Scath_la_grande
Le museau se fige alors que férocement les fauves encolérées se plantent sur la vieille camériste fautive de lOstal Prévôt.
« Mais cétait MON bain ! »
Il y a parfois en limpérieuse un côté enfantin qui ressort lorsque la femme sescamote sous la colère et que la maîtrise de son soi, lui échappe.
Musteile sert ses poings à sen faire blêmir les phalanges, elle réitère néanmoins.
« Mais cétait MON bain ! A moi Pourquoi tu las pas envoyé sfaire voir ! Cétait MON BAIN ! »
C'en est presque à la voir piétiner de son pied de rage.
Imperméable aux humeurs belettiques, la vieille wallonne lance un petit regard aiguisé envers sa maîtresse comme pour en jauger son petit effet à venir.
MDame oublie p'têtre que lui est Prince de Bretagnie et moi simple servante dune Dame Prévôt Kessskejpouvais faire Fait une légère révérence. Dailleurs scusez faut que jaille le savonner
Furieuse de sêtre fait ainsi rabrouer et rabaisser un petit, la Bertrix arrache le savon des mains de la camériste.
La bête fulmine.
« Jvais le lui passer moi lsavon ! Et le lui faire bouffer ! »
Nan mais oh ! Cétait SON bain quoi !
Il sprend pour qui lui ! Bon un Prince daccord !
Mais cômême ! On nprend pas le bain dune femme enceinte !
Toutes voiles dehors, une Musteile fulminante traverse à grandes enjambées enfin autant que sa proéminence ventrale le lui permette- une partie de son logis, rejoignant le lieu du crime de lèse-belette passible dun savon enfoncé dans le gosier.
Qui connait la rousse en dehors est toujours surpris de la voir si différente en ses appartements.
Du noir guindé de ses velours, au col montant dentelé de blanc, de cette étoffe qui suggère la courbe et ne laisse que très peu de peau à vue, à son cheveux toujours natté, attaché, enchignonné, escamoté sous les coiffes de satin sombre et de perle, alors quau rebours en son logis, le pied souvent nu sur ses tapis, une ample tunique grenat qui lui découvre gorge, épaules et bras, ainsi que la naissance de sa poitrine, le tétin porté haut et bien rondi par la maternité, le cheveux dense et flamboyant à son état de crinière.
Dehors cest laustère huguenote, le Capitaine, le Banneret dedans ce nest que Musteile, virevoltante et néanmoins piquante et picanière bestiole.
La porte qui donne sur une sorte de pièce annexe servant à la fois à faire la lessive et le bain est ouverte brutalement, quelques draps pendent ici et là, achevant de sécher et on devine à la tiédeur du lieu quun feu y allumé dans lâtre tant pour chauffer leau du bain et empêcher que le baigneur ne se refroidisse au sortir de celui-ci.
Chassant de la main les pans de lin blafard étendu, la Musteile se fraye un passage jusquà apercevoir le dos princier.
Ah, vous voilà ! C'est qu'on aurait le temps de voir l'eau refroidir qu'on aurait pas aperçu votre ombre. Passez donc moi du savon dans le dos et votre villénie en sera effacée.
Le carré de savon faillit lui glisser des doigts
Enfin glisser c'est une autre manière de dire, accidentellement propulsée sur le crâne de toutes ses forces.
La fortuitute selon Belette.
Lample mouvement déjà entamé sarrête net, cest quelle se ravise sur le moment, la rousse, ayant en son esprit une autre idée.
La démarche souple, son ample jupe en main, la Bertrix sapproche, invisible de son état de camériste pour lAltesse.
Elle sagenouille derrière lui et prépare une brosse à létrille douce quelle savonne afin den frictionner les larges épaules du breton.
Le geste est prompt, efficace, Scath ayant été dans ses vertes années mèstra estuvière applique son art, les doigts continuent leur uvre frottant le cheveu brun avec énergie.
Elle nen perd miette, appréciant dun côté le silence du bonhomme dans ses ablutions, et sa natureté, elle en savoure la charnure sous ses doigts qui parfois ségarent sur lépaule, ferme, musculeuse.
Soupir.
Dernière étape, rinçage.
Et c'est sans ambages d'un seau d'eau presque froide qu'elle achève son service, en vlan, en plein sur le crâne sans en ménager la victime.
Puis se penchant un peu sur le côté, museau cauteleux et morgue en sourire.
« Sa Seigneurie est-t-elle satisfaite ? »
Les fauves défient les prunelles princières.
La raillerie en bouche sy délecte mais il est difficile de faire taire ses yeux.
Bien vite la paupière sabaisse légèrement, masquant léclat de lambre.
« Elle souhaite que je lui fasse son devant aussi ? Hin hin ! »
Ou vous pouvez tenter de me noyer et jaurai enfin lexcuse de vous enfoncer lsavon dans lgosier !
Ou pas
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« Mais cétait MON bain ! »
Il y a parfois en limpérieuse un côté enfantin qui ressort lorsque la femme sescamote sous la colère et que la maîtrise de son soi, lui échappe.
Musteile sert ses poings à sen faire blêmir les phalanges, elle réitère néanmoins.
« Mais cétait MON bain ! A moi Pourquoi tu las pas envoyé sfaire voir ! Cétait MON BAIN ! »
C'en est presque à la voir piétiner de son pied de rage.
Imperméable aux humeurs belettiques, la vieille wallonne lance un petit regard aiguisé envers sa maîtresse comme pour en jauger son petit effet à venir.
MDame oublie p'têtre que lui est Prince de Bretagnie et moi simple servante dune Dame Prévôt Kessskejpouvais faire Fait une légère révérence. Dailleurs scusez faut que jaille le savonner
Furieuse de sêtre fait ainsi rabrouer et rabaisser un petit, la Bertrix arrache le savon des mains de la camériste.
La bête fulmine.
« Jvais le lui passer moi lsavon ! Et le lui faire bouffer ! »
Nan mais oh ! Cétait SON bain quoi !
Il sprend pour qui lui ! Bon un Prince daccord !
Mais cômême ! On nprend pas le bain dune femme enceinte !
Toutes voiles dehors, une Musteile fulminante traverse à grandes enjambées enfin autant que sa proéminence ventrale le lui permette- une partie de son logis, rejoignant le lieu du crime de lèse-belette passible dun savon enfoncé dans le gosier.
Qui connait la rousse en dehors est toujours surpris de la voir si différente en ses appartements.
Du noir guindé de ses velours, au col montant dentelé de blanc, de cette étoffe qui suggère la courbe et ne laisse que très peu de peau à vue, à son cheveux toujours natté, attaché, enchignonné, escamoté sous les coiffes de satin sombre et de perle, alors quau rebours en son logis, le pied souvent nu sur ses tapis, une ample tunique grenat qui lui découvre gorge, épaules et bras, ainsi que la naissance de sa poitrine, le tétin porté haut et bien rondi par la maternité, le cheveux dense et flamboyant à son état de crinière.
Dehors cest laustère huguenote, le Capitaine, le Banneret dedans ce nest que Musteile, virevoltante et néanmoins piquante et picanière bestiole.
La porte qui donne sur une sorte de pièce annexe servant à la fois à faire la lessive et le bain est ouverte brutalement, quelques draps pendent ici et là, achevant de sécher et on devine à la tiédeur du lieu quun feu y allumé dans lâtre tant pour chauffer leau du bain et empêcher que le baigneur ne se refroidisse au sortir de celui-ci.
Chassant de la main les pans de lin blafard étendu, la Musteile se fraye un passage jusquà apercevoir le dos princier.
Ah, vous voilà ! C'est qu'on aurait le temps de voir l'eau refroidir qu'on aurait pas aperçu votre ombre. Passez donc moi du savon dans le dos et votre villénie en sera effacée.
Le carré de savon faillit lui glisser des doigts
Enfin glisser c'est une autre manière de dire, accidentellement propulsée sur le crâne de toutes ses forces.
La fortuitute selon Belette.
Lample mouvement déjà entamé sarrête net, cest quelle se ravise sur le moment, la rousse, ayant en son esprit une autre idée.
La démarche souple, son ample jupe en main, la Bertrix sapproche, invisible de son état de camériste pour lAltesse.
Elle sagenouille derrière lui et prépare une brosse à létrille douce quelle savonne afin den frictionner les larges épaules du breton.
Le geste est prompt, efficace, Scath ayant été dans ses vertes années mèstra estuvière applique son art, les doigts continuent leur uvre frottant le cheveu brun avec énergie.
Elle nen perd miette, appréciant dun côté le silence du bonhomme dans ses ablutions, et sa natureté, elle en savoure la charnure sous ses doigts qui parfois ségarent sur lépaule, ferme, musculeuse.
Soupir.
Dernière étape, rinçage.
Et c'est sans ambages d'un seau d'eau presque froide qu'elle achève son service, en vlan, en plein sur le crâne sans en ménager la victime.
Puis se penchant un peu sur le côté, museau cauteleux et morgue en sourire.
« Sa Seigneurie est-t-elle satisfaite ? »
Les fauves défient les prunelles princières.
La raillerie en bouche sy délecte mais il est difficile de faire taire ses yeux.
Bien vite la paupière sabaisse légèrement, masquant léclat de lambre.
« Elle souhaite que je lui fasse son devant aussi ? Hin hin ! »
Ou vous pouvez tenter de me noyer et jaurai enfin lexcuse de vous enfoncer lsavon dans lgosier !
Ou pas
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