandat afin de laisser une gestion optimale du Conseil, mais cela reste à la seule appréciation du Comte et du Juge d'Armagnac.
Partie II : Du rôle de lEglise dans lorganisation temporelle du Comté d'Armagnac et de Comminges.
II.1. Les membres du clergé aristotélicien sont admissibles à toutes fonctions de l'ordre temporel hormis Comte pour les prélâts, pour éviter les surcharges de travail ainsi que Prévôt et Capitaine qui ont attrait aux armes.
II.2. Le Comte d'Armagnac et son conseil, quelle que soit leur religion en privé, représentent en public le Comté d'Amagnac et de Comminges, à ce titre, ne peuvent se comporter contre l'aristotélicisme en publique et contre le présent concordat.
Le Comte d'Armagnac et de Comminges est couronné par l'Eglise aristotélicienne suivant un Ordo défini dans une loi annexe; ce rite montre que la seigneurerie temporelle sur l'Armagnac est accordée divinement, par l'intermédiaire du vote populaire.
Les prélats disposent d'une liberté de parole totale. Cependant, ils sont tenus de respecter le pouvoir en place. En aucun cas ils ne pourront lancer en public des discussions allant contre le pouvoir temporel sans avoir débattu en privé avec celui-ci. Si le pouvoir temporel ne répond pas et ne participe pas aux discussions, celles-ci pourront être lancées en public. Politesse, retenue et vertu doivent inspirer leurs discours. Si abus il y a, le conseil devra en référer à l'instance suprême de l'Eglise, à savoir la Curie.
Partie III: De la protection clericale.
III.1. Les cardinaux, archevêques et évêques demeurant ou se déplaçant sur le sol armagnacais bénéficient du privilège de clergie, et ne sont donc justiciables que des tribunaux dEglise ou de la Haute Cour de Justice (HCJ), tant que le présent Concordat est respecté. Libre au comte d'Armagnac de choisir le tribunal qui instruira le procès.
III.2. Néanmoins, avec accord préalable de l'Archevêque d'Auch et de l'Evêque de Tarbes et après demande du Conseil d'Armagnac, certains dossiers peuvent être traités par la Justice armagnacaise et le(s) prélât(s) concerné(s) peut/peuvent alors y être mis en procès, annulant l'article III.1.. Lancer un tel procès sans l'accord requis sera considéré comme une infraction au présent concordat.
III.3. La protection clericale ne peut être relevée que par décision exceptionnelle de la Haute Cour de Justice du Royaume de France, ou par une décision exceptionnelle de la Congrégation de l'Inquisition.
III.4. Exception est faite, en cas de mise en accusation d'un prélat à propos d'un crime de sang qu'il aurait perpétré, la justice armagnacaise est apte à juger de sa culpabilité ou de son innocence. La protection clericale ne s'applique donc pas. Les autorités temporelles d'Armagnac doivent cependant tenir informées les autorités écclesiastiques romaines de la mise en procés du dit prélat.
Partie IV : Du rôle de lEglise dans la vie civile.
IV.1. Les mariages aristotéliciens sont les seuls mariages reconnus comme valides. ("mariages" païens, cf I.3)
IV.2. LEglise se donne pour mission daider les plus démunis. Dans ce cadre, ses représentants devront de manière active participer aux actions de charité et, autant que possible, coordonner leurs efforts avec les autorités municipales et comtales.
IV.3. LEglise se donne pour mission de participer le plus activement possible à léducation du peuple. Ainsi toute personne le souhaitant pourra être aidée par ceux-ci.
IV.4. L'Eglise se donne pour mission d'enterrer les corps des de cujus en leur donnant les derniers sacrements. Les membres des cultes averroïste ou spinoziste sont autorisés à enterrer leurs morts dans les lieux qui leurs ont été donnés (forum annexe). Cependant les personnes qui ont souhaité ne pas recevoir de rites religieux avant leur décès pourront partir comme bon leur semble.
Partie V : Du fonctionnement interne de lEglise en Armagnac et Comminges.
V.1. LEglise aristotélicienne est représentée par sa Sainteté le Pape. La Curie romaine est, après le souverain pontife, l'autorité suprême de l'Eglise.
V.2. L'Eglise est représentée en Armagnac par l'Archevêque d'Auch, l'Archevêque de toulouse et l'Evêque de Tarbes.
En êtes vous informé ? En Armagnac, le sujet a été posé en discussion à la population.
Certains, comme Philipaurus Mattéi de Dénéré, dit le Lude, s'oppose fermement à ce texte : il dit que "Ce texte est une remise en cause du droit inaliénable de tous de penser, dêtre éligible ou de décider". Son intervention est très forte "Jaccuse ce concordat de remettre en cause la paix civile sur nos terres.
Jaccuse ce concordat de remettre en cause le pouvoir temporelle de tous".
Puis il reprend chaque article pour en donner les raisons de son opposition :
Art I.1 : "Je suis un élu du peuple et pas en état de charge aristotélicienne, tout habitant dArmagnac peut être élu même si nest pas Aristotélicien.
Nous avons supprimé sous Clémence (Note de moi même : Clémence de Chéroy, Comtesse d'Armagnac il y a 4 mois) linégibilité . Pas de raison de la réintroduire sous ce couvert. Aucun conseiller na à être obligé de se revendiquer comme aristotélicien.
Je dénonce la volonté dimposer à un élu de se revendique Aristotélicien sil ne lest pas. Je dénonce cette tentative dhypocrisie indigne dun élu. Je dénonce la volonté de limiter les postes de conseillers ce poste à ceux qui sen revendique."
Art I.3 : "Les maires sont les élus des habitants dune ville, aucun conseil na le droit dobliger les maires ou leurs officiers de police à devenir les inquisiteurs de leurs mandants."
Art I.5 : "Le conseil dArmagnac est autonome dans son droit à décider. Pas de conseil restreint où les représentants de lEA prendraient place pour 50%.
LEA na pas à imposer sa volonté de « compromis satisfaisant » au conseil représentant le peuple dArmagnac. Celui-ci est libre de ses décisions. Aucune limitation à ce principe. Pas de remise en cause du pouvoir temporel."
Art I.6 : "Le pouvoir temporel judiciaire passe de fait et autant que faire se peut sous administration de lEA. En plus le pouvoir temporel serait tenu dexécuter leurs jugements."
Art II.2 : "Pas acceptable, les élus du peuple ont tous les droits. On nous demande de voter un concordat disant que lon à pas le droit dêtre contre .
Mais de qui se moque-t-on ?
Le vote populaire est libre pas non un intermédiaire aux ordres. Le comte est élu par le peuple et est comte dès quil est élu."
Partie III : "la justice dArmagnac choisit par le peuple est souveraine sur ses terres."
...
Le Duc du Lude veut combattre ce texte. Il l'exprime avec vigueur "Un tel concordat ne se discute pas il se combat. Jappelle tous les habitants darmagnac à prendre connaissance de cette proposition de l'EA. Je les appelle a sopposer à la mise en place dune telle remise en cause de leur droit.
A lheure ou lEA réclame également au conseil le droit de faire circuler sous sa seule volonté ses armées sur notre sol sans contrôle, je dénonce un réel danger de remise de cause de nos droits, de nos pensées et de la paix civile.
Un tel concordat entièrement tourné contre le pouvoir de peuple dArmagnac sur son sol ne se négocie pas au conseil en secret il se combat publiquement.
Cest le sens de cette publication."
La discussion est engagée en Armagnac et Comminges. Certains maires des villes du Comté sont intervenus. Le Comte d'Armagnac lui même est venu expliquer que le texte était nul et non avenu. La princesse de Montmorency, Clémence de Chéroy, rejointe par l'épouse du Duc du Lude, Paquerette Mattei de Dénéré, propose aux armagnacais de reprendre le débat au départ "Ce qui mamène à vous poser des questions précises :
Vous dites ne pas vouloir de ce concordat, mais Est-ce que vous êtes contre toute forme de concordat ?
Ou êtes vous daccord pour quil y en ait un de fait, mais moins exigeant ?
Et en ce cas, que modifierez vous et surtout que mettriez vous à la place ?"
Une question reste posée par le Duc du Lude et sans réponse à ce jour : Des textes équivalent existent ils à Toulouse ou au Béarn ?