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[RP] Fer & Bouillon - Vie au tournoi de bretteurs

Etienne_lahire
[Vers la Porte de France, parmi les tentes et la boue]



Le Grand Guillerm est arrivé dans la matinée. Etienne l'a accueilli avec joie, voilà longtemps qu'il n'avait pas revu le vieux coureur de routes. L'homme n'était pas moins taciturne qu'à son accoutumée. Le poids des ans commençait à lui blanchir le casque mais il marchait encore bien.

- Puisque te voici, que dirais-tu d'une séance d'entrainement à l'épée tout à l'heure ?

Guillerm grogne. L'épée n'est pas son arme favorite. Il travaille plutôt à la hache.

- Oui mais j'ai pris une bâtarde de coupe, et une grande à deux mains pour toi, tu vas t'y faire.

Les règles du tournoi imposent une lame à deux mains, sans autre protections que celles, passives, que l'on porte sur soi. Etienne n'a guère l'habitude de ces armes, trop lourdes à son goût. Il manie d'ordinaire une épée assez légère et rapide ou une longue dague, ainsi que l'arc quand il le faut. Les lames lourdes ne sont pas à son avantage qui est moins en puissance qu'en en souplesse et en rapidité.
Parmi les lames à deux mains qu'il a trouvées à louer, les bâtardes sont, selon leur construction, orientées taille ou estoc. Les essais sur ce dernier modèle n'ont pas été concluants : ces attaques ne lui sont pas familières s'il faut y mettre les deux mains, il manque de précision et surtout de vivacité. Il s'est donc rabattu sur une lame de taille, plus classique. Le tranchant approche les 90 cm et le fer pèse son poids. L'avantage est que l'inertie du mouvement peut être exploitée pour enchaîner des moulinets rapides et puissants. Il reste donc à travailler les postures et surtout, la souplesse : poignets, épaules, stabilité des appuis pour maîtriser les enchaînements.

A Guillerm, il a confié une lame lourde ressemblant assez aux claymores que portent ces Écossais croisés ici ou là. Quand le Grand lance son attaque, le premier réflexe d'Etienne est de bloquer le coup. La puissance du vieux guerrier lui arrache presque l'épée des mains et l'envoie valdinguer dans la boue.


- Par les roustons d'Aristote, tu vas me casser les bras à cogner comme ça.

Guillerm crache au sol et enchaîne.

- Cause pas tant qu'ça, fiston, ça va couper.

Le deuxième coup siffle juste au dessus de la tête du Nivernais qui s'est penché pour l'esquive. Trop tard pour contre-attaquer mais le rythme commence à rentrer.

- Allez, remets-moi ça.

Juste faire gaffe à cette boue qui colle aux pieds et qui glisse.
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Etienne LaHire, dit Herode
Kawa
[Bouillon, du côté de certains champenois]

    La brune vêtue de sombre, capuche lui couvrant le visage et cape retombant sur la croupe de son magnifique Frison avait fait le tour des tentes, l’air de rien à la recherche d’un certain Lahire, histoire de voir à quoi il ressemblait… il avait été aperçu à plusieurs endroits…
    Il fallait bien prendre quelques renseignements sans avoir l’air d’en prendre.
    Ce fut un peu laborieux par la suite de retrouver son frère.
    Etait-ce toujours ainsi ce genre de tournoi ?
    Ça partait dans tous les sens et parfois les regards qui se croisaient étaient loin d’être courtois, elle adorait ça la brune et faisait de même nullement intimidée.


    A peine avait-elle posé pied à terre que son « précieux », tant pis, il avait désormais un surnom, se mit à plaisanter.


Promis je ne mourrai pas de suite.

Tu as intérêt sinon je te tue une deuxième fois !

    Elle jeta un regard rapide vers la tente,
Aliénor est là ?

J’affronte un certain Lahire que je ne connais pas et que je ne chercherai pas à connaître davantage. Et comme ce sont les éliminatoires et que même ici je n’y ai pas échappé je soupçonne un mauvais perdant aux joutes d’avoir monnayé ce fait auprès de l’organisation.

    Ça, elle savait déjà, le Lahire était repéré, mais puisqu’il ne voulait rien savoir, elle ne dirait rien…
    Elle se contenta de lui adresser un regard mi-perplexe mi-amusé


Le seul avantage comparé aux joutes c’est que je ne mettrai que le haut de ma brigandine et je n’aurais que mon épée ce qui m’allègera grandement.

J’ai choisi mon épée batarde que je peux manier à deux mains puisque je n’aurai pas de bouclier.
J’aurais bien pris mon arc, mais ça n’est pas pas autorisé. Dommage.



C’est vrai que c’est réputé ne pas être très lourd ce genre d’épée…

    Elle se pinça les lèvres pour ne pas rire.


Mon frère avec un arc l’homme ne serait déjà plus… dommage qu’il n’y ait pas de genre de tournoi…
J’aurai participé volontiers à l’arc… j’adore. Ça doit être jugé… hum… trop dangereux… enfin je veux dire sur cible humaine...


Ça me fait un drôle d'effet de voyager sans tous mes baluchons pour une fois. Hum... pas l'habitude...

Bon, si tu en as l’occasion tente de renverser le malin que tu vas affronter, une fois à terre et si tu arrives à l’immobiliser le combat prendra fin…

Sinon, au pire, tête tranchée tout de suite et on en parle plus… non ?


    Elle éclata de rire avant de regarder autour d’elle


Et..., on a rien à boire ?
_________________
[ changement de RP en cours ]
Selene.
[Dans la tente Lunaire...]

La veille...

La Lune était arrivée discrètement...Le museau froncé d'être cernée par tant de nobles en tout genre, chevaliers et autres...Elle se sentait comme une gueuse de la Cour des Miracles au milieu de la Cour du Roy...Autant dire pas à sa place, ni dans son monde...Faut dire que quelque part, elle s'en bat fortement le coquillard, elle n'a jamais été royaliste, ne l'a jamais caché non plus, elle est là pour la Rouge, pour le tournoi et rien d'autre...La charrette avait été arrêtée près d'une tente vide non loin de la lice et bien entendu très très près d'une taverne, car nul ne sait qu'elle ne se complait que dans l'ivresse..

Tout le barda traîné jusque là, fut jeté dans la tente, presque sans envie car l'esprit préoccupé par maintes réflexions plus ou moins noires...Elle était à jeun, donc de mauvaise humeur...Les fourrures furent entassées sur une paillasse, l'armure posée sur une peau de vache, l'épée non loin et le plus important un tonneau de mirabelle volé dans une auberge Lorraine, fut roulé non loin de la couche... Message avait été envoyé à son ami, elle espérait bien le retrouver ici avant le combat, paraît qu'on a toujours besoin de plus petit que soi...Un sourire s'était esquissé sur les carmines à cette idée, puis elle sortit de sa tente afin de prendre connaissance des futurs combats et surtout de goûter au plaisir de s'enivrer..Nul doute l'étreignant sur le fait que la Rouge aurait tout prévu à cet effet...


Le jour J...


Sélène est vautrée tout habillée sur les fourrures...Face enfouie dans les poils chatouillant son nez aquilin, au rythme de son souffle saccadé...Un mauvais rêve l'enlace sournoisement...La sueur perle sur son visage d'albâtre et un martellement incessant lui fracasse le crâne....Vision de bières levées avec les fantômes de son passé, de bastons à n'en plus finir...Libertad...Elle rit dans son sommeil agité...Grommelle devant les sermons réformés de son frangin Maléus...Puis sursaute...Des cris de liesse au dehors la tire de son rêve cauchemardesque...Gné ? Un oeil s'ouvre découvrant un azur voilé..L'autre reste fermé....La Lune fait la moue, se demande où elle se trouve...Grimace, les membres endoloris refusant de lever son corps...Elle enfouit son visage dans les fourrures, maudissant sa migraine, m'enfin plutôt sa magistrale gueule de bois....Les esgourdes se tendent, captent la voix de la Rouge et soudain le déclic dans le cerveau embrumé de la brune..."P'tain...Le tournoi !"

Les muscles enfin réveillés sous l'impulsion se tendent...Elle se lève d'un bond et titube nauséeuse...La main fine vient à masser une tempe palpitante, les carmines grimacent...Les azurites sont grandes ouvertes, balayant la tente à la recherche d'on ne se sait quoi tandis que le cerveau se met en branle dans un joyeux brouhaha alcoolisé...Le regard métallique se pose enfin sur une bouteille de vin d'Anjou...La dextre s'en saisit et rince le gosier asséché d'une bonne rasade...Un soupir d'aise s'échappe des carmines, la Lune secoue la tête pour chasser les dernières onces de brouillard puis s'active...Acte un, virer les frusques...Une botte, vole suivit de sa soeur...Le bustier est délacé et jeté sur les fourrures...Une chemise propre est enfilée ...Acte deux, réveiller son cerveau... la brune vient plonger son minois dans une cuvette d'eau fraiche...Noyade salvatrice...L'onde froide ravivant toutes les connexions électriques de son cerveau..Reprise d'air, les mains viennent essuyer le visage et lisser les mèches trempées...Acte trois, se préparer...Puis un haussement de sourcil ainsi qu'une moue dubitative la porte à réflexion...Elle est seule...Tentative de ressassement de souvenirs éthyliques...

Est-il arrivé ? Ont-ils bu ensemble jusqu'à plus soif ? Mais où est-il ?

La Lune se mord la lèvre inférieure inquiète à devoir mettre cette armure si lourde toute seule, et aussi inquiète à savoir ce qui est arrivé à son ami...Une voix un peu eraillée et surtout hésitante de n'avoir aucun retour, rompt le silence...




Rikiki ? T'es là ?
_________________
Alienor_vastel
[Bouillon, du côté de certains champenois]

- Aliénor est là ?
- Elle l'est, oui !

La voix émanait de sous la tente, et bientôt sa propriétaire fit son apparition par le pan de toile qui servait d'ouverture.

Elle l'est, et pas des plus ravies. Ajouta-t-elle, sans préciser si c'était de la participation de son fiancé ou de sa non participation à elle. Un... "léger handicap se situant au niveau du ventre", mouais, et dont il était quand même en partie responsable au point que sa moitié se voit encombrée d'un petit locataire pour l'instant bien au chaud. Et en attendant que ce dernier daigne pointer son minois, à elle les humeurs, les jambes lourdes, les crampes nocturnes et autres désagrément, sans compter les sangs qu'elle se faisait à l'idée de voir bretter son fiancé.

Un sourire apparut néanmoins sur son visage alors que la petite blonde rejoignait les deux bruns et saluait l'arrivante.


Au moins suis-je contente de vous voir, peut-être arriverez-vous à lui mettre un peu de plomb dans le crâne et y faire entrer l'idée qu'il va bientôt avoir charge de famille et qu'il serait une bonne chose qu'il modère un peu certains élans... genre celui de s'inscrire à un tournoi comme celui-ci !

Et de mauvaise foi en plus, parce que si elle l'avait pu, elle l'aurait imité. Tout comme elle comptait bien, sitôt la délivrance, retourner fouler ce sable des lices qui lui manquait tant.
L'index vint pointer dans la direction d'Aimelin.


Soyons bien clairs. Je-t'in-ter-dit-de-mou-rir ! Les syllables détachées accentuaient l'ordre qu'elle venait de donner, tout comme le regard qu'elle lui envoya ne souffrait alors d'aucune répartie.
Un soupir, et elle détourna ses pervenches pour venir les ficher dans le regard gris de Kawa.


Enfin, puique vous êtes là, peut-être vous écoutera-t-il davantage que moi. Et prendra-t-il les conseils que vous pourrez lui donner.

Accompagnant sa phrase d'un haussement d'épaules en un geste de victime qui signifiait "de toute façon, moi il ne m'écoute pas", et d'un regard en coin en direction de son fiancé destiné à savoir s'il était dupe ou non.
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Aimelin
[Bouillon, du côté de certains champenois]


Son regard perplexe s’était posé sur sa sœur essayant de lire ses pensées tandis qu’elle semblait légèrement ironique, j'ai bien dit légèrement.
Et de hausser les épaules en secouant doucement la tête d'un air de fatalité certaine.


non mais quand je dis plus léger je parlais de la brigandine … enfin ce truc dans lequel on s’emprisonne et qui donne l’impression qu’on a une chariotte sur la tête.
La première fois que j’ai mis un harnois j’ai cru que je m’étais enfoncé dans le sol d’une bonne moitié de ma taille. C’est pas peu dire.
Bon j’en avais déjà soupesé un notamment au lavardin mais jamais porté.


Il n’était pas du midi pour rien, et trois siècles plus tard, une expression dirait "c’est la sardine qui bouche le port de Marseille"… qui en vérité n’était pas vraiment une sardine mais une frégate française, navire imposant, qui après bien des péripéties finira par couler dans le chenal de l'entrée du Vieux-port de Marseillee après avoir essuyé deux salves de canons. Inspiration.

Crois moi que je ferai tout pour renverser celui que je vais affronter

La voix de sa blonde le coupa dans son élan, et elle n’avait pas un sourire de ravi parce qu’elle ne l’était pas … ravie. Pourquoi ça. Et de sourire en écoutant les recommandations avant d’ajouter non sans avoir lancé un petit regard à sa sœur.

Alie, nous vivons une époque où les guerres fleurissent à chaque détours de chemins, et je n’ai pas été élevé dans un panier avec du tissu dedans pour amortir mes chutes.
J’ai été soldat, les coups j’en ai donné et pris plus que de raison
et de marquer une légère pause avant d’ajouter plus baset puis je n’ai pas pu résister à m'inscrire.

Il en fallait pour que le jeune brun se contente d’être spectateur, à moins d’y être obligé.
Néanmoins il se garda bien de parler de leurs projets de bretter ensemble avec K. lorsqu’ils en auraient l’occasion. Mais chaque chose en son temps, pour le moment il s’agissait d’atténuer la mauvaise humeur de celle qui prétextant une incapacité provisoire, voulait à tout prix le faire culpabiliser de participer à ce tournoi qui le changerait des joutes. Tout ce qu’il demandait c’était de ne pas affronter Hersent car cette fois ci, si elle lui faisait mordre la poussière, c’était le cheptel entier qu’il lâcherait dans son bureau, ou alors il se débrouillerait pour faire fermer une mine pendant qu’elle y était à l’intérieur.

Et de s’approcher de sa douce pour lui déposer un chaste baiser sur le front accompagné d’un sourire qui voulait dire "t’en fais pas un peu trop là ?", avant de se placer derrière elle, regardant Kawa d’un air entendu tout en s’adressant à elle.


tu sais qu’il y a des tournois de tir à l’arc en Champagne si ça te tenteoù comment détourner une conversationet puis bien sûr qu’il y a à boire faut bien fêter mon passage par les éliminatoires.

Il ne serait peut être pas si long que ça ce tournoi finalement. Eliminatoires et sortie, enfin avec un petit salut à Son Infâme parce qu'il était quand même venu pour lui rendre visite, même brièvement.
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passage à vide côté rp ... désolé
Theodule
[Côté Porte de France, plus avant dans la rue principale]

La présence du chevalier bouillonnement endormi facilita grandement l'entrée du convoi en les murs du nid corbien. Après avoir reçu leurs gages, les hommes d'armes s'évanouirent rapidement dans un des établissements donnant sur la rue tape-cul, la bien nommée. Assuré d'engager les même ou de nouveaux lors de son départ, le blond marchand n'en éprouva nulle inquiétude. Après quelques pieds parcourus, son attention se tint sur un des hostels de la rue. De devanture point trop modestes, elle n'arborait cependant pas de coûteuses ornements de façades. Signes de prix pratiqués, somme toute non onéreuses, tout du moins abordables.

Sa charrette en sécurité, ses marchandises entreposées, l'humble Toc s'occupa à sa manière : visites des étales, rencontre avec la maîtresse des lieux, fréquentations des différentes tavernes, rencontres d'artisans du cru ... Ainsi s'écoulèrent les jours précédents le début du tournoi, des duels, enfin vous avez compris, quoi. Sortant titubant d'une des tavernes de la rue, telle sa neuve habitude prise, il maugréait contre la flambée des prix par la prochaine tenue des combats. Encore à ses soucis d'économie, il entendit un léger brouhaha dans la rue.


- 35 écus le porcelet ? Vous vous payez ma tête aussi à ce prix là, je gage ?

Une honte que ces prix pratiqués. Une honte ... enfin une aubaine pour le vendeur et ses pigeons ... enfin ses acheteurs. Pourquoi peste n'y avait il pas songé avant ? Une source importante de profit aurait pu s'offrir à sa si maigre bourse. Des hurlements et autres sons venant de la lice attira son attention. Heureux hasard ou préparation anticpée, le blond Toc monta vers la lice et sa tente montée sur le champs où l'attendait armure légère et jeune servant qui l'aidera à s'en vêtir le moment venu. Après quelques pas, sa gorge devient fort sèche. Il s'en racla la gorge et en déversa le contenu sur la rue. Il lui fallait s'hydrater. Mais où donc ? Un éclair de clarté lui parcourut la cervelle.

Au grand marché pour sûr ! Au grand marché !

Le blond hâta le pas vers ce lieu salvateur pour son ébriété et sa pauvre gorge toute parcheminée.
Kawa
[Bouillon du coté de certains champenois]


    Un air amusé vient à apparaître sur le visage de la brune


Elle l'est, oui
Elle l'est, et pas des plus ravies.
Au moins suis-je contente de vous voir, peut-être arriverez-vous à lui mettre un peu de plomb dans le crâne et y faire entrer l'idée qu'il va bientôt avoir charge de famille et qu'il serait une bonne chose qu'il modère un peu certains élans... genre celui de s'inscrire à un tournoi comme celui-ci !
Enfin, puique vous êtes là, peut-être vous écoutera-t-il davantage que moi. Et prendra-t-il les conseils que vous pourrez lui donner.



    Passer de l’un à l’autre regarder leurs façon d’être, observer, elle avait les mains qui commençaient à trembler, il était temps de rependre sa fiole à l’abri des regards…


    Elle s’appuya le dos contre sa monture qui par force de l’habitude ne bougea pas.


Aliénor vous connaissez mon frère… et hum… vous me connaissez un peu… quand on a décidé quelque chose… il est compliqué de nous faire changer d’avis… d’ailleurs je crois me souvenir que votre caractère n’est pas non plus de ce genre de lac calme qui ne se contente que de quelques éclaboussures, que donneriez vous aujourd’hui pour vous défouler un peu si vous en aviez l’occasion ?

Je ne puis lui conseiller que de gagner… et s’il perd… il aura tenté. Un peu de… d’exercice ne peut pas lui nuire… enfin pas trop… pas… vraiment.

    Elle se pinça les lèvres devinant que la blonde avait envisagé une autre réponse allant plus dans son sens, elle était en partie d’accord avec elle mais d’un autre coté… le jeu des armes était quand même très attractif alors comment ne pas y céder…


    Un regard furtif vient à observer, à deviner le fruit dans les entrailles qui verrait bientôt le jour


    Le jeu des armes comme bien d’autres jeux d’ailleurs… elle avait enfin reçu réponse et gardait la missive cherchant un moyen d’y répondre et ne trouvant que des banalités inutiles à ne pas envoyer, elle se cherchait des excuses pour ne pas reprendre contact avec lui… il y en avait tant… et d’un autre coté la sombre n’était effectivement à l’aise que dans la pénombre de ses méandres torturés. Le temps avait passé et la réponse ne venait pas… il avait sans doute oublié de toute façon et puis ça n’appelait pas de réponse non plus… et puis il n’avait rien dit… rien voulu dire… cet immonde sosie… pour faire comme elle, pour l’énerver, pour déclencher une réaction… ne pas réagir… justement.
    Reprendre le fil de la conversation, tenter de ne pas s’égarer.


non mais quand je dis plus léger je parlais de la brigandine … enfin ce truc dans lequel on s’emprisonne et qui donne l’impression qu’on a une chariotte sur la tête.
La première fois que j’ai mis un harnois j’ai cru que je m’étais enfoncé dans le sol d’une bonne moitié de ma taille. C’est pas peu dire.
Bon j’en avais déjà soupesé un notamment au lavardin mais jamais porté.

Crois moi que je ferai tout pour renverser celui que je vais affronter



Tu sais qu’il y a des tournois de tir à l’arc en Champagne si ça te tente…
Et puis bien sûr qu’il y a à boire faut bien fêter mon passage par les éliminatoires.


    Un sourire en regardant son frère se perdre en explications, un hochement de tête, un autre sourire entendu en retour.


Un tournoi de tir à l’arc… un tournoi de…

Mais enfin mon frère… à quoi bon décocher des flèches sur une cible qui ne bouge pas !
Aucun intérêt… c’est comme… c’est comme ces combats qui… enfin je ne sais pas si je saurai m’arrêter à la vue du sang j’ai parfois tendance à… à… enfin bref…


    A boire… voilà ce qui lui fallait…

Bien… je m’absente donc pour aller chercher à boire… je vais trouver à l’odeur…

Hum… ne vous étripez pas tout de suite…

… ha… vous avez remarqué comme les gens restent entre eux au lieu de faire connaissance ? Ce serait pourtant l’occasion non ?

    Un léger haussement d’épaule et voilà la brune allant d’un pas décidé à la recherche d’un godet de n’importe quoi, pourvu que ce soit fort…


    Son étalon fait demi-tour et suit sa cavalière certainement encore par habitude, ces deux là ne se sont pas quittés d’un sabot pour l’un et d’une demi pointe de botte pour l’autre et ce depuis de nombreuses années…

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[ changement de RP en cours ]
Zeiss
[A LA PORTE DE LIEGE]

Enfin, il arrivait. La route avait été plutôt longue pour atteindre Bouillon. Bon, en fait, venant de Lorraine ce n'était pas si long. Mais quand on se perd plusieurs fois en route, forcément, ça rallonge la durée du trajet...
Bref, voilà le d'Acoma qui arrive enfin à destination. Enfin presque, il savait qu'il était arrivé à Bouillon en passant la Porte de Liège -jolie décor d'ailleurs- mais restait encore à trouver le lieu précis du tournoi.
Et valait mieux qu'il trouve vite, car le frison commençait à bruyamment signifier qu'il en avait ras la crinière de porter tout le bardas de l'homme. Et il en avait marre de porter l'homme aussi, d'ailleurs.

En même temps, avec une tante et des morceau d'armure sur le dos, forcément qu'il commence à légèrement avoir envie d'éjecter humain et matériel de sa croupe. En résumé, Néron -doux nom n'est-ce pas?- et son caractère presque insupportable. Presque, parce que Zeiss y arrive lui, allez savoir comment. Et il s'estimait heureux même, il n'avait plus besoin de sauver ses doigts des dents de l'animal.

Désormais que la porte était passée, ainsi que les faubourgs peu agréables à fréquenter la précédant, Zeiss pouvait enfin, après avoir brièvement côtoyé d'autres faubourg tout aussi accueillant -heureusement qu'il avait gardé son épée bien en évidence, traverser le centre-ville. Voilà qui était plus agréable. Mais il ne s'éternisa pas, il avait déjà pris trop de retard.

Zeiss put enfin apercevoir des tentes plantés ça et là autour d'une lice et de gradins. Il y avait déjà du monde, il fallait qu'il se dépêche.
Il planta sa tente à la hâte dans un coin libre ainsi qu'un piquet afin d'y attacher Néron. Pas très solide, mais cela faisait un moment que le destrier ne tentait plus de fuir.


Bon, eh bien vu le prix des services ici, tu seras nourris d'herbe et du peu de foin que j'ai amené avec moi. Et ça ne sera pas suffisant... Ajouta-t-il dans sa tête.

Le Commandeur alla voir la liste des duellistes et vit son nom afficher dans les derniers. Finalement il n'était pas si en retard. Il avait le temps d'observer les derniers tours du midi et de se préparer dans sa tente. Et il avait intérêt à commencer à l'avance, car il n'avait point d'escuyer. Quoique... Il n'avait pas aperçu sa soeur dans la foule, impossible de savoir si elle était déjà présente.
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Theodule
La montée vers le Grand Marché fut son calvaire. Ce long chemin sur une voie possiblement maltée à la recherche d'une oasis bien pourvue en calmants élixirs houblonnés et vinicoles. Oui, le blond marchand n'est pas sectaire en boisson. Son palais est ouvert à toute nouvelle expérience enivrante.
Dans un des nombreux étals improvisés, il trouva la médication pour sa nervosité et sa gorge : un vin du cru. Un vin à prix acceptable aux vues de ceux pratiqués depuis le début des joutes. Par grande prévoyance pour le chemin à parcourir, il opta donc pour le tonnelet non sans quelques grommellements.


55 écus pour un tonnelet de cette piquette !!!

A Bordeaux, je boirai un bon vin pour cette somme. Tes prix sont pires qu’un brigandage en terres bourguignonnes.

Un brigan ...


Le patron de l’étal lui répondit sèchement.

Nous sommes pas à Bordeaux.

Un regard froid du blond balaya la face impassible du tavernier. Il plissa les yeux quelques instants. Ses mains se saisirent de sa bourse. Après en avoir dénoué les fils, il en sortit les écus nécessaires. Le tonnelet en main, il en but une bonne rasade. Il était lourd mais en chemin il s’allègerait assurément. Le chemin consistait à rejoindre sa tente montée aux abords de la lice. Il n'excédait point la cinquantaine de pas. Distance qu'il lui faudrait doubler si son remède lui engendrait un effet secondaire : une titubation prononcée.
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