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[RP] Fer & Bouillon - Vie au tournoi de bretteurs

Hervald
[ Au coin d'un feu avec Asphodelle.]

Blabliblablou, Gnia, bretter, armure, tournois, épouse, fortune, duc, blabliblablou.

De quoi?

C'était une impression ou bien Asphodelle essayait de l'embarquer dans l'inconnu le plus total? Les mots s'étaient enchaînés mais sans que la compréhension se fasse. De quoi parlait-elle donc, alors que toute la troupe était en chemin vers le Sud? Les terres de Son Altesse Gnia? Elle parlait bien de la même personne qu'il avait en tête, c'est à dire la Reyne Consort d'Eusaias de Blanc Combaz?


Je dois vous accompagner à Bouillon? Ca y est....les liens se formaient dans sa tête, là force de chercher dans ses connaissances qui était quoi et à quel endroit ce qui était quoi. Enfin bref. Et vous aider à vous habiller? Et bien oui, parce qu'elle l'avait dit ça aussi. Hervald n'avait jamais habillé une femme, et il faut dire que le sens inverse du processus l'intéressait déjà bien plus.

Mais...vous voulez que je sois votre écuyer si je comprends bien? Un cheval vous a donné un coup de sabot à la teste ma pauvre amie? J'ai une tronche à donner de la ration à votre monture et à vous cirer les bottes? Et en plus elle l'attirait par l'appât du gain! Vénale! Vous avez déjà vu un écuyer épouser une noble dame vous? Vu ce que vous me proposez, la seule chose que je risque de recevoir de la part d'une dame sur place c'est un tas de bouse dans un seau rouillé. Après un profond soupir, il termina: Vraiment Asphodelle...'fallait que vous jetiez votre dévolu sur moi pour ça? Dans le lot des voyageurs autour de vous..j'étais le seul à avoir l'allure de vous servir?

Il se leva, décidé à ne pas fléchir..du moins pas tout de suite. Vous vous êtes entraînée au moins pour votre Tournoi? Vous ne me paraissez pas tout à fait apte aux grandes passes d'armes....
Asphodelle
"Pas apte".....Résistance...résistance...contrôle...

Le sourire ne se trouble pas. Elle ne se défausse pas et affronte l'obstacle sans émoi :


C'est trop tard pour s'inscrire...soit vous m'accompagnez et vous pourrez alors faire votre entrée dans le grand monde, en tant que le digne fils de votre noble Père, soit vous resterez avec nos compagnons jusqu'à mon retour, puisque je fais le crochet à brides abattues.

Elle ajoute d'une mine déconfite : quelle étrange vision avez-vous du valeureux homme de main, qui aide son Champion à vêtir l'armure? L'écuyer n'est pas un larbin ! ni un serviteur ! c'est un homme de Bien ! il n'est pas choisi à la légère ! elle marque une petite véhémence, passionnée, pour la leçon.
Hervald
Et elle joue la corde sensible maintenant! Le digne fils du Padre...ben voyons. C'était bien quand ça l'arrangeait ça, qu'il était le digne fils du Padre Alcalnn. Tout ce qu'elle voulait c'était d'un gars qui l'habille et nourrisse son cheval, et même d'un gars qui le brosse et lui enlève les vilaines échardes.

Champion? C'est vous le futur champion? Si vous ne m'avez pas choisi à la légère...c'est que vos qualités en matière de choix sont douteuses Asphodelle.Et c'est à ce moment là que la magie hervaldienne se mettait en place. C'est au moment où l'espoir n'était que braises que l'improbable devenait existence. Cependant, malgré vos piètres tentatives et vos arguments à faire vomir des acteurs de théâtre...je veux bien vous accompagner. Premièrement, parce que je préfère largement rester avec vous plutôt que de me voir obliger à vivre en communauté avec les "sent-les-braies" que vous m'avez refilé comme compagnons. En cela...vous avez raison. Un point accordé.

Reniflement. Deuxièmement, je ne connais pas Bouillon et je suis curieux de nature. Ame de voyageur. Et si je peux voir Son Altesse...alors raison de plus.

Hochement de tête. Et enfin, si on va vous cogner dessus...j'ai envie d'assister au spectacle. Non pas que je veuille qu'il vous arrive du mal, pas du tout...mais je suis curieux de voir comment vous aller vous dépatouiller face aux espèces de montagnes de graisse qui vous serviront d'adversaires.

Sourire pervers. Devenons-nous partir sur le champ ou alors avons-nous le temps de se griller un dindon?
Ernst.
Bouillon enfin. Ce fut l'unique pensée qui traversa le cerveau fatigué du von Z. Presque étrangement, il avait cette sensation du retour chez soi. Depuis combien de temps s'était-il absenté? Des jours, des semaines? A voir les traits tirés de son visage poussiéreux, on aurait pu penser qu'il était parti pendant des mois. Il était fourbu, rincé, presque hagard. Les pas lents d'une monture qui avait perdu de sa superbe claquaient sur les pavés des ruelles qui traversaient le village. Le château serait bientôt à porté de vue. Le lit, douillet, rassurant, l'envelopperait dans un sommeil qu'il n'avait que trop peu côtoyé ces derniers temps. Ernst fit presser le pas à ce qui fut, plusieurs jours auparavant, un fier destrier. Il avait hâte. Il n'était pas l'heure de redouter les questions qui viendraient, inévitablement, et les justifications qu'il devrait donner à cette si longue absence. Il n'y pensait pas. Plus tard, il verrait tout cela plus tard. Il ne pensait pas, ne pensait plus. Rentrer, rien de plus.

Tout avait commencé par une lettre de son ami, son frère, Hassan, lettre si énigmatique de la part d'un homme à l'habituelle volubilité. Ernst avait donc pris la route pour Constantinople. C'était sa croisade personnelle. D'abord à cheval jusqu'à Montpellier puis en bateau jusqu'à destination. Voyage long et ennuyeux qui l'avait mené jusqu'à une ville dont il avait oublié bien des détails. Le monde changeait tellement vite. Les retrouvailles n'avaient pas été celles escomptées. Il n'y avait eu nulle joie dans leur accolade. Seule la tristesse dans les yeux d'Hassan avait laissé présager de la suite. Le malheur s'était abattu sur lui et sa famille. Sa femme était décédée en couche et leur progéniture l'avait suivie. Le reste n'était que pudeur. Les semaines avaient défilé selon le même rituel de discussions, de désespoirs et de remontée de morale presque désabusées. Au final, Hassan rejoindrait Ernst en France, plus tard, quand il aurait parachevé les détails d'une fin de vie orientale aussi peu désirée qu'elle n'avait été prévue.

L'heure du retour arriva pour le von Z. Il est des obligations que l'ont ne peut remettre trop longuement. C'était le cas ici. Il devait rentrer. Le bateau, à nouveau, puis le cheval, encore et toujours, l'amenèrent en terre bouillonnante. Il était vidé. Le trop plein de questions sans réponses, les certitudes anéanties avaient fini de l'abrutir lorsque les remparts étalèrent leurs pierres alignées. L'allure revint au pas. Un léger soupir s'échappa des lèvres aussi crasseuses que le reste d'un médecin blond au bord de la rupture. Ernst descendit de selle sans chercher à savoir si quelqu'un prendrait soin de son cheval. Il ne sentit rien de l'agitation qui régnait autour de lui. Il se contenta de s'engouffrer par l'entrebâillement d'une porte toute proche. Il gagna ses appartements et s'allongea sur son lit. La délivrance fut, cependant, de courte durée. Du dehors, lui parvenaient les bruits assourdissants de festivités. Péniblement, il se leva et se rendit à la fenêtre qui donnait sur la cour. Un autre soupir, plus profond, moins libérateur s'échappa cette fois. Le spectacle devait continuer. Ernst appela, demanda qu'on lui prépare un baquet d'eau tiède puis se déshabilla.

Quelques longues minutes et plusieurs eaux sales plus tard, le médecin rhénan fit son apparition dans la cour du château.


- C'est parti !
Marion.de.lorme
(Le soir, au campement d'Alix).

Marion a accepté avec plaisir l'invitation de la Maréchale. Elle a
laissé sa jument aux bons soins d'un domestique et a suivi la fière guerrière sous sa tente, non sans avoir enjoint à Cathou de donner un coup de main dans la préparation du repas.

- Vous voilà joliment installée, dit-elle à son hôtesse en admirant les tapis qui couvrent le sol et les fourrures déposées sur le lit de campagne. J'ai hâte de goûter votre Armagnac, il n'est pas pour moi plus divin breuvage.

Les deux femmes prennent place de part et d'autre de la table dressée au centre et vivement éclairée par la joyeuse lumière de vraies bougies de cire.

- Savez-vous déjà contre qui vous allez croiser le fer ? Je vous avoue que, bien qu'ayant moulte fois combattu en armée, dont une sous vos ordres, cela va être mon premier tournoi, je suis assez ignorante du déroulement des opérations ... J'espère ne pas me ridiculiser, je serais mortifiée de commettre un impair, aussi je compte sur vos conseils.

Alix_du_vivier
Une fois installée, la Brune Maréchale, écoutait Marion et toutes les questions qu'elle se posait.

Ne vous inquiétez pas Marion, tout se passera bien. Je dois affronter un Duc, de Bourgogne.
Je ne le connais que de nom, nous verrons bien de quoi il en retourne.


Elle prit un verre d'une main, sa bouteille de l'autre.


Avant de prendre de l'Armagnac, goutez moi ce petit vin, vous m'en direz des nouvelles.
Il vient tout droit de mon pays.

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Asphodelle
[Entre Bouillon et le reste de l'univers, bien avant la planète Mercure quand même]


Grillons l'dindon il ne faut jamais partir le ventre vide.

Regard à droite, puis à gauche...elle frotte l'index sous son nez qui lui démange à la Vicky le Vicking, et ajoute en imitant bravement :

Et arrêtez de râler comme un paysous... "hilh de clouque de macarèu de Diu Vivant de buriat d'estiu"....avec l'accent gascon, s'il vous plaît. Qu'em hès cagar !

Elle fronce les sourcils un instant, avec un léger sourire un peu moqueur : soyez donc noble avant d'être Duc...monsieur le freluquet...

Sifflant avec ses doigts pour appeler l'animal : et il n'y à que moi qui m'occupe de Jéricho...vous n'aurez juste qu'à me sangler l'armure...j'imagine que vous savez faire, car je gage que vous saurez également me déshabiller. Elle laisse la provocation en l'état.
Lancelot.
(Suite du rp de son voyage qui se déroule ici)


[Porte de Liège - Bouillon]

Une silhouette encapuchonnée s'approchait au loin des portes de Liège, dans une allure lente sur son destrier à la robe noire alors que derrière lui, il trainait, l'air satisfait, trois cadavres reliés par des cordes à sa monture. Le pourpre de leur sang vint colorer la sombre cape qui portait les armes de sa famille, un Phénix éternel gisant des flammes afin de renaître parmi le monde.
Très peu de personnes ressortent des ténèbres, loin des valeurs chevaleresques ou des vertus Aristotéliciennes, lorsque le Chaos vient s'emparer de votre âme, l'humanité s'efface pour ne laisser qu'un objet, un pion de la destruction.
Le Bénoïc au passé oublié, fut très vite rattrapé par ses sombres actes de mercenaire cruel et insouciant, balayant une vie durement construite où sa famille représentait son équilibre. La voie de la guérison, le brun l'avait choisie, ce tournoi devait être un renouveau pour sa personne avant de succomber à la tentation de son ancienne vie mais les échanges épistolaires avec son épouse furent des plus abjects au point d'annihiler toute émotion chez lui.

Désormais le bras droit de la mort, sa venue n'était due qu'à une offre de la Rouge, une rousse hautaine et prétentieuse qui n'avait pas sa langue dans sa poche.
Dans sa tête raisonnait encore les mots que Scath avait prononcé lors de leur rencontre:


Les rousses sont dangereuses.

L'ironie du sort cette fois-là, alors qu'elle s'adressait à un homme marié à une rousse, sa rousse balafrée, Sarani de Bénoïc de la Fiole Ebréchée.
Un nom parfait pour la décrire dans toute sa splendeur, une femme au caractère fort mais fragile par un passé tourmenté, une louve solitaire au cœur de pierre dont Lancelot avait réussi, avec le temps à percer la carapace.
Plus il réfléchissait aujourd'hui, plus il comprenait son erreur, il y a des choses qu’on ne peut changer ou plutôt, des choses qu’on ne devrait pas changer, avant de faire des dégâts inéluctables.

Le jeune guerrier réduisit l'allure du destrier sur les derniers mètres, son regard obscurci par le mal qui l’envahissait comme la nuit chasse la lumière du soleil, détaillait le corps de garde devant l’entrée de la ville. Sa main droite gantée de cuir vint ôter le capuchon afin de laisser paraitre son visage indifférent alors qu’il stoppa net son cheval devant eux.
Nulle part dans les papiers reçus, il était écrit un droit de passage, du moins dans son souvenir ni même une invitation à fournir afin de pouvoir pénétrer dans les murailles qui protégeaient sur des lieues l’enceinte du village.
Lorsqu’un garde vint à sa rencontre, le Bénoïc esquissa un sourire avant de couper court à tout échange possible.


Prévenez la Rouge que l’Indispensable est là avec...sa tête se tourna sur les dépouilles qu’il trainait depuis la matinée…des présents pour elle.
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Hervald
[ Au coin du même feu, qui crépite sec ]

Monsieur le freluquet? Elle ne serait pas en train de se moquer de lui par hasard? N'empêche...elle avait raison dans un sens. Peut-être même dans plusieurs, mais bon. Hervald devrait prendre conscience de son statut à venir et commencer à agir comme un homme de son rang. Si le Padre était parfois colérique et s'il lui arrivait parfois de jurer comme pas permis, il le faisait seulement avec ses proches et était impeccable en public. Un vrai homme sain et juste. Le chaton avait passé le plus clair de son temps sur le chemin, au contact des taverniers et des voyageurs les plus sommaires, et avait du coup oublié certaines manières.

Sangler l'armure, je sais le faire. Et vous l'enlever également si le besoin vous en dit. Les paroles de la Di Césarini avaient touché le Blackney qui était refermé et préférait écouter la Dame pendant les prochaines minutes. Donnez moi donc ce dindon s'il vous plait, que je lui enlève un peu les plumes. Quant à votre Jericho...vous vous en occuperez si vous le souhaitez mais sachez cependant que je suis finalement assez doué pour m'occuper des équidés. J'ai plus de tact avec qu'eux qu'avec mes semblables. Puis, renfrogné. Je vous accompagne.
Marion.de.lorme
(La tente d'Alix)

Marion contemple le vin couleur grenat qui remplit maintenant sa coupe.
Elle le hume et un sourire étire ses lèvres :

- Voilà un parfum prometteur !

Elle savoure une première gorgée :

- Excellent ! ce serait un crime de le couper d'eau ! Une rumeur m'est venue aux oreilles : la reine veuve serait sur le point de se remarier, est-ce vrai ? Il s'agirait d'un godelureau aussi couvert de titres que d'acné juvénile ...

Aloara


[Quand la Mesnie Carpadant débarque sur les Terres de Bouillon...]

Des mois de voyage et la voilà à peine arrivée sur ses Terres Limousines qu'elle reçut missive de la Blanc-Combaz... Son amie la conviait à un tournoi de bretteur en tant que duelliste et non spectatrice... Comme si la Guerre n'avait pas suffit à lui faire sortir l'épée de son fourreau, il fallait que Jusoor en relance une bonne couche. Après tout... Pourquoi pas... La Montmorency était souvent conviée à des joutes, là, au moins, le tournois changeait, les règles aussi et surtout, cela lui permettrait de la revoir et de lui présenter son Epoux... Une nouvelle expédition devait être préparée et elle ne perdit pas de temps pour se faire entendre.

Musclor ! Mathie ! Jérémie !
Préparez vos effets et que tout soit prêt avant le coucher du soleil !
Nous partons ce soir pour la Bourgogne !
Vous veillerez à prendre la grande malle qui se trouve dans le grand salon... Faites attention, c'est très fragile... Ce sont là quelques bouteilles venant tout droit de Monbazillac... Je compte sur vous...


Il ne restait qu'à informer son cher Mari et le convaincre de laisser paperasse en tout genre, ce qu'elle fit à merveille puisque sans hésitation il accepta de l'accompagner... Le crépuscule tomba, et le couple princier, les gardes personnels de la Princesse et sa demoiselle de compagnie prirent la route en direction de Bouillon.

Longs furent les jours de voyage, inconfortables aussi, et c'est quand le Musclor annonça leur entrée chez les Bourguignons, qu'elle retint un soupire...
Enfin, ils arrivaient... Et une fois le Domaine en vue, les lourdes grilles gardées passées, le coche s'arrêta...


Bonté Divine ! J'ose espérer que nous trouverons literies plus confortables que celles des auberges...

Elle n'osa en dire plus, mais son superbe séant lui faisait terriblement mal quant à ses reins, mieux valait ne pas en parler... La Montmorency avait tout simplement les os en compote et c'est sans rechigner qu'elle prit la main tendue de son Epoux pour l'aider à descendre de la "voiture"... Faire comme si de rien était, réajuster les plis de sa robe, se tenir droite et avoir une démarche la plus gracieuse que possible, la Baronnesse savait feinter la douleur quand il le fallait...

Nous voici arrivés à destination... Il ne nous reste qu'à trouver un de nos hôtes et pourquoi pas la Banneret de Bouillon, ma chère Amie Jusoor de Blanc-Combaz...

Musclor, vous resterez avec le cocher... Jérémie et Mathie, nous comptons sur vous pour rester à nos côtés...


Se penchant sur l'oreille de son Epoux :

Mon Altesse... Je suis ravie de vous savoir à mes côtés après tout ce temps...

Esquisse d'un sourire, et la Douceur porta son regard sur les lieux... Vastes... Le tout c'était de ne pas se perdre...

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Cathou
Cathou jette un coup d'oeil à l'intérieur de la tente. Tout va bien : la patronne est en train de ripailler avec sa copine, la petite servante va pouvoir aller faire un tour.

Depuis leur arrivée, elle meurt d'envie d'aller explorer les lieux, et puis elle aimerait bien trouver quelque chose de mieux à manger qu'un bout de viande séchée ...

Ni vue, ni connue, elle se glisse dans la nuit. Des grands feux trouent l'obscurité auprès de chaque tente, et parfois une broche tourne répandant un fumet de gibier ou de porcelet grillé. L'eau lui en vient à la bouche. Mais emporter une grosse pièce, on la choperait vite et là ... Mauvaise limonade.

La gamine poursuit sa balade furtive, l'oeil aux aguets. Des rires ou des engueulades éclatent un peu partout, le volume sonore étant proportionnel aux bouteilles vidées. Ah tiens, intéressant : sur une broche tournent 4 pièces de volaille, et le marmiton vient de s'éloigner pour aller pisser !

Faut agir vite, prestement Cathou se faufile jusqu'au foyer et soulève la broche, elle fait glisser le premier pigeon, ouille c'est chaud ! Elle l'a laissé tomber mais elle le ramasse avec son tablier et s'enfuit en courant .
Aimelin
[Bouillon, du côté de certains champenois]


Promis je ne mourrai pas de suite.

Parfois ces mots dépassaient effrontément ses pensées et il avait terminé ses dernières paroles rassurantes, du moins c’était ce qu’il voulait, avec son éternel petit sourire de ravi de la crèche, comme lui aurait dit par le passé son blond d’ami de Flo. Voila quelqu’un qui aurait également fait un bon maitre d’armes ou escorte vu ses qualités, s’il n’avait déjà été occupé. Le ravi de la crèche qui sourit, lui disait il et ils en riaient. Depuis cette expression venant pourtant du sud du royaume, était restée et il en avait fait son habitude, en affichant parfois un sourire béat.
Ses mirettes se posèrent sur le parchemin qu’il avait déposé sur la table bancale posée elle dans un coin de la tente. Une mimique amusée lorsqu’il repensa à la réponse faite, disant qu’il viendrait accompagné de sa moitié sans qui il n’était pas un tout, et de sa sœur, son double, qui lui servait de garde du corps vu le danger que représentait le fait d’être conseiller ducal en Champagne, et que donc entre sa moitié et son double, il devrait arriver à faire un tout.
Si elle le connaissait, elle avait dû quand même se demander si son ancien écuyer préféré n’avait point reçu moults coups de boucliers depuis leur dernière entrevue dans cette fameuse armée en Champagne.

Et de diriger ses pensées vers autre chose pour éviter de rire et de subir les reproches des deux jeunes femmes qu’il ne connaissait que trop bien.


J’affronte un certain lahire que je ne connais pas et que je ne chercherai pas à connaître davantage. Il n’était jamais bon de connaitre son adversaire. Et comme ce sont les éliminatoires et que même ici je n’y ai pas échappé je soupçonne un mauvais perdant aux joutes d’avoir monayé ce fait auprès de l’organisation.

Mauvaise foi sans doute, mais il fallait bien pouvoir pester contre ce sort qui s’acharnait sur lui. N’avoir jamais fait de tournoi de bretteurs, commencer chez Agnès et se faire rétamer sans même avoir pu vraiment commencer, il y aurait de quoi le mettre de fort bonne humeur pour les jours à venir.

Le seul avantage comparé aux joutes c’est que je ne mettrai que le haut de ma brigandine et je n’aurais que mon épée ce qui m’allègera grandement.

Regard vers Kawa

J’ai choisi mon épée batarde que je peux manier à deux mains puisque je n’aurai pas de bouclier.
J’aurais bien pris mon arc, mais ça n’est pas pas autorisé. Dommage.


Il avait lâché ça d’un air distant, avec une certaine moue perplexe.
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passage à vide côté rp ... désolé
Henriques
[Feux de camps, Tentes, écuries improvisées et arènes d'entraînement ]

Il avait promis de venir. L'invitation fut fort sympathique et puis d'abord, il adorait les tournois. Certes, il ne combattait plus depuis avoir décidé de porter la bure, mais tout de même...il avait bien des fois porté les armes et même participé à bien des guerres avec son épée sombre. Il était venu quelques fois au Duché de Bouillon, mais point depuis le trépas de Sa Majesté Eusaias. Le Roy Courage avait laissé un vide indescriptible pour la cause de la justice, du moins aux yeux d'Henriques car visiblement, certains n'étaient pas de cet avis et avaient une drôle de conception de ce qui était juste pour un Royaume. Mais l'aristotélicien convaincu n'avait pas dans l'idée d'arrêter sa quête, loin s'en faut. Même caché dans un grenier, même contraint au silence, même sous le coup d'une épée , le Comte de Ourém n'allait pas s'arrêter d'écrire, de réfléchir, de travailler.

Le rapport avec ce tournoi de bretteurs? Venir y assister était comme un hommage pour ceux qui croyaient en un avenir meilleur. Une manière de dire: je crois aussi que nous pouvons mieux faire, et différemment.

Le point fort d'Henriques n'était toutefois pas l'orientation. Il était censé passer par la Porte de France pour arriver directement sur le Château de Bouillon. Au lieu de cela, il se trouva nez à nez devant des tentes, des bretteurs qui s'entraînaient, des hommes qui mangent du sanglier et des voyageurs qui arrivent de partout. Pourquoi se retrouvait-il toujours à des lieues des corps de garde quand il battait une muraille ou une rivière???
Et puis finalement, pourquoi ne pas en profiter pour se promener un petit peu parmi les bretteurs? L'Henriqué avait sa tenue de voyage et était drapé du manteau de Comte si caractéristique de la noblesse ibérique. Le bon Cremosso n'était pas fatigué et semblait se plaire parmi les autres équidés, nombreux. Alors c'était décidé, il allait se faire une idée des combattants qui avaient une chance de bien figurer au cours de ce tournoi.

Armure à moitié rouillée par ici, fissure par là. Oh, énorme cette épée! A ce qu'il comprenait après avoir vu quelques modèles d'équipement et quelques armes, le tournoi se faisait sous le signe du poids lourd. Nous n'allions pas assister à de la rigolade mais bel et bien à des duels de force, ce qui fit sourire Daniel : certains allaient être surpris par la puissance de quelques montagnes de muscle qui étaient présentes parmi les invités de renom, qui logeaient sans doute au Castel. D'ailleurs...il était peut-être temps qu'Henriques y aille à son tour pour présenter ses hommages à Son Altesse non?

Et voilà Cremosso repartit à la recherche de la Porte de France. Guidé par un maître qui essayait péniblement de se repérer à la mousse sur les arbres....
Marie_du_lourdou
Bien avant le Tournoi...

Dis M'man ? On peut v'nir ? Dit M'man ? Dirent en cœur les trois garçons du Lourdou.
Ce n'est pas un endroit pour les enfants ! Dit la mère du Lourdou
On s'ra sages promit ! Dit ouiiiiiiiiiiiiiii !!

Réflexion avant réponse.

Bon ! Mais vous promettez de pas allez courir partout ?
Promiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!

Retournement vers la gouvernante

Je crains que vous ne dussiez nous accompagner Dame Cunégonde, à ce tournoi de bretteurs.
Je ferais selon les désirs de Madame.
Bien, alors préparons nous pour ce long voyage.

Et la joyeuse troupe des du Lourdou se mit en route. Le voyage fut long mais agréable car le beau temps était de la partie. Les enfants étaient heureux. Ils piaffaient d'impatience d'être arrivés à ce fameux tournoi pour voir leurs parents se battre à l'épée contre d'autres personnes, espérant les voir gagner bien sûr. Le plus dur fut de trouver la Porte de France pour entrer dans le Duché souverain de Bouillon. La forêt semblait sans fin et après bien des détours, ils finirent par en trouver la sortie. Ils s'arrêtèrent quelques heures pour prendre du repos aux abords de la Semois. Après s'être restaurée et reposée, la famille reprit la dernière partie du voyage pour enfin arrivée au portes de la cité.

Enfin on y est...

Quand ils arrivèrent à la hauteur des gardes, ils montrèrent patte blanche et purent se diriger vers la lice ou devait se dérouler les joutes. Un nombre incalculable de tentes étaient disposées et déjà occupés par nombre de bretteurs qui s'entrainaient au combat. La famille du Lourdou finit par trouver une tente libre et ils s'y installèrent. Les garçons allaient s'éparpiller mais Dame Cunégonde sut les regrouper avec doigté et fermeté. Il n'y avait que la jeune Morgan qui était calme mais elle tenait du caractère de son père, Theodore du Lourdou, Seigneur de Tombeboeuf alors que les garçons avaient hérité du caractère fantaisiste de leur mère, Marie du Lourdou.

Marie laissa Dame Cunégonde s'occuper des enfants et installa le campement. Puis elle sorti ses épées et entreprit de les aiguiser comme son Theo le lui avait apprit.

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